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  • Démission collective de la JRE et de la FAPEC

     

    Lancement d’un nouveau mouvement pour la protection des enfants

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    Par la secrétaire et le trésorier démissionnaires de la FAPEC

     

    Le 11 octobre 2014

    Nous,
    Membres actifs, soutiens et militants des Journées de retrait de l’école (JRE) et de la Fédération autonome de parents engagés et courageux (FAPEC), avons participé activement depuis presque un an au lancement, au développement et à la bonne activité des deux mouvements.

    Nous,
    Représentants des Comités-JRE Lille, Paris-Ile de France, Lyon, Marseille, Militants de terrain, Parents engagés et courageux,

    donnons solennellement aujourd’hui notre démission des JRE et de la FAPEC – entre autres – pour divergences d’appréciation de certains principes fondamentaux de la famille traditionnelle et pour incompatibilité de caractère.

    Pour des raisons d’efficacité et pour répondre au mieux aux attentes des familles, nous proposons dès maintenant une continuité des actions sur le terrain.

    Avec les familles et les réseaux déjà mobilisés, dans les quartiers populaires et résidentiels, pour les enfants des villes et des campagnes, nous annoncerons sous peu la création d’un nouveau mouvement engagé au service des familles et des enfants, décentralisé, au plus près du terrain et du peuple, ouvert à tous sans exclusive.

    Nous sommes conscients que la famille est attaquée plus que jamais et l’enfance victime de nombreuses entreprises de détournement. De ce fait, notre priorité est et restera l’intérêt supérieur des familles et la protection des enfants.

    Pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre avec nous le travail initié depuis un an dans les régions, vous pouvez dès à présent nous joindre à l’adresse suivante :
    pournosenfants.info@gmail.com

    Dorénavant, pour toute information relative à la FAPEC, nous vous invitons à adresser vos demandes à l’équipe restée en poste.

    Merci pour votre compréhension et votre soutien.

    Responsables et Comités JRE-FAPEC Lille – Paris/IDF – Lyon – Marseille

    E&R

  • VIDEO Marine Le Pen contre la politique mortifère de l'Union Européenne


    Marine Le Pen - 12 octobre 2014 par hurraken75

    Marine Le Pen vs Elkabbach et Michaël Darmon sur Europe 1 - Le Monde

    A écouter absolument !

     

  • Melun: nouveau-né jeté par la fenêtre, comme une ordure !

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    Les résultats de l’autopsie du nouveau-né retrouvé mort samedi au pied de l’immeuble du 19, rue Jean-Moulin à Melun, sont tombés ce lundi soir. «Le nourrisson est né viable, sans malformation ni problème de . <btn_noimpr>

     
     
     

    La cause de sa mort est due à un traumatisme crânien compatible avec une chute de plusieurs étages, en tout cas d’une grande hauteur », indique le procureur de Melun, Bruno Dalles.

    La garde à vue de la femme de 18 ans qui vit avec sa mère et son frère au 5e étage de cet immeuble, a été prolongée. L’examen médical pratiqué sur elle, dès samedi, confirme bien qu’elle avait accouché peu de temps avant.

      

    LeParisien.fr

     

  • Ebola: la France envisage des contrôles à l'arrivée des vols directs de Guinée... parce qu'il n'y en a aucun!

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    http://www.leparisien.fr/societe/ebola-un-syndicat-d-infirmiers-denonce-l-omerta-en-france-13-10-2014-4209967.php

    + VIDEO

    Touraine démission!

  • Bourdin direct: Eric Zemmour - 13 10 14

    Une analyse implacable de la déconstruction de la France par ses élites

  • Robert Paxton, la fin d’un mythe

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    Le 13 octobre 2014
     
     
    Lorsque Léa Salamé interrogea Éric Zemmour à propos de Robert Paxton, je gage que les téléspectateurs familiers de ce nom-là étaient peu nombreux.
             

    Lorsque Léa Salamé interrogea Éric Zemmour à propos de Robert Paxton, je gage que les téléspectateurs familiers de ce nom-là étaient peu nombreux. Et pourtant, rares sont les historiens qui ont eu autant d’influence sur notre mémoire collective. Sans lui, Bernard-Henri Lévy n’aurait sans doute pu écrire son pamphlet L’Idéologie française (Grasset, 1981), qui a tant contribué à formater la pensée « politiquement correcte » contemporaine. Sans lui, Serge Klarsfeld ne serait probablement pas devenu ce parangon de la bien-pensance vénéré par les médias. Sans lui, Jacques Chirac n’aurait pas pu prononcer son fameux discours du Vel’ d’Hiv’ (1995) et le décret Jospin d’indemnisation des orphelins des déportés juifs (2000) n’aurait pas eu de base légale. La thèse de Paxton développée dans La France de Vichy (Seuil, 1973), vous la connaissez : il n’y a pas eu double jeu de la part de Vichy, et le régime n’a pas joué l’effet de « bouclier » en épargnant certaines souffrances aux Français.

