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  • ALDO CICCOLINI - La Dolce Volta

    Ajoutée le 22 oct. 2013

    La valse selon Aldo Ciccolini !
    Grand maître du piano, Aldo Ciccolini, garde, à 88 ans, l'âme d'un jeune homme ! Et c'est à la danse qu'il nous invite dans un programme consacré entièrement à la valse pour La Dolce Volta.

  • Hommage à Aldo Ciccolini, un des plus grands de l'histoire de la musique

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    Le pianiste français d'origine italienne est mort à l'âge de 89 ans dans la nuit de samedi à dimanche.

     
     

    Ce n'est pas seulement un géant du piano qui vient de s'éteindre en la personne d'Aldo Ciccolini, mort à l'âge de 89 ans dans la nuit de samedi à dimanche. C'est un monument de l'histoire de la musique. Né à Naples en 1925, il avait bénéficié d'une dérogation de la part du compositeur Francesco Cilea pour intégrer à 9 ans la classe de composition. Mais c'est en tant qu'interprète qu'il ne tarda pas à se faire un nom.

    Sa formation fait de lui tout à la fois un descendant en ligne directe de Liszt et Busoni, à travers son professeur Paolo Denza, et un héritier de l'école française, puisque l'adolescent reçut après-guerre les conseils d'Alfred Cortot et Marguerite Long. C'est d'ailleurs à Paris qu'il obtint en 1949 le premier prix au troisième concours Long-Thibaud, qui lui ouvrit les portes de la carrière internationale et fit de lui un parisien d'adoption. C'est presque logiquement qu'il adopta en 1971 la nationalité française, un an avant d'être nommé professeur au Conservatoire de Paris. Là, il forme entre autres Jean-Yves Thibaudet et Nicholas Angelich, le premier héritant son élégance, le second sa science de la sonorité.

    Ses premières années de carrière sont celles d'un virtuose itinérant, imbattable dans la dextérité flamboyante de Liszt, mais aussi grand défenseur d'un répertoire français délaissé, d'Alexis de Castillon à Déodat de Séverac, auquel il donne ses lettres de noblesse par son jeu pudique et racé. Au Conservatoire, il se dévoue avec abnégation à sa tâche de pédagogue, puis connaît une phase d'oubli au cours de laquelle organisateurs de concerts et maisons de disques le considèrent un peu vite comme has been. Il opère un retour spectaculaire à l'approche de ses 80 ans.

    On découvre alors que l'on tient en lui un des plus grands maîtres du clavier, un magicien des sons qui nous livre les secrets de sept décennies de fréquentation des chefs-d'œuvre, qu'il sert avec une dévotion quasi sacerdotale. Ses interprétations tardives de Mozart, Schubert, Chopin, Grieg, Debussy, nous donnent l'impression de revivre un âge d'or qui nous met directement en relation avec les racines mêmes de l'art pianistique. Jouant sur des pianos Fazioli qu'il préférait aux traditionnels Steinway de concert, il avait développé un art du toucher qui laissait tout à la fois béat et perplexe: on aurait donné cher pour comprendre comment le même instrument joué par des dizaines de pianistes interchangeables sonnait différemment dès qu'il y posait ses doigts.

    Un son chaud, rond, mordoré, sans rien de heurté, métallique ou anguleux. Il en arrivait à magnifier des musiques banales sous d'autres doigts, comme le Cinquième Concerto de Saint-Saëns où l'on aimerait savoir comment il parvenait à faire sonner son piano comme une harpe éolienne ou un carillon. Comme son modèle Liszt, il passa par la virtuosité la plus démonstrative et la profondeur la plus méditative, mais la célébrité ne lui monta jamais à la tête: il est de ceux pour qui le nom du compositeur devait être écrit en plus grosses lettres que le sien propre.

    LE FIGARO

  • La perpétuité réelle existe bien

     

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    Océane, 8 ans, massacrée et violée

    Pour une fois la Cour européenne des droits de l'homme ne s'est pas distinguée par son irénisme et sa naïveté.
    Magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole
     
     
          

    La volonté de combattre le terrorisme ne doit pas faire oublier que la délinquance et la criminalité ordinaires, si j’ose dire, continuent de sévir et d’être sanctionnées.

    Nicolas Blondiau, âgé de 29 ans, a été condamné le 30 janvier par la cour d’assises d’appel du Vaucluse à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de 30 ans incompressible pour le meurtre et le viol de la petite Océane de 8 ans, le 5 novembre 2011 à Bellegarde.

    Cette perpétuité dite incompressible ou réelle est évidemment le plus haut degré de la sévérité pénale. Avec Pierre Bodein et Michel Fourniret, Blondiau est le troisième à la subir – un quatrième ayant obtenu un adoucissement en appel (Le Figaro.fr).

    Blondiau avait déjà été condamné à la même peine, au mois de décembre 2013, par la cour d’assises du Gard qui avait suivi les réquisitions d’un remarquable magistrat Michel Desplan ayant principalement invoqué " un fort risque de récidive" pour justifier son extrême rigueur.

