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  • Marine Le Pen : «Je ne laisserai personne affaiblir le Front national»

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     Home ACTUALITE Politique

      • Par Emmanuel Galiero
      • Mis à jour le 08/04/2015 à 21:15
      • Publié le 08/04/2015 à 19:33

     

    Marine Le Pen se dit prête à prendre une «décision difficile» contre son père après le nouveau dérapage de ce dernier. Crédits photo : © Gonzalo Fuentes / Reuters/REUTERS

    EXCLUSIF - Opposée à son père dans une crise ouverte au sein du parti, la présidente du FN confie, dans une interview au Figaro, son «incompréhension face à la multiplication récidiviste de ses provocations». Elle assure qu'elle ne «soutiendra pas sa candidature aux régionales en Paca».

     
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    Dans une interview au Figaro publiée jeudi, Marine Le Pen commente la crise actuelle au sein du Front national. Opposée ouvertement à son père, elle expose les raisons ayant motivé son choix d'organiser un bureau politique rapidement. «Je me trouve obligée, dans l'intérêt de mon pays, de prendre une décision difficile qui met en cause des liens filiaux. Mais le Front national est le seul outil d'espérance pour la France. Personne ne peut l'affaiblir et je ne laisserai personne le faire. En tout cas, pas tant que je serai présidente.»

    La présidente du Front national confie également avoir rencontré Jean-Marie Le Pen durant plus d'une heure dans son bureau au siège de Nanterre. «Je lui ai fait part de mon incompréhension, dit-elle, face à la multiplication récidiviste de ses provocations qui, évidemment, nuisent au Front national. Je lui ai dit aussi que je ne soutiendrai pas sa candidature aux régionales en Paca.»

    Lorsqu'on lui demande si une candidature dissidente du président d'honneur aux régionales en Paca reste possible, elle répond: «Ce sont des choses qui arrivent. Il y aurait alors un candidat du Front et un candidat dissident.» Enfin, interrogée sur l'âge de son père, né en 1928, elle précise: «Quand on dirige un mouvement politique, on n'a pas à faire entrer en ligne de compte des éléments personnels car les dégâts politiques, eux, sont bien là. On ne peut pas faire régner l'autorité et imposer une discipline à tous, sauf au président d'honneur. Sinon, c'est l'anarchie, le chaos et la contradiction.»

    NdB: De tout cœur avec Marine Le Pen qui se bat pour la France et pour tous les Français! Avec un courage qui force l'admiration! Elle est notre seule espérance face au déclin accéléré de notre patrie.  

  • Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique

    8 avril 2015

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch

    Attaché comme je l’ai toujours prouvé à l’unité de notre mouvement, je ne souhaite pas participer à des polémiques sur des sujets qui sèment la division, dont la plupart des commentateurs n’ont au mieux qu’une connaissance livresque, et dont la discussion est de surcroît judiciairement interdite par l’effet pervers de législations liberticides.

    L’actualité politique, économique, sociale ou « sociétale» fournit un nombre plus important de sujets en phase avec les préoccupations de nos compatriotes, et en lien avec le mandat parlementaire que j’exerce.

    Le respect de la discipline de notre mouvement, la légitime et fructueuse direction de sa présidente, l’accueil de personnalités de qualité venant d’autres horizons doctrinaux me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d’expression de Jean-Marie Le Pen, à qui nous devons l’existence même du Front National et sa progression au milieu de tant d’épreuves passées.

    Il n’y a aucune raison de sacrifier quelque composante de notre mouvement que ce soit en raison d’une diabolisation artificiellement entretenue, ni de maintenir un climat de tension que chercheraient à nous imposer nos adversaires, responsables du terrifiant déclin de notre pays.

    Ma seule boussole est celle de la persévérance dans notre combat politique, avec tous les patriotes sincères, qui, dans leurs différences, voire leurs oppositions passées, sont les bienvenus sur ce qui nous unit : la défense de la France et des Français d’abord.