    Incomparablement plus fouillée et malgré son énorme succès auprès du public, La Grande Histoire des Français sous l’Occupation d’Henri Amouroux (Stock, 1976) fut loin d’avoir le même impact, un paradoxe qui préfigurait la fracture consacrée par la loi Gayssot entre une histoire officielle et figée et une histoire en permanente évolution.

    Ni juif, ni français, Paxton présentait a priori tous les attributs du parfait historien sans parti pris. Sauf que Paxton, comme il se définissait volontiers, était un intellectuel engagé de gauche, de cette gauche iconoclaste omniprésente dans les campus américains des années 60, et notamment à Berkeley où il enseignait. Cinq ans après mai 1968, trois ans après la mort du général de Gaulle, un an après la sortie (confidentielle) du Chagrin et la Pitié, son timing était parfait ! Paxton s’insérait avec un opportunisme remarquable non seulement dans une nouvelle phase de l’histoire de l’Occupation que l’historien Henry Rousso appelle fort à propos « le miroir brisé », mais aussi au sein d’un grand courant de résurrection de la mémoire de l’Holocauste orchestré aux États-Unis à la fin des années 60 (voir Peter Novick, The Holocaust in American Life, 1999).

    Nul ne saura jamais si Robert Paxton n’a fait que documenter une thèse qu’il voulait défendre a priori ou s’il est parvenu à sa conclusion de bonne foi, mais là n’est pas la question. Les archives relatives à l’histoire de la France sous l’Occupation sont inépuisables. La seule documentation léguée par Henri Amouroux représente une bibliothèque large comme un terrain de football. Pourquoi la recherche historique devrait-elle s’arrêter aux travaux vieux de plus de quarante ans, d’un seul individu ?

    Alain Michel, historien israélo-français, résidant en Israël et rabbin de son état, a publié Vichy et la Shoah – Enquête sur le paradoxe français (CLD 2012). C’est à cet ouvrage qu’Éric Zemmour se réfère dans son Suicide français. Sa conclusion prend le contre-pied de la thèse de Paxton. « L’historien peut montrer les faits, l’engrenage des situations, les choix possibles, mais en tant qu’historien, il n’a aucune capacité pour juger véritablement du bien et du mal, ni de la responsabilité des hommes au regard de lois éthiques comme la définition du crime contre l’humanité… le mélange des deux points de vue, celui du professionnel de l’histoire et celui du jugement moral, entraîne une déformation de la vérité historique que l’on retrouve, finalement, à la base même de cette “doxa” que j’ai tenté de dénoncer dans cet ouvrage comme obstacle principal d’une véritable compréhension du comportement de Vichy face à l’application de la solution finale en France. »

    Avant de faire d’Alain Michel un nouveau Faurisson, les inconditionnels de Paxton devraient y réfléchir à deux fois. Asher Cohen – Juifs et Français sous l’Occupation et sous Vichy (Armand Colin, 1993) – ou encore Maxime Steinberg – Le Vel’ d’Hiv’ français dans la solution finale en Europe, dans Points critiques, n° 306, mai 2010 –, eux aussi, ont défendu la thèse dite du « moindre mal ».

    Christophe Servan

    BOULEVARD  VOLTAIRE

  • Nouvelles d’Ukraine et de Russie

    12 octobre 2014 par admin4 

    Histoire de rétablir un peu l’équilibre et de permettre le débat, nous donnons ci-dessous en vrac quelques informations qui n’ont pas circulé sur les sites de la « réinfosphère »…

    ► Il y a une dizaine de jours, les nationalistes ukrainiens ont abattu une statue de Lénine à Kharkiv, grande ville du nord-est de l’Ukraine, au grand dam des soviétiques locaux (encore nombreux, et largement impliqués dans les troubles que connaît le pays depuis des mois) :

    Pendant ce temps, en Russie, le ministère de l’Intérieur russe a annoncé le 22 septembre, qu’une unité d’élite de la police allait retrouver son ancien nom de Division Dzerjinski. Le décret a été signé par le président Vladimir Poutine.
    Le fameux Felix Dzerjinski est l’une les figures les plus célèbres du mouvement bolchevik. Il fut l’artisan inflexible de la Terreur Rouge. Il passa à la postérité pour avoir créé et dirigé la Tchéka (sur la demande de Lénine, qui appréciait son absence totale de scrupule), la police politique du nouvel Etat communiste ; elle devait continuer à s’illustrer par ses méthodes de répression brutales tout au long du XXe siècle, sous les noms successifs de GPU, NKVD et KGB.

