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  • Chouchoutons nos djihadistes ! (Présent 8393)

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    09/07/2015 – FRANCE (NOVOpress)

    « Réinsertion au cas par cas », « suivi individualisé »… Remis mercredi au Premier ministre par son auteur, le rapport sur la « déradicalisation » rédigé par le député socialiste des Hauts-de-Seine Sébastien Pietrasanta est l’exemple-type d’une réponse totalement inadaptée et particulièrement coûteuse au « djihadisme français »

    Des « nounous » pour les égorgeurs !
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    Commandé par Valls au lendemain des attentats de janvier, ce rapport de 90 pages intitulé La déradicalisation, outil de lutte contre le terrorisme, était censé apporter une réponse percutante au problème des djihadistes français. Mais, comme l’on pouvait s’y attendre, la trentaine de propositions formulées par Pietrasanta montrent que le gouvernement socialiste n’a pas pleinement réalisé que notre pays était en guerre.
    L’idée même d’une possible réinsertion de ces individus fanatisés au point d’avoir perdu toute notion de la valeur de la vie humaine, ayant pratiqué la décapitation à tour de bras et prêts à se faire exploser à la première occasion, montrait à quel point nos élus sont à côté de la plaque. Mais avec Pietrasanta, l’affaire tourne à la farce.
    Partant en effet du principe que les djihadistes français présentent des profils divers et que « la question religieuse est en réalité peu présente dans la radicalisation », le député socialiste préconise alors des réponses « au cas par cas » et un « suivi individualisé » des personnes concernées.

    Concrètement, Pietrasanta propose de « mettre en place un système de mentor à la danoise pour l’accompagnement des radicalisés ». Certains étant traités en milieu ouvert par des équipes de psys, éducateurs et autres assistantes sociales. D’autres dans un centre de déradicalisation tourné vers la réinsertion, avec une réponse pluridisciplinaire pour répondre à des parcours de vie où les individus sont « en rupture avec leur famille, la société, et (…) en quête de reconnaissance ». Les plus dangereux, enfin, allant en prison, dans de nouveaux quartiers dédiés où serait proposé « un programme de déradicalisation spécifique pour chaque détenu », supposant une meilleure formation du personnel pénitentiaire et des aumôniers musulmans.

    Il faut surtout empêcher leur retour

    Enfin, le rapporteur de la loi antiterroriste précise qu’« un contre-discours (…) doit être porté par des associations ou des acteurs publics reconnus et sur lequel la jeunesse peut s’identifier ». Un « contre-discours » totalement improbable dans un pays qui se refuse obstinément à désigner l’ennemi et ne cesse de crier à l’amalgame…
    Bref, des propositions qui, non contentes d’être totalement irréalistes, seraient aussi, si elles étaient mises en œuvre, très coûteuses pour les Français qui ne souhaitent pas voir revenir chez eux des gens qui n’ont rien à y faire. Lutter contre ces ennemis de notre pays, c’est en effet d’abord les déchoir de leur nationalité française, leur interdire de poser le pied sur le sol national, et par conséquent rétablir nos frontières.

    Franck Delétraz

  • LMPT se désolidarise d’une manifestation pro-famille en Russie

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     Certains participants d’une manifestation organisée à Moscou par le groupe Russie Unie (pro-Poutine) se sont promenés avec des drapeaux ressemblant à ceux de LMPT avec en sous-titre : La vraie famille (avec 3 enfants et pas 2).

    Andrey Lisovenko, l’un des responsables de Russie unie à Moscou, assure vouloir mettre en avant « la famille russe standard ». « Nous disons à la société et au monde entier que ce sont nos valeurs, explique-t-il face caméra. C’est comme ça que nous sommes, comme ça que nous vivons et comme ça que nous vivrons pour assurer notre descendance. »

    Sa ligne politique est encore plus juste dans le journal Izvestia (en russe). « C’est notre réponse au mariage homosexuel, à la parodie du concept même de famille, dénonce-t-il, cité par RT (en anglais). Nous devons prévenir la fièvre gay dans notre pays et soutenir les valeurs traditionnelles. »

    Rien de plus normal que le discours de cet homme politique russe.

     

    Beaucoup trop extrémiste pour Ludovine de la Rochère (présidente des restes de LMPT) qui se désolidarise immédiatement :
    « Nous nous désolidarisons de cette action« , affirme Ludovine de la Rochère. « Pour avoir le droit de reprendre notre logo, il faut signer une charte qui demande notamment d’être non partisan , aconfessionnel, et de condamner l’homophobie« .

