Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La visite de Marine Le Pen au Caire

     Communiqués / 29 mai 2015  

    Communiqué de presse du Front National

    La Présidente du Front National et député au Parlement européen, Mme Marine Le Pen, accompagnée du député Aymeric Chauprade, membre de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, effectue une visite de plusieurs jours en Egypte.

    Le jeudi 28 mai au matin, lors d’un entretien à l’Université d’Al Azhar au Caire, avec le Grand Imam Mohammed El Tayeb, plus haute autorité religieuse du monde arabe sunnite, elle a salué le combat sans failles du Président égyptien Sissi contre l’extrémisme et le terrorisme et l’importance que revêt, dans les années à venir, le partenariat stratégique entre la France et l’Egypte.
    Avec la plus grande clarté, elle a affirmé que le Front national est attaché à la liberté des cultes dans les limites des lois et traditions françaises.
    Marine le Pen et le Grand Imam d’Al Azhar ont exploré ensemble les voies possibles d’une future coopération contre les salafisme et tous les courants radicaux de l’islam. L’entretien de plus d’une heure a aussi permis au Grand Imam de découvrir le véritable projet politique de Marine le Pen et contribuera à gommer les effets malheureux de la désinformation médiatique dans l’esprit de nombreux musulmans du monde.

    Nommé en 2010 par l’ancien président Moubarak, le cheikh El Tayeb est considéré comme l’autorité sunnite la plus modérée d’Egypte. Il s’est opposé fermement aux Frères musulmans sous la présidence islamiste de Mohammed Morsi, et soutient une vision éclairée du rôle des femmes dans la société musulmane. Il a apporté son soutien au Président Sissi dès son élection en 2014 et tient un discours clair et ferme contre l’extrémisme.

    Les convergences de vue entre la Présidente du Front National et la plus Haute Autorité sunnite du monde arabe sont multiples : l’importance vitale des 10 millions de chrétiens coptes, descendants directs de l’Egypte des Pharaons, et qui paient un lourd tribut à l’intolérance islamiste ; le rôle d’équilibre que doivent jouer la France et l’Egypte dans les conflits du monde arabe (conflit israélo-palestinien, conflit entre chiites et sunnites…) ; le rôle stabilisateur que l’Egypte peut avoir en Libye face à la double menace de l’émiettement étatique et du radicalisme islamiste ; l’importance de dissuader les populations d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient d’abandonner la terre de leurs ancêtres pour un avenir sans débouché en Europe.
    A l’issue de cet entretien, l’Université Al Azhar a fait visiter à Marine Le Pen l’Observatoire de l’extrémisme islamiste dans le monde qui sera inauguré prochainement.

    Le jeudi 28 mai en début de soirée, après une visite à la rencontre des Egyptiens dans des lieux de vie du Caire, Marine Le Pen a été reçue au Patriarcat copte, par le Pape copte Théodore II auquel elle a fait part, à la fois de son émotion à pouvoir saluer le successeur direct de Saint-Marc sur le trône d’Alexandrie, et de sa très vive inquiétude pour les Chrétiens d’Egypte, de Syrie et d’Irak.

    Elle a assuré le Pape que, Présidente de la République française, elle rendrait à la France sa vocation historique, sa mission protectrice des chrétiens d’Orient. Très chaleureux, le Pape copte a insisté sur l’importance du lien entre la France et l’Egypte depuis l’Expédition fondatrice de Bonaparte et sur l’espoir qu’il mettait dans le peuple français à rester fidèle à sa vocation historique.

    En choisissant l’Egypte, civilisation de la longue durée et nation farouchement indépendance, comme premier pays arabe visité, Marine Le Pen entend ainsi manifester son soutien au Président Sissi dans sa lutte sans failles contre les islamistes, et poser les bases du renouveau d’une grande politique arabe de la France, puissance indépendance dans un monde multipolaire, soucieuse d’un retour à la paix entre les chiites et les sunnites, protectrice des chrétiens d’Orient, et aussi fière sa propre civilisation que le sont les Egyptiens de la leur.

