Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Propos sur le «détail» : Le Pen et Collard s'insultent, une enquête ouverte


    Jean-Marie Le Pen persiste sur les chambres à gaz par BFMTV

     

    4660573_le-pen-collard-combinaison_545x460_autocrop.jpg

     

    Gilbert Collard, député RBM du Gard, s'en est pris à Jean-Marie Le Pen après que ce dernier a réitéré ses propos sur les chambres à gaz «détail de l'histoire». Le président d'honneur du parti d'extrême droite lui a vertement répondu. Plusieurs associations antiracistes ont, elles, annoncé leur intention de déposer plainte. Une enquête pour contestation de crime contre l'humanité a été ouverte.

    02 Avril 2015, 17h55 | MAJ : 02 Avril 2015, 21h37

    1
     
     
     
     
     
                                                         Jean-Marie Le Pen et Gilbert Collard se sont invectivés sur Twitter après les propos tenus jeudi matin sur BFM TV par le président d'honneur du FN sur le «détail de l'histoire». BFM TV, LP/Matthieu de Martignac

    Les propos de Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié jeudi les chambres à gaz de point de «détail» de la Seconde Guerre mondiale, ont suscité un tollé.

     
     

    Sur le même sujet

    Départementales : la campagne du FN minée par les dérapages

    Départementales : la campagne du FN minée par les dérapages

    Jean-Marie Le Pen : «Je ne suis pas Charlie»

    Jean-Marie Le Pen : «Je ne suis pas Charlie»

    Chambres à gaz, «détail» de l'Histoire : Jean-Marie Le Pen «maintient»

    Chambres à gaz, «détail» de l'Histoire : Jean-Marie Le Pen «maintient»

    Et pas seulement chez les associations antiracistes, dont certaines ont annoncé leur intention de porter plainte. Gilbert Collard, député RBM (Rassemblement bleu marine) du Gard, a taclé sur Twitter le président d'honneur du parti d'extrême droite.

    «La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatire pour @manuelvalls, c'est désespérant», a écrit le parlementaire. Ce à quoi l'ancien candidat à la présidentielle a vertement répondu. «Ferme donc ta gueule, espère de collard», a lancé Jean-Marie Le Pen.

    Les deux hommes s'étaient déjà écharpés à l'été 2014 quand le co-fondateur du FN avait suggéré de faire une «fournée» d'artistes critiques du parti d'extrême droite. Gilbert Collard lui avait alors préconisé de «prendre sa retraite» et avait assuré qu'il «compliquait la tâche» de Marine Le Pen. Cette dernière s'est désolidarisée des propos de son père, avec lesquels elle s'est dite «en profond désaccord sur le fond et sur la forme».

    Florian Philippot, le vice-président du FN, a de son côté assuré qu'il s'agissait d'une «provocation parfaitement inutile». «Les Français nous attendent sur leurs vrais problèmes, leurs vraies préoccupations, ça ne représente en aucune manière la ligne du FN ni celle de Marine Le Pen. Ça représente l'opinion propre de Jean-Marie Le Pen qui n'engage que Jean-Marie Le Pen», a-t-il poursuivi.

    Capture.PNG Collard.PNG

    Capture.PNG JMLP à Collard.PNG

                    

                     
           
      
    1/2 réagir
    131
                                                       

    Et pas seulement chez les associations antiracistes, dont certaines ont annoncé leur intention de porter plainte. Gilbert Collard, député RBM (Rassemblement bleu marine) du Gard, a taclé sur Twitter le président d'honneur du parti d'extrême droite.

    «La Shoah est l'abomination des abominations et @lepenjm un tract ambulatire pour @manuelvalls, c'est désespérant», a écrit le parlementaire. Ce à quoi l'ancien candidat à la présidentielle a vertement répondu. «Ferme donc ta gueule, espère de collard», a lancé Jean-Marie Le Pen.

    Les deux hommes s'étaient déjà écharpés à l'été 2014 quand le co-fondateur du FN avait suggéré de faire une «fournée» d'artistes critiques du parti d'extrême droite. Gilbert Collard lui avait alors préconisé de «prendre sa retraite» et avait assuré qu'il «compliquait la tâche» de Marine Le Pen. Cette dernière s'est désolidarisée des propos de son père, avec lesquels elle s'est dite «en profond désaccord sur le fond et sur la forme».


    Une source judiciaire a indiqué en début de soirée qu'une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris pour contestation de crime contre l'humanité. Les investigations sont menées par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne. Le président d'honneur du FN a déjà été condamné à plusieurs reprises pour ses propos tenus pour la première fois en 1987.

    «Le Front national, par la voix de son président d'honneur, continue de démontrer -- s'il le fallait encore -- que l'antisémitisme et le négationnisme sont l'ADN de ce parti», estime la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) dans un communiqué.

    Soulignant les «dérapages racistes et homophobes» de candidats FN pendant la campagne pour les élections départementales, la Licra affirme qu'elle «portera plainte contre les propos antisémites tenus par Jean-Marie Le Pen».

    De son côté, SOS Racisme estime que le fondateur du FN «se vautre à nouveau dans l'immonde» et «demande au parquet de Paris de se saisir du dossier et d'engager les poursuites nécessaires à sa recondamnation».

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) se dit lui «consterné». Le FN «est et reste un parti à combattre», écrit-il dans un communiqué.


     Le Parisien
  • États-Unis : Un bébé de dix-huit mois dénoncé pour racisme

    Indiana-bebe.jpg

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    02/04/2015 – Indianapolis (NOVOpress)
    Aux États-Unis comme chez nous, la traque du « racisme » et sa criminalisation sont toujours plus précoces. Il n’est pas question d’attendre ne serait-ce que la maternelle. À la Chambre des représentants de l’État d’Indiana, la démocrate noire Vanessa Summers (au centre sur l’image en Une de la séance) est montée à la tribune, en tant que « femelle afro-américaine », pour dénoncer  son collègue républicain Jud McMillin et le fils de celui-ci, âgé de … dix-huit mois.

