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  • Le tribunal administratif de Montpellier rejette la demande de la CRI contre Robert Ménard (Màj : sa réaction)

    13h44

    Réaction de Robert Ménard – RTL Soir – 11 mai 2015

     

    La CRI avait demandé l’interdiction du fichage des enfants musulmans de Béziers. Le tribunal considère, lui, que l’existence d’un tel fichage n’a pas été démontrée.

    Le tribunal administratif de Montpellier avait été saisi en urgence, vendredi 8 mai, par la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) pour interdire le fichage des enfants musulmans de la commune de Béziers (Hérault). [...] Le tribunal administratif de Montpellier, tout en rappelant le droit pour toute personne de ne faire l’objet d’aucun recueil d’information fondé sur l’appartenance religieuse, a rejeté la demande de la CRI. Il a en effet constaté que l’existence sous forme matérielle ou informatique de ces fichiers n’était pas démontrée. Par ailleurs, l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Béziers est toujours en cours. [...]

    La mairie de Béziers profite de ce jugement pour appeler les parlementaires à proposer et voter une nouvelle loi concernant les statistiques ethniques « pour permettre de connaître l’exacte réalité ».

    RTL

  • Villers-Cotterêts : l'élection du maire FN ne sera pas annulée

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     Le Conseil d'État s'est prononcé ce lundi contre l'annulation de l'élection en mars 2014 du maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne), Franck Briffaut, demandée par deux habitants de la commune. L'intéressé, lui, s'est dit «satisfait» et «soulagé».

    Pauline Théveniaud | 11 Mai 2015, 14h56 | MAJ : 11 Mai 2015, 17h17

            
     
     
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                                                         Franck Briffaut (FN) restera maire de Villers-Cotterêts (Aisne).
    LP / Guillaume Georges

    Franck Briffaut est «satisfait, content et soulagé». Ce lundi, le Conseil d'État s'est finalement prononcé contre l'annulation de l'élection, en mars 2014, du maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne).

    Le Parisien

  • Jean-Marie Le Pen veut créer une «nouvelle formation»

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      Home LE SCAN Les coulisses

     

    Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

    LE SCAN POLITIQUE - Le père de Marine Le Pen jure que son mouvement «ne sera pas concurrent» du Front national.

     

    Mis au ban du Front national, Jean-Marie Le Pen, son fondateur, va s'investir dans la création d'une nouvelle «formation». «Je ne vais pas créer un autre parti, je vais créer une formation qui ne sera pas concurrente du Front national», a annoncé l'eurodéputé, invité lundi de Radio Courtoisie.

    «Je suis un poisson japonais combattant, je me battrai tant que j'en ai la force», a précisé l'octogénaire. Jean-Marie Le Pen assure que sa nouvelle formation servira de «parachute contre le désastre» et «recueillera ceux qui sont indignés par la ligne» actuelle du FN dans le but de «peser et de la faire changer». Avec qui le «Menhir» pourra-t-il lancer son nouveau mouvement? Contactés la semaine dernière par Le Scan, plusieurs cadres de mouvements d'extrême droite, comme le patron du Parti de la France Carl Lang ou le responsable du mouvement dissout l'Œuvre Française, Yvan Benedetti, s'étaient dits prêts à le rejoindre à condition que son projet politique soit différent de celui du FN.

    Un ennemi désigné, Florian Philippot

    En lançant sa propre formation, l'ancien candidat à l'élection présidentielle pense pouvoir «libérer Marine» qui serait devenue «l'otage» de Florian Philippot, le vice-président du Front national. «Un haut fonctionnaire, ancien socialiste-chevènementisme, provocateur, pas l'espèce la plus aimable», tacle le cofondateur du FN. Un «gaulliste» qui «l'affiche partout dans son bureau», défend «le colbertisme et l'interventionisme de l'État» et s'entoure «d'hétérophobes qui se multiplient», donnant ainsi «une coloration différente» au Front national. Le jeune entourage de Florian Philippot est sorti «des pourrissoirs de la République comme Sciences-po» et ont été «placés au Parlement européen», s'indigne enore Jean-Marie Le Pen, référence à l'enquête ouverte sur les collaborateurs parlementaires frontistes.

    Celui qui dit avoir l'impression d'être devenu «un bouc émissaire» se dit «fidèle à ceux qui ont fait confiance au Front national» et leur demande «de se faire entendre». «Je ne veux pas que le Front national devienne l'aile droite (d'une) majorité pour que Florian Philippot devienne ministre», tacle encore l'élu.

