C’est la fin du ramadan et tous les dhimmis dirigeants de la planète y vont de leurs habituelles obséquiosités rampantes devant les chantres de l’islam de paix, d’amour, de concorde et de tolérance, pour célébrer, souvent en grandes pompes – c’est-à-dire parfois aux frais des contribuables – la fin du mois de jeûne islamique.
C’est ainsi que ce jeudi, le président américain, Barack Obama, a souhaité aux mahométans un « joyeux Aïd », en référence à la fête de l’Aïd el-Fitr marquant l’achèvement du ramadan. Mais Barack Hussein Obama est allé encore plus loin, en applaudissant l’initiative du maire de New York d’ajouter deux fêtes musulmanes aux jours de congés dans ses écoles. Les écoliers de la « Grosse Pomme » seront donc dispensés de classe lors de l’Aïd el-Fitr et de l’Aïd el-Kébir à partir de la rentrée prochaine. Obama a également émis le vœu que cette mesure soit étendue à tous les écoliers américains, soulignant, dans le langage mièvre et creux du politiquement correct mondialiste, que ce serait « une reconnaissance de la diversité et du caractère inclusif qui ajoutent à la richesse de notre nation ».
On se souviendra que le 4 juin 2009, devant l’université al-Azhar du Caire et en présence de Frères musulmans, le même avait tenu des propos qui firent leur effet dans toutes les madrassas, mosquées et écoles coraniques du monde entier. En substance, et au prix d’un révisionnisme sidérant, Obama osa reconnaître à l’islam le mérite de la quasi-totalité des inventions majeures de l’histoire de l’humanité, son lyrisme le portant à considérer « les États-Unis comme un grand pays musulman ».
Il convient de ne pas perdre de vue que ces déclarations, véritable casus belli pour un Occident anciennement chrétien mais, aujourd’hui, radicalement démoralisé et désacralisé, s’inscrivaient dans le plan géostratégique américain de reconfiguration du Moyen-Orient au sein duquel les actuels États arabes seraient tout simplement désagrégés au profit d’entités régionales à bases plus ou moins ethniques et religieuses.
Il n’empêche que de tels propos, s’appuyant incontestablement sur une doctrine des relations internationales fomentée par le Pentagone et le Département d’État, nourrissent non moins assurément la molle politique de nos propres gouvernements de ce côté-ci de l’Atlantique. Prompts à dérouler le tapis de prière devant les mahométans, forcément « modérés », nombreux sont, de Bruxelles à Paris, les complices inconséquents d’un processus d’islamisation qu’ils ont inauguré, il y a trente ans, par une ouverture tout aussi inconsidérée de nos frontières. On oublie fréquemment que l’immigrationnisme est le marchepied de l’islamisation.
Ce faisant, dans ce contexte de soumission généralisée à la doctrine d’Allah, les paroles d’Obama jettent opportunément son huile « yankee » sur le feu européen. Il n’en faut pas plus, en effet, à ceux qui prétendent nous gouverner pour les autoriser à aller encore plus loin dans leur compromission avec l’islam déjà chez lui, chez nous.
Et il serait naïf de croire que Washington ne se livre pas à cette manipulation de façon délibérée…