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  • GR - Grèce : Alexis Tsipras s’engage à améliorer l’accueil des « migrants »

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    19h38

    Athènes sollicite l’aide de Bruxelles pour faire face à la crise migratoire

     

    Le premier ministre grec Alexis Tsipras a promis vendredi des mesures pour améliorer les structures et les procédures d’accueil des flux croissants de migrants et réfugiés qui entrent en Europe via la Grèce, mais souligné que cette » question « dépasse » les capacités de son pays.

     

    « Ce problème nous dépasse. La Grèce est un pays qui subit une crise économique et fait face à une crise humanitaire dans la crise », a déclaré le premier ministre à l’issue d’une réunion ministérielle sur cette question.

    Il s’est engagé à prendre des mesures pour « améliorer les infrastructures d’accueil (…) » en Grèce, « accélérer les procédures d’identification » des nouveaux arrivants et leur transfert des îles de la mer Egée où ils débarquent généralement depuis la Turquie, vers le continent.

    Le premier ministre va également charger l’un de ses proches, le ministre d’Etat Alekos Flambouraris, de diriger une instance de « coordination » de toutes les actions sur les questions migratoires, en lien avec le ministère de l’Immigration. L’un des enjeux est notamment de mieux gérer les fonds européens que reçoit la Grèce pour la surveillance des frontières et la prise en charge des migrants, et ne pas les perdre faute d’action, a reconnu le premier ministre.

    Il n’a toutefois pas présenté d’objectifs chiffrés ni de calendrier. (…)

    Source

    Merci à Jean Duvoillage.

  • Florian Philippot, vice-président du Front National était l'invité ce matin de la matinale d'Europe 1


    Florian Philippot : Nicolas Sarkozy "prend les... par Europe1fr

  • Le président tchèque parle clair

    jeudi 06 août 2015

     

    Dans une interview à un journal de son pays publiée le 2 août, le président tchèque Milos Zeman a déclaré que la crise des migrants avait pour origine la déstabilisation du Proche Orient par les Américains :

    « La vague de migrants prend racine dans l'idée absurde de lancer une intervention en Irak, qui était sensé avoir des armes de destruction massive, mais rien n'a été trouvé. »

    Les Américains ne sont pas les seuls responsables, a-t-il ajouté, car il y a aussi la déstabilisation de la Libye. La volonté occidentale de « restaurer l'ordre » en Libye et en Syrie aura été à l'origine d'un embrasement des conflits dans ces deux pays et de l'émergence d'organisations terroristes, poussant les populations locales à fuir leur pays.

    L’occasion de ces propos était un incident dans un centre de détention pour migrants : plusieurs dizaines de détenus avaient pris part à une manifestation et tenté de fuir le centre, commettant des actes de vandalisme. Milos Zeman a déclaré à l’adresse des migrants : « Personne ne vous a invités. Mais maintenant que vous êtes ici, vous devez respecter nos règles, comme nous respectons les vôtres lorsque nous nous rendons dans vos pays. »

    Quelques jours plus tôt, à propos de la menace de fermeture d’établissements qui s'occupent d'enfants abandonnés ou récupérés par les services sociaux, le porte-parole de Milos Zeman avait déclaré : « Le président regrette que l'on n'ait pas réussi à trouver 30 millions de couronnes pour les Klokanky qui se préoccupent des enfants tchèques, étant donné que la somme de l'aide aux migrants sera dix fois plus élevée. » Car l’UE impose 1.500 « réfugiés » à la République tchèque, et à ce propos Milos Zeman a déclaré également que son pays ne devrait héberger que des réfugiés dont la culture est proche de la culture tchèque…

    Blog d'Yves DAOUDAL

  • La Prime qui vaut trois millions de dollars

       

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    La jeune femme qu’on voit à droite, Isabelle Prime, était une otage française au Yemen. Elle vient d’être libérée. Selon son interprète (l’autre jeune femme de la photo), la rançon versée par la France dépasse les trois millions de dollars.