    Bruno GOLLNISCH

  • Un village français

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  • Alain Jamet (FN) : «Le provocateur n'est pas Le Pen, mais Bourdin et Rivarol»

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     Home ACTUALITE Politique

     

    Alain Jamet a été conseiller régional FN dans le Languedoc-Roussillon de 1986 à 2010.                                                   

    Seul membre fondateur du Front national encore en activité au sein du mouvement, ce fidèle de Jean-Marie Le Pen est également membre du bureau politique, de la commission d'investiture et président de la commission des conflits.

     
     

    LE FIGARO.- Comment analysez-vous la situation au Front national?

    Alain JAMET.- Je la suis depuis Montpellier, je ne suis pas au cœur du Carré, le siège du FN. Je découvre les épisodes et les nouvelles positions heure par heure. L'affaire qui, à mon avis, s'est mal engagée, verra son dénouement le 17 avril au bureau politique. Sauf coup de théâtre.

    Que peut-il se passer?

    D'ici là, et particulièrement si Maître Collard y met son grain de sel, cela risque de s'infecter. J'ai constaté en vingt-quatre heures la dégradation d'un climat que je regrette car je suis proche, il est vrai, de Jean-Marie Le Pen mais également de Marine et de Marion. Ce n'est pas le cas de Gilbert Collard. Il n'est pas du Front et il n'a pas à s'occuper des affaires de la présidence d'honneur. Qu'il s'occupe de celles du Rassemblement Bleu Marine.

    Vous qui connaissez bien Jean-Marie Le Pen, comment expliquez-vous son attitude? Pourquoi va-t-il aussi loin?

    Au lendemain des élections, ce qui me semble le plus important est l'exploitation de son discours. Le provocateur n'est pas Le Pen. Il ne fait pas de déclaration personnelle pour exprimer ce qu'il pense. Les vrais provocateurs sont Jean-Jacques Bourdin, de BMFTV, et le journal Rivarol car ce sont eux qui posent les questions. A part une seule fois, au moment de l'affaire «Durafour crématoire», tous les propos reprochés à Jean-Marie Le Pen étaient des réponses à des questions. D'ailleurs, tout ce qu'il pense - parce qu'il dit toujours tout ce qu'il pense - n'a jamais figuré dans le programme du Front national. Ses propos n'engagent que lui, personnellement.

    Mais compte tenu de son statut de président d'honneur et de son expérience politique, n'est-il pas obligé de mesurer l'impact prévisible de ses réponses?

    Oui mais notez que M. Bourdin avait posé récemment la même question provocatrice à Roland Dumas. Sa question venait comme un cheveu sur la soupe. Les circonstances dans lesquelles se trouve le FN, après les départementales et avant les régionales, font que l'on y a donné une importance particulière.

    Le Pen ne cache pas la vérité. Il ne ment pas. Il dit les choses totalement. Voilà le problème.

    Alain Jamet

    Avez-vous reçu un appel de Jean-Marie Le Pen?

    Non. Il le fera peut-être ou pas mais je n'attends aucun appel.

    Vous le connaissez depuis l'université de droit, en 1951. Qu'aimeriez-vous lui dire?

    Depuis que suis au Front donc depuis 1972, je me garde de mélanger au politique mes opinions qui ne regardent que moi-même. Si je n'étais pas au FN, je parlerais différemment mais nous ne sommes pas bâtis de la même glaise. Le Pen ne cache pas la vérité. Il ne ment pas. Il dit les choses totalement. Voilà le problème.

    Selon vous, aura-t-il beaucoup de soutiens en bureau politique?