     

    XVM25c306d2-0615-11e5-b9bb-feda694d4991.jpg Marine au Caire.jpg

     

  • Affaire Maryvonne : la justice ordonne l’expulsion immédiate des squatteurs

     

    L’affaire Maryvonne devrait connaitre une première conclusion, ce vendredi, alors que le tribunal de Rennes s’apprête à rendre son jugement concernant le référé en expulsion déposé par Maître Billaud, avocat de Maryvonne Thamin. A noter que lors des plaidoiries, l’avocat des squatteurs – qui sait qu’ils vont être expulsés – a demandé à ce qu’ils aient un délai pour pouvoir partir, un peu comme un cambrioleur demanderait à un juge la permission de ranger sa marchandise avant d’aller en prison.

    Depuis le début de l’affaire, par un tour de passe passe médiatique, les squatteurs – qui se sont introduits par effraction dans la maison de Mme Thamin avant d’occuper les lieux – tentent de passer presque pour des victimes, des bonnes âmes qui auraient vu une maison mal entretenue et qui l’auraient retapée – et cela tout en se revendiquant dans la précarité la plus extrême.

    En outre, ils ont ces dernières semaines révélé au grand public – avec la complicité de Gaspard Glantz, un journaliste militant d’extrême-gauche ayant ses entrées dans toutes les manifestations ou rassemblements de radicaux, comme à Libération ou à Vice – leurs liens, leur proximité idéologique (voir leur appartenance ?) avec le Collectif antifasciste rennais, n’hésitant pas à diffamer, mentir, via dossiers et vidéos, pour tenter de discréditer les partisans de Maryvonne Thamin, mais aussi l’octogénaire, son avocat et les médias qui ont été en pointe sur cette affaire.

    Difficile néanmoins d’identifier ces individus qui témoignent systématiquement à visages masqués, qui ne signent aucune de leur déclaration, qui n’ont par ailleurs jamais été contrôlés par les autorités, ce qui pose un problème de sécurité publique.

    Lire la suite de l’article sur breizh-info.com

     

    MISE À JOUR DU 29 MAI À 10H00. Le tribunal d’instance de Rennes vient d’ordonner l’expulsion immédiate des squatteurs qui occupent la maison de Maryvonne Thamin à Rennes depuis 18 mois.

    E&R

  • La résistance, c’est nous. Par Bruno Gollnisch, 28 mai 2015

    Statue de Jeanne d'Arc

    Point de Stéphane Hessel ou des membres  assassinés de l’équipe de Charlie hebdo pour répondre aux vœux de certains députés socialistes ou de figures de la gauche. «Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! », a déclaré François Hollande pour conclure hier  son discours marquant l’entrée de ses quatre personnalités au Panthéon, lors de la Journée nationale de la Résistance. Une panthéonisation annoncée dés février 2014 par le chef de l’Etat au  Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine ), à l’occasion d’une cérémonie marquant le soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres  du  controversé  groupe communiste FTP-Moi dit  Manouchian, qui regroupait  «immigrés » et «apatrides». Comme nous le notions alors,  Germaine Tillion,  Geneviève de Gaulle-Anthonioz  furent deux résistantes authentiques, admirables,  toutes deux  déportées à Ravensbrück.  Pierre Brossolette se signala par son  grand courage.  Homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil  National de la Résistance, proche de Jean Moulin,  il se défenestra  le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades.

    Quant à   Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, franc-maçon de la loge Etienne Dolet du Grand Orient, il fut  abattu  en juin 1944 par des miliciens. L’entrée au Panthéon de ce dernier,  qui était réclamée officiellement par le Grand Orient depuis  2007, est un choix plus clivant. Nous l’écrivions aussi,  malgré sa fin tragique, ce benjamin de l’Assemblée  nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des  Beaux-Arts),  fut beaucoup de choses mais certainement  pas un modèle de  résistant… malgré les 150 établissements scolaires qui portent son nom.

    En juin 1940,  Jean Zay  quitta  l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », contrairement à ce qui est écrit dans   sa biographie officielle,  pour gagner le Maroc sur le Massilia  en compagnie  de Mendès-France, Daladier, Mandel  et une vingtaine d’ autres  parlementaires –le  récit qu’en fait l’historien Jacques  Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident» est très éclairant. Il fut arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors  de leur  influence car  sa peine sera finalement  commuée en  peine de prison à Clermont-Ferrand,  jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944. Comme le notait l’année dernière Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », «  tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.

