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  • Au Vietnam, une fillette qui avait perdu son chien, le retrouve cuisiné

    3 avril 2015 par Pierrot - Contre-info.com

    A noter : les médias n’ont pas flouté la tête de l’enfant mais par contre celle de la chienne… oui !

    Au Vietnam, une fillette vietnamienne, qui avait perdu son compagnon à quatre pattes, l’a retrouvé rôti, prêt à la consommation, sur l’étal d’un marché local. La photo de ces tragiques retrouvailles bouleverse les internautes.

    Une petite fille en pull et pantalon bleus, dévastée, caressant un malheureux chien récemment cuit et disposé sur un panier en osier en attendant d’être vendu. Cette photo bouleversante, prise dans le Nord du Vietnam, fait le tour du monde.

    Cela faisait trois ans que fillette, aujourd’hui âgée de cinq ans, vivait en compagnie de « Fleur », une chienne affectueuse qui faisait sa joie. Aussi sa disparition soudaine l’avait-elle plongée dans la tristesse la plus complète.

    Tradition culinaire
    Mais sans doute aurait-il fallu qu’elle ignore à tout jamais le sort de sa compagne. Car c’est en marchant par hasard le long d’un marché ouvert qu’elle a retrouvé Fleur. Kidnappée par des marchands sans scrupules, il était trop tard. Fleur avait été abattue, préparée et cuisinée en attendant d’être débitée pour les clients.

    Source : site-vietnam.fr

  • Pâques - Angelus Domini - Scola Bellarmina de Bruxelles

    Angelus Domini descendit de caelo, et dixit mulieribus : Quem quaeritis, surrexit sicut dixit. Alleluja.
    « Un ange du Seigneur descendit du Ciel et dit aux saintes femmes ; Celui que vous cherchez est ressuscité comme il l’a dit. Alléluia. »

    Offertoire de la messe traditionnelle du Lundi de Pâques par la Schola Bellarmina de Bruxelles (disques ici)

    Contre-Info.com

  • Amar Lasfar (UOIF) : “Il faut des mosquées spacieuses, pourquoi pas des mosquées-cathédrales”


    Lasfar : "Il faut des mosquées avec pignon sur... par Europe1fr

     

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    06/04/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Amar Lasfar, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.

    Amar Lasfar appelle à la construction de mosquées-cathédrales :

    Les 2.200 mosquées (en France), ce sont souvent des salles de prière pour moins de 100 personnes. Il faut des mosquées avec pignon sur rue, des mosquées spacieuses, pourquoi pas des mosquées-cathédrales, qui réunissent les membres de la communauté pratiquante.

    Quand Jean-Pierre Elkabbach lui demande si la demande de Boubakeur consistant à multiplier par 2 les mosquées en deux ans ne risque pas de favoriser le vote Front National, Amar Lasfar répond :

    Ce sont des Français qui le réclament. La demande d’un Français est légitime. Ce n’est pas parce qu’il est musulman qu’il va cacher ses demandes et ses revendications citoyennes.

    Amar Lasfar, qui est également le recteur de la mosquée de Lille, a également appelé les responsables politiques à “accompagner cet islam de France” tout en ajoutant :

    L’islam de France est une marque de qualité. (sic)

     

     

  • Manipuler l'histoire pour conttôler le présent

    Izieu, François Hollande définit un nouvel axe du Mal

    François Hollande était ce lundi 6 avril à Izieu, dans l’Ain, pour commémorer l’arrestation de 41 enfants et 7 adultes juifs par la Gestapo le 6 avril 1944.

    À Izieu, durant la Seconde Guerre mondiale, s’est formée une « colonie d’enfants réfugiés » : avec l’aide de la population, la ville a en effet a accueilli une centaine d’enfants orphelins. C’est Klaus Barbie lui-même qui a donné l’ordre de déportation des réfugiés le 6 avril 1944.

    Vingt et un ans après François Mitterrand, le président François Hollande s’est donc rendu à la « maison d’Izieu » pour une nouvelle litanie sur « la mémoire », ce rempart à « la haine ». Un discours ancré dans un épisode historique tragique, mais soigneusement préparé pour traiter, en sous-texte, de l’actualité politique. Bien entendu, uniquement de l’actualité qui intéresse le pouvoir : point de crise économique, de montée du chômage, d’inégalités sociales au menu, ni d’évocation d’une oligarchie illégitime et non-élue (quoique) qui ferait triompher les intérêts bancaires au détriment des « 99 %». Non, ce qui ronge la société française et, d’après Hollande, le monde entier à toutes les époques (du moins depuis l’avènement de la république), c’est « le mal ». Vaste sujet...

