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  • Le chômage a encore augmenté en mai: entre 7000 et 16 200 demandeurs d'emploi en plus

    http://www.leparisien.fr/economie/emploi/chomage-entre-7000-et-16200-demandeurs-d-emploi-de-plus-en-mai-24-06-2015-4889855.php

  • Les évêques de Jéhovah

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    23/06/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)
    Les évêques de France citent l’Ancien Testament pour faire passer leur message immigrationniste, faisant fi de toute interprétation… uniquement lorsque cela les arrange, bien sûr. Par Flavien Blanchon

    « S’il se trouve que la fille, quand il l’épousa, n’était pas vierge, on la chassera hors de la porte de la maison de son père, et les habitants de cette ville la lapideront, et elle mourra, parce qu’elle a commis un crime détestable dans Israël, étant tombée en fornication dans la maison de son père : et vous ôterez le mal du milieu de vous ». Si quelqu’un, aujourd’hui, venait vous citer ce verset du Deutéronome (22, 21) pour prouver qu’il faut mettre à mort les filles qui n’arrivent pas vierges au mariage, vous le prendriez pour un maniaque. Vous lui répondriez que c’est bon pour les témoins de Jéhovah, ou éventuellement pour Christine Boutin, de brandir sa Bible de poche en français et d’en assener des passages pris littéralement et hors contexte, comme si la Bible et tout particulièrement l’Ancien Testament ne demandaient pas à être interprétés.

    Ce mode de citation est pourtant celui de Nosseigneurs Laurent Dognin, Jacques Blaquart et Renauld de Dinechin, dans leur message aux catholiques de France du 21 juin. Ils y martèlent triomphalement cet autre verset du Deutéronome (10, 19) :

    Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.

    Voilà qui impose aux catholiques de « changer de regard sur les migrants ».

    Il faudrait déjà savoir à quoi correspond ce terme d’« immigrés » – « migrants », à l’époque où a été faite la traduction des évêques, n’était pas encore le terme consacré dans leur jargon. Les Bibles françaises anciennes traduisaient simplement par « étrangers ». La Vulgate, c’est-à-dire, pour un catholique, le seul texte qui fasse autorité en matière de foi et de mœurs, emploie deux mots latins différents, peregrini et advenae (Et vos ergo amate peregrinos, quia et ipsi fuistis advenae in terra Aegypti). En théologie morale (voyez par exemple le Cursus classique des carmes de Salamanque, les Salmaticenses), on appelle peregrini « ceux qui partent de leur domicile avec l’intention d’y retourner », et advenae « ceux qui ont leur domicile à un endroit et résident temporairement à un autre, comme les étudiants à l’Université ». Bref, le voyageur d’un côté, et de l’autre l’étranger de passage. Rien à voir avec ce qu’est aujourd’hui l’immigration, c’est-à-dire l’installation permanente d’un nouveau peuple, qui vient prendre la place des indigènes sur leur propre terre.

    Cathédrale Saint-Trophime à Arles

    Cathédrale Saint-Trophime à Arles.
    « lorsque le Seigneur, votre Dieu, vous les aura livrés, vous les ferez tous passer au fil de l’épée… (Deutéronome 7, 2-3). Ça aussi, il faut le prendre au pied de la lettre ?

    De toute façon, il ne faut pas confondre morale individuelle et politique d’État.
    Le même livre du Deutéronome qu’invoquent les évêques trace un programme politique qui, dans le meilleur des cas, est celui de l’apartheid. La naturalisation est strictement contrôlée : les Égyptiens pourront l’obtenir à la troisième génération (23, 7), mais « l’Ammonite et le Moabite n’entreront jamais dans l’assemblée du Seigneur, non pas même après la dixième génération » (23, 3). L’usure, interdite entre Juifs, est autorisée à l’égard des étrangers (23, 19-20 : « Vous ne prêterez point à usure à votre frère ni de l’argent, ni du grain, ni quelque autre chose que ce soit, mais seulement aux étrangers »). Les étrangers, enfin, ont obligation d’observer le sabbat (Exode 20, 10 : « Vous ne ferez en ce jour aucun ouvrage, ni vous, ni votre fils, ni votre fille, ni votre serviteur, ni votre servante, ni vos bêtes de service, ni l’étranger qui sera dans l’enceinte de vos villes ») comme aussi les prescriptions alimentaires juives (Lévitique 17, 10 : « Si un homme quel qu’il soit, ou de la maison d’Israël, ou des étrangers qui sont venus demeurer parmi eux, mange du sang, j’arrêterai sur lui l’œil de ma colère, et je le perdrai du milieu de son peuple »).
    Ils sont tenus de respecter la religion nationale (Lévitique 24, 16 : « Que celui qui aura blasphémé le nom du Seigneur, soit puni de mort ; tout le peuple le lapidera, soit qu’il soit citoyen ou étranger »). Transposées aux immigrés musulmans dans la France actuelle, on voit ce que donneraient ces prescriptions.