    Zay,  auquel M.  Hollande avait rendu hommage le  jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de  « la République », de « l’école de la République», de «la laïcité»,  était, comme Brossolette,  un ardent propagandiste belliciste en 1938 au moment  des accords de Munich dans le but de sauver la  Tchécoslovaquie,  Etat artificiel  présidé alors par  l’humaniste président Edvard Benes. Et ce,  avec une légèreté assez effrayante, dans un contexte où le gouvernement du  Front  Populaire avait terriblement désarmé la France face à l’Allemagne. Jean Zay fut pourtant dans sa jeunesse un  antimilitariste de choc. Dans son très médiocre  poème  Le Drapeau   écrit en 1924 à l’âge de vingt ans,  il  fustigeait  en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement »,  « je te hais dans l’âme »,  « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment.

    Il ne fallait pas compter sur le républicain Hollande pour rappeler hier une vérité historique largement tue, celle  qui  commande dire que  la Résistance  fut très largement menée  sur le terrain  par des hommes et des femmes appartenant  à la droite nationaliste. Et non pas  seulement, selon la légende officielle, par des démocrates-Chrétiens, des  socialistes ou des communistes, hommes de gauche dont beaucoup rallièrent aussi le régime de Vichy. Ce que De Gaulle résumait avec un sens de la formule très lapidaire: « Je n’ai trouvé à Londres que La Cagoule (mouvement clandestin d’extrême droite des années 30, NDLR)  et la synagogue ».

    Non, le président de la République a préféré  emprunter hier  un chemin plus balisé en recyclant les vielles antiennes, les vieux gimmicks, à, la lumière de l’esprit du 11 janvier : « Haine du franc-maçon et du libre-penseur. Haine du Front Populaire. Haine de la Ligue des droits de l’homme. Haine de la démocratie (…) 70 ans plus tard, ces haines reviennent. Avec d’autres figures, d’autres circonstances, mais avec toujours les mêmes mots. Elles frappent des journalistes, des juifs, des policiers. Toujours des innocents » a-t-il insisté

    La vérité là aussi, incline plutôt à penser que ce sont les patriotes authentiques, les  réfractaires au système à tuer les peuples libres, les résistants au rouleau compresseur du Nouvel ordre mondial,  les défenseurs des identités et des souverainetés nationales qui sont trop souvent  entourés d’une haine vigilante  dans notre pays. En témoigne encore l’ahurissant  battage autour de l’article du magazine  féminin  Grazia paru le 13 mai. Celui-ci a commis  la faute impardonnable de  présenter quatre très jeunes militantes frontistes, «  Mathilde, Orlane, Anaïs et Iléna »,  « qui ont adhéré  dans les pas de Marion Maréchal-Le Pen »,  par des photos les montrant  sous un jour trop avantageux et glamour,  malgré les analyses critiques du politologue spécialiste es FN  Joël Gombin.

    Interrogé par les Inrocks, Joseph Ghosn, directeur de la rédaction de Grazia,  explique que ce « qui fait peur aux gens (aux détracteurs de cet article, NDLR) ici, c’est de voir que finalement, ces femmes sont comme toutes les autres (…). Toute l’idée du papier était de laisser les propos parler afin que les gens se fassent leur opinion. On n’est pas là pour les stigmatiser ».

    Et au nombre des propos litigieux , l’article des Inrocks s’émeut de ceux d’Orlane, 19 ans  « (justifiant) son engagement par sa volonté de lutter contre le racisme anti-blanc »  et de la remarque d Iléna, également 19 ans, qui assure qu’ «au vu de l’histoire de France, Jean-Marie Le Pen n’a pas forcément tort quand il parle de détail ».