    Qu’est-ce que « le mal », selon François Hollande ? C’est « la barbarie ». Et sous ce même terme de barbarie se trouvent réunis pèle-mêle, par la magie d’une simple association d’idées aussi niaise que stérile : la rafle du 6 avril 1944, le « fondamentalisme religieux », le « génocide des Tutsis », le « fanatisme », les exactions en Syrie et au Nigeria, « l’esclavage, la colonisation, la Shoah », « le terrorisme » et, last but not least, « le repli et l’isolement », ces « poisons mortels pour une nation »...

    On le voit, l’objectif du discours de François Hollande, « saisi par l’émotion », était la confusion de toutes les réalités historiques pour les ranger sous la bannière du Mal, c’est-à-dire, en dernière instance, de la Shoah, et d’y associer une réalité contemporaine : la montée du Front national et, plus largement, des forces politiques souverainistes en Europe.

    L’entretien de cet amalgame géant, qui résume à lui seul le programme du pouvoir, devra être assuré par « l’école de la République ». Dans une perspective absolument orwellienne, il s’agit en effet pour les enseignants de devenir des « éducateurs » qui permettent aux plus jeunes de faire la distinction « entre l’information et ce qui est de l’ordre du fantasme, du complot, c’est-à-dire ce qui à un moment met en doute l’histoire, la réalité des faits, ce que nous portons ensemble comme citoyens ». Derrière cet appel à l’Éducation nationale pour contrôler les consciences à travers l’interprétation de l’histoire, se dissimule à peine la volonté de contrôler son principal concurrent, Internet, instrument de réinformation devenu très dangereux pour un pouvoir dont toutes les fondations sont, justement, assises sur une interprétation particulière – et particulièrement contestable – de l’histoire...

    E&R

  • Florian Philippot dans Internationales - 5 avril 2015

    A écouter absolument pour admirer la maîtrise de Florian Philippot face à lennemi!

  • Coutumes et traditions de Pâques - Séville, Malaga, Sartène, etc...

    http://www.fdesouche.com/585627-coutumes-et-traditions-de-paques

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  • Fabien Engelmann : « La Fête du cochon est un apprentissage de la République »

    18h49

    « Vous m’emmerdez avec vos questions, ce sont toujours les mêmes,et vous emmerdez les Français à voir le mal partout », répond Fabien Engelmann aux journalistes qui demandent au maire Front national d’Hayange en Moselle s’il n’y a pas comme une provocation à organiser ainsi une Fête du cochon et s’il est bien dans son rôle d’élu.

     

    « C’est une fête, somme toute classique, comme dans des centaines de collectivités françaises qui organisent la traditionnelle fête de la saucisse ou du cochon », explique cet ancien syndicaliste. L’un des participants, petit drapeau tricolore épinglé à sa chemise, précise devant son assiette de cochonnaille : « Quand vous organisez une fête chez vous, vous voulez rassembler tout votre quartier ou vos propres amis ? »

    « Peuple de France amoureux des traditions, bienvenue ! A Hayange, le cochon ne date pas d’hier, contrairement à ce que les bonnes âmes et la cohorte véhémente de nos détracteurs voudraient laisser croire », déclare Fabien Engelmann de l’estrade dominant la place où se tient la fête. Végétarien lui-même, il précise : « Chacun est libre de manger ou pas du cochon. C’est un choix respectable. »

    « La Fête du cochon, c’est la solidarité, la joie palpable d’être ensemble, et, n’ayons pas peur des mots, un apprentissage de la République. C’est l’oubli de soi et de ses petits intérêts pour davantage de fraternité et pour mieux vivre ensemble », développe-t-il devant un public familial. [...]

    Source

    FDS

  • Don du sang pour tous. Un grand merci à MST (Marisol Touraine).

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    C’est l’application de la dialectique du lobby homo selon lequel "il n'y a pas de population à risque, mais des pratiques à risques".
    Médecin
     
     
     

    « Oui, je mettrai fin à l’exclusion du don de sang, parce que chaque prélèvement est contrôlé d’abord, et parce qu’il est dévastateur à tous les niveaux d’accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels. » Pour une fois, François Hollande aura tenu une promesse électorale, puisque en contradiction avec l’avis du Comité national d’éthique rendu trois jours plus tôt, l’amendement annulant l’interdiction du don du sang aux hommes homosexuels et bisexuels vient d’être adopté par les députés.