    En somme, il faut être une merde pour adhérer à la charte de LMPT.

    Source

  • Tsipras en force

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    08/07/2015 – EUROPE (NOVOpress)

    Tsipras avait donc raison : le non massif des électeurs l’a mis en position de force pour négocier à Bruxelles. La preuve en est que, quoiqu’ayant annoncé qu’une réponse négative vaudrait sortie immédiate de l’euro, la Grèce y est toujours et la BCE continue sa perfusion fiduciaire. Malgré les déclarations péremptoires, l’exigence de « propositions crédibles », les mouvements de menton sur le thème : « Si ça continue, ça ne peut plus durer », l’Union recule, accordant de nouveaux délais. Si vendredi au plus tard le Premier ministre grec ne fournit pas un programme de réformes détaillées et sérieuses, alors là, dimanche, le Conseil européen prendra sa décision… ou non. Car Hollande veut toujours « tout faire » pour que la Grèce reste dans la zone euro. Tout ? Angela Merkel, elle, considère que l’on a déjà tout fait pour les Grecs.
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    Tsipras aura eu ce bénéfice collatéral de semer la discorde dans le vieux couple franco-allemand, sans lequel rien ne se fait ni ne se défait en Europe. Dès le début de la semaine, Hollande et Merkel ont pris la situation en mains. Cette hégémonie franco-allemande n’a aucune justification dans les traités fondateurs qui, au contraire, stipulent que tous les pays sont sur un pied d’égalité, la voix d’un État membre ayant le même poids que celui de n’importe quel autre. Si, de fait, Français et Allemands s’imposent aux autres, c’est au nom de la loi du plus fort, qui n’est pas celle de la démocratie. Aujourd’hui, Hollande tente d’imposer son attentisme à Merkel, qui veut en finir avec la crise grecque.

    S’ils ont tant de peine à chasser le mouton noir hellène du troupeau, ce n’est pas par compassion, et ce n’est par philanthropie qu’ils ont déversé des milliards dans le tonneau des Danaïdes. Car ce ne sont pas des dons, mais des prêts et, malgré l’effacement partiel de 2012, la Grèce doit régler quelque 40 milliards d’intérêts à ses créanciers. Lesquels lui prêtent pour qu’elle rembourse ses anciens prêts…
    Au-delà de ce motif financier, la raison principale est qu’un abandon de l’euro par un seul pays sonnerait le glas du grand dessein européiste qui figure dans les traités, à savoir promouvoir « une union toujours plus étroite » entre les États, le stade ultime étant l’Europe fédérale. Le départ de la Grèce serait un recul qui pourrait en entraîner d’autres surtout si, après avoir renoncé à l’euro, le pays s’en trouvait beaucoup mieux.

    Hors Europe, il y eut, en 2001, le précédent de l’Argentine, en faillite, déclarée en défaut sur sa dette publique. Dès 2003, la situation de l’économie s’améliore. La forte dévaluation, en soutenant l’activité, fait reculer le chômage. La hausse de l’inflation permet d’accroître les recettes fiscales. En 2004, le PIB, l’investissement et le taux de chômage retrouvent leur niveau d’avant la crise. En 2004 et 2005, son PIB a crû de 8 % chaque année, et le FMI prévoit qu’en 2016 elle aura le taux de croissance le plus élevé de toute l’Amérique latine, sans son concours. Peut-être est-ce cela que redoute l’Union : qu’un pays aille mieux sans elle qu’avec elle…

    Guy Rouvrais

  • France TV lance une campagne de culpabilisation des Blancs

    http://www.contre-info.com/france-tv-lance-une-campagne-de-culpabilisation-des-blancs

    + 4 VIDEOS !

  • Marion Maréchal-Le Pen invitée de Jean-Jacques Bourdin

    NdB: Merveilleuse Marion!  Quel talent politique - et quelle ardeur bien française!

  • La Caroline du Sud vote le retrait du drapeau confédéré

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    @zlauwereys | 09 Juil. 2015, 16h10 | MAJ : 09 Juil. 2015, 16h25

     
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                                                         Le drapeau confédéré devant le Parlement local le 19 juin 2015 à Charleston

    La Chambre des représentants de Caroline du Sud (sud-est des Etats-Unis) a voté ce jeudi à une forte majorité en faveur du retrait du drapeau confédéré qui flotte devant le parlement local et qui est considéré comme un symbole de racisme.