    Ce qui  n’en est pas un, pour le coup, c’est aussi la demande  de la Commission européenne adressée  mercredi aux Etats membres de l’UE d’accueillir un nombre croissant d’immigrés clandestins demandeurs d’asile. Une aberration pour notre pays ravagé par la crise, le chômage, la pauvreté et soumis déjà à l’immigration de peuplement. Comme l’a noté Marine Le Pen dans un communiqué dénonçant ce « plan scandaleux »,  « en plus de tous ceux qui arrivent par milliers sur son territoire, notre pays devra ainsi prendre à sa charge plus de 9000 migrants supplémentaires en deux ans, actuellement hébergés pour l’essentiel en Grèce et en Italie». Le FN « exige le rejet immédiat de ce plan et le renvoi systématique des clandestins, sans quoi les flux ingérables de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient ne cesseront de grossir, aggravant un problème déjà énorme », a indiqué Marine.

    Cette incapacité de la Caste qui nous dirige à prendre les décisions fermes qui s’imposeraient face aux flux migratoires  fait écho à la lucidité qu’Alain Peyreffitte prête dans ses écrits  à De Gaulle sur ce point. Mais aussi à cette remarque de Bruno Gollnisch qui notait  que «  les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

    Le souci des patriotes de toutes origines, de diverses sensibilités, venus de tous les horizons politiques,  qui sont entrés en résistance au sein du FN  contre l’inféodation de notre pays  est bien  en effet de dénoncer pour ce qu’ils sont «nos» dirigeants actuels  : des collabos de l’euromondialisme  qui n’ont certainement pas de leçons de droiture, de  moralité et de probité à nous donner.

  • Luc Ferry : « La guerre de Vendée, c’est le premier grand génocide en Europe, il y a eu 500 000 morts »

    http://www.ndf.fr/nos-breves/22-05-2015/luc-ferry-la-guerre-de-vendee-cest-le-premier-grand-genocide-en-europe-il-y-a-eu-500-000-morts#.VWe-_7kw-M9

  • BIG BROTHER ET LE DRESSAGE DES PEUPLES VIA LE SOFT POWER

     

    BIG BROTHER ET LE DRESSAGE DES PEUPLES VIA LE SOFT POWER  - Le décryptage de Laurent Obertone

     


    Le décryptage de Laurent Obertone



    Bruno Racouchot*
    le 27/05/2015
    modifié le 28/05/2015 à 14:48h
    En 2013, le journaliste et écrivain Laurent Obertone s'est fait connaître du grand public avec un document choc, La France Orange mécanique, (éditions Ring), où il décrivait une France livrée à l'ensauvagement et à la pure violence. Dans la foulée, il signe aujourd'hui La France Big Brother, (éditions Ring), où il dissèque un système de domination des peuples via l'usage intensif du soft power. Deux livres qui ont suscité de nombreuses polémiques mais qui ont le mérite d'engager une réflexion de fond sur notre devenir. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Laurent Obertone décortique la "machine à dresser les peuples". Il montre à partir de quel socle mental sont élaborés les messages, comment ils circulent et formatent les esprits, rendant toujours plus ardu le travail de la pensée et délicat l'exercice de la liberté.

    Dans votre dernier ouvrage, La France Big Brother, vous montrez qu'il existe des interactions entre d'une part les jeux d'influence engagés par les opinion makers et relais d'opinion, et d'autre part des disciplines comme la génétique ou l'éthologie. Vous allez même jusqu'à parler de techniques de dressage via les outils du soft power, terme qui pour le moins est fort. Pourquoi ? 
    Conditionner une foule, un être humain ou un animal répond à des règles simples qui relèvent de la domestication. Pour être domestiqué, il faut qu'il y ait un émetteur et un récepteur. Prenez ainsi l'exemple du meilleur ami de l'homme, à savoir le chien. Son dressage correspond à des codes qui jouent sur attraction et répulsion, désir et crainte. Bien sûr, toutes les observations relevées en éthologie, dans les sciences du comportement, ne peuvent être exactement applicables aux sociétés humaines. Mais globalement, on peut noter que les règles morales, les codes qui sont délivrés par ceux qui s'arrogent l'autorité de par leur prétendue qualité de "sachant", vont tour à tour séduire ou effrayer leurs concitoyens, qui sont soumis à leur discours, et in fine acceptent leurs repères et leur logique. 

