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  • Grèce : “Si l’Europe nous lâche en pleine crise, on l’inondera de migrants”

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    11/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
    Kamménos, leader du parti des Grecs indépendants, a affirmé lundi 9 mars 2015 : “Si l’Europe nous lâche en pleine crise, on l’inondera de migrants.”

    Ce ministre grec de la Défense a menacé d’”inonder l’Europe de migrants” si celle-ci ne trouvait pas rapidement une solution à la crise de la dette grecque. Sa déclaration intervient quelques heures à peine avant la rencontre cruciale des ministres des Finances de l’Eurogroupe à Bruxelles.

    La Grèce revient, en effet, plaider sa cause lundi devant la zone euro en présentant son plan de réformes, lors d’une réunion qui s’annonce une nouvelle fois tendue.

    Si les ministres des Finances n’acceptent pas les principales réformes proposées par la Grèce pour débloquer la prochaine tranche d’aide financière, “il pourrait y avoir des problèmes”, avait averti dimanche le ministre grec de l’Économie Yanis Varoufakis.

    Connu pour son ton peu diplomatique, il a même agité la menace de nouvelles élections ou la tenue d’un référendum. “Comme me l’a dit notre Premier ministre, nous ne sommes pas encore collés à nos sièges”, a-t-il lancé.

    Si l’Europe nous lâche en pleine crise, on l’inondera de migrants, on leur distribuera des papiers valides qui leur permettront de circuler dans l’espace Schengen. Ainsi, la marée humaine pourra se rendre sans problèmes à Berlin. Et tant mieux si, parmi ces migrants, se trouvent des djihadistes de l’État islamique”.

    Et d’ajouter : “Si l’Eurogroupe nous cherche des ennuis, nous frapperons à notre tour.” Panos Kamménos est coutumier de ce genre de controverses. En juillet 2013, il avait déjà déclaré que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, était persona non grata à Athènes.

    Ses propos attestent que, non seulement, l’immigration massive n’est pas la panacée et qu’en plus, elle est vectrice d’attentats par le biais d’islamistes. Il reste à savoir si les remplacistes ne vont pas prendre son chantage pour une aubaine.”Le profit de l’un est le dommage de l’autre.”, écrivait Montaigne.


     

  • Deux tweets !

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  • Nancy : la provocation antichrétienne de la Marche des Femmes était préparée - Des catholiques insultés à la sortie de la messe

     

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    Un vigilant lecteur du Salon Beige a fait parvenir à ce blogue catholique qui fait des envieux, des détails de grand intérêt sur la provocation anticatholique de la Marche des Femmes qui s’est déroulée à Nancy dimanche dernier et que j’ai évoquée ici. Il ressort des éléments fournis par ce lecteur que la provocation antichrétienne était délibérée et préparée comme le montre le programme de cette manifestation annoncée sur son blogue. L’action « halte à la sortie de la messe… », avec ses points de suspension, en dit suffisamment !

    Nancy

    Quand on pense que le préfet le sachant – comment aurait-il pu l’ignorer ? – n’a pas modifié le parcours ? Il y avait là véritablement un risque de trouble à l’ordre public…

    De son côté, le quotidien L’Est Républicain a, sous la plume de Corinne Baret-Idatte, publié le 9 mars un compte-rendu particulièrement “engagé” sur cette grande manifestation féministe qui n’a, au demeurant, réuni qu’un peu plus d’une centaine de personnes… La journaliste y réussit le tour de force de ne pas piper mot sur la provocation anticatholique à la sortie de la messe. Elle précise les slogans qui furent criés dans le cortège, mais se garde bien de signaler les insultes contre les chrétiens et les blasphèmes hurlés par les participants. Du grand journalisme.

    OBSERVATOIRE DE LA CHRISTIANOPHIE

  • VIDEO - Manuel Valls tremble de nouveau devant des caméras

    http://www.bvoltaire.fr/videos/manuel-valls-tremble-de-nouveau-devant-des-cameras,163874

    Pourquoi le Premier ministre tremble-t-il ainsi de la main gauche?

    Maladie de Parkinson à ses débuts?

  • Vive l'armée européenne ! Par Renaud Camus

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    L’Europe doit de toute urgence rentrer en elle-même, se retrouver, se souvenir de ce qu’elle se doit.