  • Les faux-culs se déchaînent contre Ménard

    | 233 Commentaires

     
     
    Taisez-vous, Robert Ménard ! Voilà ce que répètent, depuis mardi, les dénégationnistes dont j’évoquais ici les méthodes lundi, ignorant cette apothéose dans la dissimulation des faits. Pour ces faussaires, la réalité ne doit pas apparaître si elle doit faire le jeu du FN. C’est ainsi qu’un voile pudique recouvre depuis toujours les chiffres de l’immigration, qui déséquilibre pourtant la cohésion nationale. Pour avoir violé cette omerta, le maire de Béziers, orfèvre en provocations il est vrai, a déclenché l’hystérie des faux-culs. De droite et de gauche, ceux-là trouvent insupportable sa déclaration, lundi soir sur France 2 : "Dans ma ville, il y a 64,6% des enfants qui sont musulmans dans les écoles primaires et maternelles (…) Je trouve que c’est trop car on n’assimilera personne". Comment en est-il venu à ce pourcentage ?  "Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardons de vous dire que le maire a les noms classe par classe des enfants. Je sais que je n’ai pas le droit, mais on le fait. Les prénoms disent les confessions. Dire l’inverse, c’est nier une évidence". François Hollande, depuis Riyad (Arabie saoudite), a rappelé que "le fichage d’élèves" était "contraire à toutes les valeurs de la République". "Honte au maire, la République ne fait aucune distinction parmi ses enfants", a tweeté Manuel Valls. "Ficher des enfants c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire", a commenté Bernard Cazeneuve. Ménard, qui s’est défendu ensuite d’avoir établi un "fichier" (il laisse comprendre qu’il a eu accès aux listes des établissements scolaires), doit être entendu ce mercredi par la police  pour "tenue illégale de fichiers en raison de l’origine ethnique". Une perquisition à la mairie a préalablement été menée dès mardi par quatre policiers. Au nom de l’UMP, Gérald Darmanin a invité le premier ministre à suspendre Ménard si le fichage était avéré.
     
    Mais au nom de quoi serait-il illégal de connaître la nouvelle composition ethnique et religieuse de la société ? Rien de s’y oppose, hormis en effet le préambule de la Constitution qui interdit "toute distinction de race, de religion ou de croyance". C’est pourtant Valls lui-même qui s’est dit, dès 2009, favorable aux statistiques ethniques. C’est lui qui, récemment, à parlé d’"apartheid", en avalisant une séparation raciale. Quand les sondeurs ont indiqué que 86% des musulmans avaient voté Hollande en 2012 , personne ne s’est indigné. Lorsque les plus radicaux d’entre ces derniers réclament leur "visibilité" dans l’espace public, ils trouvent d’ardents défenseurs chez les procureurs de Ménard. Oui, cette polémique est malhonnête : elle tend à faire croire que l’assimilation serait généralisée, alors que tout le monde admet qu’elle est un désastre. Le maire de Béziers a donc raison de mettre les pieds dans le plat, même si sa méthode d’évaluation est empirique. Le scandale est d’interdire politiquement que des vérités soient dites, de peur de donner raison à ceux qui alertent sur la fracture identitaire. D’autant que, contrairement à ce qu'assurent depuis hier les perroquets, les statistiques ethniques ne sont pas interdites. C’est ce qu’écrivent la démographe Michèle Tribalat et le statisticien Bernard Aubry, dans la dernière livraison de la revue Futuribles. Selon eux, la loi du 6 août 2004 "a autorisé la collecte de données très personnelles, dont celles faisant apparaître les origines ethniques et les opinions religieuses, par la statistique publique", c’est à dire notamment par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques). La question est de savoir pourquoi cet institut met tant de mauvaise volonté, voire de blocage, à utiliser ces instruments de mesure de "ségrégation de voisinage". La réponse se devine : il reste préférable d’alimenter le flou...

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  • En Guadeloupe, François Hollande exalte le « vivre-ensemble » et les « identités multiples »

     

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    23h20

    Sous un soleil écrasant et en présence d’élus, d’intellectuels, d’artistes, mais aussi de chefs d’État africains et caribéens, François Hollande a inauguré dimanche à Pointe-à-Pitre le Mémorial ACTe, centre caribéen d’expression et de mémoire de la traite et de l’esclavage, le plus important au monde.

