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  • Jean-Marie Le Pen invité de Patrick Cohen sur France Inter


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    J-M Le Pen : "Je n'ai pas échoué, j'ai... par franceinter

  • Florian Philippot participe à un débat sur RTL-LCI: "le PS ne présente pas un seul ouvrier"

  • Apprentissage du latin et du grec : des racines qui délient les langues

     

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    L'art oratoire à Rome et à Athènes était indissociable du succès politique, publique, social. Aussi son vocabulaire imprégne-t-il non seulement les nombreux discours d'éloquence judiciaire (ceux de Cicéron sont les plus célèbres), mais également la littérature. Crédits photo : 46080321/Erica Guilane-Nachez - Fotolia

    Pour le magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole, l'apprentissage du latin et du grec, loin de s'opposer à notre conception du progrès lui donne sens. Il l'enrichit et fournit à la culture de l'immédiateté la profondeur d'une source originelle.

     

     

    Les langues anciennes résistent à tout, et d'abord à leur mort prétendue.

    Accusons leurs fossoyeurs pressés plutôt qu'elles-mêmes.

    Devoir les défendre comme si elles constituaient un passif, une charge, alors qu'elles sont riches d'avenir et créatrices de cultures et de civilisations magnifiques est un comble. Qui révèle moins leur inutilité que le piètre niveau de notre société perdue dans une modernité oublieuse des repères fondamentaux. Des liens essentiels.

    Entre le passé et aujourd'hui, entre les racines et le présent, entre le latin et le grec d'un côté et Internet de l'autre. Le paradoxe est que sur beaucoup de plans superficiels, on nous rebat les oreilles avec ce terme «racines » mais on occulte le fait qu'elles sont constituées d'abord par ces deux langues anciennes et leur assise culturelle et historique. Les racines invoquées sans cesse par le snobisme ignorant valent mieux que celles du savoir et de l'héritage.

    Loin de s'opposer à notre conception du progrès un tantinet naïve, le latin et le grec lui donnent sens. Ils l'enrichissent et fournissent à la culture de l'immédiateté la profondeur d'une source originelle.

    L'apprentissage des langues ­an­ciennes forme à une gymnastique de l'esprit qui sera acquise pour ­toujours

    Entre ces langues fondatrices et la langue, la littérature française. La structure logique du latin, son vocabulaire, sa grammaire, son importance pour l'étymologie, la souplesse et la ductilité de la phrase pour le grec, la finesse des raisonnements et la sophistication des analyses ont directement créé, par une contagion bienfaisante, notre langue maternelle, quand elle est bien parlée et écrite, et irrigué nos grandes œuvres classiques et contemporaines. Sans le latin et le grec qui ont été le terreau, la France et les pays européens seraient orphelins.

    L'apprentissage des langues anciennes forme à une gymnastique de l'esprit qui sera acquise pour toujours.

    Qu'on ne soupçonne pas ce constat irréfutable d'être élitiste alors qu'on sait qu'au collège, les enfants de troisième qui étudient le latin ont en moyenne trois points de plus en français que les autres et que l'histoire et la culture latines offrent, par exemple à de jeunes Maghrébins, l'opportunité de découvrir que leur pays a fait partie de l'Empire romain comme la Gaule.

    Qu'on n'accable pas non plus ces langues anciennes en leur reprochant de faire l'admiration et d'avoir forgé la culture de «réactionnaires» quand tout démontre au contraire que leur caractère universel et l'humanité qu'elles recèlent sont aux antipodes d'une telle régression.

    À rebours, je considère que la relégation du latin et du grec, non seulement par la gauche à cause d'un préjugé politique absurde mais, plus tristement, par la droite, provient sûrement d'une peur face à des citoyens rendus vigilants, critiques, aptes à la contradiction et à la dialectique grâce à eux. Éliminons ces matières dangereuses!

    Les langues anciennes sont moribondes parce que la malfaisance veut les tuer. Il est indécent de s'arroger le droit de les défendre, comme si elles étaient coupables, alors que ce sont elles, à vie dans nos esprits et nos sensibilités, qui nous défendent contre le sommaire, le péremptoire, la bêtise, la pauvreté de la langue et la vulgarité de l'esprit.

    LE FIGARO

  • Essonne : une rame du RER D attaquée par une vingtaine de racailles

     Laurent Degradi et Florian Loisy | 17 Mars 2015, 19h12 | MAJ : 17 Mars 2015, 20h03

            
     
     
                                                                            
    Info le Parisien
    ILLUSTRATION. Une vingtaine de personnes ont attaqué une rame du RER D en gare de Juvisy-sur-Orge (Essonne) dimanche matin. ILLUSTRATION. Une vingtaine de personnes ont attaqué une rame du RER D en gare de Juvisy-sur-Orge (Essonne) dimanche matin. LP/Yann Foreix

    Une rame du RER D a été la cible d’une attaque de grande ampleur dimanche matin en gare de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Une vingtaine d’individus se sont introduits à l’intérieur du wagon à double niveau peu après 5 heures du matin.