    L’opposition de l’infernal Bernard-Henri Levy à Poutine est connue. Mais on parle moins du calamiteux Dominique Strauss-Kahn, qui se rapproche du Kremlin. La rédaction de France Inter rappelait récemment que « Vladimir Poutine compte aujourd’hui sur l’expertise de Dominique Strauss-Kahn pour réformer l’économie russe et atténuer l’effet des sanctions internationales ». Un parcours commencé en juillet 2013, lorsque l’ancien présidentiable socialiste avait été nommé membre du conseil de surveillance de deux institutions financières détenues à majorité par les pouvoirs publics russes : le Fonds russe des investissements directs (RDIF) et la Banque russe de développement des régions (BRDR), contrôlée par le pétrolier Rosneft.

    ►  Des sites de propagande pro-rebelles évoquent l’arrivée « de volontaires de la République populaire de Chine » dans les rangs insurgés.
    Officiellement, « il s’agirait d’ex-militaires de l’armée chinoise passés sous contrats privés », bref, en fait, des mercenaires. Ils rejoindront les nombreux Tchétchènes de Kadirov, Ouzbeks, Tadjiks, etc. déjà sur place. Un djihadiste afghan combattant contre les Ukrainiens évoque pour sa part dans une video : « mes camarades, combattant à mes côtés, ce sont des Ossètes, des Russes, des Cosaques, des Kalmuks, des Iakoutes … une famille entière de l’Union Soviétique combat à mes côtés !»
    Inversement, il y a toujours des nationalistes radicaux russes qui combattent aux côtés des bataillons de la Garde nationale ukrainienne…

    Contre-info.com

  • Johannes VERMEER (1632-1675)

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    La jeune fille à la perle (ou au turban)

    (merci à Décée)

  • Florian Philippot et Marine Le Pen ironisent sur la "cellule anti-FN" créée par le PS

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    LES SPÉCIALISTES - Les socialistes le répètent sur tous les tons : le Front national est "aux portes du pouvoir" et si cela arrivait, ce serait "le chaos en France". Alors pour éviter que cela se produise, le PS va mettre sur pied une équipe dédiée à la lutte contre le parti de Marine Le Pen.

    Jean-Christophe Cambadélis a en effet donné son feu vert à la création d'une "cellule de lutte contre le FN", révèle Libération, jeudi 9 octobre. Le premier secrétaire du Parti socialiste a ainsi donné satisfaction à "plusieurs jeunes responsables socialistes" qui poussaient en ce sens depuis plusieurs mois, écrit le quotidien.

    Et cela n'inquiète pas du tout dans les rangs frontistes. Contacté par Le Lab, le vice-président du parti, Florian Philippot, s'en amuse :

    C'est assez pathétique de leur part. C'est même drôle. Au lieu d'être intéressé par le chômage ou l'insécurité, le PS s'intéresse au Front national.

    Trois jeunes responsables seront en charge de cette équipe, détaille Libération : "Sarah Proust, secrétaire nationale chargée notamment des mobilisations militantes et auteure d’un petit ouvrage sur le FN ; Elsa Di Méo, opposante locale au sénateur-maire de Fréjus, David Rachline ; et le député du Cher Yann Galut, lui aussi auteur d’un Guide anti-FN".

    Leurs missions : décortiquer le vote FN aux derniers scrutins (avec la mise en place d'un "comité d'experts" composé de sociologues, d'universitaires et de spécialistes de l’opinion), établir des contre-argumentaires, mettre en place un "pôle ressource juridique" pour accompagner les militants et soutenir les opposants locaux dans les municipalités frontistes.

    Yann Galut explique au Lab que l'équipe sera composée de "cadres du parti et sûrement aussi de députés". Il précise qu'il s'agira également d'une "cellule de veille" chargée de "collecter tout ce que dit Marine Le Pen et ce qui se passe dans les villes acquises par le FN aux dernières municipales". Il veut en faire une "cellule de riposte, à la fois sur les valeurs et sur le programme économique et social" :

    Les militants savent tous comment répondre à la droite. Il faut aujourdh'ui les former sur la réponse au Front national.

