Les immigrés contre la gauche
Raoul Fougax
le 20/04/2014
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Après 10 mois de captivité en Syrie, les quatre journalistes ont retrouvé ce week-end la liberté. Parmi leurs geôliers, certains parlaient français a confirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères.
Pour le Front national, l'Etat doit avoir «une politique extrêmement ferme» vis à vis des Français partis faire le jihad en Syrie, ou qui ambitionnent d'aller combattre dans les rangs des jihadistes. On estime qu'ils sont plusieurs centaines.
«Leur retirer leur passeport»
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, sur BFMTV ce lundi matin, préconise de leur retirer la nationalité française. «Il faut donner la possibilité de déchéance de la nationalité, quand il y a double nationalité» estime-t-il. «Leur retirer leur passeport, les surveiller. Il est temps d'ouvrir les yeux sur le phénomène.»
Selon lui, «le rôle de l'Etat ne doit pas être de les aider à revenir. L'Etat doit cesser par son discours diplomatique de donner le mauvais exemple. Lorsqu'il dit que les rebelles sont les gentils, un jeune qui se fait manipuler peut avoir le sentiment qu'il agit pour le bien. C'est la responsabilité de l'Etat français.»
Les «empêcher» de rentrer en France
La veille, sur France 5, le député FN du Gard, Gilbert Collard a suggéré que le gouvernement empêche les jihadistes français présents en Syrie de revenir en France. «Ce qui me préoccupe, c'est non seulement qu'ils y soient allés mais surtout qu'ils vont revenir.» Selon l'élu du Grad, il faut «les empêcher d'entrer» sur le territoire français à leur retour.
Pour Gilbert Collard, il s'agit d'éviter d'autres affaires Merah. «On va avoir quand même des gens qui sont partis faire une guerre sainte et qui arrivent sur le territoire français entraînés, équipés et qui vont être ingérables. J'attends que les services ne fassent pas comme dans l'affaire Merah, où ils ont abandonné les écoutes et les filatures trop tôt», a insisté l'élu frontiste.
Les ex-otages discrets sur la nationalité de leurs geôliers
«L'intérêt du renseignement est primordial: savoir qui part, savoir qui arrive et, en fonction des individus qui reviennent sur le territoire, organiser une surveillance pour qu'on n'ait pas des explosions à un moment inattendu, comme ça été le cas dans l'affaire Merah. C'est ce qui nous pend au nez, il faut quand même bien le savoir !», a-t-il prévenu.
Ce lundi matin sur Europe 1, Edouard Elias est resté discret sur la nationalité de ses geôliers. «J'imagine qu'il y avait des Français, je ne veux pas rentrer dans ces détails, ce n'est pas à moi de le faire, je ne veux pas faire de déclarations qui pourraient avoir des conséquences.»
LeParisien.fr
NdB: Ce ne sont pas des "détails", il y va de la sécurité intérieure de la France!
L'agriculteur qui a ouvert le feu sur le braqueur a été mis en examen hier soir pour "violences avec arme"
Photo Philippe Bougan
Évidemment, personne n'oserait une seule seconde le blâmer. Quand deux hommes armés font irruption chez vous, la nuit, menaçant votre épouse et vos deux enfants, en ouvrant le feu avec une arme automatique, les réactions, même les plus brutales, paraissent toujours justifiées. Robert, 48 ans, a néanmoins dû s'expliquer devant la justice.
Même si l'exploitant agricole de La Ciotat semble bien s'être trouvé en état de légitime défense, une information judiciaire doit préciser les circonstances dans lesquelles le père de famille a ouvert le feu. Des dispositions nécessaires pour encadrer correctement l'irresponsabilité pénale du père de famille.
Vendredi, un peu avant minuit, il avait ouvert le feu sur un homme de 28 ans, qui s'était introduit, avec un complice, dans sa ferme, avenue de la gare. L'individu avait préalablement tiré avec son arme de poing sur les chiens de l'agriculteur.