    Blog d'Yves Daoudal

  • L'Etat complice de l'islamisation: un nouvel exemple à Mantes-la-Ville

    http://www.ndf.fr/nos-breves/07-08-2015/letat-complice-de-lislamisation#.VcT1GpUw-M8

  • Cette jeune Egyptienne a décidé de ne plus porter son voile... et elle n'est pas la seule

    NDF

  • «Love» interdit aux mineurs : Fleur Pellerin engage un recours devant le Conseil d'Etat

     

    06 Août 2015, 18h45 | MAJ : 06 Août 2015, 22h52

     
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    Le ministère de la Culture a décidé de défendre devant le Conseil d'Etat le film «Love», de Gaspar Noé. Wild Bunch Distribution

    Le ministère de la Culture va introduire un recours devant le Conseil d'Etat pour contester la décision du tribunal administratif de Paris d'interdire aux moins de 18 ans le film «Love» de Gaspard Noé, a-t-on appris jeudi auprès de ce ministère.

     
     

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    «Nos avocats travaillent sur les arguments juridiques à présenter au Conseil d'Etat. Le recours sera présenté ce soir (jeudi) ou demain au plus tard», a indiqué l'entourage de la ministre de la Culture Fleur Pellerin. «L'objectif du recours devant le Conseil d'Etat est la levée de l'interdiction du film aux mineurs», a-t-il ajouté.

    Le tribunal administratif de Paris avait jugé lundi que le film «Love» devait être interdit aux moins de 18 ans en raison de ses scènes de sexe non simulées. «Nous avions pris la décision de contester cette décision dès lundi mais, légalement, nous devions attendre de recevoir la notification du tribunal administratif pour agir», a indiqué l'entourage de Fleur Pellerin. Cette notification a été reçue au ministère mercredi soir.

    Maraval satisfait

    Le coproducteur du film, Vincent Maraval, s'est félicité sur son compte Twitter de la décision du ministère de la Culture. Fleur Pellerin «va au carton. Voilà comme j'aime l'action politique», a-t-il dit. Mercredi, il s'était fait plus moqueur en publiant une photo de vacanciers sur une plage et en la comparant à l'absence de réaction du ministère. Fleur Pellerin ne s'exprime pas sur le sujet car «elle est soucieuse de ne pas faire de commentaires sur une décision de justice mais elle agit», a fait valoir son entourage.


    La commission de classification des œuvres du Centre national du cinéma (CNC) avait recommandé une interdiction aux moins de 16 ans seulement pour le film de Gaspard Noé. Un avis suivi par la ministre pour délivrer le visa début juillet. Le film est sorti sur les écrans français le 15 juillet.

    Présenté au dernier festival de Cannes, «Love», tourné en 3D, raconte la relation entre deux jeunes gens au moyen de flash-backs entrecoupés de voix-off, et montre de nombreuses scènes de sexe, en partie non simulées, parfois en gros plan : une femme masturbant un homme jusqu'à l'éjaculation, une scène d'amour à trois, une autre dans un club échangiste, une avec un travesti.
     
    LE PARISIEN
  • Aisne : l’élu Jamal Karmoud-Foreau incarcéré pour vol de fonds

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    10h55

    L’ancien conseiller municipal de Belleu (Aisne), Jamal Karmoud-Foreau, a été incarcéré le 30 juillet, rapporte Le Courrier Picard dans son édition d’hier. L’homme politique fait l’objet d’une nouvelle enquête – il avait déjà été mis en examen pour escroquerie, usurpation d’identité, faux et usage de faux, en décembre dernier -, il est soupçonné d’avoir détourné avec sa soeur et ses frères, à leur profit des bourses d’aides aux étudiants.

    Tout est parti d’un signalement des comptables du conseil régional de Champagne-Ardenne, selon le Journal du dimanche (JDD). En avril 2013, ils découvrent la supercherie en épluchant les dossiers de bourse. 17 personnes ont demandé à obtenir des subventions sauf que chaque cas renvoyait vers un seul et même compte bancaire. 180 000 € auraient été détournés.

    Outre ces faits, Jamal Karmoul-Foreau aurait aussi subtilisé, pendant son année d’apprentissage à la mairie de Saint-Quentin, un guide de gestion de crise, en le publiant à son nom. Selon le JDD, il prétendait être une «relation personnelle du maire». Ce que dément la mairie de Saint-Quentin.

     

    Source

    Merci à rechaufclimatique

  • La venue de Tel Aviv à Paris Plages crée la polémique

     

    Tous les ans, Paris Plages accueille une ville du monde. "Toujours une cité balnéaire", précise-t-on avec le sourire à la mairie de Paris. Cette année, c’est une ville un peu particulière qui sera à l’honneur. Pour la première fois, Tel Aviv l’Israélienne, rebaptisée Tel Aviv-sur-Seine, sera présente à Paris Plage.