    Là, ils se divisent en deux groupes et se mettent à importuner puis à dépouiller souvent de façon violente les passagers présents dans les deux niveaux de la rame.

     Plusieurs plaintes ont été déposées. L’enquête est confiée à la brigade des réseaux ferrés (BRF).
  • Chalon : le maire UMP supprime le menu sans porc au nom de la «laïcité»

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    Le maire UMP de Chalon-sur-Saône a décidé de supprimer, à partir de la rentrée 2015, les menus de substitution, sans porc, au nom de la «laïcité». 

    16 Mars 2015, 21h15 | MAJ : 17 Mars 2015, 00h37

            
     
     
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                                                         ILLUSTRATION. Le maire UMP de Chalon-sur-Saône a annoncé lundi la suppression du menu de substitution dès qu'un plat contenant du porc était servi. La mesure entrera en place dès l'an prochain.  (LP/Matthieu Pelloli.)

    Comme cela s'est déjà vu dans la Sartheen Gironde ou dans l'Oise, la ville de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a annoncé lundi la suppression du menu de substitution, c'est-à-dire sans porc, dans ses cantines scolaires au nom du «principe de laïcité».

     

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    La mesure entrera en vigueur dès la rentrée de septembre 2015. 

    «Le maire de Chalon-sur-Saône a décidé de mettre un terme à la pratique installée dans la collectivité depuis 31 ans, qui consistait à proposer un menu de substitution dès lors qu'un plat contenant du porc était servi dans les cantines (...) Il est indispensable de revenir à une pratique exigeante du vivre-ensemble», affirme Gilles Platret dans un communiqué. 

    «L'offre de restauration ne peut pas prendre en compte des considérations religieuses. Proposer un menu de substitution dès lors que du porc est servi, c'est opérer une discrimination entre les enfants, ce qui ne peut être accepté dans le cadre d'une République laïque», estime l'édile, ajoutant que «les cantines scolaires de Chalon doivent redevenir des espaces de neutralité».

    Gilles Platret a annoncé avoir adressé un courrier aux parents des 3 800 élèves de la ville en accompagnement du formulaire d'inscription aux cantines municipales en vue de la rentrée scolaire de septembre prochain.

  • Marocaine dans son rôle

    Elle « regrette et condamne » la décision du maire de Chalon-sur-Saône de supprimer les plats de substitution au porc. « C'est une façon d'interdire l'accès à la cantine beaucoup d'enfants », dit-elle. Et elle demande aux élus de veiller à ce que chaque enfant puisse « manger à sa faim ».

    On en pleurerait d’émotion.

    C’est la Marocaine Najat Belkacem qui s’engage ainsi pour les familles musulmanes. Najat Belkacem qui, par la grâce du roi du Maroc Commandeur des croyants est membre de son Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (avec les émoluments qui vont avec), quoique ministre de la République française.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • En 2010, le coût du crime et de la délinquance a été estimé à 150 milliards d’euros, soit 7,5% du PIB

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    16/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
    Le crime et la délinquance en France ont coûté 150 milliards d’euros.
    Cette estimation de l’Institut pour la justice prend notamment en compte les “conséquences de la criminalité”, les coûts “visant à l’anticiper” et le coût pour la collectivité de la lutte contre la délinquance.

    Le coût annuel du crime et de la délinquance est estimé sur 2010-2011 à 150 milliards d’euros, soit 7,5% du PIB, selon une étude publiée lundi par une association de défense des victimes. Avec cette étude, diffusée sur le site du Figaro, l’Institut pour la justice (IPJ) dit vouloir alerter les candidats à la présidentielle sur la nécessaire augmentation des dépenses publiques liées à la lutte contre la criminalité.

    “C’est tout particulièrement le cas du budget de la justice pénale, qui représente 5 milliards d’euros seulement alors que le coût économique et social du noyau dur de la criminalité (violences, crime organisé, vols, vandalisme et escroqueries) s’élève à 78,3 milliards”, estime l’association dans un communiqué. Cette étude a été réalisée par un économiste, Jacques Bichot, professeur émérite à l’Université de Lyon III et porte sur la période octobre 2010-septembre 2011.

    Elle prend en compte les conséquences de la criminalité (préjudice matériel, physique et psychologique des victimes), les coûts “visant à l’anticiper” (assurances, frais de protection privés) et le coût pour la collectivité de la lutte contre la délinquance (police, gendarmerie, justice), précise l’Institut.

    Selon lui, la méthodologie est la même que celle adoptée par les gouvernements britannique et canadien, qui ont publié des rapports sur ces questions et parviennent à des résultats comparables. L’IPJ avait déjà publié en mai 2010 une estimation du coût annuel du crime et de la délinquance, qui s’élevait alors à 115 milliards en 2008. Selon l’IPJ, la méthodologie a été affinée depuis et prend en compte notamment les infractions routières, écartées de la précédente étude.