    L’avocat général, en appel, ayant requis également la perpétuité, s’est interrogé, pour son caractère réel ou non, sur ce même risque de récidive en laissant le jury répondre à cette question essentielle pour l’avenir.

    Nicolas Blondiau, quand il a commis ces crimes, avait un casier judiciaire vierge et il a affirmé avoir agi sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants. Les modalités atroces de ses agissements, ainsi que le comportement postérieur de Blondiau se mêlant, indigné, à ceux qui cherchaient le meurtrier, n’ont sans doute pas pesé pour rien dans cette sanction maximale confirmée.

    On pourrait concevoir – cela a vraisemblablement été plaidé – que Blondiau a perpétré le pire alors qu’aucun avertissement judiciaire ne lui avait encore été donné. Mais, d’emblée, sa personnalité, son état, le 5 novembre 2011, l’ont conduit à ces actes gravissimes. Dans ces conditions, un jury a tendance à s’attacher à l’énormité de la transgression sur l’un des plateaux de la balance sans retenir que sur l’autre, rien n’avait suscité encore d’inquiétude jusqu’en novembre 2011.

    La jeunesse de Blondiau illustre bien également le paradoxe de la justice criminelle. Ayant 25 ans en 2011, il aurait pu, sans scandaliser, alléguer une immaturité et une précocité susceptibles de ne pas porter la sanction à son comble absolu mais en même temps cet immense avenir qui lui restait constituait une angoisse pour ses juges dès lors que "le fort risque de récidive" était admis.

    On ne sait pas ce qui se passe, ce qui se dit dans ces délibérés exceptionnels d’intensité et de durée où le peuple français, dans le Gard, dans le Vaucluse ou ailleurs, découvre l’horreur, affronte la diversité et l’ambiguïté des situations, se plonge dans l’obscurité des ressorts et des âmes, est investi de l’honneur de sa mission démocratique et comprend que rien n’est simple même quand il condamne au plus haut.

    On ne sautait trop saluer Pierre Méhaignerie qui, en 1994, a fait voter une loi instaurant une perpétuité réelle pour le meurtre avec viol ou torture sur mineur de moins de quinze ans.

    En 2011, Nicolas Sarkozy l’a complétée à juste titre en faisant adopter une perpétuité incompressible pour le meurtre en bande organisée ou assassinat d’une personne dépositaire de l’autorité publique à l’occasion ou en raison de ses fonctions.

    Pour une fois la Cour européenne des droits de l’homme ne s’est pas distinguée par son irénisme et sa naïveté abstraite puisqu’elle a validé en 2014, sur un recours de Pierre Bodein, la perpétuité réelle puisque celle-ci peut théoriquement être aménagée après 30 ans d’incarcération par un tribunal de l’application des peines.

    S’il n’est pas décent d’entretenir un rapport joyeux avec ce qui est dû à la société pour sa défense et pour la préserver des rechutes criminelles – à ce titre, rien de plus laid que les applaudissements saluant les condamnations extrêmes -, puis-je tout de même reconnaître le mérite législatif de ces dispositions qui protègent sans prendre la vie.

    Quand la peine de mort a été abolie – pour ma part, je m’en réjouis, ayant eu toujours en tête cette pensée de l’abbé Toulat : une sanction absolue nécessiterait une justice absolue, évidemment impossible -, Robert Badinter, soutenu par ce président si peu démagogue qu’était François Mitterrand, avait promis aux Français une peine de substitution qui aurait dû être précisément la perpétuité réelle. Il n’a pas tenu cet engagement.

    C’est Pierre Méhaignerie qui a respecté, treize ans plus tard, la promesse de Robert Badinter.

    La perpétuité réelle existe bien : cela rassurera les citoyens qui ne cessent pas d’en douter.

    Extrait de : La perpétuité réelle existe bien….

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Election législative dans le Doubs: le FN vire en tête

    EN DIRECT. Élection législative dans le Doubs : le FN vire en tête

    Selon les premiers bulletins dépouillés, la candidate FN Sophie Montel arrive largement devant ses concurrents de l'UMP et du PS.

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    La candidate FN Sophie Montel soutenue par Marine Le Pen. © Alain Robert / Sipa

     
        
    Le Point.fr

    Les Français se sont déplacés aux urnes dimanche dans le Doubs, où une élection législative partielle est organisée pour remplacer Pierre Moscovici, devenu commissaire européen aux Affaires économiques. L'élection revêt sans conteste un enjeu national, et le Parti socialiste espère bénéficier de l'esprit d'"union nationale" insufflé par les attentats de Paris des 7, 8 et 9 janvier. Qui de Charles Demouge (UMP), Frédéric Barbier (PS) ou Sophie Montel (FN) ravira le poste de député ?

    19 h 40. Les résultats s'affinent. FN: 35,55%, PS: 27,91%, UMP: 24,30%, EELV: 4,27%, FDG: 3,76%, PDF: 1,14%, UPR: 0,71%, FED: 0,67%...

    19 h 30.