    "Une journée festive ouverte à tous est prévue le 13 août de 10h à 19h entre le Pont d’Arcole et le Pont Notre Dame", détaille-t-on à la mairie de Paris. "De la nourriture locale ainsi que des cadeaux seront distribués, des jeux seront également organisés. L’idée de cette journée est de faire découvrir Tel Aviv aux Parisiens qui n’ont pas la chance de partir en vacances cette année", continue la Mairie de Paris. Une initiative scellée en mai dernier par la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de son déplacement en Israël.

    À BDS (Boycott - Désinvestissement - Sanctions) France, on est scandalisé par la tenue d’une telle journée : "Un an après les massacres orchestrés par l’armée Israélienne à Gaza, où 2 200 Palestiniens, dont 500 enfants, ont été tués, c’est honteux de faire venir Tel Aviv à Paris, comme si de rien n’était", dénonce Imen Habib, une des animatrices de la campagne BDS France.

    Des propos que la ville de Paris balaie d’un revers de main. "Il ne faut surtout pas voir le volet politique dans un événement qui n’est que festif. Il s’agit ici d’un partenariat entre deux villes et non entre deux États", rappelle-t-on. "Pour preuve : l’ambassade d’Israël ne s’est pas du tout investie dans cet événement", embraie-t-on à la mairie de Paris.

    "Ce qu’oublie la mairie de Paris, c’est que Tel Aviv a été construite sur les ruines de sept villages palestiniens", explique la militante. "On aurait aimé, lors de cette journée, que toutes ces particularités soient exposées", conclut Imen Habib.

    E&R

  • Deux tweets de Joffrey Bollée

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  • Renaud Girard : « La France doit cesser d’être le caniche des États-Unis »

    Ecrit le 5 août 2015 à 11:53 par Eric Martin dans Poing de vue

     
     
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    Nouvelles de France reproduit l’excellent entretien, décrivant ce que devrait être une véritable diplomatie française, du grand reporter international au Figaro Renaud Girard cueilli sur le site Figaro Vox :

    Un accord historique sur le nucléaire iranien a été conclu alors que la France s’est montrée en retrait. Laurent Fabius s’est rendu mercredi 29 juillet à Téhéran pour tenter de réchauffer les relations franco-iraniennes. La France a-t-elle été à la hauteur de l’enjeu ?

    Comme l’a dit l’ancien ambassadeur à Téhéran François Nicoullaud, dans cette négociation menée avec succès par Obama, les Français n’ont joué que «les grognards ou les utilités». L’initiative a été américaine. Laurent Fabius a même tardé à recevoir l’ambassadeur d’Iran en France. Lors de la conférence de Genève II en janvier 2014, Fabius avait refusé la participation de l’Iran. C’était une position stérile! Comme le disait De Gaulle, «il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités.» L’Iran est évidemment un facteur essentiel dans la résolution de la crise syrienne. Ne pas inviter l’Iran alors que des puissances scandinaves l’étaient, c’était mener une politique non ancrée dans le réel. François Hollande a pris sur lui de livrer des armes à la pseudo Armée syrienne libre – des missiles Milan, des mitrailleuses 12.7 et 14.5 – ; elles se sont retrouvées au bout d’une semaine aux mains des Katiba islamistes. C’est l’un des plus gros échecs des missions récentes de la DGSE. Espérons que ces armes ne se retourneront jamais contre la France.

    La France aurait-elle pu davantage exploiter une position de médiateur ?

    Je regrette de manière générale que ce ne soit pas la diplomatie française qui ait réussi ce deal historique, comme elle avait réussi par le passé à faire la paix entre les Américains et les Vietnamiens – je fais référence aux accords de Paris de janvier 1973. J’avais moi-même proposé, dans un éditorial du Figaro du 21 mai 2007, alors que Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner venaient d’arriver aux affaires, que la France jouât le rôle d’honest broker (médiateur sincère) entre l’Iran et les Etats-Unis. Ces deux pays ne sont pas des rivaux naturels. Autour de la mer Caspienne, les rivaux naturels sont plutôt la Russie et l’Iran. Il me semblait qu’une fenêtre d’opportunité se présentait alors, celle de la politique française classique au Moyen-Orient, qui se caractérise par une certaine indépendance. Le fait que Sarkozy et Kouchner entretenaient de fortes relations d’amitié avec les Etats-Unis était paradoxalement un avantage, car l’Amérique n’aurait pas mis de bâtons dans les roues à une initiative française.

