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  • Non à l'abattage provisoire halal à Belfort!

    http://www.mesopinions.com/petition/animaux/abattoir-provisoire-halal-belfort-abattage-rituel/14841

    J'ai signé contre cette barbarie destinée à célébrer un "culte" d'un autre âge!

    En Europe, il n'y a plus depuis 2000 ans de sacrifices religieux d'animaux.

    La "tradition" ne doit être une régression morale.

  • L’axe latin contre l’axe germanique

     

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Je ne me lasse pas d’entendre les « bonnes âmes » ayant un avis « autorisé » (qui consiste à répéter la propagande infligée à longueur de temps comme si c’était sa propre pensée) avec des remarques « saisissantes » d’intelligence et de connaissances lorsque l’on affirme de façon péremptoire et avec la certitude des sots :

    « Les Grecs n’avaient qu’à payer leurs impôts »… Mais les Grecs les payent les impôts… Enfin les Grecs d’en bas, les Grecs comme vous et uniquement ceux qui travaillent, puisque l’impôt est directement prélevé à la source en Grèce… Il n’y a que les très riches qui ne payent pas d’impôt… Un peu comme chez nous d’ailleurs, où l’artisan est taxé à 33 % sur les bénéfices mais les entreprises du CAC 40 à 8 % en moyenne…

    Ou alors nous avons droit à un extraordinaire : « Avec tous les milliards que l’on a refilé aux Grecs… moi j’en ai assez de payer pour les Grecs, en plus ils ne respectent pas le Rêêêêglement de copropriété… » Mais il faudra vous le dire combien de fois mes chers amis ? Les Grecs n’ont pas reçu un euro de votre argent ni de celui des Européens… Ce sont les BANQUES commerciales qui avaient pour 300 milliards de dettes grecques dans leurs comptes, ce qui était suffisant pour « consommer » tous leur fonds propres ou presque et donc faire faire faillite au système bancaire européen. Les dirigeants de l’époque (Sarko en France avec Merkel et tous les autres) ont décidé de faire racheter directement par les pays européens (dont la France pour 68 milliards d’euros de VOTRE pognon) la dette grecque détenue par les BANQUES… On n’a rien, mais strictement rien donné aux grecs. Nous n’avons pas sauvé les Grecs, nous avons sauvé les banques et surtout les nôtres…

    Cela devrait tout de même relativiser votre générosité… En clair, les citoyens ont été enflés. Vous pensiez aider les Grecs, vous avez aidé à gaver les banques… en particulier les banques allemandes qui avaient le génie génial et absolu d’aller chercher du « bon » rendement en Grèce…

    Bon, je pourrais poursuivre la litanie avec « les Grecs ont la plus forte concentration de Porsche »… alors que même dans les pays les plus pauvres, il y a toujours eu des riches avec des belles bagnoles… D’ailleurs, c’est vrai qu’en France avec nos 100 % de dette sur PIB, avec nos retraites payées par de l’argent que nous n’avons pas, nos aides sociales ou médicales financées avec de l’argent que nous empruntons, nous pouvons donner des leçons.

    Lire la suite de l’article sur 24hgold.com

     

    E&R

  • Voilà pourquoi ils veulent mettre la Grèce à genoux!

     
     


    La superficie totale de la Grèce sur terre et sur mer est de 450 000 km², de la côte Adriatique à la côte de Chypre (autant que l’Allemagne + l’Autriche) !

    Du point le plus occidental du pays (Corfou) au point le plus oriental (Larnaca) il y a deux heures de vol. Autant que de Bruxelles à Marseille.

    A travers le monde vivent 17 millions de Grecs, en Grèce, à Chypre, en Turquie et dans d’autres pays.

    Les citoyens grecs sont au deuxième rang mondial pour les dépôts d’épargne dans les banques suisses.

    La Grèce reçoit 16 millions de touristes par an, et l’industrie du tourisme est très développée.

    En Grèce, il existe trois grands chantiers navals qui peuvent construire des navires de tout type.

    En Grèce on fabrique des camions, des autobus, des wagons de chemin de fer, des bétonneuses, des remorques, etc.