    «La France est capable de regarder son histoire en face», a-t-il déclaré lors d’un discours écrit en partie par la garde des Sceaux Christiane Taubira. Et a rendu hommage à la «force d’âme» de ces hommes et femmes, «réduits à l’état de marchandises et promis à un labeur épuisant, en vertu de lois et de codes que la justice faisait implacablement respecter». [...]

    Critiqué par des associations comme le Cran, qui souhaite que la France aille plus loin avec des «réparations collectives», Hollande a brandi la loi de 2001 qui donne un nom et un statut à l’esclavage et à la traite. «La seule dette qui doit être réglée» aux descendants d’esclaves est de «faire avancer l’humanité», a-t-il ajouté, sans dévier de son refus d’indemnisation financière. [...]

    Mais le chef de l’État, qui terminait dimanche une tournée très politique aux Antilles, aux allures de campagne électorale, en a profité aussi pour délivrer un plaidoyer pour le vivre-ensemble et la République, au lendemain des événements de janvier et en pleine montée en puissance du FN.

    «Les outre-mer nous donnent l’exemple de destins partagés, d’identités multiples, qui enrichissent la nation, a-t-il dit. En ces temps troublés, où ceux qui ne voient pas l’avenir veulent trouver refuge dans le repli, le rejet, la haine de l’autre.»

    Hollande a dénoncé le racisme, un «poison mortel», et rappelé les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme. [...]

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    Le Figaro

  • Grèce : Le Parthénon, un temple aux proportions parfaites


    Monuments éternels par ARTEplus7

    17h56

    Pillé, incendié, détruit, le Parthénon entreprend de se refaire une beauté. Plongeant au cœur de ce chantier titanesque, cette foisonnante enquête éclaircit le mystère qui entoure la construction de ce temple aux proportions parfaites.

    A voir absolument !

     

     

  • Les Africains ont une responsabilité dans la traite des Noirs (rediff)

    18h19

    16/02/2012

    L’écrivain congolais Alain Mabanckou s’attaque à un tabou de l’Afrique contemporaine concernant l’esclavage et la traite négrière.

    (…) La traite des Noirs est une honte pour l’humanité. Un crime contre l’humanité. Qu’elle soit le fait des Européens, via l’Atlantique. Ou des Arabes, via le Sahara ou Zanzibar.

    «Pourtant, il serait inexact d’affirmer que le Blanc capturait tout seul le Noir pour le réduire en esclavage. La part de responsabilité des Noirs dans la traite négrière reste un tabou parmi les Africains, qui refusent d’ordinaire de se regarder dans un miroir», assure Mabanckou.

    Ce passage, extrait du chapitre «Le devoir de violence», constitue un des piliers de l’ouvrage. Il a pourtant été peu remarqué par les commentateurs à l’heure pourtant où l’Histoire (avec un grand H) des Noirs de France s’écrit, où les ouvrages et les articles se http://img96.imageshack.us/img96/5663/esclavage.gif

    multiplient sur l’esclavage et la traite. A l’heure où la nouvelle Afrique émergente est moins encline à jouer le rôle de victime (de la traite, de la colonisation ou du capitalisme occidental) pour devenir un acteur incontournable dans le monde.

    L’Afrique compte un milliard d’habitants aujourd’hui et en aura deux milliards en 2050. Que le monde le veuille ou non, il faudra compter avec le continent. Jamais l’humanité n’aura connu une telle explosion démographique dans un laps de temps aussi court.

    Avec un habitant sur deux ayant moins de 20 ans, l’Afrique doit-elle toujours ressasser le passé de la traite et de l’esclavage? Ou mettre l’accent sur des figures plus positives, de résistants à la traite, aux colonisateurs (européens) et aux dictateurs (africains)?

    L’Afrique peut-elle également  accepter avoir eu en son sein des «négriers» ? Mabanckou pose la question:

    «Faut-il sans cesse nier que pendant ce trafic les esclaves noirs étaient rassemblés puis conduits vers les côtes par d’autres Noirs ou par des Arabes?».

    L’écrivain congolais, qui vit entre la France et les Etats-Unis, où il est professeur, n’est pas le premier à pointer du doigt la responsabilité africaine dans l’horreur de la traite.

    Le Malien Yambo Ouologuen avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs.

    Et Mabanckou s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «le devoir de mémoire» dans ce chapitre essentiel. Mais aujourd’hui, en France comme en Afrique, qui connaît Ouologuen? Qui le lit encore? (…)

    Slate Afrique