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  • Législatives en Ukraine: très nette victoire des pro-occidentaux

    http://www.leparisien.fr/international/legislatives-en-ukraine-tres-nette-victoire-des-pro-occidentaux-26-10-2014-4243189.php

  • EN IMAGES. Cologne: des milliers de hooligans d'extrême-droite défient la police

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    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-images-cologne-des-milliers-de-hooligans-d-extreme-droite-defient-la-police-26-10-2014-4243167.php

  • Fleur Pellerin, ministre de la Culture, est incapble de citer une oeuvre de Patrick Modiano


    Fleur Pellerin concède qu'elle n'a pas lu... par LeLab_E1

     

    L'oeuvre de Patrick Modiano, récent prix Nobel de littérature 2014, ne figure apparemment pas au programme de Sciences-Po , de l'ENA ou de l'ESSEC. Fleur Pellerin, ministre surdiplômée de la Culture et de la communication depuis deux mois tout pile, a été incapable dimanche midi de citer un roman de l'auteur français sur le plateau de l'émission de Canal + «Le Supplément».

     

    • Patrick Modiano décroche le prix Nobel de littérature

      Patrick Modiano décroche le prix Nobel de littérature



    «Quelle est votre oeuvre préférée de Modiano ?» : visiblement embarrassée par la question de Maïtena Biraben, la ministre a tenté de se justifier en expliquant qu'elle n'avait plus le temps de lire depuis deux ans et son entrée au . Problème : Patrick Modiano a publié son premier roman en 1968 et a même obtenu le prix Goncourt en 1978 pour son roman de référence «Rue des Boutiques obscures». Pis, cette oeuvre de Modiano est régulièrement au programme des de Français au collège...

    Le Parisien  26 10 14

  • Islamisation : Où que nous soyons, le problème est le même – Par Vincent Revel

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    Ci-dessus : le tueur islamiste d’Ottawa (22 octobre 2014). DR.

    26/10/2014 – PARIS (NOVOpress) - L’islamisme ne connaît pas de frontières. Cette idéologie s’adapte à son environnement là où on la laisse s’installer. Le Canada vient de découvrir cette triste réalité. Ce pays, qui accueille chaque année des dizaines de milliers de migrants dans un modèle de société communautariste, se trouve face à la même problématique qui se pose à l’Europe : comment faire pour cohabiter avec l’Islam lorsque l’on apprend depuis longtemps aux jeunes générations la détestation de soi ? Comment faire pour ne pas voir des jeunes, paumés, en perte d’identité, devenir des fous d’Allah ?

    Pour lutter pleinement contre les discriminations (version canadienne du bien vivre ensemble), le Canada a toujours voulu être le bon élève de la classe ! Désirant autoriser les tribunaux islamiques à se prononcer sur les affaires familiales, les autorités canadiennes ont provoqué l’indignation de nombreuses associations laïques et féministes. Au nom de la multiculturalité et du droit à la différence, le Canada était prêt, en 2005, à se compromettre avec les pires des radicaux, qui étaient conscients de leur force et de leur capacité à profiter de la naïveté de leurs hôtes.

    Avec la montée d’un communautarisme nouveau, une petite ville du Québec, Hérouxville, osa s’élever contre le politiquement correct en condamnant fermement les crimes d’honneur, la lapidation des femmes, l’excision et d’autres pratiques monstrueuses promues par les extrémistes islamistes. La municipalité de ce bourg québécois s’insurgea contre les revendications de la communauté musulmane modifiant radicalement les habitudes et les traditions humanistes du Canada. Le fait que les musulmans demandent que garçons et filles ne se baignent pas ensemble dans les piscines municipales, révolta le conseiller municipal André Drouin. Hérouxville espérait que son action soit entendue comme l’expression «d’un cri du cœur», dénonçant un danger bien réel, entretenu par des radicaux décidés à faire du Canada une plateforme d’expansion de l’islam en Amérique du Nord. Cependant lors des élections fédérales partielles du 17 septembre 2007, l’islam remporta une nouvelle victoire en arrachant une décision aux autorités électorales canadiennes permettant aux femmes musulmanes de pouvoir voter sans avoir à montrer leur visage.

     

    Ces événements, associés à la tragédie d’Ottawa, sont le reflet d’une volonté affirmée provenant d’islamistes désireux de tester la force de résistance de la société canadienne. Même si la majorité des musulmans n’est pas attachée à un programme politique, l’islam n’est pas qu’une force religieuse. Il est également une idéologie au service de la civilisation musulmane.