    Et au cas où vous vous poseriez la question : non, le FN n'envisage pas de créer sa propre cellule "anti-PS". "Nous, nous n'en avons pas besoin : le PS se suffit à lui-même", explique Florian Philippot. Il poursuit :

    Des experts vont faire partie de cette cellule. Ça aura au moins cet avantage de faire tomber les masques. On verra que ces soi-disant experts sont avant tout des militants.

    En matière de "commando anti-front", le PS commence à se faire une petite spécialité. Pendant la campagne de 2012, déjà, une cellule de "réflexion et de riposte" avait été mise sur pied pour contrer ce que François Hollande avait désigné comme un "ennemi de la République". La première secrétaire d'alors, Martine Aubry, en avait confié la responsabilité à son conseiller Alain Bergounioux. Parmi ses membres, entre autres, Guillaume Bachelay, élu député en 2012, et Najat Vallaud-Belkacem, devenue ministre depuis.

    Ce qui provoque cette réaction chez Marine Le Pen, également contactée par Le Lab :

    Encore ! C'est du comique de répétition ?!

    La présidente du Front national ajoute que cette cellule ne lui inspire que "de la pitié".

    Autre initiative "spéciale FN" de la part du camp socialiste : Harlem Désir avait fait de la lutte contre le parti frontiste l'un des thèmes de l'université d'été du PS en 2013. Les trois derniers titulaires du poste de premier secrétaire du PS ont donc chacun lancé leur propre action contre la formation créée par Jean-Marie le Pen.

  • Chrétiens d’Irak : et si l’on mobilisait aussi pour Tarek Aziz ?

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    Camille Galic, éditorialiste et essayiste, rappelle la sévère situation de Tarek Aziz, ancien ministre des Affaires étrangères de Saddam Hussein, et le triste sort des chrétiens d’Orient.
    Polémia

    ♦ Sans la criminelle invasion américaine de 2003 et l’irresponsable démantèlement du régime de Saddam Hussein, sans doute l’Etat islamique n’aurait-il pas vu le jour en Irak avec son cortège d’horreurs, dont les persécutions antichrétiennes. Mais si aucun responsable états-unien n’a payé pour ce crime (prévisible) contre l’humanité, Tarek Aziz, ancien ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre du raïs, a été condamné à mort et il est toujours emprisonné. (CG)


    « Dix mille chrétiens irakiens ont déposé une demande de visa au consulat général de France à Erbil [Kurdistan] depuis le début de l’offensive de l’Etat islamique », a révélé Elish Yako, secrétaire général de l’Association d’entraide aux minorités d’Orient (AEMO), lors d’une conférence de presse tenue le 29 septembre au Sénat.

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    Combien d’entre eux obtiendront satisfaction ? « A ce jour, seuls 55 d’entre eux ont été admis sur le sol français », déplore Elish Yako. 55, un nombre égal à celui des clandestins africains qui, déversés par dizaines de milliers sur les côtes italiennes depuis l’anéantissement du régime Kadhafi – et de l’Etat tout court – en Libye, se faufilent chaque jour dans l’arrière-pays niçois au départ d’une Vintimille submergée et dont la police est moralement désarmée depuis la noyade d’un Sénégalais qui, pour échapper à l’interpellation, s’était jeté en juillet 2013 dans la Roya.

    Le « nettoyage ethnique » (en fait, religieux) entrepris depuis l’émergence de l’Etat islamique menace les trois cent mille chrétiens d’Irak, une communauté trop importante pour être exfiltrée et accueillie en Occident. Beaucoup d’entre eux, d’ailleurs, ne souhaitent pas une telle issue : très attachés à leurs racines, ils sont conscients de ce que leur présence, leurs connaissances et souvent leur dynamisme ont apporté à la Mésopotamie, où ils servaient de passerelles entre des mondes étrangers les uns aux autres et volontiers antagonistes. Le terme de drogman, par lequel les voyageurs, explorateurs, archéologues ou diplomates opérant au Moyen-Orient aux siècles passés désignaient les intermédiaires, presque tous chrétiens, qui facilitaient leurs déplacements et leurs démarches auprès de la Porte, ne vient-il pas du mot français truchement ?

    Refusant pour la plupart l’exil, les Assyro-Chaldéens, une des communautés chrétiennes les plus anciennes de la planète aujourd’hui chassée de Mossoul ou de la plaine de Ninive vers le Kurdistan, souhaitent en revanche, par la voix de leurs patriarches, que le monde chrétien les soutienne, les défende, les aide. La grande manifestation organisée le 21 septembre à Paris à l’appel de plusieurs organisations traditionalistes, dont Civitas, en soutien aux « chrétiens d’Orient persécutés », ou les initiatives épiscopales comme le « banquet solidaire » organisé le 2 octobre à Lyon à leur profit, témoignent d’un début de mobilisation, ce dont on peut se réjouir, en espérant que ce mouvement prendra de l’ampleur.

