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  • Fatou Diome: [acceptez-nous] ou bien déménagez d'Europe parce que j'ai l'intention de rester

    Par le 26/04/2015

    13h27
     

    « Vous ne resterez pas comme des poissons rouges dans la forteresse européenne.[...] L’Europe ne sera plus jamais épargnée ! » Fatou Diome

     

    Fatou Diome était l’invitée de « Ce soir (ou jamais)! »… (extrait)

     

    (extrait de CSOJ – 24 avril 2015)

    l’émission complète en replay : france2.fr

  • VIDEOS - Hollande au camp nazi du Struthof

    http://www.leparisien.fr/societe/en-direct-video-francois-hollande-au-camp-de-concentration-du-struthof-26-04-2015-4726083.php

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  • Charles Martel et la bataille de Poitiers : la désinformation

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    Par Laurent Wetzel, haut fonctionnaire de l’Education nationale à la retraite, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, auteur de Ils ont tué l’histoire-géo (éd. François Bourin, 2012).

    ♦ J’ai été saisi d’étonnement en découvrant, le 19 avril, sur le site Les Inrocks, l’article d’un certain Jean-Marie Durand, spécialiste des « idées », intitulé « Tu parles, Charles Martel ! La déconstruction d’un mythe identitaire », consacré à l’essai, paraît-il « éclairant », de deux « historiens », William Blanc et Christophe Naudin, Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l’histoire au mythe identitaire.

    « La plus puissante des familles franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule ».


    A en croire cet idéologue et ces deux « historiens », bien décidés à terrasser les « historiens islamophobes », « la bataille de Poitiers est un événement mineur de notre histoire, qui « ne doit sa survie mémorielle qu’à l’utilisation qui en a été faite, depuis les années 1880, par l’extrême droite et le courant nationaliste » » ; « elle n’est pas historiquement le choc que beaucoup d’autres ont imaginé » ; « les grandes figures de l’enseignement sous la IIIe République – Jules Michelet et Ernest Lavisse – ne lui ont consacré que peu d’attention, Jules Michelet minimisant la bataille et le manuel Lavisse ne lui consacrant pas une ligne ».

    On reste interdit devant tant de contre-vérités.

    Jules Michelet, qui a publié son Histoire de France des origines à la mort de Louis XI, entre 1833 et 1844, sous la Monarchie de Juillet et non sous la IIIe République, soulignait au contraire dans cet ouvrage l’importance de ladite bataille :

    « Les Sarrasins, maîtres de l’Espagne, s’étaient emparés du Languedoc. De la ville de Narbonne, leur innombrable cavalerie se lançait audacieusement vers le nord, jusqu’en Poitou, jusqu’en Bourgogne, confiante dans sa légèreté et dans la vigueur infatigable de ses chevaux africains. La célérité prodigieuse de ces brigands, qui voltigeaient partout, semblait les multiplier ; ils commençaient à passer en plus grand nombre : on craignait que, selon leur usage, après avoir fait un désert d’une partie des contrées du Midi, ils ne finissent par s’y établir. Une rencontre eut lieu près de Poitiers entre les rapides cavaliers de l’Afrique et les lourds bataillons des Francs (732) […]. Charles Martel poussa jusqu’en Languedoc, entra dans Nîmes et essaya de brûler les Arènes qu’on avait changées en forteresse. »

    Ernest Lavisse, en 1913, dans son manuel pour le cours moyen, 1re et 2e année, a consacré en réalité trente lignes à Charles Martel, à l’invasion arabe et à la bataille de Poitiers. J’en extrais celles-ci :

     

    « La plus puissante des familles franques, dans le pays de Metz, devint célèbre au temps qu’elle avait pour chef Charles, surnommé Martel parce qu’il a écrasé, comme avec un marteau, les Arabes qui avaient envahi la Gaule. En l’année 732, ils étaient arrivés près de Poitiers, quand ils rencontrèrent Charles Martel qui venait au devant d’eux avec une armée. Les Arabes, montés sur de petits chevaux rapides, et habillés de longs manteaux blancs, coururent vers la cavalerie franque. Les Francs, montés sur de grands chevaux du nord, les laissèrent venir et se défendirent avec leurs haches et leurs épées si bien que les Arabes reculèrent. Alors les Francs se mirent en marche. C’était comme une muraille de fer qui s’avançait. Les Arabes se retirèrent dans leur camp, et, pendant la nuit, ils s’enfuirent. Ainsi, Charles Martel a empêché les Arabes de conquérir notre pays. »

    Dans son Abrégé de l’histoire du Moyen Age pour le cours de seconde, Victor Duruy parlait déjà, en 1857, de « la grande victoire de Charles Martel sur les infidèles, qui arrêta, entre Tours et Poitiers, le mouvement de l’invasion de l’islamisme vers l’Occident ».