    Désormais, donc, « nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle». C’est l’application de la dialectique du lobby homo selon lequel « il n’y a pas de population à risque, mais des pratiques à risques ». La formule est subtile mais n’empêche pas que, statistiquement, on risque plus de tomber un jour d’un arbre si on est élagueur plutôt qu’égoutier. Et, de fait, le nombre de contaminés par le VIH est 65 fois plus élevé parmi les hommes homosexuels que dans le reste de la population. Enfin, la période pendant laquelle la contamination est indétectable par les tests est toujours de 10 à 20 jours, tandis que les scientifiques estiment que cette libération risque de multiplier par quatre les contaminations transfusionnelles. C’était bien la peine que Chirac inscrive le principe de précaution dans la Constitution !

    Certes, plusieurs pays avaient déjà assoupli leur règle en la matière, se contentant d’exiger avant le don une période d’abstinence, ici de quatre mois, là d’un an, un peu au doigt mouillé, tandis que l’Europe pressait la France de faire de même. Ce n’est pas la première fois que les socialistes préfèrent l’électoralisme à la sécurité sanitaire, puisque dans la rude compétition d’imbéciles officiels de la lutte contre le SIDA, la médaille d’or reste détenue par la directrice de l’administration pénitentiaire de Mitterrand, qui ordonna d’intensifier les collectes de sang dans les prisons françaises. Les autres pays les avaient pertinemment proscrites, tant il semblait évident que ce milieu fortement atteint par le SIDA et la toxicomanie devait être exclu des prélèvements.

    Mais pour les angéliques bigots de la rédemption citoyenne des délinquants par le don du sang (nous étions en plein badinterisme, ancêtre du taubirisme), il s’agissait là d’une attitude discriminatoire inenvisageable. On estime à cinq mille environ les contaminations liées à l’application de cette circulaire, dont la responsable – en bonne logique administrative française du coup de pied au cul ascensionnel – fut promue premier président de la cour d’appel de Paris, et le conseiller, procureur de la République. « L’affaire du sang contaminé » n’en éclaboussa pas moins durement plusieurs ministres ; mais malgré son sobriquet affectueux de MST , Maria de la Soledad, dite Marisol Touraine, ne semble pas superstitieuse… À vrai dire, et en pratique, les homosexuels ont toujours pu donner leur sang, puisque l’on ne déclare que ce qu’on veut bien lors de l’interrogatoire du préleveur. Au lieu de demander « Êtes-vous homosexuel ? », celui-ci demandera désormais « Avez-vous des pratiques sexuelles à risque ? », ce qui ne changera pas grand-chose. Mais pour le lobby qui prétend représenter les homosexuels, il s’agissait, après le mariage gay, de la conquête politique d’un « droit » nouveau, celui de donner son sang comme tout le monde quand on n’est pas comme tout le monde. En classe de philo, on appelle cela une aporie.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • La fête de Pâques et du Printemps

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    Source : Institut Iliade - Pâques est en quelque sorte la fête de l’équinoxe de printemps. C’est le retour du soleil, le soleil fécondant sans lequel rien ne naîtrait. L’hiver meurt, les neiges fondent, les rivières sont en crue, la nature retrouve sa verdure, les plantes leurs boutons, les arbres leurs bourgeons, le soleil est redevenu suffisamment puissant pour réchauffer la terre et lui apporter la vie. Jonquilles, primevères, jacinthes fleurissent dans les jardins et les jachères.

    A l’avènement du christianisme la fête de Pâques – qui est la célébration de la résurrection du Christ (rappelons que la fête de Pâques a longtemps été la plus importante de la tradition chrétienne et qu’elle marquait le début de l’année, et cela jusqu’en 1563) – remplaça la fête d’Ostara ou fête du printemps, qui est la fête du renouveau, de la fécondité et de la fertilité dont les origines sont très anciennes. Cette fête porte le nom d’une déesse lunaire, Ostara, qu’un héros solaire aurait délivrée de la captivité au moment de l’équinoxe de printemps. On retrouve là un mythe très présent dans les mythologies européennes et même dans les contes (qui ne sont qu’une retranscription de ces mythes) auxquels Dominique Venner faisait souvent référence (*voir en encart : texte inédit). C’est Ariane délivrée par Thésée, Andromède délivrée par Persée, Brunhilde délivrée par Siegfried ou la Belle au bois dormant et Cendrillon de Charles Perrault, Blanche Neige et Raiponce des frères Grimm…

    Pâques est un mot d’origine hébraïque qui se dit en allemand Ostern et en anglais Easter.