    Lorsque Mustafa Ceric, grand mufti de Bosnie, demanda un «processus d’institutionnalisation de l’islam en Europe» pour que les musulmans puissent avoir «leurs représentants légitimes dans les parlements nationaux européens», il ne faisait que déclarer ce que souhaitent nombre de musulmans européens. L’Islam a pour vocation, et ceci depuis son apparition dans les déserts de la péninsule arabique, d’être une force politique se servant sans gêne de la religion pour faire avancer ses idées. Son but est de dominer sans partage sur l’humanité. Son désir est la soumission des sociétés.

    Le bonheur et la liberté des individus ne représentent rien devant l’unité de la communauté musulmane. Ceux qui désirent croire que l’islam est une religion comme une autre et que toutes les religions se valent se trompent. Ceux qui espèrent pouvoir associer l’islam à la démocratie moderne se trompent aussi lourdement. Avec l’islamisme, la compassion s’efface devant la froide volonté de Dieu, exprimée à travers le Coran et la charia, d’asservir l’Homme pour mieux dominer son esprit. Si nous continuons d’accommoder nos coutumes et traditions aux revendications multiples de l’islam, nos lois finiront par s’effacer devant Allah Akbar. Ce qui est valable pour la France l’est aussi pour le Canada.

    Vincent Revel

  • Montpellier: un "clown" agresse un pièton à coups de barre de fer

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    Les «clowns» continuent de faire de nouvelles victimes. A Montpellier (Hérault), un piéton de 35 ans a lui reçu 30 coups de barre de fer, dans la nuit de samedi à dimanche, par un homme grimé en clown et deux complices qui voulaient le dépouiller. <btn_noimpr> L'agresseur a été interpellé, a précisé une source policière. 

    A Palavas-les-Flots, Thézan-lès-Béziers et Cessenon-sur-Orb, (Hérault) trois automobilistes victimes de «clowns effrayeurs» dans la nuit de samedi à dimanche ont par ailleurs déposé plainte, a indiqué le groupement de gendarmerie del'Hérault.

    Déjà une condamnation dans le Pas-de-Calais

    Un jeune homme grimé en «clown agressif», qui avait endommagé vendredi soir la voiture d'un automobiliste à Marseillan (Hérault), a été interpellé samedi. Il avait confié lors de son audition avoir succombé à la mode des «clowns qui attaquent» lancée sur les réseaux sociaux depuis les Etats-Unis. Le jeune homme a été remis en liberté et sera convoqué par la à une date qui n'a pas été précisée.

    Dans l'Hérault, six plaintes ont été déposées pour des agressions de «clowns qui sèment la terreur», un phénomène qui se propage sur mais qui n'avait pas touché l'Hérault. D'autres affaires de clowns agressifs ont éclaté dans le Nord de la France ou la région parisienne, notamment à Coulommiers (Seine-et-Marne)

    Lundi dernier, un jeune homme de 19 ans, habitant Douvrin (Pas-de-Calais), a été condamné à six mois de prison avec sursis assortis de 105 heures de travail d'intérêt général pour avoir semé la panique, errant en ville grimé en clown menaçant et armé d'un faux couteau. 

    Le Parisien 26 10 14
  • Polémique: le spectacle de Noël du FN à Marseille est-il discriminatoire ?

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    18:47 POLEMIQUE – La mairie Front national des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille offre sur présentation de la carte nationale d’identité un spectacle de Noël aux enfants du secteur. Une demande qui fait jaser les partis d’opposition.

    Côté pile, l’invitation sent bon le parfum de Noël : "La mairie des 13e et 14e arrondissements et son maire Stéphane Ravier sont heureux d’offrir aux enfants de leur secteur un spectacle de Noël le samedi 6 décembre". Côté face, le carton d’invitation fait polémique. "Une carte nationale d’identité ainsi qu’un justificatif de domicile vous seront demandés lors du retrait des billets", est-il indiqué en petits caractères.

    "Une discrimination", juge le Front de gauche sur cette demande de présentation de carte d’identité dans des quartiers de Marseille où vit une forte population d’origine étrangère. "Le maire FN du 13/14 applique-t-il à la lettre la préférence nationale ?", s’interroge de son côté Stéphane Mari, président du groupe socialiste au conseil municipal et ancien adjoint dans cette mairie.

