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  • EN DIRECT. Athènes refuse le plan actuel mais veut un accord rapide

    http://www.leparisien.fr/economie/en-direct-crise-grecque-l-eurogroupe-a-la-manoeuvre-pour-eviter-le-grexit-12-07-2015-4938495.php

  • Grèce : quelles différences entre les propositions de Tsipras et celles des créanciers ?

     

    Tsipras cède à quasiment toutes les exigences mondialistes, mais la Troïka semble en vouloir encore plus.

    I] La hausse de la TVA

    Les propositions des créanciers. Maintenir trois taux de TVA, 6% pour les médicaments, les livres et les places de théâtre, 13% pour l’eau, la nourriture, l’énergie et 23% pour les autres biens et services. Concernant le tourisme, les créanciers ont exigé que le taux de TVA grimpe de 6% à 13% dans l’hôtellerie et de 13% à 23% dans la restauration. La ristourne de 30% de TVA dont bénéficient les îles grecques devra aussi être supprimée.

    Ce que propose la Grèce. Alexis Tsipras maintient tous les taux de TVA proposés par les créanciers. Le gouvernement accepte aussi un taux unifié de TVA à 23% dans la restauration (qui est actuellement de 13%). Au niveau du tourisme, il accepte aussi la suppression de la TVA allégée dans les îles, alors que celle-ci était présentée comme un casus belli par Athènes. Cette suppression commencera dès octobre 2015 dans les îles les plus riches et touristiques, et sera appliquée graduellement jusqu’en 2016.

    II] Les impôts sur les entreprises

     

    Les propositions des créanciers. L’UE, la BCE et le FMI proposent une hausse de l’impôt sur les sociétés de 26% à 28% et l’introduction d’une taxe sur la publicité à la télévision.

    Ce que propose la Grèce. Lors de la présentation d’une première série de mesures aux créanciers le 25 juin, Alexis Tsipras avait proposé d’imposer les sociétés à 29% en 2016 et de créer une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices des entreprises supérieurs à 500 000 euros.

    Finalement, Alexis Tsipras a suivi les recommandations de l’Eurogroupe, et la taxe sur les sociétés passera bien de 26% à 28%. La hausse de la TVA a été la cause principale de discorde entre Athènes et ses créanciers durant ces derniers jours.

    III] La réforme des retraites

    Les propositions des créanciers. Pour ramener à l’équilibre le système de retraites dont les dépenses représentent plus de 17% du PIB grec, les créanciers ont demandé la fin de tous les départs en préretraite et l’application immédiate du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 67 ans (initiée en 2010) ou 62 ans si le salarié a cotisé au moins 40 ans.

    Ce que propose la Grèce. Le gouvernement grec accepte de réduire peu à peu les départs anticipés par un système de pénalités. L’âge de départ à la retraite est fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de cotisations, sauf pour les métiers pénibles et les mères élevant un enfant handicapé. Cet âge de départ sera relevé graduellement d’ici 2022.

    IV] Sur la défense

    Les propositions des créanciers. Afin d’augmenter les ressources de l’Etat grec, les créanciers proposent une réduction des dépenses militaires de 400 millions d’euros.

    Ce que propose la Grèce. Le pays accepte de tailler dans le budget de sa défense, doté actuellement de 4 milliards d’euros, avec des coupes de 300 millions d’euros en deux ans. Il s’agit d’économiser 100 millions d’euros en 2015 et 200 millions d’euros en 2016.

    V] Sur les privatisations

    Les propositions des créanciers. Parmi les principales mesures visant à augmenter les ressources de l’Etat,  les créanciers proposent la vente de la part de l’Etat grec au capital social des télécommunications grecques OTE, dont le principal actionnaire est Deutsche Telekom.

    Ce que propose la Grèce. Le gouvernement relance les privatisations après les avoir gelées lors de son arrivée au pouvoir en janvier 2015. Un appel d’offres va être lancé pour les aéroports régionaux et les ports du Pirée et de Thessalonique. Le gouvernement va aussi vendre sa part au capital social des télécommunications grecques OTE.

  • Mgr Carré à la mosquée pour l’Iftar

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    Selon le site lengadoc-info, Monseigneur Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, était hier soir à la mosquée Ibn Sina dans le quartier du Petit Bard pour la rupture du jeûne.