    Les Grecs possèdent 2.400 grands pétroliers et cargos – dans ce domaine le pays occupe la 1ère place dans le monde, Chypre, la 5e place (1 500 grands pétroliers et cargos).

    La Grèce est classée 2ème dans le monde pour la production de lait de brebis, la 3ème place pour la production d’olives, safran, kiwis, pêches.

    Le pays est à la 1ère place dans le monde pour la production de nickel, magnésite, hydromagnésite, perlite (1,6 millions de tonnes); 2ème dans le monde pour la production de bentonite (1,5 millions de tonnes), 1ère en Europe pour la production de bauxite (2.174.000 tonnes), chromite, zinc, aluminium.

    L’armée de l’air de la Grèce est la 2ème de l’OTAN (Turquie – avant-dernière).

    La marine de la Grèce est la 2ème de l’OTAN (Turquie – 11ème place).

    Au sud de la Crète, il y a un champ de pétrole avec des réserves pétrolières estimées à 175 milliards de tonnes, le troisième plus grand champ dans le monde.

    Les réserves d’or en Thrace sont estimées à 38 milliards d’euros.
    La Macédoine et Thrace sont les 3 plus grands gisements d’or en Europe.

    Mais les réserves de pétrole et de gaz sont estimées en Grèce (pour le moment) à un montant de 10 $ milliards de dollars (!), selon l’Institut géologique américain.

    Et on veut vendre ce pays pour 340 milliards !


     Source : KPU (Centre d’information de l’association « opposition de gauche »); publié par Histoire et Société


     

    Source: Sites web

    06-07-2015 - 13:06 Dernière mise à jour 06-07-2015 - 13:10 | 1735 vus
  • Miramas : vol d’explosifs sur un site militaire

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    07/07/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    Bien renseignés et professionnels, tels sont les voleurs d’un stock d’explosifs, de grenades et de détonateurs sur le site militaire de Miramas.

    Selon l’inventaire encore en cours, ce sont 180 détonateurs — électroniques et pyrotechniques — , une dizaine de pains de plastic et des grenades qui ont disparu du site militaire de Miramas dans la nuit de dimanche à lundi. Cette plateforme logistique de l’Armée de Terre est utilisée pour approvisionner les opérations extérieures, « les Opex » qui sont menées en Afrique. Elle abrite aussi un dépôt de munitions du service interarmées des munitions.
    Faiblement gardée et protégée, elle a été la cible facile de voleurs bien renseignés et professionnels, probablement d’anciens militaires, selon les premiers éléments de l’enquête.

    Dans le contexte actuel de montée en puissance de l’islamoterrorisme en France, un tel vol suscite évidemment les plus vives inquiétudes.
    l’affaire, ultra-sensible, a été signalée au plus haut sommet de l’État. »

    Crédit photo : Harald Hansen via WikiMedias (CC) = insertion de détonateurs dans des pains d’explosif C4

     

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  • Vol massif d'explosifs militaires à Miramas : un laxisme scandaleux !

      Communiqués / 7 juillet 2015 / Étiquettes : /  

    Communiqué de presse de Florian Philippot, Vice-Président du Front National

    Le vol massif d’explosifs militaires à Miramas dans la nuit de dimanche à lundi confirme que le pouvoir poursuit, malgré les menaces terroristes, dans le laxisme et la négligence.

    D’après la presse, il n’y avait même pas de caméra de vidéo protection sur ce site militaire pourtant sensible.

    Pire, interrogé ce matin sur RTL Manuel Valls ne semblait ni au courant ni inquiet… Depuis de très nombreuses années les gouvernements successifs jouent avec la sécurité des Français.

    Les sites militaires sont particulièrement exposés, leur sécurité doit donc être totale.

    Le Front National demande en urgence un audit général de la sécurité sur nos sites militaires et un plan national de sécurisation. La fermeté doit remplacer à tous niveaux le laxisme.

    NdB: La France est vraiment laissée à l'abandon !