    Le vote s'est déroulé avant l'aube après une journée et une nuit de débats : 94 voix ont été favorables au retrait, contre 20.

     

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    Il fallait une majorité des deux tiers pour entériner la mesure. Tard dans la nuit, l'élue républicaine Jenny Horne a prononcé un discours emprunt d'émotion : «Je ne peux pas croire que nous n'aurons pas le coeur dans cette assemblée de faire quelque chose de significatif, et de supprimer ce symbole de haine vendredi», assène-t-elle, la voix empreinte d'émotion.



    «Ce n'est pas à propos de moi, c'est à propos du peuple de Caroline du Sud qui a réclamé que ce symbole de haine soit retiré dans les jardins de l'Etat. Retirez ce drapeau et faites-le aujourd'hui !», martèle l'élue qui rappelle qu'elle est une descendante de Jefferson Davis, président confédéré.

    La décision, déjà adoptée mardi par le Sénat de Caroline du Sud par 37 voix contre 3, doit être transmise à la gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, qui y est favorable.

      

    «C'est un nouveau jour pour la Caroline du Sud, un jour dont nous devons tous être fiers, un jour qui nous rapproche tous ensemble alors que nous continuons à nous remettre» du massacre du 17 juin à Charleston, a notamment écrit Nikki Haley sur sa page Facebook.

    Ce vote a également été salué par Hillary Clinton. Dans un communiqué, la candidate à la présidentielle reconnaît que c'est un «pas vers l'égalité et les droits civils aux Etats-Unis» mais elle prévient : «Nous devons encore nous confronter et agir sur les inégalités qui existent toujours dans notre pays.»



    La gouverneure Haley pourrait demander d'ici à la fin de la semaine le retrait du drapeau, qui flotte depuis une quinzaine d'années à côté d'un monument en souvenir de la Guerre de Sécession (1861-1865), dans les jardins du parlement de Columbia, la capitale de l'Etat.

    Le retrait de ce drapeau, régulièrement critiqué par les associations noires car symbolisant l'esclavage, a été demandé depuis le massacre de neuf Noirs le 17 juin dans une église de Charleston par un partisan de la suprématie blanche, Dylann Roof, 21 ans.

    Le pasteur et sénateur Clementa Pinckney, à qui ses collègues ont rendu hommage en accueillant sa veuve,
    faisait partie des victimes. Son pupitre avait été recouvert d'un drap noir pendant les deux jours de débats, lundi et mardi. Les quelques opposants au retrait du drapeau avaient fait un baroud d'honneur au Sénat en évoquant avant le vote l'histoire du Sud.

                    

    LE PARISIEN
     
    Autant en emporte le vent...
            
            
  • L’opinion, l’Europe et les menaces du terrorisme

    Ecrit le 9 juil 2015 à 0:12 par Jean-Gilles Malliarakis dans Poing de vue

      
     




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    L'opinion, l'Europe et les menaces du terrorismeSi j’en crois Le Figaro en date de ce 8 juillet, dans la« Crise grecque : les Français font davantage confiance à Merkel qu’à Hollande. »Certains pourraient y voir une avancée imprévue de l’idée européenne. Les jacobins et autres révolutionnaires qui criaient « à mort l’Autrichienne » doivent se retourner dans leurs tombes.

    Mme Merkel dès sa rencontre « au sommet » avec Hollande n’a pas manqué de souligner l’urgence de résoudre d’autres questions que la gestion, par ses interlocuteurs exaspérés, du démagogue Tsipras, continuateur du lamentable Cléon plus que du glorieux Thémistocle.

    La famille des peuples européens, se trouve en effet confrontée à des défis et des dangers que n’avaient vraiment prévus ni le traité de Rome de 1957, ni le traité de Maastricht négocié en 1992, ni le pacte de stabilité, etc. Certaines illusions du « soft power » et du mondialisme se sont dissipées. Nous savons tous que certains rêves dont on nous berce depuis des décennies relèvent de l’illusion.

    Même l’idée de la sous-traitance chinoise pourrait se dissiper plus vite que prévue, avec la crise boursière de Shanghaï.

    Les migrations massives et dramatiques, l’islamisme conquérant, le terrorisme représentent des dangers encore plus redoutables.

    L’Europe, au sens vrai de ce mot, va-t-elle donc enfin, face à de tels périls, se découvrir pour autre chose qu’une zone monétaire approximative ? Autre chose qu’une structure de subventions ?