    Ecrivain
    Fondateur du NON
     
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    Bon, allez, tant pis : je me lance — même si c’est descendre dans la fosse aux lions. Après tout j’ai toujours méprisé ces écrivains qui n’ont d’opinions que calculées au cordeau pour plaire à leurs lecteurs, et ces hommes politiques à la Sarkozy qui paraissent n’avoir aucune espèce de convictions à eux et n’en adopter jamais qu’en vertu des études de marché électorales, ne pensant rien que ce qu’ils croient devoir servir leur carrière (généralement à tort, heureusement).

    Cela dit, je reconnais aller peut-être un peu loin, cette fois. D’abord personne ne tient spécialement à être du même avis que M. Jean-Claude Junker. Deuxièmement, M. Jean-Claude Junker lui-même, dans son habitat naturel, suscite très peu d’enthousiasme, avec son idée de relance d’une armée européenne. Alors à Boulevard Voltaire

    Ne disons pas armée européenne, si vraiment l’adjectif vous fait grincer les dents à l’excès. Disons une armée en Europe, une armée pour l’Europe, un armée d’Europe (Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache / Noire et froide…).

    Il n’y a plus que trois pays sur le continent à disposer de quelque chose qui mérite encore à peu près le nom d’armée : la Pologne, la Grande-Bretagne et la France (je laisse de côté la Turquie, pour des raisons évidentes ; et de toute façon elle n’est en Europe que d’une demi-fesse, si j’ose dire, et moins encore). La Grande-Bretagne se fiche de l’Europe comme de sa première chaussette en fil d’Écosse. Ne restent donc que la Pologne, qui a d’excellentes raisons séculaires de se méfier d’une possible invasion, qu’elle vienne de l’Est ou du Sud, voire du Nord (historiquement), et certainement de l’Ouest (mais nous laisserons cette hypothèse de côté pour le moment) ; et la France, la France.

    Les patriotes et nationalistes français qui voient d’un très mauvais œil l’idée d’une armée européenne devraient songer que s’il est un domaine où la France pèserait nécessairement d’un poids certain, maintenant que sa langue s’efface des esprits et que sa culture a nom Joey Starr ou Djammel Debbouze, c’est bien celui-là : une occasion de nous souvenir que nous avons été des siècles durant une grande nation militaire. L’armée française est encore la première d’Europe, mais ses forces vont diminuant rapidement, faute de moyens nous dit-on. Je ne crois pas que la gêne financière soit le seul motif de ce déclin, mais c’est le plus immédiatement agissant. Et notre Grande Muette devrait envisager avec intérêt la perspective de voir d’autres pays que la mère-patrie subvenir à une partie de ses besoins et contribuer à ce qu’elle redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.

    Le degré d’intégration de l’hypothétique armée européenne importe assez peu, à mon sens. Il faut surtout éviter que ce soit l’occasion de querelles et de palinodies qui feraient encore perdre du temps, alors que la maison brûle. L’essentiel est que l’Europe dispose au plus vite d’une force militaire qui lui permette de faire son retour dans l’histoire, de cesser d’être ce nain politique qu’elle est devenue, d’assumer à nouveau un statut de puissance. Et quand je dis l’Europe, je veux dire le continent, la civilisation, surtout, autant et plus que l’actuelle Union européenne, dont nous sommes tous d’accord ici — que nous la détestions et voulions la quitter, ou bien que nous voyions en elle le socle d’institutions plus conformes à nos souhaits — pour fustiger la politique inepte et suicidaire.

    Les uns pensent à Poutine, les autres à l’État islamique, ou au démodé Al-Qaïda. Pour ma part, j’ai surtout en tête une invasion plus subtile, moins directement militaire, moins conforme aux expériences passées, plus effrayante car c’est la personnalité même qu’elle attaque, l’identité, l’essence de l’être. Pour y résister, l’Europe doit de toute urgence rentrer en elle-même, se retrouver, se souvenir de ce qu’elle se doit. Or elle se doit beaucoup de choses, mais, parmi celles-là, d’assurer sa propre défense — donc : une armée.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Droit de réponse d'Aymeric Chauprade

     

    La déformation de mes propos étant particulièrement grave, de même que les insultes comprises dans la suite du texte de M. Nicolas Gauthier, je me réserve le droit de porter cette affaire en justice.
    Géopolitologue
    Député français au Parlement européen
     
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    Sous le titre « C’est un héros anonyme : vive Lassana Bathily ! » me sont prêtés des propos que je n’ai jamais tenus. Il est parfaitement faux de prétendre que j’ai affirmé « que la France est en guerre contre “les“ musulmans ».