    Une visite qui intervient dans un contexte tendu dans ce quartier du Petit Bard. La semaine dernière, plusieurs familles y ont été interpellées dans le cadre d’une enquête sur une filière jihadiste vers la Syrie. De même, la mosquée Ibn Sina connait actuellement de graves tensions autour de sa gestion financière. Alors que des procédures judiciaires sont en cours, l’opposition est vive à l’encontre de Tahar Nedromi, l’actuel président de l’association qui gère la mosquée. Un conflit qui aurait même entraîné des altercations entre partisans et opposants de Tahar Nedromi.

    RIPOSTE CATHOLIQUE

  • Un prophète, Aldous HUXLEY (1894-1963)

    Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes. L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe ; on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l'émotionnel et l'instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser.

     

    On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux. En général on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté:; de sorte que l'euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

     

    Aldous HUXLEY 1939
     
    (merci à Dirk)
     
     
  • Grèce : la vengeance du dictionnaire

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    Tout ce qui se passe et se passera en Grèce était écrit. Et tout ce qui s’y passe, ces jours-ci, peut arriver n’importe où en Europe.

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    Tout ce qui se passe et se passera en Grèce était écrit. Et tout ce qui s’y passe, ces jours-ci, peut arriver n’importe où en Europe. Pourquoi ? Parce que, face aux faits réels, on avait oublié de vérifier le sens des mots dans le dictionnaire ; et parce que la répétition des formules apprises par cœur par des perroquets ne peut plus donner l’illusion de la pensée.

    La monnaie n’est pas un hochet pour des technocrates subjugués par les banques cupides, ou pour des politiciens ignares et avides affidés aux USA. La monnaie est définie depuis 2.500 ans (Aristote, Éthique à Nicomaque, GF Flammarion, p. 246-252 ) par ses fonctions :

    – moyen intermédiaire pour les échanges,
    – unité de compte,
    – réserve de valeur.

    D’ailleurs, la monnaie, comme toute chose, est définie par sa fonction et par sa nature : c’est ce qui conduit à toute définition. Seuls veulent nier les choses ou en changer le nom les ignorants, les sots, les fous, les cyniques (tous, au demeurant, aussi dangereux). Et notre classe politique et ses « économistes officiels » en regorge.

    Les fonctions de la monnaie sont encore inchangées aujourd’hui (J.E Stiglitz, prix Nobel d’économie, Principes d’économie moderne, De Boeck, Bruxelles, 2002). Qui se croit assez fort pour bouleverser des théorèmes découverts il y a 2.500 ans ? Va-t-on aussi changer les lois de Thalès, Archimède, Euclide, Pythagore ? Vous avez vu les regards de Delors, Lamy, Barroso, Juncker, Barnier, Juppé, Raffarin, Baroin, Macron (et son gourou Attali) ? Vous avez entendu Chirac, Sarkozy, Hollande ? Vont-ils, eux aussi, nous laisser leurs théorèmes, les en croyez-vous capables ? Je ris, jaune, vous l’aviez déjà compris.

    Car ces fonctions invariables de la monnaie ne s’exercent qu’à trois conditions (H. Temple, Théorie générale de la nation, L’Harmattan, 2014, p.202 et s.). Et si ces conditions ne sont pas respectées, il ne saurait y avoir de monnaie, mais un simple symbole politique, un artefact, une chimère, voués à l’échec.

    Les conditions nécessaires (malheureusement trop peu connues) pour une monnaie sont au nombre de trois :

    – la maîtrise de l’émission, sans quoi l’instrument de mesure perd son sens et sa proportionnalité. Cette émission fut, pendant des siècles, une mission régalienne. Or, on connaît trop peu le phénomène plus récent de fabrication et d’émission de monnaie par les banques (crédit, titrisation, spéculation), qui n’est plus guère maîtrisé, désormais, par personne. Cette fausse monnaie (ainsi que la qualifiait Maurice Allais) conduit à des enrichissements démesurés et immoraux, humiliants pour les travailleurs utiles à la société. Et donc socialement et politiquement corrosifs.

    – la proportionnalité du signe monétaire avec les produits courants (effet facial) : passer à une unité de compte 6,56 fois supérieure à l’ancien signe monétaire a généré des hausses de prix énormes, dont ont été victimes les salariés/consommateurs les plus modestes et les familles.

    – l’adaptation aux besoins d’un système économique et social ouvert au commerce international. La Grèce en est la parfaite et pitoyable illustration ; mais la France, l’Espagne ou l’Italie fournissent aussi de bons exemples. Longtemps attractif du fait de sa gestion cambiaire rigide (à l’allemande), l’euro a été victime de sa fonction réserve : il a été de ce fait surévalué, ce qui a conduit à la destruction irréversible d’une grande partie de l’industrie ou de l’agriculture européennes (particulièrement grecques), victime des prix trop élevés en euros.