    « J’ai dit à Jud McMillin que j’aimais son fils mais qu’il avait peur de moi à cause de ma couleur, et c’est horrible. C’est vrai. Je lui demande : “Présentez votre enfant à des personnes de couleur, pour qu’il ne soit pas plein de préjugés toute sa vie”. »

    La vidéo de cette déclaration n’est plus en ligne actuellement, mais l’enregistrement est encore disponible via IndyPolitics, repris entre autres par le site d’information The Daily Caller.

    Après la séance, Summers a répété ses accusations dans le quotidien The Indianapolis Star. Selon elle, le bébé « m’a regardée comme si j’étais un monstre et a tourné la tête en criant. Et je lui ai dit [à Jud McMillin], vous devez présenter votre enfant à des gens qui ont la peau sombre, et ainsi il n’aura pas peur ».

    En réponse, McMillin a fait de son mieux pour innocenter son enfant : « Il a réagi de la même façon qu’il réagit avec tous les gens qu’il ne connaît pas, il enfouit sa tête dans l’épaule de son papa. C’est toujours ce qu’il fait. C’est un bébé de dix-huit mois, qui est dans un environnement nouveau pour lui à la Chambre des représentants et ne connaît personne. Honnêtement, je ne me rappelle rien qui sorte de l’ordinaire ».

    Thomas Lifson, éditeur du magazine conservateur en ligne American Thinker, a commenté : « Vanessa Summers incarne tout ce qui ne va pas dans la politique raciale d’aujourd’hui. […] Au lieu de traiter le jeune McMillin comme un enfant normal, Summers l’a accusé du crime capital de notre temps. Seulement à cause de sa race à lui. Si ça n’est pas du racisme [de la part de Vanessa Summers], je voudrais savoir ce qui en est ».

    Crédit image : copie d’écran du 3ème lien de notre article, DR.

  • Albi : 7 ans de prison pour le buraliste qui avait tué son cambrioleur

    4657495_lucfournie_545x460_autocrop.jpg  buraliste.jpg

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/albi-7-ans-de-prison-pour-le-buraliste-qui-avait-tue-son-cambrioleur-01-04-2015-4657495.php

     

    01 Avril 2015, 21h09 | MAJ : 01 Avril 2015, 21h57

    0
     
     
     
     
    réagir                                                    

    Selon l'avocat général, qui avait demandé de retenir la légitime défense, Luc Fournié «était dans une situation de danger imminent» et a «eu la conduite parfaitement adaptée».

     
     

    Sur le même sujet

    VIDEOS. Albi : meurtre d'un cambrioleur, le buraliste plaide la légitime défense

    VIDEO. Albi : meurtre d'un cambrioleur, le buraliste plaide la légitime défense

    Il n'a pas été suivi par les jurés de la cour d'assises. Le buraliste d'Albi (Tarn), jugé pour avoir tué un cambrioleur de 17 ans d'un coup de fusil en 2009, a été condamné ce mercredi à 7 ans de prison.

    Quatre jours avant le drame, Luc Fournié avait été alerté par sa soeur que les barreaux d'une fenêtre de son établissement avaient été sciés. Selon un des experts psychiatres, il s'était alors «préparé au retour des voleurs : son fusil était chargé et par précaution il dormait dans la réserve», située au rez-de-chaussée. «On était sur le qui-vive depuis plusieurs jours et je croyais que les gendarmes nous protégeaient», s'est défendu le buraliste.

    «Fournié a préparé son piège pendant quatre jours»

    «M. Fournié a préparé son piège pendant quatre jours», a tonné pour sa part l'avocat de la partie civile, Me Simon Cohen. «On ne peut pas être en état de légitime défense quand on prépare sa défense», a ajouté ce dernier. Le deuxième avocat de la partie civile, Me Patrick Maisonneuve, a lui insisté sur «la disproportion» entre les deux coups de feu «et l'acte de Jonathan et Ugo».

    La nuit du 14 décembre 2009, M. Fournié, alerté par du bruit, s'est rendu à l'étage de son établissement s'emparer d'un fusil de chasse, déjà chargé. Suivi par sa soeur, il est descendu et a alors aperçu «une grande silhouette». «Pris par la peur et la panique j'ai tiré sans viser», a-t-il indiqué pendant l'audience. Touché au ventre, Jonathan s'est effondré et Ugo, son acolyte, a pris la fuite. «Vous avez ensuite enjambé le cadavre de Jonathan et tiré dans la direction du fuyard», a souligné Me Maisonneuve.

    Fournié et sa soeur se sont dit «surpris» de découvrir un jeune homme gisant à terre. «On pensait pas à des jeunes, mais à une bande de Roumains», a précisé la soeur de l'accusé, lundi à l'audience.

    Le Parisien

  • Crash de l'A320: que nous apprend l'exploitation de l'une des deux boîtes noires ?


     Le Cockpit voice recorder (CVR) retrouvé mardi était endommagé mais sa carte mémoire lisible. «Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash», a indiqué cette source qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements confirmant une information du quotidien américain New York Times, parue dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette même source n'était pas en mesure de dire si c'est le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage. Les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent.

    Le BEA n'était pas en mesure de confirmer ou infirmer les dernières informations. Son directeur, Rémi Jouty avait souligné que «l'exploitation du CVR peut rarement se faire toute seule, elle doit se faire en coordination avec les paramètres du vol, que nous n'avons pas encore», dans la mesure où la seconde boîte noire n'a pas encore été retrouvée.

     

    Le Parisien