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  • Pour Manuel Valls, Premier ministre, La Réunion est une place majeure dans "le Pacifique"

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    Lors d'une interview accordée à Réunion 1ère, le Premier ministre a placé par erreur La Réunion dans l'océan Pacifique au lieu de l'Océan indien

    14 Juin 2015, 17h48 | MAJ : 14 Juin 2015, 18h16

     
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    Auteur d'une nouvelle bourde remarquée, Manuel Valls ne devrait pas voir sa popularité repartir de l'avant. Au détour d'une interview accordée jeudi à la chaîne locale Réunion 1ère, le Premier ministre a placé La Réunion dans l'océan Pacifique ! Une erreur de géographie assez importante puisque l'île française se trouve dans l'océan Indien.

     

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    «La Réunion, c'est le premier département, c'est la première région d'outre-mer, c'est 800 000 habitants, c'est une place majeure dans le Pacifique», a lâché Manuel Valls, qui était en tournée à La Réunion et à Mayotte entre jeudi et samedi

    L'une des deux journalistes qui l'interrogeaient a rectifié habilement le tir dans sa question suivante, en citant et corrigeant à la fois Manuel Valls : «Puisque La Réunion a une place majeure dans l'océan Indien, pourquoi ne pas préférer justement le recrutement des Réunionnais ?»


     Manuel Valls a donc été «sauvé» par la journaliste, puis par la chaîne Réunion 1ère, qui n'a pas intégré l'extrait dans les vidéos de l'entretien diffusées par son site officiel. En revanche, sur Internet, l'erreur n'est pas passée inaperçue. Et moins de deux semaines après son voyage très remarqué jusqu'à Berlin (Allemagne) pour la finale de la Ligue des champions, Manuel Valls n'est pas épargné par les commentaires. 

    L'écrivain Michel Onfray a ironisé depuis son compte Twitter : «Sur place, Valls fait de La Réunion une place majeure dans le Pacifique. On ne peut pas être bon en foot, en tennis et en géographie». Il a été imité par d'autres internautes. 

    LE PARISIEN

  • L'exception polonaise

    Dimanche dernier, on a pu voir Andrzej Duda, le bientôt président de Pologne élu le 24 mai dernier (il prendra ses fonctions le 6 août), s’agenouiller pour ramasser une hostie emportée par le vent et la porter à l’archevêque de Varsovie, le cardinal Nycz, qui célébrait la messe d’action de grâce à la basilique de Wilanów, à Varsovie.

     

    Contrairement aux dirigeants catholiques irlandais qui ne sont éventuellement catholiques que le dimanche et défendent presque à l’unisson le « mariage gay » les autres jours de la semaine, Andrzej Duda, le prochain président polonais, est un vrai catholique. Cela se voit sans qu’il ait besoin de l’afficher et il n’est pas seul dans son parti. Le PiS (Prawo i Sprawiedliwość, Droit et Justice en français) est de nos jours un des derniers partis chrétiens-démocrates en Europe à être resté chrétien et à compter avec l’enseignement de l’Église : il s’oppose à l’avortement, à la procréation in vitro, à la dénaturation du mariage, il est favorable aux libertés bien comprises et pas aux déviances libertaires ni à un quelconque droit à l’enfant, pour ne citer que quelques thèmes importants.

    Les prises de position du PiS sont le fruit de la foi vivante de ses membres (ce qui ne veut pas dire bien entendu que les adhérents du PiS soient des saints, mais ce qui veut dire qu’ils ont des valeurs claires et constantes). Ainsi, le dimanche du deuxième tour des élections présidentielles polonaises, le 24 mai dernier, Jarosław Kaczyński, le président du PiS, a passé la journée au sanctuaire de Jasna Góra où il était venu prier devant l’icône de la Vierge Noire de Częstochowa. Le vainqueur des élections est lui-même venu remercier la Vierge le lendemain à Jasna Góra.

    De son côté, le parti au pouvoir (PO pour Platforma Obywatelska – Plateforme civique), semble toujours croire que ce sont les contre-valeurs portées par l’Europe qui pourront encore le sauver de la débâcle et il se presse de faire adopter une loi sur la PMA qui sera très libérale et qui ne fera pour une bonne part que sanctionner l’anarchie existant malheureusement toujours dans ce domaine en Pologne. Si la PO n’a pas encore le courage de remettre en cause l’interdiction de l’avortement sans raisons médicales (75 % des Polonais s’opposent à tout « droit » à l’avortement), au vu de son évolution au contact du pouvoir on peut craindre le pire pour la suite si elle venait à gagner les prochaines élections législatives.