    Tout le monde reconnaît que des gens continuent à le suivre et pas seulement de vieux grognards. Mais vu ce qui s'est passé au Congrès de Lyon, Marine Le Pen a la majorité. Je ne sais pas si le vote sera secret ou à main levée. Mais nous n'en sommes qu'au début de l'affaire et d'ici le 17 avril, une évolution est possible. Il peut y avoir, comme cela s'est déjà passé, un accord, un modus vivendi ou une réconciliation plutôt qu'une catastrophe. J'attendrai la date et je serai à Nanterre ce jour-là pour prendre mes responsabilités s'il le faut.

    Jean-Marie Le Pen reste-t-il, à vos yeux, le candidat idéal du FN pour les régionales en Paca?

    Je ne souhaite pas vous répondre pour l'instant. Marion Maréchal Le Pen a sans doute autant de mérite à l'être mais je préférerais, en cas de changement, qu'il ne soit pas demandé par un tiers mais accepté par la personne concernée. Je veux aller dans le sens d'une réconciliation générale, au nom de la raison et du sentiment.

    Y croyez-vous?

    Aujourd'hui, non.

    De mémoire, a-t-on déjà assisté à un tel niveau de tension au sein du Front?

    Non, je ne pense pas. Mais il reste encore plus d'une semaine avant que le verdict ne tombe.

    LE FIGARO

  • Ce que peut faire le FN contre Jean-Marie Le Pen

    LE SCAN POLITIQUE- La présidente du FN a annoncé qu'elle s'opposerait à la candidature de son père en Paca. Selon les statuts du parti, une exclusion peut également être envisagée.


     

    Entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, la rupture est consommée. Après une nouvelle série de provocations du fondateur du FN, publiées sous forme d'interview dans le journal d'extrême droite Rivarol, Marine Le Pen a annoncé qu'elle s'opposerait à la candidature de son père en région Provence Alpes Côte d'Azur (Paca) aux élections régionales de décembre prochain. Bénéficiant d'une place et d'une influence symbolique particulière au sein de son parti, il devrait être pour la première fois mis en minorité et puni par les siens. Les statuts du Front national, mis à jour en février 2015, et qui ont pu être consultés par différents médias ce mercredi, prévoient un certain nombre de possibilités d'action permettant à Marine Le Pen de donner suite à cette nouvelle polémique.

    » Refuser de l'investir candidat en Paca

    C'est le bureau politique qui détermine par vote quel seront les candidats investis pour le FN. En ce qui concerne les prochaines élections régionales, «rien n'a encore été décidé», explique au Scan Louis Aliot. Suite aux nouvelles provocations de Jean-Marie le Pen dans Rivarol, la présidente du FN a annoncé que le bureau politique du parti se réunira vendredi 17 avril, pour désigner notamment les têtes de listes des régionales. Un doute persiste sur le déroulé su scrutin: à bulletins cachés ou à mains levées.

    Marine Le Pen a annoncé qu'elle s'opposera à cette occasion à la désignation de son père, et qu'elle le lui avait signifié personnellement ce mercredi. Elle avait déjà fait savoir par le passé qu'elle préférait voir sa nièce Marion-Maréchal-Le Pen concourir en Paca en décembre prochain. Jean-Marie Le Pen a pour sa part réaffirmé de son côté sa volonté de se présenter dans une région qu'il connaît bien et où il a rassemblé 33% des voix aux dernières élections européennes. Reste à savoir s'il pourrait pousser sa volonté de nuisance jusqu'à faire cavalier seul.

    » Supprimer le poste de président d'honneur

    Marine Le Pen s'est déclarée plusieurs favorable à la suppression de cette fonction, qui est loin d'être symbolique dans les instances du parti. Le poste de président d'honneur a été taillé sur mesure pour le fondateur du parti. Il permet notamment à Jean-Marie Le Pen de siéger dans toutes les instances du parti et d'y disposer d'un droit de vote. Selon l'article 11-bis des statuts du FN, le président d'honneur est nommé par le congrès du FN qui se réunit tous les trois ans environ, le dernier ayant eu lieu en novembre dernier. Aucune précision ne vient éclairer les conditions éventuelles qui pourraient conduire à sa déchéance. Rien n'indique non plus que ce statut soit conféré à vie, contrairement à ce qu'a plusieurs fois affirmé Jean-Marie Le Pen.