    Quand je parle du système qui exerce sa règle toute puissante, j'entends un certain nombre d'émetteurs qui fonctionnent en réseau sur une même logique, avec les mêmes référents, les mêmes interdits. Celui qui s'arroge la capacité à dire ce qui est bien et ce qui est mal détient un formidable pouvoir de dressage sur ses contemporains. C'est pourquoi je dis que nous sommes aujourd'hui bel et bien domestiqués, au sens biologique du terme. Nous subissons – le plus souvent sans en être conscients – un dressage via un flux permanent de messages émanant de toutes sortes de sources : sphère communicationnelle ou médiatique, "autorités morales", experts, intellectuels, hauts fonctionnaires, décideurs politiques ou économiques, etc. qui sont en interaction permanente entre eux et fonctionnent en boucle. Toutes nos perceptions sont saturées par ces messages. Ils reposent tous sur le même vocabulaire, les mêmes images – positives ou négatives – la même logique, répondant à une volonté de domination via la maîtrise absolue des armes du soft power. Il n'y a plus d'échanges entre parties différentes, plus de débat digne de ce nom. Tout est fait pour en permanence, dissocier les effets des causes. L'impératif moral l'emporte sur le réel. Vous n'avez dès lors plus le choix qu'entre l'adhésion obligatoire à la pensée commune et dominante, ou la diabolisation, qui débouche sur la remise en cause même de votre humanité, de votre qualité d'homme. C'est en cela que le système est redoutablement efficace.  Il n'a pas forcément besoin de chars pour faire régner l'ordre, puisque qu'il détient la clé de la maîtrise des esprits… 

    N'exagérez-vous pas le poids réel de ce système que vous décrivez et de ce soft power qui vise la maîtrise des esprits de nos contemporains ? 
    Il suffit d'ouvrir les yeux et de saisir l'intime logique du système pour constater le bien fondé de mon analyse. Le système, c'est une petite musique à laquelle vous devez vous soumettre sous peine d'être exclu. Contrairement aux apparences, il n'y a pas de jeu des idées, il n'y a ni débat ni rhétorique, mais des incantations psalmodiées en continu. Ce sont tous les rouages du système médiatique, juridique, politique, culturel… qui décident de ce qui acceptable et de ce qui ne l'est pas, en politique intérieure comme en politique internationale, en matière culturelle comme pour les questions de société… Pas un domaine de l'activité humaine n'échappe à leur grille de décryptage et donc à leurs jugements qui se muent très vite en injonctions, quand bien même leurs interprétations se révèlent être en total déphasage avec le monde réel. Pour qu'il y ait réaction face à cette effrayante machine à broyer les peuples, il faudrait être doté d'au moins deux qualités : la lucidité et le courage. La lucidité peut reposer soit sur une analyse rationnelle, soit être le fruit d'une réaction vitale. 

    Or, c'est là une règle observée dans toutes les sociétés humaines, il faut avoir une immense force de caractère pour garder son libre-arbitre quand tous les messages qui parviennent à votre cerveau passent en boucle les mêmes injonctions et les mêmes images. D'autant que l'étau se resserre jour après jour. La personnalité qui, hier était encensée, peut se voir clouée au pilori et exclue de la scène si elle remet en question un avis venu d'en haut, si elle adopte une attitude non conforme. Tous les rouages du système se tiennent, ils sont d'une puissance telle que l'homme conscient va le plus souvent renoncer non pas seulement à agir, mais même à penser à contre-courant. C'est donc bien la maîtrise du jeu des idées qui permet à cette dictature de la pensée qui n'ose pas dire son nom d'avoir cette toute puissance qui paralyse les esprits. Et le peuple est soumis de mille manières à cette pression constante et polymorphe, notamment par la banalisation de la criminalité. Pour ceux qui ne comprennent pas le message, il y a la violence pure pour les mater. D'où la culture de l'excuse que ce système développe à l'endroit des criminels. 