    Mais la PO a peu de chances de sauver les meubles alors que le premier ministre Ewa Kopacz annonçait hier la démission de plusieurs ministres et secrétaires d’État ainsi que du président de la Diète (la chambre basse du parlement polonais) suite à une méga-fuite de documents extrêmement compromettants de l’enquête sur l’affaire des écoutes. Donald Tusk, qui présidait jusqu’à récemment cette mafia politico-financière au service de l’UE et de son idéologie libertaire et homosexualiste, a déjà quitté le navire avec l’aide de ses parrains européens. Indice caractéristique du soutien de l’oligarchie européenne à un parti qui respecte très mal les standards démocratiques, c’est Anne Applebaum, journaliste du Washington Post et de The Economist et aussi épouse de Radosław Sikorski, le président déchu de la Diète, qui a été invitée cette année pour représenter la Pologne à la réunion à huis clos du groupe de Bildeberg qui se tient ces jours-ci.

    Croisade du rosaire pour la patrie

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    Du coup, certains en Pologne veulent voir un parallèle entre cet incident de dimanche, avec le Corps du Christ ramassé par ce président catholique, et un incident survenu en 1963 dans la Pologne communiste où, lors d’une messe de couronnement d’une statue de la Vierge, c’est Mgr Karol Wojtyła, évêque de Cracovie et futur pape Jean-Paul II, qui avait ramassé à terre le sceptre tombé de la statue.

    Sur le modèle de la croisade du rosaire qui avait précédé l’arrivée du Fidesz et de Viktor Orbán au pouvoir en Hongrie en 2010, des dizaines de milliers de Polonais conduisent une « Croisade du rosaire pour la patrie » depuis déjà quelques années. Les plus gros médias polonais, aux mains des multinationales et acquis à la Pensée unique européenne, tirent déjà à boulets rouges, avant même son investiture, sur ce président catholique.

    NDF

  • Entretien avec Bernard Lugan

              

    « Nous pourrons nous battre quand nous redécouvrirons qui nous sommes ! »

     

     

     

     

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    Dans toute l’Afrique, le chaos semble s’installer. Les frontières issues de la colonisation européenne ont-elles un avenir ?

    Ces frontières ne correspondent pas à la réalité, mais elles existent. Si elles explosent, ce sera l’anarchie. Et l’on voit au Sud-Soudan que de nouvelles frontières ne résolvent pas les problèmes pour autant. Le vrai problème, c’est la démocratie. C’est elle qui provoque le chaos. Avec le principe « one man, one vote », la majorité ethnique remporte systématiquement les élections. Et cela cause des drames terribles quand cette majorité était, avant l’indépendance, soumise à une autre ethnie. Cela débouche sur la vengeance et sur le génocide, comme au Rwanda. Le génocide de 1994 est le fils de la démocratie.

    Vous soulignez toujours le discours de La Baule (1990) du président Mitterrand comme point de départ du chaos africain…

    Tout à fait : Mitterrand, en expliquant qu’un « vent démocratique devait souffler » sur l’Afrique, a tourné le dos à notre antique politique africaine – gaulliste – qui consistait à soutenir des régimes forts. Nous pensions, à juste titre, qu’il fallait construire un État avant de parler démocratie. De Gaulle l’avait compris, lui qui parlait d’ailleurs de « coopération » avec les anciennes colonies, jamais de « développement ». Le chef de l’État socialiste a, lui, au contraire, associé « développement » et « démocratie », faisant de la seconde la condition du premier. Un désastre ! La démocratie a été une catastrophe pour le continent, tout comme la médecine…

    La médecine ?

    Oui. Quand nos grands anciens, les explorateurs, sont arrivés en Afrique, le continent était presque vide. En vérité, l’Afrique a toujours été un continent de basse pression démographique. Jusqu’à ce que les Européens amènent leur médecine… De 100 millions d’habitants, on est passé à plus de 1 milliard et l’ONU prévoit 3 milliards d’ici quelques décennies ! C’est une folie… Les faibles États africains ne tiendront pas le choc.

    Vous vous doutez que ces propos peuvent choquer ?

    Vous savez, moi, je suis un historien. Je m’intéresse à la terre et aux hommes. Aux faits. La morale, je la laisse aux philosophes. Nous vivons dans un monde de dogmes, dans l’émotion, dans le présent. Je pense comme les Arabes ou les Africains : sur la longue durée. Et j’irai plus loin dans mes propos : la démocratie a fait plus de mal que l’esclavage !