    Dans la vidéo intitulée « La France en guerre », toujours disponible ici, j’ai précisé au contraire, dès le début de mon intervention : « La France est en guerre avec des musulmans. Elle n’est pas en guerre avec les musulmans, mais avec des musulmans. »

    Je déplore d’autant plus la déformation de mes propos qu’ils étaient et demeurent publics, étaient et demeurent aisément vérifiables à condition de simplement visionner cette vidéo, ce que M. Nicolas Gauthier n’a manifestement pas fait.
    En conséquence, il est malveillant de m’opposer sur ce point à Marine Le Pen, qui m’a d’autant moins « recadré » à ce sujet que nous pensons très exactement la même chose !

    La France est en guerre avec des musulmans car ce sont bien des musulmans, adeptes d’un islam fondamentaliste qui refuse de s’inscrire dans les nations et qui ne reconnaît pas ou peu de légitimité aux chefs d’État, qu’ils soient musulmans ou non, qui nous ont déclaré la guerre, comme en témoignent les mots d’ordre diffusés par l’organisation État islamique et comme l’ont prouvé les tragiques attaques commises en France, notamment celles menées du 7 au 9 janvier dernier.

    La déformation de mes propos étant particulièrement grave, de même que les insultes comprises dans la suite du texte de M. Nicolas Gauthier, je me réserve le droit de porter cette affaire en justice.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Irak: les troupes irakiennes entrent dans Tikrit après 10 jours d'offensive

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    11/03/15 à 14:54 - Mise à jour à 14:54

    Source : Belga

    Les forces irakiennes sont entrées dans Tikrit mercredi pour la première fois depuis la prise de cette ville en juin par le groupe Etat islamique (EI).

     

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    Les forces irakiennes sont entrées dans Tikrit © Belga

    Lancée il y a 10 jours, l'offensive des forces gouvernementales irakiennes pour reprendre Tikrit a pris un tour nouveau avec la percée des rangs djihadistes par le nord de la ville.

    Des soldats, des policiers et des membres des Unités de mobilisation populaire, une force para-militaire principalement composée de miliciens chiites, ont repris le contrôle d'une bonne partie du quartier Qadisiyah, mais la suite s'annonce délicate, a d'ores et déjà prévenu un haut gradé sous le couvert de l'anonymat.

    "Nous n'avons pas face à nous des combattants au sol mais un terrain piégé et des snipers", a-t-il ajouté, une technique rodée des djihadistes étant de truffer de bombes et autres engins explosifs les villes qu'ils s'apprêtent à quitter.

    Les forces irakiennes n'ont pas été aidées directement dans cette bataille par la coalition antidjihadistes mise sur pied par les Etats-Unis, qui mène des raids depuis août en Irak, depuis septembre en Syrie.

    Elles sont en revanche appuyées par l'Iran, qui soutient les milices chiites irakiennes auxquelles Téhéran aurait fourni artillerie, entraînement et "certaines informations", selon le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey.

    Un ex-chef de la CIA s'est dit "mal à l'aise" de l'influence de l'Iran chiite en Irak, et "mal à l'aise de voir l'offensive contre Tikrit ressembler à une avance chiite dans une ville sunnite", sans que l'on sache si l'absence de raids directs de la coalition était lié à cette présence iranienne.

  • Apartheid : les mesures choc de Valls pour "repeupler" les banlieues et mettre toute la France en ZSP

    http://www.politiquematin.fr/manuel-valls-front-national-banlieues-apartheid-17549

    A lire absolument!!!

     

    (merci à Dirk)

  • Le grand rabbin Gilles Bernheim appelle à s’opposer au Front National au nom du judaïsme

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    in Politique / by / on 10 mars 2015 at 11 h 46 min /         

     

    Gilles Bernheim, grand rabbin du Consistoire central, a rédigé une tribune publiée par Actualité Juive. Le titre est sans équivoque : « Au nom du judaïsme, s’opposer au Front National ».