    En 1904, dans son manuel pour la classe de 5e, l’historien Charles Seignobos, républicain et protestant, insistait, avant de raconter la bataille de Poitiers, sur « les guerres qu’avait dû faire Charles Martel toute sa vie de tous les côtés, surtout dans le Midi contre les musulmans ».

    En 1925, dans son manuel pour la classe de 4e, Arthur Huby, plus tard doyen de l’Inspection générale d’histoire-géographie, insistait aussi sur cet « événement exceptionnel » : « Sa victoire sur les Arabes tira Charles Martel hors de pair. La victoire de Poitiers (octobre 732), qui marqua l’arrêt de l’offensive arabe contre l’Europe, eut un immense retentissement. Charles Martel apparut comme le sauveur du monde chrétien tout entier. »

    Sans oublier Jules Isaac (futur militant du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes) qui écrivait à la même époque, dans le fameux Malet-Isaac : « Charles Martel eut la gloire d’arrêter à Poitiers, en 732, une terrible invasion arabe. »

    En 1935 enfin, dans leur petit manuel pour le cours élémentaire, 1re année, Mon Premier Livre d’Histoire de France, Léon Brossolette et Marianne Ozouf, père et sœur du héros de la Résistance, ont illustré une page entière d’une image en couleurs sous-titrée « Charles-Martel à Poitiers – Les rois francs, qu’on appelle les rois fainéants, ne savent plus commander leurs armées. Le duc Charles-Martel les commande à leur place. Il bat à Poitiers les rapides cavaliers arabes qui attaquent la Gaule ».

    On observera cependant que ne figurent nulle part, dans les actuels programmes d’histoire du primaire et du collège, ni Charles Martel, ni la bataille de Poitiers, tous programmes signés, en 2008, par Xavier Darcos, avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy et François Fillon, trois phares de ce qu’on appelle la « droite républicaine ».

    Ce qui n’empêche pas Philippe Nemo, dans son excellent manuel d’histoire pour les CE2-CM1-CM2, de préciser pour nos écoliers : « Les Arabes avaient conquis un immense empire qui s’étendait jusqu’en Europe. Ils s’étaient emparés de l’Espagne, et maintenant ils voulaient aussi envahir la France. Charles Martel gagna contre eux la bataille de Poitiers en 732 après J.-C. et il les força à se replier en Espagne. Le prestige acquis par Charles Martel à cette occasion fut très grand. » (La Librairie des Ecoles, 2012, p. 52).

    Laurent Wetzel

    Source : Polémia.

    Image : Charles Martel à la Bataille de Poitiers, par Charles de Steuben, musée d’Histoire de France de Versailles. Domaine public.

  • Les neveux de Goebbels demandent des droits d’auteur

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    Joseph Goebbels  (1897- 1945)

     

     
    L’affaire est intéressante, car elle met en lumière une question bien connue des juristes, soit la confrontation entre le droit et la morale.
     
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    Joseph Goebbels, en homme délicat, tenait un journal. Il y notait sans doute, au jour le jour, les idées que lui inspirait la politique du Führer, sa détestation des juifs, sa certitude de la victoire finale. Après tout, quand on est ministre de la Propagande du Reich, il faut bien se convaincre soi-même avant de convaincre les autres. Et ce journal a survécu au suicide de son auteur, qui s’est donné la mort en avril 1945, en compagnie de sa femme Magda, après qu’ils eurent empoisonné leurs six enfants.

    En 2010, un auteur britannique, Peter Longerich, a publié une biographie de Goebbels, dont la version française vient de sortir aux Éditions Héloïse d’Ormesson. Quoi de plus précieux pour un historien que le retour aux sources, en l’espèce à ce fameux journal qu’il cite largement à l’appui de son travail ? Il n’imaginait sans doute pas que les ayants droit du dignitaire nazi, c’est-à-dire ses neveux, se manifesteraient auprès de lui pour solliciter… des droits d’auteur ! Et, pour appuyer leur demande, ils ont sollicité les services d’un avocat allemand, Cordula Schacht, qui n’est autre que la fille de l’ancien ministre de l’Économie du Reich Hjalmar Schacht, acquitté au procès de Nuremberg.

    Stupeur de la maison d’édition anglaise, qui a refusé de verser le moindre penny aux héritiers. Et qui a même refusé l’accord proposé par l’avocat, qui souhaitait que ces sommes soient versées à une association travaillant sur la mémoire des victimes du nazisme.