    Interrogé par RTL, le secrétaire général du parti Nicolas Bay indique que ce statut ne lui permet tout de même pas de «redéfinir la ligne politique du mouvement». Les propos tenus par Jean-Marie le Pen «sont incompatibles avec une fonction de direction au sein du FN», a-t-il ajouté. Sera-t-il démis de ses fonctions, comme le souhaite le député Gilbert Collard? «Les statuts sont clairs, il faut pour cela que l'assemblée générale du parti se réunisse, et ce n'est pas facile de réunir un congrès en ce moment», explique au Scan Louis Aliot.

    » Exclure Jean-Marie Le Pen du FN

    L'article 8 des statuts du FN détaille les conditions dans lesquelles un membre du parti peut se trouver exclu: le décès, la démission ou son adhésion à un autre parti politique sont mentionnés, de même que «la condamnation à une peine afflictive ou infamante pour des faits contraires à l'honneur et à la probité». Les statuts prévoient également l'exclusion pour «motif grave», sans donner plus de précision. C'est ce dernier point qui pourrait être invoqué contre Jean-Marie Le Pen par la commission de conciliation et des conflits, l'organe disciplinaire du parti, composé de huit cadres du mouvement.

    Comme annoncé par Nicolas Bay le 19 mars dernier, la deuxième quinzaine d'avril sera justement marquée par la réunion de cette commission. Elle aura charge notamment de statuer sur le cas d'une vingtaine de candidats aux départementales ayant tenu des propos xénophobes, racistes ou homophobes sur les réseaux sociaux. Techniquement, les propos tenus sur BFM TV le 2 avril dernier et répétés dans Rivarol par Jean-Marie Le Pen dans Rivarol ce mercredi sont comparables à ceux qui ont valu l'exclusion du parti à nombre de militants depuis que Marine Le Pen a pris les commandes du parti.

    Sur BFM-TV ce mercredi midi, Steeve Briois, vice-président du FN et membre du bureau politique, explique à ce sujet: «On ne peut pas sanctionner un militant de base parce qu'il compare Taubira à un singe et laisser tout faire à Jean-Marie Le Pen sous prétexte qu'il a fondé le Front national. Est-ce que Marine Le Pen devra trembler tous les matins en s'inquiétant des déclarations de son père?», s'est interrogé le Maire de Hénin Beaumont.

    LE FIGARO

  • Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

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       Communiqués / 8 avril 2015 / Mots-clés : /   

    Jean-Marie Le Pen semble être entré dans une véritable spirale entre stratégie de la terre brûlée et suicide politique.

    Compte-tenu de cette situation, j’ai informé Jean-Marie Le Pen que je m’opposerai, lors du bureau politique du 17 avril prochain qui doit investir les têtes de listes pour les élections régionales, à sa candidature en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Son statut de Président d’honneur ne l’autorise pas à prendre le Front National en otage, de provocations aussi grossières dont l’objectif semble être de me nuire mais qui, hélas, portent un coup très dur à tout le mouvement, à ses cadres, à ses candidats, à ses adhérents, à ses électeurs.

    C’est avec une profonde tristesse que je suis contrainte de réunir rapidement un bureau exécutif afin d’envisager avec lui les moyens de protéger au mieux les intérêts politiques du Front National.

  • Les salles de shoot adoptées à l'assemblée

     

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    Sur 74 députés présents ce soir, seuls 24 ont votés contre 

     

    Le détail des votes est consultable ici.

    Michel Janva

  • Quand le FN se revendiquait de droite

    Posté le 7 avril 2015 à 17h34 | Lien permanent | Commentaires (14)

      

    Jean-Marie Le Pen a été interrogé dans le prochain numéro de Rivarol. Extraits :

    "Etes-vous favorable comme l’actuelle direction du FN à la retraite à soixante ans ?