    « En effet, lorsque nous est posée la question : « Puisque Marine Le Pen paraît attentive à la cause d’Israël, puisqu’elle a parlé de la Shoah en des termes sensibles, et qu’elle a dénoncé l’antisémitisme de l’islam intégriste, pourquoi ne pas vous rapprocher d’elle ? »

    « Nous avons le devoir de répondre que le Front National représente un mouvement qui, de l’Action française au pétainisme et au lepénisme, a toujours été intrinsèquement antisémite. Et quand bien même Madame Le Pen serait une « amie » des juifs, ce qu’elle dit sur d’autres minorités de manière outrageante est incompatible avec les valeurs du judaïsme. Et c’est au nom des valeurs du judaïsme que nous avons le devoir de ne pas appeler à voter pour elle. »

    Médias-Presse-Infos

     

    NdB: C'est le rabbin qui plagiait... Le plagiat est une fraude, qu'on tourne la chose d'une manière ou d'une autre. 

  • LE PHILOSOPHE ET LES CRÉTINS

     

    LE PHILOSOPHE ET LES CRÉTINS - Les crétins s'excitent parce qu'ils sont à genoux !

    Les crétins s'excitent parce qu'ils sont à genoux !



    Michel Lhomme
    le 10/03/2015
    S'il y a en ce moment une confrontation, c'est bien celle-là : celle du philosophe et des crétins, les crétins de gauche qui sont paniqués de voir comme le souligne Alain de Benoist dans l'entretien au journal Le Point , le sol du pouvoir se dérober sous leurs yeux.

    Il faut en effet le dire et nous l'avons dit ici à plusieurs reprises , le système perd les pédales car il ne contrôle plus rien. Tout est en roue libre et plus personne, même chez les élites de gauche et surtout d'ailleurs dans les élites de gauche, ne croit plus aux discours. Vue de loin, la France est brisée non seulement économiquement par les choix irrationnels d'hier - la désindustrialisation - comme ceux d'aujourd'hui - la transition énergétique - mais plus grave, elle s'effondre intellectuellement par son délire fascisant, voyant des nazis partout, y compris chez les libraires ou les philosophes. 

    Dans la confrontation du jour (Alain de Benoist, Michel Onfray contre Manuel Valls ou Le Guen, la « mafia de gauche » comme désigne si bien Michel Onfray ceux que nous appelons ici les ''solfériniens"), il y a de l'hystérie dépressive, de la paranoïa latente mais surtout et avant tout un refus du penser, une démission du penser. Or, ce refus, cette démission du penser qui consiste par exemple à ne pas vouloir discuter avec le GRECE ou le Front National, à dénoncer en permanence les intellectuels ou professeurs qui franchiraient la ligne jaune, est une maladie incurable. 

    Cette maladie couvait depuis longtemps, depuis le tournant « libéral » de 83, l'idéologie antiraciste mièvre de "Touche pas à mon pote", depuis la pitoyable et sirupeuse « culture de gauche », ou  le totalitarisme de l'édredon (l'homosexualité à tous les étages). La Gauche, les élites de gauche c'est-à-dire en gros tout le corps enseignant ont ainsi abandonné toute forme de lucidité critique. Mais sans lucidité critique, la culture s'effondre sous son propre poids. C'est exactement ce qui arrive à la France, pays pourtant si cultivé. Elle ne pense plus, pire se refuse à penser. Non seulement, Manuel Valls n'a jamais lu une seule ligne d'Alain de Benoist - ni d'Onfray sans doute - mais il lance un appel sournois à ne pas lire exactement comme cet inspecteur qui réprimandait une professeur de français parce qu'elle faisait « trop lire » ses élèves et risquait du même coup de leur faire « adopter des habitudes élitistes » . Nous avions évoqué ici-même le propos d'une inspectrice de philosophie qui réprimandait un jeune stagiaire parce qu'il donnait à travailler à ses élèves un texte de Kant en classe technologique. Or, ce qu'oublie le pouvoir  - et il faudrait sur ce point reprendre à la lettre les Sophistes si décriés - c'est qu'on ne gouverne pas par la force mais par les mots c'est-à-dire les idées et la pensée. Un pouvoir qui ne pense plus, qui pire en appelle à ne plus penser est un pouvoir mort, un pouvoir nu, un pouvoir abandonné.