    Le numéro 3 du régime, Ari Larijani, m’avait reçu le 24 mai 2007 à Téhéran pour me convaincre qu’une ingénierie était possible afin de ramener la confiance entre Occidentaux et Iraniens. Je l’avais amené dans le bureau de Bernard Kouchner fin juin 2007 et il lui avait répété le même message. Cette ingénierie a été trouvée par l’accord historique du 14 juillet 2015 à Vienne. Un arrangement a été trouvé pour rassurer les Occidentaux sur la non militarisation du programme nucléaire iranien. Évidemment, le Traité de non-prolifération dont l’Iran est signataire autorise les activités nucléaires civiles. Nous avons perdu huit ans, et c’est dommage.

    Quelles peuvent être les conséquences économiques et politiques pour la France de ce «raté diplomatique» ?

    La France avait une position exceptionnelle qu’elle n’a pas exploitée. On peut craindre que la France, dans les futurs gros contrats qui se noueront en Iran, se fasse dépasser par l’Allemagne, l’Italie ou les Etats-Unis. La politique anti-iranienne quasi obsessionnelle qu’a menée Laurent Fabius au début de son mandat a viré à une attitude plus rationnelle de l’exécutif français – quand Hollande a rencontré Rohani à l’ONU en 2013. J’approuve la visite de Fabius à Téhéran, même si je la trouve tardive. Je me réjouis que le président ait invité Rohani à Paris en novembre prochain.

    Peugeot et Renault se sont respectivement retirés en 2012 et 2013 du marché iranien, en raison des sanctions américaines. Les Etats-Unis vont-ils profiter commercialement et économiquement de ce nouveau marché [Apple est déjà en train de négocier son retour dans le pays] ?

    La France a tellement peur des Etats-Unis que nous avons accepté que la BNP paie une amende de 9 milliards de dollars au Trésor américain, alors que la BNP n’avait violé aucune loi française, mais financé l’exportation de produits – ni trafic d’êtres humains, armes ou drogue – en provenance du Soudan, de Cuba ou d’Iran. La justice américaine a pris prétexte que ces transactions étaient libellées en dollars pour étendre l’application de la loi américaine et de ses sanctions commerciales aux relations entre une entreprise française et ces pays. En 1965, De Gaulle dénonçait «le privilège exorbitant du dollar». Aujourd’hui on assiste au privilège exorbitant de la justice américaine qui prétend appliquer sa loi au monde entier. Renault et Peugeot ont été victimes de pressions américaines, nous les avons hélas acceptées. Aujourd’hui, les entreprises françaises craignent d’agir par peur de s’attirer les foudres de la justice américaine. Elles regrettent que l’UE et ses Etats membres aient été incapables de les protéger le moins du monde. Après la scandaleuse amende imposée à la BNP, on aurait pu imaginer que l’Europe infligeât une amende de 15 milliards de dollars à Goldman Sachs pour avoir aidé le gouvernement grec à truquer ses comptes publics afin d’entrer dans la zone euro.

    Au-delà du cas iranien, peut-on parler de tournant atlantiste de la politique étrangère française ?

    Disons que Bernard Kouchner comme Laurent Fabius n’ont pas apporté de véritable succès à la diplomatie française. La crise russo-ukrainienne serait propice à une médiation de la France, ce qu’a commencé François Hollande le 6 juin 2014 en Normandie, et ce qu’il a poursuivi avec les accords de Minsk, tout cela, main dans la main avec Angela Merkel. La médiation française entre la Russie et l’Ukraine aurait aujourd’hui plus de poids si il n’y avait pas eu l’incompréhensible boycott en France du défilé de la victoire contre le nazisme du 9 mai 2015 à Moscou, et la ridicule affaire du refus de livraison des Mistral à la Russie. Le refus de respecter les engagements commerciaux sur les Mistral n’a rien changé à la balance stratégique dans cette région – où les Russes sont infiniment plus forts que les Ukrainiens – mais il a inutilement blessé les dirigeants russes.