    Sans doute se révèle-t-il toujours difficile, quand on vit au rythme de la démocratie d’opinion, de penser collectivement les mutations du monde. Les dirigeants politiques, à cet égard, n’échappent pas, bien au contraire, aux idées moutonnières de leurs administrés. Les progrès vertigineux de l’inculture y contribuent, d’ailleurs, aussi bien dans les palais nationaux que dans les plus humbles chaumières.

    Ne perdons jamais de vue, d’abord, que le terrorisme auquel nos pays sont confrontés de nos jours est celui de l’islamo-terrorisme… ce qui veut dire qu’il cherche à se légitimer par une référence particulière et par une identité millénaire que ses maîtres lisent à leur façon.

    Les racines du terrorisme telles que nous entendons ce mot aujourd’hui, au-delà de la Terreur « légale » de la révolution jacobine et de ses guillotines, la Terreur des attentats aveugles prend racine dans le nihilisme principalement russe, ayant germé chez les nihilistes et dans le cerveau destructeur de Netchaïev.

    Bien que Marx lui-même ait écrit à son sujet que : « Toute l’histoire de Netchaïev n’est qu’un abominable mensonge. – Lénine, lui, a pris pour argent comptant la légende du personnage.

    Bien que l’Internationale ouvrière ait déclaré en 1871 qu’elle n’avait « rien de commun avec la soi-disant conspiration de Netchaïev, et que celui-ci a traîtreusement usurpé et exploité le nom de l’Internationale »… c’est bien la paranoïa conspiratrice qui a traversé l’histoire du communisme, du trotskisme comme du stalinisme et leurs épigones dans les services secrets.

    Cette conspiration a inspiré à Dostoïevski son fondamental testament politique « Les Possédés/Les Démons ». Et c’est bien elle, en dépit des réserves du marxisme officiel, qui a servi de matrice à la naissance du bolchevisme comme appareil fanatique de révolutionnaires professionnels.

    Lénine, admirateur de Netchaïev, a maintes fois théorisé la terreur sous ses diverses formes. Par exemple dans son discours au XIe congrès de 1922, il n’hésite pas à proclamer qu’il répond ainsi aux mencheviks et aux socialistes-révolutionnaires end désaccord avec sa politique : « nous répondons : permettez-nous pour cela de vous coller au mur ». Quelques jours auparavant il avait écrit à Kamenev : « c’est une très grande erreur de penser que la NEP a mis fin à la terreur. Nous allons encore recourir à la terreur et à la terreur économique ».

    Le bolchevisme lui-même n’a cependant encore recours ni aux attentats aveugles ni au type de violence que nous appelons aujourd’hui « terroriste ». Mais l’appareil communiste légitime la violence la plus extrême qu’il fera évoluer, plus tard, dans le contexte de la résistance après 1941 et de la guerre révolutionnaire.

    Or la pratique actuelle va se généraliser à partir de deux dates.

    La première est la conférence de La Havane de 1966. Celle — ci reprend le flambeau de « la lutte des peuples de l’orient » sous le nom de Tricontinentale. L’instrumentalisation de la question palestinienne, que ces appareils ne se proposent certes pas de résoudre, mais au contraire d’attiser, va remettre en selle la grande idée de la conférence de Bakou de 1920 : convergence du communisme international et des nationalismes musulmans. Les prétextes de ces derniers sont devenus les références communes avec le pacte de Badawi, mis en place sous l’égide du KGB en 1972.

    Nous les avons connus pendant la guerre d’Algérie, où les précurseurs de Daësh égorgeaient leurs victimes dans les conditions atroces que nous connaissons. Difficile, de ce point de vue, de faire confiance pour les combattre aux continuateurs des porteurs de valise. Oublier l’Histoire c’est se condamner à perdre toutes les guerres.

    > Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.

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  • Drôme : excédé, le maire ferme la cantine scolaire

     

    Louisette Gouverne | 25 Juin 2015, 00h00 | MAJ : 25 Juin 2015, 11h03

     
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    Mardi midi, la cantine scolaire de Laveyron (Drôme) est restée fermée « symboliquement ». « Nous voulions marquer le coup en solidarité avec les personnels communaux et parce que nous sommes excédés par les comportements irrévérencieux de certains enfants du primaire », explique le maire, Jean-Yves Coquelle.