    A  vous lire, on évolue en plein cauchemar… 
    Ce n'est pas faux ! Je note dans les dernières pages de La France Big Brother que nous évoluons en pleine dystopie. Une dystopie, c'est l'envers d'une utopie, c'est une fiction terrifiante où l'idéologie prend le pas sur le réel. Or force est de constater que nous vivons – souvent sans en avoir clairement conscience – dans un monde de ce type. Comme je le dis souvent, jamais l'humanité n'a commis autant de destructions et de dégâts en se parant des atours de la bonne conscience, au nom du bien, de la morale et de l'humanité. Derrière les belles formules, il y a en réalité des formes de domination totale, sur les corps comme sur les esprits. Dans mon dernier ouvrage, je me réfère à nombre de formules tirées du 1984 de Georges Orwell. Mais j'aurais tout aussi bien pu puiser des réflexions dans la lecture du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley ou de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. 

    Dans notre société de communicants, les beaux discours assurent tout à la fois un statut social privilégié, une agréable exposition médiatique et les espèces sonnantes et trébuchantes qui vont avec. Entrer en rébellion avec le système entraîne la mort douce, l'effacement, la diabolisation, l'exclusion... Tous ceux qui créent ces messages permettant au système de se perpétuer et de croître, tous ceux qui contrôlent les relais d'opinion, partagent donc un même socle de morale égalitaire, qui doit être intouchable et respecté comme un totem des temps modernes. Même la réalité n'est plus directement perceptible par nombre de nos contemporains, puisque elle est traitée en permanence par le biais du "décryptage médiatique". 

    En guise de conclusion ? 
    Dans la Grèce antique, sur le frontispice du temple de Delphes, il était gravé Gnothi seauton, Connais-toi toi-même. Aujourd'hui, l'exigence de sagesse exige que nous soyons nous-même à nous-même notre propre maître, que nous puissions régner en parfaite plénitude sur notre forteresse intérieure afin d'échapper à la servitude. Aussi, paraphrasant la devise delphique, je dirais "Dressons-nous nous-mêmes pour rester libres et lucides, et surtout vivre debout". 
  • Disparition de Robert Chardon: l'inquiétante piste de Secret Défense

    http://ripostelaique.com/disparition-de-robert-chardon-linquietante-these-du-secret-defense.html

  • Syrie: l'EI publie des photos de Palmyre intacte

     

    • Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par Lefigaro.fr avec Reuters
      • Mis à jour le 28/05/2015 à 17:04
      • Publié le 28/05/2015 à 15:27
     
     
    L'Etat islamique a mis en ligne jeudi une dizaine d'images prises dans le centre de la ville syrienne antique de Palmyre montrant qu'apparemment les vestiges classés au patrimoine mondial par l'Unesco n'ont pas subi de déprédations de la part des islamistes.

    L'authenticité de ces clichés, postés sur des forums gérés par l'EI et présentés comme un reportage photographique baptisé "l'ancienne cité de Tadmour", n'a pas pu être établie de manière indépendante.

    Les photos montrent l'entrée et l'intérieur de l'amphithéâtre de Palmyre sur lequel semble flotter un drapeau de l'Etat islamique. D'autres clichés montrent des colonnes et des arches de la ville antique.

    Des combattants, en contact avec des habitants de Palmyre, ont également indiqué qu'aucun dégât n'avait été commis sur ce site classé comme certaines organisations internationales le redoutaient lorsque les djihadistes en ont chassé l'armée syrienne.

    Mercredi, le groupe islamiste a exécuté une vingtaine d'hommes dans le théâtre antique, les accusant de collaborer avec le gouvernement syrien, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui documente le conflit grâce à de nombreux contacts sur le terrain.
     
     L'OSDH ajoute que l'Etat islamique a déjà exécuté au moins 200 personnes et a fait environ 600 prisonniers dans la ville et aux alentours.
     
    LE FIGARO

     

     
  • Jean-Marie Le Pen avoue avoir eu peur d'être élu président en 2002

     

    XVMd1999974-0559-11e5-8569-bb38b1b8a709.jpg

    Jean-Marie Le Pen devant la statue de Jeanne d'Arc à Paris, le 1er mai dernier

    LE SCAN POLITIQUE - Le président d'honneur du FN admet avoir été angoissé à l'idée d'une «déferlante populiste» qui l'aurait poussé au pouvoir en 2002. Faute de préparation et d'équipes compétentes.