    J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! J’étais en avance, encore que les Allemands sont aujourd’hui à 67 ans ! L’équilibre démographique désastreux de l’Europe boréale, c’est-à-dire celle qui va de Brest à Vladivostok, est suicidaire et implique de reculer l’âge légal de la retraite. En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dit : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. [...]

    Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel. Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. [...]

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    Je m’honore aussi d’avoir rétabli l’honneur d’être de droite. Pendant un long moment les gaullistes ne voulaient pas être de droite. Ils méprisaient le terme. L’un des premiers livres du FN qui n’est pas assez connu et que je vais faire rééditer, c’est Droite et démocratie économique. Un livre qui est l’exaltation de la libre entreprise comme moyen économique et politique d’équilibre de la nation. Nous revendiquions cette étiquette de droite qui ne nous était pas accordée. Alors qu’il n’y avait pas de droite, nous étions déjà qualifiés d’extrême droite. Or ce choix sémantique n’est pas innocent. Car extrême gauche, cela donne gauchiste, mais extrême droite, cela ne donne pas droitiste mais extrémiste de droite. C’est très subtil mais très vicieux en même temps. La sémantique est aussi un terrain de bataille qu’il ne faut pas négliger. Plus que jamais aujourd’hui nous devons avoir conscience que se joue l’avenir de notre pays, de notre peuple, de la vie individuelle de chacun d’entre nous et de nos descendants. La France et même l’Europe ont-elles encore la capacité et la volonté d’exister dans le monde alors qu’elles en ont tracé le cadre civilisationnel depuis 2 000 ans ? Le torrent démographique mondial conjugué à la volonté délibérée de nos élites de ne pas assurer la reproduction de nos familles au nom d’un individualisme et d’un hédonisme qui seraient les parangons de la vertu moderne vont-ils conduire au suicide de notre nation, de notre continent, de notre civilisation ? Nous voulons croire que l’instinct de vie sera plus fort que les forces mortifères. Sur le papier c’est un défi certes aussi invraisemblable que celui de David contre Goliath. Et pourtant au final c’est David qui a gagné. C’est là qu’il nous faut être habile dans le choix de l’arme et de son maniement. Quand nous faisons la comparaison des forces en présence et que nous constatons leur disproportion, il y a de quoi être terrifié. Mais nous devons croire en notre capacité à gagner et à survivre car dans la longue histoire de notre pays il y eut des moments comparables à celui-ci, où il apparaissait qu’il n’y avait plus de chances pour la France. Et grâce à l’action de la Providence et à celle d’une poignée d’hommes résolus et courageux, la France est repartie. En ces fêtes pascales où la vie triomphe sur la mort, l’espérance sur le désespoir, nous devons plus que jamais croire aux Pâques françaises tant il est vrai que c’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • GÉNOCIDE DES CHRÉTIENS : PAS UN POINT DE DÉTAIL

    GÉNOCIDE DES CHRÉTIENS : PAS UN POINT DE DÉTAIL - L’anachronisme médiatique minimise les horreurs d’aujourd’hui

    L’anachronisme médiatique minimise les horreurs d’aujourd’hui



    Jean Ansar
    le 07/04/2015
    Jean-Marie Le Pen est un Breton à la tête dure. Il a les défauts de ses qualités et peut s’entêter même quand il sait que cela aura des conséquences fâcheuses dans les médias. Cela étant,il n’aurait pas repris ses propos sur le « détail » si, comme chaque fois, un journaliste ne lui avait posé avec une insistance proche de l’interrogatoire de police ou de l'inquisition, la question. Mais pourquoi ceux qui veulent le faire taire sont-ils ceux qui lui donnent sans cesse la parole ?