Après la fusillade et l'intervention des secours, le quadragénaire avait été placé en garde à vue auprès des enquêteurs de la Sûreté départementale. Hier soir, l'agriculteur a été mis en examen hier soir pour "violences avec arme". Il a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
Les policiers poursuivent par ailleurs leurs investigations pour tenter d'identifier et de localiser le deuxième homme, celui qui a pris le large au moment où son complice s'écroulait, gravement blessé. L'analyse de l'arme utilisée par les malfaiteurs, un pistolet automatique, pourrait ouvrir de nouvelles pistes.
L'enquête devrait s'orienter vers la communauté des gens du voyage de La Ciotat, d'où est originaire le braqueur touché par la décharge de fusil de chasse. Son état de santé demeure stationnaire. Il souffrirait notamment de graves lésions sur la face. Les médecins, qui semblent toujours considérer son pronostic vital engagé, l'ont placé dans un coma artificiel dans le service de réanimation de la Timone.
La Provence
Bachar al Assad s’est rendu aujourd’hui à Maaloula, qui a été reprise en début de semaine par l’armée syrienne. Il a présenté ses « vœux de sainte fête de Pâques à tous les Syriens ».
Il a visité le couvent grec-catholique Saints-Serge-et-Bacchus pour se rendre compte des dégâts occasionnés par les jihadistes, puis il s’est rendu au couvent grec-orthodoxe Sainte-Thècle (dont les religieuses avaient été enlevées) où il a déclaré : « Personne, quel que soit son terrorisme, ne peut effacer notre histoire humaine et culturelle. Maaloula restera inébranlable, comme les autres monuments de la culture syrienne, face à l’obscurantisme et à la barbarie de tous ceux qui ciblent la patrie. »
Extraits d’une dépêche de l’agence officielle SANA :
Les terroristes ont fait sauter le couvent Sainte-Thècle, dont une partie s’est écroulée, avant de vandaliser la nouvelle église et de brûler la porte de marbre ornée d’icônes. Les murs sont carbonisés, les icônes des saints ont été arrachées, les icônes du Christ poignardées. Une série d’autres icônes d’une valeur inestimable ont été endommagées.
Les pillages ont été nombreux. Les terroristes ont volé des chandeliers, des lustres, une statue du Christ de trois mètres, en bronze doré, qui avait été donnée par la Russie en 2009. Une statue de marbre du Christ Pantocrator a été détruite par explosifs. Toutes les croix qui se trouvaient sur les dômes des monastères et les églises ont été enlevées. Des documents datant de 1.500 ans ont été brûlés.
Cependant une peinture avec les mots « Dieu est amour » reste suspendue à ce qui reste d’une des portes d’une salle de théologie.
Le maire de Maaloula, Naji Wehbe, a déclaré que les tentatives des terroristes de tuer Maaloula n’ont pas été pour lui une surprise, car les wahhabites sont ennemis de la beauté, de l’histoire et de l’humanité.
17:37 | Lien permanent | Commentaires (3)
Sans doute la plus sublime antienne d’entrée de toute l’année liturgique, ce qui est normal puisque c’est la plus grande fête. Son caractère d’absolue contemplation n’est plus guère compris aujourd’hui, même par des professionnels du plain chant, qui s’étonnent de ne pas avoir un introït d’une joie débordante et d’un éclat triomphal, comme les peintures qui nous montrent le Christ surgissant glorieux du tombeau. Mais personne n’a vu la résurrection du Christ. L’événement qui a bouleversé l’histoire du monde est un événement secret, qui appartient à l’intimité divine. Ce que l’homme en a vu, c’est un tombeau vide. Les retrouvailles du Christ et de son Père ont lieu dans l’abîme insondable de la profondeur de la Sainte Trinité, la profondeur de la véritable joie et du véritable amour, qui irriguent la mélodie comme d'une intense mais immobile émotion. Cet introït est, de même, l’expression, la transcription musicale, du Saint Suaire. De l’instant d’après le Saint Suaire. Quand reprend vie, d’humanité déifiée, cette Paix éternelle.
06:22 Publié dans Liturgie | Lien permanent
Le blog d'Yves Daoudal