  • Vosges : un crucifix scié et abattu à Remoncourt

    Source : Vosges Matin (6 juillet)

    Observatoire de la christianophobie

  • Grèce: Tsakalotos ne satisfait pas aux exigences de crédibilité de la zone euro

     

    07/07/15 à 15:02 - Mise à jour à 16:41

    Source : Belga

    Le nouveau ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, n'a pas amené de nouvelles propositions à la réunion de l'Eurogroupe mardi après-midi à Bruxelles.

     

    •     

     

    Le président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, devait faire une courte déclaration dans la foulée de la fin de la réunion, vers 16h10. Il semble que les Grecs soient venus sans nouvelles propositions, contrairement à ce qu'avait promis le Premier ministre Alexis Tsipras. Celui-ci pourrait cependant les présenter en fin de journée, au sommet de la zone euro.

    D'autres informations faisaient ensuite état de propositions formulées oralement à l'Eurogroupe, avant d'être présentées par écrit mercredi.

    "L'absence de propositions concrètes de la part du gouvernement grec n'aide pas pour le sommet des dirigeants de la zone euro ce soir", a indiqué le Premier ministre maltais Joseph Muscat sur son compte Twitter.

    Crédibilité

    Un paquet "crédible" de propositions est attendu du nouveau ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos, avait déclaré le président de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, à son arrivée à la réunion des ministres des Finances mardi à Bruxelles.

    "Je pense que vu la situation après le "non" au référendum en Grèce, nous devons d'abord écouter comment le gouvernement grec envisage une solution, comment il estime que nous pouvons dégager un accord", a expliqué M. Dijsselbloem, qui doit s'entretenir personnellement avec M. Tsakalotos avant la réunion des grands argentiers. "Nous allons recevoir de nouvelles propositions et voir si elles sont crédibles, et si une solution peut être envisagée", a déclaré le Néerlandais, précisant qu'il était disposé à tout pour faire pour protéger la zone euro.

    Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, a aussi indiqué attendre "des propositions crédibles, complètes, efficaces" afin d'éviter le Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro.

    Le ministre belge des Finances, Johan Van Overtvledt, a pour sa part rappelé l'urgence de la situation, et dit attendre des propositions grecques à même de remettre la croissance sur les voies dans le pays. M. Van Overveldt a souligné que l'éventualité d'un "Grexit" serait une issue de dernier ressort, et que seul le peuple grec pourrait prendre un telle décision.

    Le ministre slovaque des Finances s'est lui dit sceptique qu'un accord puisse être dégagé aujourd'hui, tout en mettant en garde que la prolongation des discussions était préjudiciable à la Grèce et à la zone euro. "Nous devons décider, dans un sens ou dans l'autre."

    Le commissaire européen en charge de l'Euro, Valdis Dombrovkis, a encore souligné qu'il n'y avait aucune intention de discuter d'un "Grexit", " mais que "si aucun paquet crédible n'est présenté, cela ne peut être exclu".

    Un "Grexit" serait un "échec terrible, un échec collectif que nous ne voulons pas", a encore signifié Pierre Moscovici. Ce dernier à l'instar d'autres partenaires a noté la nécessité de restaurer la confiance autour de la table, avec le nouveau ministre grec des Finances. "Il y a beaucoup d'incompréhension mais les raisons d'un accord sont plus fortes, il faut que nous sachions mettre de côté les jeux politiques pour mettre en avant les intérêts généraux."

    La question du rééchelonnement de la dette, une nécessité pour le gouvernement Syriza, "n'est pas la question la plus urgente, mais elle sera sur la table", a admis le ministre lituanien Rimantas Sadzius, à l'instar de l'espagnol Luis De Guindos. Cette option est d'ailleurs recommandée par son homologue irlandais Michael Noonan, qui se base sur l'expérience de son pays en la matière.

    Alléger la dette n'est par contre pas une option pour Wolfgang Schauble, le grand argentier allemand, qui a souligné que les traités n'autorisaient pas de restructuration de la dette en cas de renflouement.

    Alexander Stubb, le ministre finlandais des Finances, s'est également montré intransigeant à cet égard, rappelant qu'une renégociation de la dette avait déjà eu lieu en 2011 et 2012.