    Notre relation avec les États-Unis m’apparaît de plus en plus déséquilibrée. De Gaulle en son temps avait recadré les choses en affirmant que nous étions alliés, et non alignés. Mais nous sommes aujourd’hui alignés. Sarkozy a commis une erreur en faisant revenir la France dans le commandement intégré de l’OTAN, une organisation militaire dont les résultats ont été médiocres au Kosovo et en Afghanistan. C’est un signe de sujétion qui n’était même pas réclamé par les Américains. Cet esprit de soumission fait que l’on accepte l’espionnage de la NSA. Ce dernier, qui par l’intermédiaire de monstrueuses amendes a mené à la vente d’Alstom à General Electric. J’espère que nous n’entrons pas dans la négociation sur le TAFTA dans le même esprit de sujétion. L’équipe de l’UE composée de 28 Etats aux intérêts divergents entre malheureusement dans ces négociations moins bien armée que l’équipe américaine.

    La guerre en Libye s’est-elle inscrite dans cette même logique néo-conservatrice ?

    Nous avons détruit le régime de Kadhafi sans prévoir de solution de remplacement. Il y a trois règles d’or à respecter avant toute opération extérieure, hormis le respect nécessaire de l’ONU. Premièrement, une solution de remplacement après avoir destitué un dictateur. Deuxièmement: pouvons-nous garantir aux populations que nous venons «protéger» que leur situation sera améliorée après notre intervention? Troisièmement, cette intervention ménage-t-elle les intérêts à moyen et long terme de notre pays. Par qui Saddam Hussein ou Mouammar Kadhafi ont-ils été remplacés? En interrogeant aujourd’hui les Libyens, on perçoit clairement chez eux un regret de l’époque de Kadhafi où la liberté politique était certes inexistante mais où circulation, sécurité et éducation étaient assurées. A Bagdad, la population regrette aujourd’hui Saddam Hussein qui, malgré ses nombreux défauts, maintenait un pays au fort taux d’alphabétisation. Aujourd’hui à Raqqa, on jette un homosexuel du haut d’une tour, en Syrie, on décapite les chrétiens. Un dirigeant ne peut se lancer dans une opération extérieure pour sa propre gloire ou pour de simples raisons de politique intérieure.

    On n’a pas réfléchi aux intérêts à moyen et long terme de la France lorsque nous avons commencé cette guerre en Libye. Car l’effondrement du régime de Kadhafi a provoqué la déstabilisation de tous les pays amis de la France au Sahel, au point que notre ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait suggéré dans une interview au Figaro qu’il faudrait engager une deuxième guerre en Libye… pour corriger le chaos provoqué par la première. Kadhafi avait d’innombrables défauts mais il avait une qualité précieuse pour nous: il empêchait que son immense territoire fonctionne comme un appel d’air à l’endroit des candidats à la migration clandestine originaires d’Afrique sub-saharienne.

    Comment expliquer l’évolution de la diplomatie française en cinquante ans de l’indépendance d’un De Gaulle à l’alignement des dirigeants actuels ?

    Cette évolution est due à plusieurs facteurs: une fascination pour la puissance américaine, un manque de fierté, une façon de baisser les bras. Lire la suite !

  • La mairie de Paris aux petit soins pour les clandestins

    14h34

    Des migrants se sont enfermés dans leur centre d’accueil à Paris, mardi, pour dénoncer leurs conditions d’hébergement. D’autres se retrouvent dans des campements dans les rues de Paris ou occupent un lycée désaffecté du XIXeme arrondissement. Depuis le mois de juin, 1.300 places ont été créées, mais ce n’est pas suffisant pour faire face aux migrants qui arrivent chaque jour.

    « Dire que les chambres ne sont pas toujours très claires, très spacieuses, très design, peut-être. Nous faisons des efforts en continu pour humaniser ces centres. » (Sophie Brocas, préfète de Paris)

     

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  • Près de 224.000 « migrants » ont rejoint l’Europe via la Méditerranée depuis janvier

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    19h05

    Quelque 224.000 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe via la Méditerranée depuis janvier à indiqué ce jeudi le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR).

    Le HCR, dont les chiffres ont été actualisés à la fin juillet, indique dans un courriel à l’AFP en avoir dénombré 98.000 en Italie et 124.000 en Grèce. Durant la même période plus de 2.100 personnes sont décédées ou disparues en mer, précise le HCR. Ce chiffre ne tient pas compte des dernières disparitions survenues mercredi au large de la Libye.

     

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