    Dès lors, pour tenter de maintenir les budgets de l’État et des régimes sociaux qui ne sont plus abondés par les entreprises en difficulté, les gouvernements, soucieux d’éviter l’émeute, empruntent de plus en plus. Jusqu’au gouffre final.

    C’est la vengeance du dictionnaire sur les illettrés qui ont voulu ignorer le sens du mot monnaie.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Alfortville : Luc Carvounas (PS), premier parlementaire gay à se marier

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    Anne-Laure Abraham | 11 Juil. 2015, 20h32 | MAJ : 11 Juil. 2015, 20h36

     
                                                         Alfortville, ce samedi. Luc Carvounas (PS), sénateur-maire d’Alfortville s’est marié avec son compagnon, Stéphane Exposito devant près de 300 personnes, dont de nombreuses personnalités politiques. (LP/ A.-L. A..)

    Tout un symbole. Le sénateur-maire d’Alfortville, Luc Carvounas (PS) et son compagnon, Stéphane Exposito, tous les deux vêtus de bleu, se sont dits «oui» ce samedi à la mairie d’Alfortville. Tout un symbole car il s’agissait du premier mariage d’un parlementaire gay depuis le vote de la loi sur le mariage pour tous en mai 2013. Les mariés ont scellé leur union devant près de 300 personnes, suscitant les applaudissements et les acclamations de leur famille et de leurs amis. Parmi lesquels figuraient de nombreuses personnalités politiques, dont le Premier ministre, Manuel Valls, proche de Luc Carvounas : «C’est à la fois normal et symbolique. C’est la mise en oeuvre d’une loi, un souffle de liberté et de tolérance». Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, Jean-Christophe Cambadélis, 1er secrétaire du PS, Emmanuelle Cosse, 1re secrétaire nationale d’EELV, la députée Cécile Duflot (EELV) et bien d’autres étaient également présents. Les mariés sont ensuite allés saluer les quelques 250 badauds qui les attendaient à la sortie de la mairie : «C’est un grand jour pour moi et je suis heureux de le partager, lance Luc Carvounas. Les Alfortvillais savent qui je suis. Depuis dix jours, je n’ai que des retours positifs qui viennent contrebalancer ce qui se passe sur les réseaux sociaux.» Deux plaintes ont été déposées pour menaces homophobes envers l’élu et son compagnon et un homme a été arrêté et condamné vendredi pour les mêmes raisons.

    LE PARISIEN

  • Une jeune fille rousse se voit refuser un vol parce que son teint est "trop pâle" !

    http://www.20minutes.fr/insolite/1650355-20150711-rouquine-voit-refuser-vol-parce-teint-trop-pale

  • Entretien avec Ludovine de La Rochère: « Le drapeau LMPT est celui de la Famille, pas celui des hétérosexuels ! »

            

     

      
    « Le drapeau LMPT est celui de la Famille, pas celui des hétérosexuels ! »

     

     

     

     

     

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    Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, a dévoilé mercredi son nouvel emblème, censé symboliser ses valeurs face à la « fièvre gay ». Et, comme symbole, il a repris celui de La Manif pour tous… Réaction de Ludovine de la Rochère.

    La branche moscovite du parti de Vladimir Poutine a récemment présenté un « drapeau hétérosexuel » qui n’est autre que celui de la Manif pour tous… Quelle a été votre réaction ?

    En fait, le sujet n’est pas si simple qu’il paraît, plusieurs paramètres entrent en jeu.
    D’abord, le fait que le symbole de LMPT soit repris partout dans le monde est une excellente nouvelle en soi, et je me félicite que des Russes attachés à la famille fondée sur la filiation père/mère/enfant le reprennent, exactement comme je m’en réjouis dans tous les autres pays qui le font. Mais ce drapeau, symbole de la défense du mariage homme/femme et de la filiation père/mère/enfant, ne peut être repris n’importe comment.

    En effet, ces enjeux d’humanité et de civilisation sont universels et essentiels. Ils dépassent, notamment, les clivages politiciens : je regrette donc qu’un parti politique l’ait récupéré. Le commentaire immédiat de certains observateurs a d’ailleurs été : « LMPT est pro-Poutine. » La confusion a été immédiate alors que ce n’est pas le sujet ! C’est pourquoi nous n’y sommes pas favorables et ce quel que soit le parti concerné.