    A Pâques c’est l’œuf qui symbolise la renaissance de la nature, la fécondité, la vie qui s’apprête à éclore. Symboliquement, l’aube du jour et l’aube de la renaissance de la vie sont intimement liées à Ostara, comme le blanc et le jaune de l’œuf qui vont donner la vie.

     

    Il est une vieille tradition qui nous vient des pays germaniques et slaves qui consiste à décorer des œufs, de les offrir ou de les cacher pour qu’ils soient trouvés. La symbolique en est très forte. En effet, trouver un œuf peint c’est trouvé une image de ce que nous sommes : une forme abstraite, une apparence. C’est l’apparence du monde, son décor, dont nous faisons partie. Derrière il y a une coquille. Il faut briser la coquille, aller au-delà de cette apparence. Et on trouve à l’intérieur de l’œuf la couleur blanche, la couleur des origines, du commencement, de la pureté. Puis le globe d’or, symbole du cœur primordial qui contient l’essence d’un peuple, d’une race, d’une civilisation. Le printemps, symbolisé par l’œuf nous renvoie aux temps de l’Age d’Or et de l’Age d’Argent, les temps primordiaux qu’il s’agit de renouveler.

    Le lièvre symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Crédit photo : Google Cultural Institut (cc). Auteur : Albrecht Dürer, 1502.

    Le lièvre symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Crédit photo : Google Cultural Institut (cc). Auteur : Albrecht Dürer, 1502.

    Sont associés à ces œufs des jeux comme par exemple : lancer un œuf en l’air qui doit être rattrapé par une personne et relancé de nouveau par une autre personne. Celui qui le laisse tomber ou qui l’écrase reçoit un gage. Ou « la toquée », un jeu d’origine grecque où chaque joueur tient fermement un œuf (cuit et dur) dans son poing fermé et l’emploi comme arme pour « toquer » les œufs des autres joueurs. L’objectif étant d’arriver à casser les œufs des adversaires sans casser le sien. A gagné celui qui a cassé le plus d’œufs. Que les brutes s’abstiennent car il faut doser ses coups… Ou encore, « la roulée » pratiquée en France, en Ecosse, dans le nord de l’Angleterre, en Ulster, en Autriche et en Suisse. Le jeu consiste tout simplement à faire rouler des œufs durs peints de couleurs vives, sur un plan incliné naturel jusqu’à ce qu’ils soient cassés. Le vainqueur est celui dont l’œuf reste intact le plus longtemps. Dans le même esprit, la course aux œufs portés à l’aide d’une cuillère serrée entre les dents. Un parcours à embuches est préparé pour faire en sorte que les œufs tombent et se cassent.

    En Ukraine comme en Pologne, l’œuf de Pâques rituellement associé à la venue du printemps s’appelle le Pyssanka, “l’œuf écrit” car, coloré ou peint. Il est en effet chargé de symboles : étoiles, soleils, roues solaires, cercles et spirales qui font partie d’un répertoire au même titre que la croix, le triangle ou la ligne. En Russie, c’est justement l’œuf de Pâques qui est à l’origine des célèbres œufs impériaux russes que l’on doit à l’imagination de Peter Carl Fabergé, orfèvre du Tsar.

    Mais, dans tout cela, n’oublions pas de cacher des œufs décorés ou en chocolat dans le jardin ou la maison, la chasse à ces trésors ravira les enfants. Une tradition très française appréciée en son temps par Louis XIV qui faisait bénir solennellement le jour de Pâques de grandes corbeilles d’œufs dorés qu’il remettait en cérémonie à ses proches.