    À vous écouter, un pays comme l’Afrique du Sud ne pourra donc jamais être la démocratie merveilleuse et arc-en-ciel que l’on nous dépeint ?

    Non. Et l’apartheid se réinstalle d’ailleurs tranquillement. Le grand exode des Blancs (près d’un million de personnes) est terminé. Ceux qui sont restés se sont regroupés, vivent dans leurs propres villes. Il y a peu de contact avec les Noirs. Les grandes distances permettent ce qui est impossible en France pour la population de souche. Comme dans toute l’Afrique, en Afrique du Sud, le vote est racial. L’ANC est le parti des Noirs, contrôlé par les Zoulous, et le petit parti libéral, blanc et métis, ne décolle pas.

    Vous restez cependant optimiste…

    Oui, car le réel fera son retour. Le modèle démocratique va s’effondrer de lui-même. Nous reviendrons, y compris en Europe, à une sorte d’Ancien Régime, qui respectera mieux les communautés originelles. Nous pourrons nous battre à armes égales avec les islamistes quand nous redécouvrirons qui nous sommes. Pas avec ce hochet des droits de l’homme ou ce laïcisme désuet !

    propos recueillis par Joris Karl

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • SIBELIUS - KARAJAN

  • Valls/Mayotte : « La question du droit du sol, je ne veux pas l’ouvrir » (MàJ)

    http://www.fdesouche.com/617953-valls-mayotte-cest-pleinement-la-france-letat-y-apporte-sa-plus-forte-contribution-de-france-rapportee-au-nombre-dhabitants

  • Sondage. Les Français et les partis politiques : le FN domine le match

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    Selon un sondage réalisé par Odoxa pour le Parisien-Aujourd'hui, 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques. Mais le Front national est jugé le plus proche des Français et le plus même de proposer des solutions efficcaces.

    13 Juin 2015, 23h31 | MAJ : 13 Juin 2015, 23h43

     
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    Exclusif
                                                         ILLUSTRATION. Le FN est le parti le plus souvent cité sur sa capacité à proposer des solutions efficaces (22% devant Les Républicains avec 17%). Le PS est celui des trois qui en est jugé le moins capable des trois (3e avec 13%) LP/Frédéric Dugit

    Les deux grands partis de gouvernement à la peine. Et un FN qui se revendique comme le parti antisystème au plus haut : tel est l’enseignement de notre sondage exclusif Odoxa.

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    Nous avons demandé à cet institut de classer, dans une forme de match, les sept principaux partis selon trois critères. La proximité avec les Français, l’honnêteté, la capacité à faire des propositions efficaces.
     
    Verdict, le parti de Marine Le Pen surclasse tous les autres dans deux catégories (il est jugé le proche des préoccupations des Français et celui le moieux capable de proposer des solutions efficaces), n’arrivant troisième (16 %, un point derrière les écolos et le MoDem ex aequo, mais tout de même loin devant les socialistes et les Républicains à 9 et 10 %) que sur le critère de l’honnêteté.

    Un — relatif — revers pour le mouvement d’extrême droite qui a longtemps prospéré sur la dénonciation du « tous pourris », mais pâtit à l’évidence des affaires qui le touchent (les enquêtes judiciaires sur un magot suisse présumé de Jean-Marie Le Pen et sur les comptes de campagne de 2012, le drôle d’emprunt russe…).

    Plus révélateur du climat de défiance, le FN, longtemps tenu comme un parti protestataire suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’adhésion à son propre projet, apparaît ici comme le plus capable de proposer des solutions efficaces : 22 %, devant les Républicains (17 %) et le PS (13 %).

    Le PS et les Républicains paient leur impuissance à lutter contre le chômage


    Explication : dans une France devenue plus « dure » après les attentats de janvier, le FN reste fort sur ses thèmes de prédilection, la sécurité et l’immigration. Mais en plus l’accent mis par le stratège Florian Philippot sur des mesures écosociales d’inspiration gaullo-chevènementiste, loin du libéralisme ou du poujadisme des années 1980, semble porter ses fruits.  A l’opposé, ses rivaux du PS ou des Républicains paient leur impuissance, avec Hollande comme avec Sarkozy, à lutter contre le chômage.

    « La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire », commente Gaël Sliman d’Odoxa.

    Enfin, quand on les interroge sur le parti le plus proche de leurs préoccupations, les sondés placent là encore le FN en tête, devant le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier séduit d’ailleurs moins les Français que ses homologues grec ou espagnol. 45 % des Français pourraient ainsi voter pour Podemos et 40 % pour Syriza, alors que 25 % seulement se déclarent prêts à le faire pour le Front de gauche. Henri Vernet