    S’agissant des Chananéens, Jébuséens et autres malheureux, on est dans le génocide pur et simple : « lorsque le Seigneur, votre Dieu, vous les aura livrés, vous les ferez tous passer au fil de l’épée, sans qu’il en demeure un seul. Vous ne ferez point d’alliance avec eux, et vous n’aurez aucune compassion d’eux. Vous ne contracterez point de mariage avec ces peuples. Vous ne donnerez point vos filles à leurs fils, ni vos fils n’épouseront point leurs filles » (Deutéronome 7, 2-3).

    Les évêques ne manqueront pas de dire que tout cela n’est pas à prendre littéralement, qu’il faut distinguer la loi politique, la loi cérémonielle et la loi morale, que, même pour la morale, il faut tenir compte du contexte historique, que l’Ancien Testament doit être lu à la lumière du Nouveau, et le Nouveau interprété selon la tradition de l’Église.
    Mais comment ces mêmes évêques peuvent-ils, dès lors, faire aux catholiques un devoir moral de l’immigrationnisme, au seul motif que les anciens Hébreux avaient « été des immigrés au pays d’Égypte » ? Ceux qui connaissent tant soit peu l’histoire sainte savent du reste que cette expérience migratoire fut un désastre, pour les Hébreux réduits en esclavage comme pour les Égyptiens ruinés, volés et massacrés. Elle est la plus saisissante illustration de l’impossible cohabitation entre deux peuples sur une même terre.

    « Chacun, assurent nos évêques, peut chercher dans l’histoire de sa famille ou dans l’histoire des migrations les signes d’un accueil ou d’une intégration réussie ». Et ils ont l’impudence ou l’inconscience d’invoquer le séjour des Hébreux en Égypte ! Ils sont imbéciles ou malhonnêtes, ou les deux à la fois.

    Flavien Blanchon

    Crédit photo : DR (CC) = Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper
    kristobalite via Flickr (CC) = Cathédrale Saint-Trophime à Arles

  • Suède: la Ministre des Afffaires étrangères ne s'est-elle pas convertie à l'Islam ?

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    Margot Wallström

  • Migrants: la Hongrie suspend un règlement européen clé sur le droit d’asile

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    19h14

    La Hongrie a annoncé mardi la suspension unilatérale d’un règlement européen clé concernant les demandes d’asile, invoquant la « protection des intérêts hongrois ».
    « La barque est pleine », a plaidé le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs dans des entretiens au journal autrichien Die Presse et au site hongrois Index, en rappelant que la Hongrie connaissait un afflux exceptionnel de migrants depuis le début de l’année.

     

    Le règlement suspendu à titre temporaire par Budapest, « Dublin III », organise l’examen des demandes d’asile en Europe. Il dispose qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen dans laquelle la personne est arrivée.
    Cette règle est à l’origine d’une polémique franco-italienne ces derniers jours, lorsque Paris a réclamé que 200 migrants arrivés à sa frontière de Vintimille (sud-est) après avoir été enregistrés en Italie soient « réadmis » dans ce pays.

    (…) Le Parisien

     

  • La belle histoire de Hans Brinker, le petit héros de Haarlem

      

    Ainsi il marchait. En fredonnant. Au bord du canal qui longeait la digue.

     

    C’était la Hollande, ce pays bas, et plus bas que la mer

    Et la Zélande semblait bien gardée.

    Ici on empêchait vaille que vaille et depuis toujours

    L’océan et les rivières d’envahir la terre fragile

    On empêchait les eaux d’accabler le pays.

    On savait aussi qu’une seule négligence

    Un oubli, une erreur, de l’éclusier,

    Pouvait s’avérer fatale

    Et causer la ruine de tous.

     

    Tout en trottant, l’enfant blond

    Remarquait combien les pluies d’automne

    Avaient gonflé les eaux.

    Cependant il n’interrompit point sa chanson.

    Des fleurs bleues saluaient au passage le bel enfant

    Qui comptait bien rapporter à sa mère un bouquet.

    La brise en haut des arbres accompagnait son chant

    Il crut même un instant voir s’enfuir un lapin dans les herbes

     

    Peu à peu la peur le saisit

    Le soleil venait de plonger au fond de l’horizon

    Et les ombres du soir se chargèrent de noir

    Il était loin de sa maison

    Dans un ravin solitaire

    Entre la terre et l’eau

    Son cœur se serra, il se prit à courir.

    Des histoires tragiques lui venaient à l’esprit

    D’enfants perdus la nuit au fond des marais

    Et que jamais on ne retrouva.

     

    Soudain un bruit d’eau tombant goutte à goutte

    Le fit tressaillir.

    Il scruta devant lui l’étendue de la digue qui retenait la mer

    Et aperçut dans les murs épais un petit trou

    D’où s’échappait un mince filet d’eau.

     

    N’importe quel enfant en Hollande frissonne à l’idée d’une fissure dans les digues

    Il comprit immédiatement le danger.

    Ce trou insignifiant, l’eau ne tarderait pas à l’agrandir

    Et ce serait le drame.