     
     

    Au crépuscule de sa vie comme de sa carrière politique, Jean-Marie Le Pen ne s'en cache plus: il a peur. Des peurs qui l'ont accompagnées tout au long de son parcours et qu'il confie dans un entretien à la revue Society à paraître vendredi 29 mai. Au-delà des bravades tonitruantes et des promesses de n'abandonner le combat qu'à son dernier souffle, le fondateur du FN revient notamment sur son accession au second tour de l'élection présidentielle, le 21 avril 2002. Si beaucoup de commentateurs ont estimé que la figure tutélaire de l'extrême droite française n'a jamais vraiment voulu prendre le pouvoir, c'est la première fois que Jean-Marie Le Pen l'admet aussi ouvertement.

    «En 2002, c'est vrai, j'ai envisagé avec une certaine angoisse qu'il y ait une déferlante populiste. Je ne suis pas spécialement un homme politique qui a la réputation d'être peureux mais je sais évaluer le danger. Quand vous vous retrouvez dans l'hypothèse d'être président de la République alors que vous n'avez pas l'appareil pour le faire, vous ne trouvez pas que ça puisse susciter légitimement une impression d'angoisse? Si ce n'est pas le cas, c'est que vous êtes un branleur», confie celui que l'on surnomme volontiers «le Menhir». Malgré ses affirmations passées, l'eurodéputé n'a même jamais vraiment nourri l'espoir de rentrer à l'Élysée. «Je n'ai jamais fait plus de 18% et on n'accède pas au pouvoir quand on fait 18%. D'ailleurs, Marine n'a jamais fait plus, et elle ne fera pas plus demain en faisant un mélange d'UMP et de PS», assène-t-il à l'endroit de la direction actuelle de son parti. Une franchise qui contraste avec des propos tenus en mars 2014, lorsqu'il accusait Jacques Chirac d'avoir truqué les résultats en 2002.

    Son autre angoisse, celle de la «déferlante démographique»

    Mais la peur a habité l'ancien député bien au-delà de cet épisode. «Bien sûr que j'ai peur, admet-il . Je fais même partie de ces gens qui, depuis des siècles, ont tellement peur qu'on vienne chez eux qu'ils ont risqué leur vie pour essayer de garder leur terrain. Moi, je m'intéresse d'abord à ceux dont j'ai la charge avant d'avoir des vues généreuses qui permettraient au monde de s'aimer tous ensemble les uns sur les autres», précise Jean-Marie Le Pen. Une peur qu'il motive donc ses sempiternels réquisitoires pour dénoncer la «déferlante démographique qui va submerger l'Europe en provenance d'Afrique». «Moi, je vous garantis qu'ils (les Africains, ndlr) vont se tuer les uns les autres, ils vont s'égorger, parce qu'il n'y aura pas à manger pour tout le monde. Et puis, ils vont venir ici, ils vont vouloir votre place, ils vont tout vous prendre (…) Ils vont vous défoncer la gueule!», éructe encore l'ancien parachutiste de la guerre d'Algérie, toujours avide de marquer les esprits par l'outrance.

    Car s'il est animé par ses peurs, il semble que ce soit celle d'être oublié qui domine Jean-Marie Le Pen, tant il démontre le souci d'effrayer. «Il vaut mieux être le Diable que rien du tout. Il est totalement absurde de vouloir dédiaboliser le FN, c'est comme vouloir rajeunir, c'est un voeu pieu», juge le vieil homme. Une nouvelle bravade face à la mort politique que lui souhaite volontiers son meilleur ennemi au sein du parti, Florian Philippot. Et probablement aussi face à la mort tout court, qu'il évoque désormais presque systématiquement.

    LE FIGARO

  • Guyancourt (78) : des musulmans perturbent le conseil municipal pour exiger une salle de prière islamique

    20h29

    Des adhérents de l’Associaton des Musulmans de Guyancourt ont manifesté ce mardi soir en mairie de Guyancourt, interrompant le conseil municipal. Ils estiment qu’il manque une salle de prières dans la commune. La ville, elle, de son côté, a bien proposé un local pour les prières et signé une convention avec une autre association de Guyancourt