    Pas de discussion sur la dette avant les réformes

    Du côté du ministre de l'Economie et vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, on estime qu'une éventuelle discussion sur un allègement de la dette grecque n'était pas envisageable avant la mise en oeuvre de réformes par Athènes. On pourra "parler de la possibilité de réduire la dette seulement quand le gouvernement grec montrera qu'il met en oeuvre les réformes", a déclaré M. Gabriel dans une interview à l'hebdomadaire Stern.

    Dans le cas contraire, "la dette recommencerait à augmenter dès le lendemain de la réduction de dette", a-t-il ajouté.

    Berlin s'est pour l'heure montré ferme à l'égard d'Athènes refusant de négocier actuellement une restructuration de la colossale dette du pays, au bord de l'asphyxie financière. Cette renégociation est pourtant une condition posée par le gouvernement grec d'Alexis Tsipras pour trouver un accord avec les créanciers du pays.

    Un allègement de la dette "n'est pas un sujet pour nous", avait tranché lundi le porte-parole du ministère des Finances, Martin Jäger, ajoutant ne pas voir "de raison de nous lancer à nouveau dans cette discussion".

    Alors que les responsables de la zone euro se réunissent mardi à Bruxelles après la victoire retentissante du non au référendum grec de dimanche, le vice-chancelier allemand s'est tout de même dit confiant que "à la fin nous trouverons une issue à la crise en Grèce".

    Le responsable social-démocrate a par ailleurs estimé que faire entrer ce pays dans l'euro avait été une erreur. "L'intégration de la Grèce dans la zone euro s'est faite de façon très naïve", a-t-il dit. "Le pire est que tout le monde s'est contenté d'observer pendant beaucoup trop longtemps" le pays s'enfoncer dans la crise, a-t-il ajouté, affirmant qu'il ne "fallait plus jamais détourner le regard quand un pays ne se tient pas aux règles du jeu de l'Europe", qu'elles soient financières ou autres.

    M. Gabriel avait indiqué lundi que les dirigeants de la zone euro allaient sans doute discuter mardi à Bruxelles d'une "aide humanitaire" à apporter à la Grèce. "Il ne faut pas rendre les gens responsables des bêtises de leur gouvernement", a affirmé Sigmar Gabriel.

  • Cette grande lueur à l'est

     

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    http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/cette-grande-lueur-a-lest,185644?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=83b3362109-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-83b3362109-24089849&mc_cid=83b3362109&mc_eid=0b0d8f3739

  • Strasbourg : une mosquée turque avec deux minarets de plus de 36 m de haut ?

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    22h23

    Avant de communiquer sur la validation de ce nouveau permis le 9 juin, la Ville, l’association et les architectes se sont encore mis d’accord pour déminer les critiques qui s’étaient élevées entre temps quant à l’architecture traditionnelle d’inspiration ottomane du futur monument. [...]

     

    Initialement, les deux tours devaient culminer à une hauteur de 44 mètres. Après concertation avec la Ville, l’association a finalement accepté de réduire pour le moment leur hauteur à 36 mètres « pour mieux s’intégrer dans le paysage urbain strasbourgeois ».

    Ertugrul Güler, secrétaire général de l’association de la mosquée Eyyub Sultan, explique : « La hauteur annoncée de 36 m correspond aux matériaux durs des tours. Les chapeaux des minarets pourraient mesurer un ou deux mètres de plus » [...]

    Pour les responsables de la mosquée, hors de question d’utiliser ces minarets pour faire des appels à la prière. Leur fonction sera selon eux uniquement ornementale, comme l’explique Eyup Sahin, président de l’antenne Grand-Est du Millî Görüs, le mouvement religieux auquel est affilié la mosquée [...]

    Mais le centre communautaire islamo-turc de la Meinau ne se résume pas à sa mosquée. Ses promoteurs entendent aussi y héberger les nombreuses activités annexes de l’association allant des ateliers coutures et autres clubs sportifs aux activités d’enseignement de la religion. L’association a par ailleurs ouvert un collège privé à la rentrée 2014 qui accueille pour le moment une dizaine d’élèves. [...]

    Source

  • 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.

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    Comme chaque année s’est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre, et avec la présence de militants du Renouveau français.

     

    Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

    « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
    Plutôt mourir, mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
    »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
    Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.
    Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.
    Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.
    Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…