    Il faut souhaiter que cette compassion s’étende à un autre chrétien d’Irak : Mikhaïl Johanna, alias Tarek Aziz, qui lutta avec tant d’énergie pour préserver son

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    pays de l’invasion de mars 2003 menée prétendument pour détruire un fantasmatique arsenal d’armes de destruction massive – dont l’inexistence fut officiellement reconnue deux mois plus tard (*) – mais qui conduisit inéluctablement au chaos et à l’éclatement. Aujourd’hui âgé de 78 ans, Tarek Aziz croupit dans une prison de Bagdad depuis sa reddition fin avril 2003, et, malgré une santé très chancelante puisqu’il souffre de diabète, d’une forte hypertension, d’ulcères à l’estomac, de problèmes cardiaques et prostatiques, il fut condamné à mort en octobre 2010 après avoir, sans la moindre preuve, été déclaré coupable de « meurtre délibéré et de crimes contre l’humanité ».

    Gravement malade, isolé, très déprimé, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait confié en janvier 2013 à son avocat, Me Badie Aref, son intention de « faire appel au pape » afin, disait-il, « que soit mis fin à ma souffrance, car je préfère être exécuté plutôt que de continuer dans ces conditions ».

    Début septembre, le bruit avait couru que, pour se concilier ce qui reste du parti Baas, naguère au pouvoir, aujourd’hui réduit à la clandestinité mais toujours influent auprès des tribus et des sunnites non islamistes qui restent très attachés à Saddam Hussein, le premier ministre (chiite) Nouri al-Maliki était favorable à la libération de Tarek Aziz et du général Sultan Hashem, quant à lui ancien ministre de la Défense. Certains affirmaient même que les deux vieillards se trouvaient déjà au Qatar. Mais un mois s’est écoulé, chaque jour qui passe affaiblit davantage l’ancien vice-premier ministre. Et rien n’est venu confirmer ces rumeurs de libération.

    1981

    1981

    La France qui, de Mitterrand en Chirac, déroula si longtemps le tapis rouge devant Tarek Aziz dans l’espoir de décrocher en Irak des « marchés du siècle » ne s’honorerait-elle pas de demander la grâce du condamné et, éventuellement, de lui offrir l’asile ?

    Après tout, c’est bien ce qu’elle vient de faire en faveur du président du Parlement nigérien, Hama Amadou, qui s’est réfugié chez nous pour « des raisons de sécurité » alors même qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international car soupçonné de complicité dans un trafic international de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger. Et ne parlons pas du très cher Abdelaziz Bouteflika, auquel les portes de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce sont toujours grandes ouvertes malgré des « meurtres délibérés et crimes contre l’humanité » commis d’abord pendant « notre » Guerre d’Algérie puis lors de la guerre civile qui ravagea son pays dans les années 1990.

    Camille Galic
    7/10/2014

    (*) En particulier par le faucon Paul Wolfowitz, numéro deux du ministère américain de la Défense, avouant cyniquement le 30 mai 2003 dans le magazine Vanity Fair que le mensonge d’Etat fondé sur la menace des ADM pour justifier une guerre préventive contre l’Irak avait été élaboré « pour des raisons bureaucratiques » : « Nous nous sommes entendus sur un point, les armes de destruction massive, parce que c’était le seul argument sur lequel tout le monde pouvait tomber d’accord.  » Jane Harman, représentante démocrate de Californie, devait dénoncer ensuite « la plus grande manœuvre d’intoxication de tous les temps ».

    Correspondance Polémia – 11/10/2014

    Image : Tarek Aziz condamné à mort pour détourner l’attention du génocide perpétré en Iraq par les Etats-Unis et leurs complices (Source : International news.fr)

    http://www.internationalnews.fr/article-tarek-aziz-condamne-a-mort-pour-detourner-du-genocide-en-iraq-perpetre-par-les-etats-unis-et-leurs-complices-60191937.html

  • Christine Lagarde: "Il faut isoler Ebola, pas les pays"

    http://afrique.lepoint.fr/actualites/ebola-il-ne-faut-pas-stigmatiser-l-afrique-alerte-christine-lagarde-12-10-2014-1871596_2365.php

    Qu'elle se taise!