    L’affaire est intéressante, car elle met en lumière une question bien connue des juristes, soit la confrontation entre le droit et la morale. Tout élève avocat apprend que le droit n’est pas l’équité, et que la force de la loi prime souvent sur le sentiment de justice. Et le problème est simple : les droits des héritiers, qui revendiquent les droits d’auteur de ce qu’il faut bien considérer comme une œuvre de l’esprit, doivent-ils céder le pas à la liberté de citer sans contrainte les écrits d’un homme qui, s’il n’a pu être condamné par la justice internationale, n’en est pas moins considéré comme un criminel particulièrement sinistre.

    Il appartiendra à la justice allemande de trancher ce cas délicat. D’un côté, l’application stricte du droit de la propriété intellectuelle, de l’autre, la morale. En faveur de la première, on doit considérer que, quelle que soit l’opinion qu’on a du bonhomme, ses écrits n’en constituent pas moins une œuvre de l’esprit, au sens propre du terme, qui donne droit à une protection reconnue par toutes les législations modernes. Après tout, on peut détester Paul Éluard, qui fit l’apologie du communisme, et reconnaître le talent du poète. En faveur de la seconde, il faut se demander si tirer de l’argent des propos délirants du représentant d’un des pires régimes que l’humanité ait connus n’est pas illicite. Après tout, le droit français prévoit bien l’annulation des conventions fondées sur une cause immorale. La loi allemande est sans doute inspirée par les mêmes principes.

    Mais refuse-t-on à l’éditeur des œuvres complètes de Lénine la juste rémunération de sa publication ? Lui impose-t-on de mettre gratuitement à disposition du public un ouvrage qu’il aura fait imprimer, relier et distribuer au motif – ô combien justifié – que son auteur était un criminel épouvantable ? Au contraire, devrait-on refuser la diffusion de tels textes en considérant qu’ils font l’apologie de crimes contre l’humanité et que leur seule diffusion suffit à rendre respectables les idées qu’ils contiennent ?

    Permettez à votre serviteur de n’avoir aucune idée précise sur la question, sauf peut-être un sentiment de malaise lié surtout au goût douteux d’une telle procédure. Mais il faudrait introduire la question au grand oral du concours du barreau. Nul doute qu’un candidat plus malin qu’un autre répondra, après une brève réflexion : ça se plaide !

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Une femme médecin du 93, victime d’agressions, abandonne les visites à domicile


    Une médecin du 93, victime d'agressions... par leparisien

      

    J-1

    Joselyne Rousseau, médecin depuis 33 ans à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) a décidé, à contrecœur, d’arrêter les visites à domicile. Lundi 20 avril, alors qu’elle effectuait une visite à domicile dans la cité des Poètes, à quelques centaines de mètres, sa voiture a été vandalisée.

    « Ma voiture a été complétement sabotée lors d’une visite à domicile chez un handicapée que j’allais voir depuis 30 ans. [...] J’ai subi 20 cambriolages, 2 agressions dont une à main armée très violente et deux sabotages de ma voiture. »

    FDS

  • Sondage : pour les Français, le Parti communiste appartient au passé

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    Henri Vernet | 25 Avril 2015, 19h32 | MAJ : 25 Avril 2015, 21h14

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    Exclusif
                                                         C’était « la » polémique de la semaine : dimanche dernier sur Canal+, François Hollande avait comparé le discours de Marine Le Pen à « un tract du Parti communiste des années 1970 ».
     
     

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    Comment les Français jugent le PC aujourd’hui ?

    Un parti si peu populaire. Le verdict est rude : avec 76% de mauvaises opinions il se situe à un niveau de popularité très bas. Pis, ses traits d’image confirment la formule de Hollande puisqu’une majorité de Français trouvent ce vieux parti « passéiste », ni « innovant » ni « proche des gens », mais « populiste » et même « sectaire » pour 54% des sondés. Bref, ils ne le jugent pas « utile » à la vie politique française.

    Les classes populaires préfèrent le FN. Lorsqu’on leur soumet un duel d’image entre le PC le FN, une courte majorité de Français préfère -  ou déteste moins - le Parti communiste. Explication, selon Sliman : «Si le PC est jugé très négativement, il est aussi jugé assez inoffensif puisqu’il ne rassemble que peu d’électeurs, alors que le FN, malgré la dédiabolisation et une progression électorale spectaculaire, continue de faire peur ». Mais le plus gênant pour les communistes, c’est qu’en regardant les résultats dans le détail on constate que les jeunes (à 53% contre 44%) et les classes populaires (51% contre 45% des employés et ouvriers) préfèrent nettement le FN au PC.

    Les Français donnent tort à Hollande. Voilà la seule bonne nouvelle pour Pierre Laurent : une large majorité (66%) désapprouve la formule du chef de l’Etat sur la ressemblance entre le FN et le PC de Georges Marchais. L’actuel leadeur communiste, dont le père Paul Laurent fut le numéro 2 de Marchais, appréciera... 

    Le Parisien