    "Quoi de plus normal ?"

    "Lorsque nous avons créé ce spectacle de Noël lors de la précédente mandature, nous demandions le justificatif de domicile mais jamais la carte d’identité", s’indigne l’élu socialiste, dénonçant "le coup de com'’" de Stéphane Ravier. "Comme c’est un maire de secteur, sans pouvoir, c’est une manière pour lui d’exister, de montrer qu’il est de la frange dure du Front national. N’oubliez pas que son père spirituel est Jean-Marie Le Pen", souligne-t-il.

    Un faux procès dénonce le principal intéressé. "Nous demandons une pièce d'identité. Quoi de plus normal ?", questionne Stéphane Ravier dans un communiqué. "Une carte d'identité est forcément nationale, et nous n'excluons bien sûr aucune nationalité. C'est si évident que nos services n'ont reçu aucune plainte", pousuit-il, en précisant qu’il s’agit là de contrôler que les invitations sont bien réceptionnées par des habitants du secteur. Reste à convaincre les élus d'opposition à la mairie du 13/14. 

     
  • FN: l'affaire Maxence Buttey converti à l'islam et la vidéo prosélyte

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    Maxence Buttey (C) au cours d'une prière de rue pendant les municipales

    http://www.fdesouche.com/530885-un-elu-fn-se-convertit-a-lislam

    + 2 VIDEOS

     

  • La Russie appelle à lutter contre le néo-nazisme en Europe

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    KIRKENES, 25 octobre 2014 - RIA Novosti
     

    La Russie est persuadée que la communauté mondiale doit tout faire pour éviter l'apparition de néonazis en Europe, y compris en Ukraine, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite en Norvège.

    "Nous jugeons nécessaire d'évoquer le problème de la renaissance des tendances néonazies en Europe, y compris en Ukraine, à l'occasion du 70e anniversaire de la libération du nord de la Norvège des nazis (...). Nous sommes persuadés qu'il faut tout faire pour éviter l'apparition de nouveaux Bandera, Choukhevitch et Quisling" (collaborationnistes pendant la Seconde guerre mondiale-ndlr.), a indiqué M.Lavrov lors d'une rencontre avec les anciens combattants russes et norvégiens.

    Le ministre russe a déposé samedi une gerbe devant un monument au Soldat-libérateur soviétique à Kirkenes. Il a remercié les Norvégiens pour l'ambiance de fête qu'ils ont créée à l'occasion du 70e anniversaire de la libération du nord de la Norvège des occupants nazis par l'Armée rouge.

    © AP Sergei Chuzavkov

     

    Stepan Bandera (1909-1959), dirigeant de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), a été l'un des fondateurs de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) en Ukraine occidentale. Il a participé à la création de la Légion ukrainienne sous commandement de la Wehrmacht.

    Roman Shoukhevitch (1907-1950) est l'un des dirigeants des nationalistes ukrainiens. En 1941, il a participé à des opérations punitives sur les territoires occupés de l'Ukraine. Devenu commandant en chef de l'UPA en 1943, il a dirigé les actions militaires contre les troupes soviétiques en Ukraine. 

    Vidkun Quisling (1887-1945) est un collaborationniste et national-socialiste norvégien, ministre-président de la Norvège de 1942 à 1945. 

    Pourquoi remuer sans cesse les cendres du passé?  On croirait lire un article du CRIF. La Russie de Poutine serait- elle sioniste?

  • Tour d’Europe à pied. Deux jeunes femmes racontent.

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    Chers camarades et amis,

    Si deux jeunes femmes parcourent ainsi l’Europe à pied à la recherche des légendes de nos peuples, il est permis d’espérer et de se dire  que tout n’est peut-être pas foutu .

    Cette aventure est une flamme dans notre monde égoïste médiocre et conformiste (bref vétuste et sans joie).

    Fraternel salut identitaire.

    Eric.

      

     

    02/10/2014 – 07H00 Marseille (Breizh-info.com) – Fanny et Mathilde sont deux jeunes femmes qui s’étaient lancées un défi fou : effectuer un tour d’Europe à pied durant une année. Missions réussie il y a quelques années de cela ; elles ont d’ailleurs, sur le retour, traversé la Bretagne, en provenance d’Irlande.
    Revenues à leurs études, puis désormais plongées dans la vie professionnelle, les deux jeunes femmes publient aujourd’hui un ouvrage qui raconte leur périple. Un ouvrage qui donnera sans aucun doute envie à d’autres jeunes Européens de partir, à l’aventure, sur les traces de notre longue mémoire.
    Entretien.

    Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter toutes les deux ?
    Mathilde et Fanny : Nous sommes deux copines comme on en trouve partout, sauf que nos liens d’amitié ont été forgés à l’école de la vie : celle du scoutisme qui fabrique des liens impérissables, créés dans l’effort et la réelle solidarité. Mathilde venait de dépasser la vingtaine d’années et finissait une licence d’histoire, tandis que Fanny de deux ans son aînée achevait son diplôme d’architecture lors du départ. Aujourd’hui, Mathilde est journaliste à Marseille, et Fanny architecte à Paris.

    Breizh-info.com : quelle est la genèse de votre tour d’Europe à pied ?
    Mathilde et Fanny : un samedi matin, nous sommes parties pour une marche sauvage, nous avions tellement besoin de nous ressourcer après une semaine chargée d’examens. Nous nous sentions tellement bien que nous avons lancé l’idée, un peu comme un pari : « Et si nous vivions cela pendant un an?».  Et comme nous sommes un peu têtues toutes les deux, nous l’avons fait !

    Breizh-info.com : Pourriez-vous en dresser un bilan rapide ? (pays visités, km parcourus, ) ?
    Mathilde et Fanny : Ce « pari » s’est transformé en 10 mois et demi de marche sauvage avec 6 000 kilomètres à pied parcouru (plus 2 000 en train), 5 peuples constitutifs de l’Europe côtoyés (les Latins, les Grecs, les Germains, les Slaves et Les Celtes), soit 12 pays traversés.

    Breizh-info.com : des anecdotes particulières ?
    Mathilde et Fanny :
    « Anecdotes » … vous voulez dire « ces choses amusantes, mais qui donnent à réfléchir »?

    Commençons par la moins marrante :
    Nous étions parties sur les traces des légendes européennes afin de capter les caractères essentiels des Européens et surtout de comprendre ce qui faisait l’unité de l’Europe malgré ses différences. Nous nous sommes rendu compte que la tradition orale s’était perdue, et, avec elle, tout un pan de notre identité. Certains réflexes subsistent, mais on ne sait plus très bien pourquoi … même dans les coins les plus reculés et « préservés », il reste peu de choses et il faut se souvent se rendre dans les bibliothèques pour aujourd’hui trouver des contes populaires. Nous avons un peu réfléchi à pourquoi tout cela a été oublié, si vous lisez l’avant-propos de notre livre, vous le saurez !

    Maintenant le côté « amusant » et puis comprenne qui pourra ! (ou qui a marché!)

    • La réaction des gens lorsqu’on leur dit qu’on a parcouru 50 km à pied aujourd’hui : « Ah, d’accord, mais vous n’avez pas froid en short? »
    • La réaction des gens lorsqu’on leur dit qu’on a dormi dehors cette nuit : « Ah … » (bras ballants)
    • La réaction des gens lorsqu’on leur demande une épicerie la plus proche possible pour se ravitailler : « Ah, vous n’en avez que pour un quart d’heure, c’est à peine à 20 kilomètres ».

    Breizh-info.com : sur la fin de votre périple, vous avez traversé la Bretagne, quel souvenir en gardez-vous ?
    Mathilde et Fanny :
    Notre arrivée en Bretagne par l’extrême Ouest rimait avec « retour chez nous ! » : nous avions quitté la France depuis huit mois lorsque nous avons posé le pied sur l’île d’Ouessant ! Nous avons commencé par embrasser le sol français puis nous sommes allés manger un croissant. Et nous avons éclaté de rire, tellement le son des cloches de l’église nous rendait heureuses !

    Nous avions également été très bien reçues par la presse locale, notamment Ouest-France, notre aventure était bien avancée, on commençait à nous accorder du crédit! Nous avions également fait un passage à la maison bretonne (Ti-breizh), où nous avions été merveilleusement reçues !