    J’ajoute que, en l’occurrence, cette confusion a été d’autant plus grande que l’un des responsables russes a prétendu que nous avions donné notre accord, ce qui est faux. Mais je regrette surtout une profonde erreur de ces responsables : ils l’ont présenté comme le « drapeau hétérosexuel » par opposition au drapeau LGBT. Or, c’est tomber dans l’idéologie du genre, diviser l’humanité selon des orientations sexuelles. Ce qu’il faut défendre, rappeler et faire respecter, au contraire, c’est que l’humanité est homme ou femme et non hétérosexuel, homosexuel, transsexuel ou autre. Pour le dire autrement, contrairement à ce qu’on essaye d’installer dans les esprits, notamment pour banaliser toutes les pratiques, l’homosexualité ou l’hétérosexualité ne sont pas des identités !

    D’autre part, il est malsain de mettre en opposition hétéros et homos, ce n’est pas ainsi que l’on avancera sur ces enjeux. Et d’autant plus que bien des homosexuels n’ont demandé ni le mariage, ni le bricolage de la filiation pour faire comme si deux hommes ou deux femmes pouvaient concevoir un enfant ensemble. C’est éloigné des préoccupations de certains, et d’autres sont conscients que le mariage ne peut concerner, par définition, que le couple homme/femme et que la filiation ne peut être que père/mère/enfant. Ils savent parfaitement, aussi, que tout enfant a besoin de père et mère et que c’est monstrueux de l’en priver volontairement.

    Comment un parti politique peut-il soutenir ce combat ?

    Si un parti ou une personnalité politique souhaite soutenir ce combat pour la famille, c’est évidemment formidable, mais il y a d’autres manières de le faire savoir, y compris en lien avec LMPT. Vous savez, par exemple, que nous proposons aux élus de s’engager officiellement en faveur des « Principes pour la famille et pour l’enfant », principes issus du Grenelle de la famille organisé par La Manif Pour Tous en 2013-2014. Je souhaiterais d’ailleurs vivement que Vladimir Poutine s’engage en faveur de ces Principes car cela impliquerait qu’il fasse interdire la GPA en Russie alors qu’elle y est légale pour le moment et qu’il n’a jamais rien fait pour changer cela. C’est aussi pour cela que nous contestons sa légitimité à utiliser ce drapeau !

    Avez-vous pu dire à ce parti politique russe ce que vous pensiez de ce drapeau ?

    Nous n’avons pas encore obtenu leur contact, mais nous allons évidemment leur expliquer ce désaccord profond. Nous leur dirons que nous souhaitons et travaillons à ce qu’il devienne un symbole international, mais de la Famille et donc aussi de droits de l’enfant, et certainement pas le symbole de l’hétérosexualité.

    Quelles sont les actualités de la Manif pour tous en France ?

    Nous venons de faire un Tour de France, en 25 étapes, pour aller rencontrer les collectivités locales, élus locaux, parlementaires, médias, mais aussi nos équipes de terrain et nos sympathisants. Nous voulons expliquer aux Français que nous sommes tous concernés par la pratique de la GPA parce qu’elle déconstruit la maternité, la filiation et la famille et parce qu’elle bouleverse la manière dont la société considère la mère, donc la femme, et plus généralement, tout être humain. Ce sujet est également devenu une priorité en raison de l’actualité qui rend la prise de conscience et l’action urgentes. Nous organisons également l’Université d’été 2015 de La Manif Pour Tous à Quiberon, les 19 et 20 septembre, sur le transhumanisme et l’écologie, la famille et l’éducation.

    Pourquoi l’éducation ?

    La diffusion de l’idéologie du genre à l’école nous conduit, depuis le début, à défendre la liberté d’éducation des parents. Celle-ci est d’autant plus mise à mal que certains ministres souhaiteraient clairement que l’État prenne la place de la famille. J’ajoute que la réforme du collège lancée par le ministre de l’Éducation nationale montre sa volonté, par idéologie, de déconstruire la filiation culturelle comme elle-même et d’autres cherchent à déconstruire la filiation biologique.
    C’est aussi le « changement de civilisation », hélas.

    Quel est votre but, à la veille des élections régionales ?

    Nous faire entendre et faire comprendre aux élus que nous sommes nombreux, vigilants et présents sur tout le territoire français : il va être difficile de faire sans nous. Nous voulons encourager les politiques à assumer leur responsabilité qui est la recherche du bien commun, avec cohérence et courage. Nous voulons aussi les encourager à défendre la civilisation.
    L’état de la France est préoccupant. Les politiques doivent comprendre qu’il y a une grande attente des Français !

    Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas

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