     

    Prompt et agile, il grimpa sur le mur

    Et, s’y installant à califourchon

    Se pencha pour atteindre le trou

    Et il y mit son doigt...Le pouce, dit l'histoire.

     

    Et un doigt suffit à l’œuvre :

    L’écoulement s’arrêta.

     

    La mer pourra bien s’acharner

    Pensait-il soulagé

    Tant que je resterai là

    Haarlem (c’était le nom de la ville) ne sera pas inondée.

    Au début, cela alla bien.

    Mais avec la nuit et le froid

    L’air finit par devenir glacial.

    Il se mit à crier, pour alerter quelqu’un.

    Mais personne ne vint.

    Il appela sa mère. Il implora son père.

    Son doigt, puis sa main, puis son bras

    Furent peu à peu engourdis par le froid

     

    « Alors il pria Dieu de venir à son secours, et la réponse lui arriva sous forme de résolution :

    « Je resterai là jusqu’à demain matin, » se dit-il.

       

    « La lune de minuit put voir la silhouette solitaire de l’enfant, non plus à cheval sur la crête de la digue comme au début de sa faction, mais couché sur cette crête, le bras étendu, immobile, le doigt toujours dans le trou. Le petit martyr avait la tête baissée, mais il ne dormait pas, car, de temps en temps, sa main gauche frottait fiévreusement son bras droit rivé à la digue, et parfois aussi son visage, se retournant vivement à quelque bruit réel ou imaginaire, apparaissait pâle et couvert de larmes à l’astre des nuits. »

    « Qui saura jamais les douleurs de cette longue et cruelle veillée ! Qui pourra dire les alternatives de courage et de défaillances de ce petit cœur intrépide, quand durant cette nuit terrible, il songeait à son bon lit qui l’attendait à la maison, à son père, à sa mère, à ses sœurs et à ses frères endormis. S’il retirait son doigt de ce trou, les eaux rendues plus furieuses par sa longue résistance, – il le pensait ainsi, – se précipiteraient soudain et ne s’arrêteraient que lorsqu’elles auraient balayé la ville entière. Oh oui ! il resterait là jusqu’au jour – s’il n’était pas mort avant ! – Certes, il n’était pas assuré de vivre jusque là. Que signifiait cet étrange bourdonnement dans ses oreilles ? Et puis ces douleurs aiguës qui semblaient le traverser des pieds à la tête ? Son doigt aussi avait enflé. Est-ce qu’il pourrait le retirer quand même il le voudrait ?

    « Cependant il demeurait pour le salut de tous.

    « Au point du jour, un bon prêtre qui revenait de passer la nuit au chevet du lit de l’une de ses ouailles malades, crut entendre dans le silence du matin et tandis qu’il marchait sur la partie supérieure de la digue, de sourds et faibles gémissements. Se penchant en avant, il vit l’enfant qui paraissait se tordre dans la douleur. « *

     

    L’enfant fut sauvé et il sauva sa ville. On reboucha le trou, on renforça la digue.

      

    Hans Brinker* le petit garçon est ainsi devenu un héros et une légende.

      

    Il y a aussi cette devise en latin du royaume de Nederland :

    Luctor et emergo (Je lutte –pour ne pas me noyer- et j'émerge des eaux).

    Quand on sait que les deux tiers du pays sont sous le niveau de la mer cela prend tout son sens.

     http://youtu.be/elIVVvKH2hw Documentaire sur Hans Brinker animation

     * D’après l’ouvrage de Mary Mapes Dodge « Les Patins d’Argent » 1865

    (merci à Dirk)

     
  • Caricatures de Mahomet : la TV publique néerlandaise accusée de « sabotage » par Geert Wilders

    20h33

    Le député néerlandais anti-islam Geert Wilders a soutenu samedi que la chaîne publique (NOS) avait «saboté» la diffusion de caricatures du prophète Mahomet qu’il avait prévue, une information démentie par la télévision : «Un sabotage de la NOS, tout avait été confirmé mais cela n’a pas été diffusé» a-t-il déclaré sur Twitter.

    La NOS a rétorqué sur le réseau social n’avoir rien à voir avec l’incident et «enquêter» sur ce qui s’est passé. Les caricatures devaient être diffusées peu avant 13H00 (11H00 GMT) lors d’un temps d’antenne réservé aux partis politiques. Mais à la place, c’est un message de M. Wilders sur l’immigration qui a été diffusé: «Je mettrai les images sur Youtube et la prochaine fois à la télévision, même si je dois me rendre à Hilversum», où se trouvent les locaux de la NOS, a ajouté M. Wilders sur Twitter.

     

    Geert Wilders avait assuré vendredi qu’il diffuserait les caricatures samedi, ainsi que le 24 juin et le 3 juillet, au nom de son parti, le PVV (Parti pour la Liberté). Il disait vouloir de la sorte «défendre la liberté d’expression contre la violence» après qu’un concours de caricatures de Mahomet au Texas a été la cible début mai d’une attaque revendiquée par le groupe État islamique.(…)

    Le Figaro