    Mais disons autrement et plus positivement : ils sont coléreux parce qu'ils savent qu'ils ont déjà perdu. C'est comme la mer, - qui ne contrôle pas la mer, ne contrôle pas le monde - : qui a perdu le terrain des idées a perdu le pouvoir. La situation est donc pour le moins paradoxale. Le problème des Français est économique,  et le gouvernement répond intellectuellement, crie à l'aide, en appelle aux élites « cultivées » contre le peuple (de gros veaux qui ne savent forcément pas voter !). C'est ainsi, quand tout s'effondre, qu'on croit encore pouvoir s'accrocher aux idées progressistes qu'on a pourtant en permanence toujours trahies sans se rendre compte que ces trahisons soutenues hier, ont du coup rendues obsolètes toutes ces idées.
     
    Le roi est nu, oscillant entre le ressassement édulcoré des anciennes utopies de sa jeunesse et le constat désenchanté de l'état présent du pays. Il devient dès lors colérique, hystérique, nerveux, capable de frapper demain sur quiconque contesterait son angélisme à la croisée des chemins. Mais il est sans bataillon républicain. Il n'y a plus personne même chez les élites de gauche pour rédiger les argumentaires, militer au sens noble du terme, coller les affiches, plus personne capable de soutenir le débat et d'élever la contradiction. Ils ne pensent plus mais dénoncent, insultent, en fait s'excitent pour un rien.

    Souvenez-vous : De Gaulle et les Sartriens. Quand on attaque les philosophes, c'est qu'on a déjà perdu.

    Illustration en tête d'article : Alain de Benoist et Michel Onfray
     
    METAMAG
  • Face à l’esprit du 11 Janvier, opposons-leur l’esprit de 732 !

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    10/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
    Plusieurs semaines ont passé depuis les attentats qui ont frappé la France en Janvier dernier. Politiques et médias ont fait feu de tout bois pour mettre en avant « l’esprit du 11 janvier », une sorte de fierté collective qui aurait été acquise dans la douleur –à n’en pas douter- et qui aurait forgé l’unité nationale, renforcée après cette terrible épreuve. Cette opération commando menée par l’Elysée et ses relais (le Parti Socialiste et la gauche en général) est l’exemple parfait de ce que peut être une manipulation médiatico-politique. Les responsables politiques, censés rendre des comptes après un tel échec, ont pris la tête d’une manifestation dont l’objectif était principalement de masquer cet échec cuisant, et de créer un sentiment d’unité factice pour éviter l’implosion du pays. La France avait été attaquée par l’Islam radical, et on manifestait contre l’islamophobie et l’amalgame. La France avait été attaquée par les fils de l’immigration musulmane, et on allait exclure –par l’intermédiaire du Front National- la seule force politique majeure qui remettait en question la politique d’immigration.

    « L’esprit du 11 janvier » se résumant au syndrome de Stockholm, où la victime éprouve de la compassion envers son bourreau. Cette manipulation politique ayant fonctionnée après le choc, Génération Identitaire lance aujourd’hui la campagne « JE SUIS CHARLIE MARTEL », pour mettre en avant un autre esprit, qui plonge ses racines dans la plus longue mémoire du roman national et de la civilisation européenne : l’esprit de 732 !

    Cette nouvelle campagne a pour objectif de briser la fatalité ambiante que nous servent les politiques au pouvoir : l’Islam et les musulmans feraient partie intégrante de notre société, et il va falloir trouver des solutions pour pouvoir « vivre ensemble », et confectionner de toutes pièces un « Islam de France » compatible avec la République. Pendant que ces discours utopiques occupent les politiques, les Français trinquent : attaquent à l’arme blanche à Joué-Les-Tour, en voiture à Dijon et à Nantes, avant le carnage de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes. Génération Identitaire représente ces jeunes Français qui refusent que leur société ait pour seul avenir la violence terroriste. Pour lutter efficacement contre un fléau, il s’agit premièrement de bien le nommer. Le débat politique a trop souvent été tronqué par l’utilisation de mots qui masquent la réalité, notre campagne vient dénoncer ce mal qui ronge notre société : la fracture ethnique.