    Il dérape certes pour les gardiens des dogmes mais il faut dire qu’on le pousse largement sur les bords de la route. Est-il d’ailleurs fâché de ce harcèlement ? Ce n’est pas sûr. Il ne supporte pas la ligne de dédiabolisation Marine-Philippot, considérant qu’il ne sert à rien de se renier pour participer finalement à un système que l’on prétend vouloir abattre.

    Mais l’essentiel est ailleurs. Les propos du président d'honneur du Fn ont occupé dans les médias 10 fois plus de place que le massacre des chrétiens du Kenya ou l’appel pascal du pape. Les propos sur le passé sont en France plus importants que les horreurs du moment.

    Quand les chrétiens émergent dans l'actualité médiatique, c’est autour d’une censure honteuse de la RATP sur un spectacle. Cela est en train de changer, mais jusqu’à maintenant le génocide culturel et humain des chrétiens d’orient et les crimes contre l’humanité vis à vis de chrétiens dans le monde entier est traité par nos médias de la mémoire comme un point de détail de l'actualité. Mais l’actualité c’est bien sûr l’histoire de demain. On ne changera pas ce qui a été mais on devrait pouvoir agir sur ce qui est.

    Les médias sont en fait viscéralement anti-chrétiens et le resteront tant que le pape n'aura pas désigné des évêques pour pratiquer un avortement et n’aura pas marié lui-même des couples homosexuels. C’est cela la vérité.

    Certains valeurs chrétiennes gênent les idéologues médiatiques et moins on  parle de chrétiens mieux ça vaut, les musulmans, c’est autre chose. Leur conception de la laïcité est une conception anti identité française, anti France canal historique. Encore une fois, nous sommes dans une laïcité de discrimination positive en faveur des musulmans car principalement issus de l’immigration.

    Alors que Daesh brûle les églises des origines de cette religion qui fait partie de nos racines aux côtés des apports gréco-romains, ce qui préoccupe les médias c’est le confort religieux des musulmans en France.

    Quand on réclame deux fois plus de mosquées et qu’on trouve cela normal, c’est confirmer une réelle islamisation de la société française avec une communauté musulmane issue de l'immigration forte, on ne saut plus très bien, de 4 à 7 millions de personnes ce qui n’est pas la même chose. Quand on pose une question sur ce sujet à un responsable du Fn, c’est qu’on espère un  dérapage, c’est à dire  une vérité non  conforme au totalitarisme sémantique.

    Qui menace les juifs et les chrétiens en France, au Proche orient ou au Kenya…. Certes pas les déviances d’un Jean-Marie Le Pen, mais les crimes contre l’humanité de fanatiques se réclamant de l’islam.

    L’islam de France qui réclame des mosquées est dans l’échec total et ça c’est un vrai problème. 


    METAMAG

     

     
  • Hervé Gattegno : “Construire des mosquées n’est pas un risque mais une chance pour la France”

     

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    07/04/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Hervé Gattegno a donné son point de vue suite aux déclarations de Boubakeur appelant à construire plus de mosquées en France. Il estime que si on veut que l’islam sorte d’une forme de clandestinité, il faut que les musulmans aient plus de lieux de culte.

    Mais le journaliste va plus loin en déclarant ceci :

    Construire des mosquées n’est pas un risque mais une chance pour la France

    Jean-Jacques Bourdin rappelle que favoriser la construction d’édifices religieux est susceptible de constituer une violation de la loi de 1905. Mais Hervé Gattegno s’inscrit en faux :

    Non. Ce n’est pas du tout vai. Cet argument-là, c’est souvent l’argument un peu pervers de ceux qui veulent – non pas défendre la laïcité – mais empêcher le développement de l’islam. Ce qui est un combat d’arrière-garde. Puisque la moitié des musulmans dont on parle, ils sont Français. Et qu’il y a bien longtemps que l’islam est la 2ème religion de France. Qu’on le veuille ou non.

    Hervé Gattegno est journaliste, rédacteur en chef du Point