    Breizh-info.com : Vous sortez un livre quelques années après. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Qu’est-ce que le lecteur y trouvera ?
    Mathilde et Fanny :
    Ah ah ! C’est vrai, déjà cinq ans que nous sommes parties ! À notre retour, nous avons passé plusieurs mois à la rédaction … ce n’était pas évident, sans plume particulière et lorsque c’est le premier essai en son genre ! Nous nous étions entendues avec un éditeur à qui nous faisions confiance, mais les choses ont traîné, tellement traînées qu’elles se sont enlisées.

    Après cette première déception et cet anniversaire qui arrivait, nous avons décidé de relancer le projet. Bon, c’est sûr, c’est avec nos moyens, mais le voilà enfin,au format informatique… on n’est jamais mieux servi que par soi-même!
    Le lecteur y trouvera notre carnet d’aventure. Notre effort aura été, après toutes ces années, de ne pas en modifier le contenu : il est brut. C’est exactement ce que nous avons vécu, ce que nous écrivions  tous les soirs, la lampe rivée sur le front, allongées dans la tente, chacune plongée dans notre carnet. Ce livre sent l’aventure, la sueur et le feu de bois.

    Livre à commander en version numérique pour le moment, sur http://tourdeurope.over-blog.com/2014/09/notre-livre-enfin-disponible.html

    TERRE ET PEUPLE
  • Marine Le Pen à Calais

  • 25 octobre 732 : Charles Martel défait Abd al-Rahmân à Poitiers

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    10h48

     

    Texte anonyme écrit à Cordoue dans la seconde moitié du VIIIe siècle, sur la bataille de Poitiers :

     

    « Alors Abd-er-Rahmân [gouverneur d'al-Andalus], voyant la terre pleine de la multitude de son armée, franchit les montagnes des Basques et, foulant les cols comme les plaines, s’enfonça en pillant à l’intérieur des terres des Francs ; et déjà, en y pénétrant, il frappe du glaive à tel point qu’Eudes [duc d'Aquitaine], s’étant préparé au combat de l’autre côté du fleuve appelé Garonne ou Dordogne, est mis en fuite ; Dieu seul connaît le nombre des morts et des mourants. Alors Abd-er-Rahmân en poursuivant le susdit duc Eudes décide d’aller piller l’église de Tours tout en détruisant sur son chemin les palais et brûlant les églises. Lorsque le maire du Palais d’Austrasie en France intérieure, nommé Charles, homme belliqueux depuis son jeune âge et expert dans l’art militaire, prévenu par Eudes, lui fait front.

    A ce moment, pendant sept jours, les deux adversaires se harcèlent pour choisir le lieu de la bataille, puis enfin se préparent au combat, mais, pendant qu’ils combattent avec violence, les gens du Nord demeurant à première vue immobiles comme un mur restent serrés les uns contre les autres, telle une zone de froid glacial [un glacier], et massacrent les Arabes à coups d’épée. Mais lorsque les gens d’Austrasie, supérieurs par la masse de leurs membres et plus ardents par leur main armée de fer, en frappant au cœur, eurent trouvé le roi, ils le tuent ; dès qu’il fait nuit le combat prend fin, et ils élèvent en l’air leurs épées avec mépris. Puis le jour suivant, voyant le camp immense des Arabes, ils s’apprêtent au combat.

    Tirant l’épée du fourreau, au point du jour, les Européens ["Europenses"] observent les tentes des Arabes rangées en ordre comme les camps de tentes avaient été disposées. Ils ne savent pas qu’elles sont toutes vides ; ils pensent qu’à l’intérieur se trouvent les phalanges des Sarrasins prêtes au combat ; ils envoient des éclaireurs qui découvrirent que les colonnes des Ismaélites s’étaient enfuies. Tous, en silence, pendant la nuit, s’étaient éloignés en ordre strict en direction de leur patrie. Les Européens, cependant, craignent qu’en se cachant le long des sentiers, les Sarrasins ne leur tendent des embuscades. Aussi, quelle surprise lorsqu’ils se retrouvent entre eux après avoir fait vainement le tour du camp. Et, comme ces peuples susdits ne se soucient nullement de la poursuite, ayant partagé entre eux les dépouilles et le butin, ils s’en retournent joyeux dans leurs patries. »

    L’Anonyme de Cordoue, poème latin de la seconde moitié du VIIIe siècle. Ed. J. Tailhan, Paris, 1885, pp. 38-40.

    Remarque : Le texte de Cordoue est historiquement le premier où apparaît le terme d’ « Européens » pour désigner les habitants de l’Europe.

    FDS