     
     

     

    Cette suspension annoncée de la cantine, qui accueille chaque jour une cinquantaine d'enfants des classes primaires et maternelles, a vite fait le tour de la commune de 1 000 habitants. Respect de la discipline et savoir-vivre sont au coeur des discussions. Au dire de l'élu, « aucun administré ne s'est opposé à sa décision ».

    Vers 11 h 30, le maire, entouré d'une partie des conseillers municipaux et des personnels communaux, est venu expliquer aux parents les raisons pour lesquelles les portes de la belle cantine ouverte voilà trois ans resteraient fermées ce jour-là. « Nous devions réagir et ne pas laisser les employées en butte aux injures et à une fausse accusation de la part de quatre ou cinq enfants soutenus par leurs parents. Une salariée est arrêtée pour déprime, cela a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. »

    Jean-Yves Coquelle assure que la majorité des parents ont compris sa démarche et qu'il voulait les faire réagir. Très calmement, il affirme que tout nouvel incident disciplinaire pourra aller jusqu'à l'exclusion de la cantine ou de la garderie.

    LE PARISIEN

  • Algérie : 22 morts dans des heurts entre Arabes et Berbères

     

    Depuis 2013, le sud de l'Algérie est le théâtre de heurts récurrents entre Arabes et Berbères, qui cohabitent depuis des siècles. Depuis deux jours, la violence est montée d'un cran, à tel point qu'une réunion d'urgence a été convoquée par Bouteflika et que les vols en direction de Ghardaïa, ville la plus importante de la région, ont été annulés.

    08 Juil. 2015, 18h57 | MAJ : 08 Juil. 2015, 19h19

     
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    Depuis deux jours, la ville de Ghardaïa est le théâtre de heurts entre arabes et Berbères.
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    Vingt-deux personnes ont été tuées et des dizaines blessées en moins de 48 heures dans une flambée de violences intercommunautaires dans la région de Ghardaïa, dans le sud de l'Algérie.

    Fait inédit depuis le début de cette crise, le président Abdelaziz Bouteflika a convoqué une réunion d'urgence.

     

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    Algérie :  affrontements à Ghardaïa, 19 nouveaux morts

    Algérie : affrontements à Ghardaïa, 19 nouveaux morts

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, et le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, y participaient.

    Vols annulés vers Ghardaïa

    Les vols à partir d'Alger en direction de Ghardaïa auraient été annulés jusqu'à samedi, annonce un employé de l'aéroport. La compagnie Air Algérie qui les assure n'a pas fourni d'explication. Les violences des dernières 24 heures se sont concentrées à Guerrara (120 km au nord-est de Ghardaïa), l'une des principales villes mozabites, une minorité ethnico-religieuse berbère et ibadite. Dix-neuf personnes sont mortes rien que dans cette ville.

    Selon un notable mozabite, «la situation est très grave, ce n'est plus des affrontements mais du terrorisme». Il affirme que «des armes de guerre et des fusils de chasse ont été utilisés à Guerrara». La ville serait d'ailleurs contrôlée à ses quatre entrées par des «hordes armées», assure le notable. Le bilan de 22 morts est le plus lourd enregistré dans cette région de la vallée du M'zab depuis deux ans et demie.

    Les forces sécuritaires mobilisées

    Les heurts ont repris début juillet, entraînant le déploiement de forces antiémeutes qui font régulièrement usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Mercredi, les affrontements se poursuivaient à Ghardaïa. Des heurts avaient aussi lieu à Guerarra (à 120 km au nord-est de Ghardaïa) et à Bériane (à 45 km de Ghardaïa).

    Un imposant dispositif sécuritaire a été mobilisé, avec des renforts partis d'Alger, indique une source sécuritaire. Le commandant de la 4e région militaire, comprenant une large partie du Sahara, était sur place. Le ministre de l'Intérieur, Nourredine Bedoui, s'est aussi rendu sur les lieux, après une précédente visite vendredi où il avait tenté de réunir, en vain, les deux communautés en vue de rétablir le calme.

    On ignore pour le moment la cause précise de cette nouvelle flambée de violences. De nombreux différends, en particulier d'ordre foncier, opposent Arabes et Berbères, qui cohabitent depuis des siècles.

    Exceptées les 22 victimes de ces derniers jours, une dizaine de personnes avaient au total été tuées depuis le début des affrontements en décembre 2013. En deux ans et demi, des centaines de maisons ont été incendiées dans les violences, et de nombreux usines, ateliers et locaux endommagés.

    LE PARISIEN