    18 h 55. Selon les premières informations, le taux de participation pourrait être inférieur à 40 %, ce qui empêcherait de facto une triangulaire. On s'oriente vers un duel PS-FN au second tour.

    18 h 45. Selon le maire de Tressandans, Jacques Ricciardetti, Sophie Montel (FN) obtient 44,06 % des voix à Bourguignon, le PS est sous la barre des 30 %, alors que l'UMP plafonne à 14 % des bulletins.

     

     

     

     

     

  • Jean Roucas abattu par des terroristes intellectuels. Mais où est donc Charlie ?

    http://www.bvoltaire.fr/thibautdarcy/roucas-abattu-par-des-terroristes-intellectuels-mais-ou-est-donc-charlie,155816?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=b478a8e2de-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-b478a8e2de-24089849&mc_cid=b478a8e2de&mc_eid=0b0d8f3739

  • Les terroristes de Charlie Hebdo ont changé de véhicule devant un local utilisé par l'armée israélienne

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-terroristes-de-Charlie-Hebdo-ont-change-de-vehicule-devant-un-local-utilise-par-l-armee-30724.html

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    Comme si ce véhicule les attendait...

  • STATS JANVIER 2015

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  • Pour plus de la moitié des Français, le FN est un parti comme les autres

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    Selon un sondage, 56% des Français considèrent que le parti de Marine Le Pen devrait être considéré comme un parti comme les autres.

    30 Janv. 2015, 18h48 | MAJ : 30 Janv. 2015, 20h06

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                                                         ILLUSTRATION. Paris, le 9 janvier 2015. Marine Le Pen reçue à l'Elysée, par François Hollande, pour évoquer l'attentat contre Charlie Hebdo. (LP/Olivier Corsan.)

    Le FN «n'est pas un parti comme les autres.» Contrairement à ce qu'affirmait jeudi le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui a boycotté mardi la remise des prix politiques du Trombinoscope qui a attribué le prix «de l'élu local de l'année» au frontiste Steeve Briois, une  majorité de Français, (56%) considèrent que le parti de Marine Le Pen devrait être considéré comme un parti comme les autres, à en croire un sondage Odoxa publié ce vendredi et réalisé pour CQFD et iTELE*.

     


     Dans cette enquête, 78% chez les sympathisants de droite et 28% chez ceux de gauche jugent que le FN «devrait être à présent considéré comme un parti comme les autres», 41% pensent l'inverse et 3% ne se prononcent pas.

    Si le FN s'est imposé dans le paysage politique, les Français, en majorité, lui donne moins de crédit pour diriger le pays. Seulement 28% estiment que le FN est «en capacité» de gouverner la France (48% chez les sympathisants de droite, 11% chez ceux de gauche), 71% ne l'en jugent pas capable et 1% ne se prononce pas.

    *Ce sondage a été réalisé par internet, les 29 et 30 janvier, sur un échantillon de 1.008 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Le Parisien

  • François COPPEE (1842 - 1908)

     

    La petite marchande de fleurs

    Le soleil froid donnait un ton rose au grésil,
          Et le ciel de novembre avait des airs d'avril,
          Nous voulions profiter de la belle gelée.
          Moi chaudement vêtu, toi bien emmitouflée
          Sous le manteau, sous la voilette et sous les gants,
          Nous franchissions, parmi les couples élégants,
          La porte de la blanche et joyeuse avenue,
          Quand soudain jusqu'à nous une enfant presque nue
          Et livide, tenant des fleurettes en main,
          Accourut, se frayant à la hâte un chemin
          Entre les beaux habits et les riches toilettes,
          Nous offrir un bouquet de violettes.
          Elle avait deviné que nous étions heureux
          Sans doute, et s'était dit : “ ils seront généreux ”.
          Elle nous proposa ses fleurs d'une voix douce,
          En souriant avec ce sourire qui tousse,
          Et c'était monstrueux, cette enfant de sept ans
          Qui mourait de l'hiver en offrant le printemps.
          Ses pauvres petits doigts étaient pleins d'engelures.
          Moi, je sentais le fin parfum de tes fourrures,
          Je voyais ton cou rose et blanc sous la fanchon,
          Et je touchais ta main chaude dans ton manchon.
          Nous fîmes notre offrande, amie, et nous passâmes ;
          Mais la gaîté s'était envolée, et nos âmes
          Gardèrent jusqu'au soir un souvenir amer.
          Mignonne, nous ferons l'aumône cet hiver.

     
     (merci à Nelly)
  • Un bel exploit: un homme escalade les chutes du Niagara gelées


    Un homme escalade les chutes du Niagara gelées... par 6MEDIAS

     

    Le paysage est à couper le souffle et la performance sans précédent. 54 mètres de dénivelé, une chute d'eau gelée et un grimpeur tout bonnement givré.

    Le Canadien Will Gadd, 47 ans, s'est attaqué ce mardi à l'ascension d'un des monuments de son pays, les chutes du Niagara. A l'aide d'un simple piolet, l'alpiniste intrépide a escaladé la cascade du Fer-à-Cheval, en partie figée par la glace.

    31 01 15

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