    Oui, ces actes terroristes sont bien le fruit d’une fracture ethnique qui est en train de diviser la France en deux. Une fracture entre le peuple autochtone (français et européens de souche) et les populations issues de l’immigration maghrébine et africaine, dont l’unité est scellée par le ciment de l’Islam. L’islam radical n’aurait pas frappé la France s’il n’y avait pas eu de musulmans dans notre pays. Il n’y aurait pas eu de musulmans en France si nous n’avions pas subi 60 ans d’immigration massive et incontrôlée. L’Histoire est souvent expliquée par des faits simples, des rapports de force entre peuples différents défendant leurs intérêts, leurs modèles ou s’évertuant à survivre. Alors que les politiques actuels tentent d’apporter des solutions techniques pour « rattacher les banlieues sensibles à la République » à coup de milliard s d’euros, nous avons vocation à pointer la dimension purement identitaire du problème : deux peuples, les européens autochtones d’un côté et les descendants d’immigrés extra européens de l’autre, aux identités si différentes, ne peuvent pas vivre en paix sur une même terre. Renouer avec l’esprit de 732, c’est prendre conscience de cette dimension purement identitaire de la problématique actuelle.

     

    Cette problématique identitaire n’est pourtant pas si compliquée à concevoir. Elle est le fruit de l’observation du réel : dans nos écoles où les jeunes issus de l’immigration musulmane refusent de participer à la minute de silence en l’hommage aux victimes ; sur les réseaux sociaux, où #JeSuisKouachi concurrence #JeSuisCharlie , les signes du refus de l’intégration et de la manifestation de la prédominance de l’Islam sur les « valeurs républicaines » sont systématiques. En plus d’une observation de la réalité, elle est aussi une observation de l’Histoire. L’Europe du sud connait depuis des siècles des affrontements contre ceux qui veulent l’envahir. Que ce soit Charles Martel face aux musulmans, les Balkans envahis par les Ottomans, ou les Maures en Espagne et en Méditerranée, l’Europe a toujours été condamnée à se défendre pour survivre. L’Histoire est un éternel ressac. L’esprit de 732 c’est aussi ça, être conscient que l’Histoire ne s’est jamais arrêtée, et que nous ne sommes jamais « sortis de l’Histoire » comme l’ont théorisé certains. C’est d’ailleurs l’Etat Islamique lui-même qui nous le rappelle dernièrement, en affirmant être « aux portes de Rome » depuis leur installation sur les côtes libyennes.

    L’esprit de 732, c’est aussi renouer avec la conscience de soi, la conscience du « nous », la conscience de peuple. Nous savons que c’est face à l’altérité et au danger que la conscience de peuple se réveille. Cette conscience de peuple ne saurait se résoudre à un « contrat social », auquel chacun peut adhérer d’où qu’il vienne et dans n’importe quelle proportion. L’esprit de 732 invoque volontairement Charles Martel, car nous savons que la crise identitaire qui frappe notre pays ne peut pas être résolue par des meusurettes emprunts de frilosité politique. Ce sont bien des choix historiques qu’il faudra faire pour envisager un avenir serein et pacifié. Pour ce faire, notre peuple doit se reposer sur ses fondements, son identité, son histoire et sa longue mémoire. Il en va de même pour tous les peuples du monde. Un peuple qui oublie ses racines est un peuple voué à disparaître. Charles Martel est un symbole de résistance face à une invasion violente qui menaçait notre civilisation en voulant en imposer une autre. Les événements de janvier 2015 nous prouvent que des événements similaires peuvent avoir lieu à nouveau sur notre terre. Alors oui, si certains se complaisent dans la posture du « Je suis Charlie », oui, nous, nous sommes Charlie Martel. Oui, nous savons que la Remigration –le rétablissement sur leur terre d’origine- de ces populations hostiles à notre civilisation sera au centre du débat politique de demain. Les identitaires sont les seuls à proposer une solution politique durable à ce problème majeur. Les « 26 mesures pour une politique de l’identité et de la Remigration » sont là pour le prouver : seul le courage politique permettra d’en finir avec la crise identitaire qui se déroule sous nos yeux, avant que l’Histoire, parfois tragique, ne ramène à la réalité les plus naïfs d’entre nous.

    Arnaud Delrieux pour Novopress