    Si l’œuf est lié à la poule il l’est aussi avec le lièvre, l’animal sacré de la déesse Ostara, animal lunaire (il dort le jour et gambade la nuit), animal de passage qui assure la transition entre le monde des hommes et le monde merveilleux des esprits, des génies et des dieux. Il symbolise l’abondance de biens et la prospérité, c’est lui justement qui cache les œufs. Dans les pays germaniques, on trouve l’Oster Hase, « le lièvre de Pâques ». C’est l’animal qui entend de très loin. Dans les contes populaires il est souvent présenté habitant les mondes souterrains, les profondeurs de la Terre, grande réserve où sont entassées les inépuisables richesses. Il représente les richesses cachées du monde, la fécondité du sol, appelant à casser la coquille de l’œuf.

    Si le Moyen Age ignore le lièvre distributeur de cadeaux et de friandises, il connaît d’autres figures tout aussi merveilleuses. La biche blanche ou le cerf blanc des récits arthuriens hantent ces périodes de transition entre les quarantaines de l’année. Dans le roman de Chrétien de Troyes intitulé Erec et Enide, la chasse au Blanc Cerf a lieu le lundi de Pâques, comme s’il fallait rappeler le lien de cet animal avec la lune d’équinoxe. Ces animaux conducteurs d’âmes servent de médiateurs entre le monde humain et l’Autre Monde.

    Dans le folklore moderne, les traditionnels œufs de Pâques sont censés être apportés aux enfants par les cloches qui reviennent de Rome ou par le lièvre de Pâques lui-même. Toutefois, dans les régions germaniques, l’animal féerique change d’apparence : en Westphalie, c’est un renard, en Thuringe une cigogne, au Tyrol une poule blanche, en Suisse un coucou et en Saxe un coq. La présence d’animaux de basse-cour semble plus vraisemblable à côté de ces œufs rituels. Cependant, il est évident que les œufs de Pâques sont investis d’une valeur mythique qui n’a rien à voir avec leur usage proprement alimentaire

    Charles Ledoux


    (*) « L’Europe est le nom de notre tradition, un murmure des temps anciens et du futur. Notre tradition est une façon de se conduire et de conduire notre vie qui appartient qu’à nous. Elle nous est révélée par les poèmes d’Homère et par nos grandes légendes, celles de la Table Ronde ou des Nibelungen. Elle nous est révélée aussi par le trésor des contes.

    Sous des apparences différentes, nos contes tissent la trame d’un même héritage de part et d’autre du Rhin, des Alpes ou des Pyrénées. Retrouvés en Allemagne par les frères Grimm et en France par Charles Perrault, sans avoir l’air de rien, ils sont l’un de nos biens les plus précieux. Ils ne se voilent d’obscurité que si l’on ne fait pas l’effort de les découvrir.

    Jadis leur transmission se faisait à la veillée, par le récit des anciens. Se jouant du temps qui passe, ils continuent de dire le retrait salvateur dans la forêt, les forces de la nature, la solitude et la communauté, les rites de passage de l’enfance à l’âge adulte, la rencontre de la jeune fille et du chevalier, l’ordre du monde. Les contes sont le grand livre de notre tradition. Leur fonction est de léguer la sagesse ancestrale de la communauté. Même quand on y rencontre des elfes ou des fées auprès des sources et au coin des bois, ils sont le contraire des « contes de fées ».

    Sous l’apparence du divertissement, ils enseignent des leçons de vie. Ils disent les secrets qui feront que les damoiselles deviendront femmes, et les garçons des hommes. Les contes disent les menaces à surmonter (le Chat botté), les limites à ne pas franchir (Barbe bleue), la ruse terrassant la force brutale (le Petit Poucet), la rançon de l’étourderie (le Petit Chaperon rouge), le prix du serment (Grisélidis), l’effort soutenu triomphant d’une nature ingrate (Riquet à la houppe), les périls courus par la jeune fille et la virilité dévoyée (Peau d’âne). Les contes disent encore le courage, l’espoir et la constance des jeunes filles triomphant des épreuves (Cendrillon). Ils disent aussi la vigueur, l’audace, la vaillance et les ruptures par quoi les garçons sont ce qu’ils sont (Perceval). Les contes montrent qu’en s’appuyant sur les forces de la nature, la femme maintient ou restaure l’ordre du monde et de la communauté (Blanche Neige).

    Ces secrets nôtres, on pourrait parfois les croire perdus alors qu’ils ne sont qu’assoupis. Comme dans le conte de la Belle au bois dormant, ils se réveilleront. Ils se réveilleront sous l’ardeur de l’amour que nous leur porterons. »

    Dominique Venner, équinoxe de printemps 2006