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  • GR - Immigration : la police s'alarme de l'arrivée massive de clandestins

     

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    Des réfugiés érythréens, passés par l'Italie, sont contrôlés en gare de Nice, le 22 juin 2014. Crédits photo : Franck FERNANDES/PHOTOPQR/NICE MATIN

    INFO LE FIGARO - Une réunion de crise s'est tenue à Nice à la suite d'une note confidentielle de la Police aux frontières alertant sur l'entrée en France, via la frontière italienne, d'un grand nombre d'illégaux érythréens.

     
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    La pression de l'immigration clandestine devient intenable à la frontière entre la France et l'Italie. C'est ce que révèle un document confidentiel dont Le Figaro a eu connaissance. Il émane de la direction zonale sud de la Police aux frontières (PAF). Il s'agit du «compte rendu» d'une «réunion exceptionnelle» qui s'est tenue, le 9 juillet dernier, à la préfecture des Alpes-Maritimes, «provoquée», est-il précisé, par le «phénomène migratoire érythréen». Le préfet des Alpes-Maritimes en personne, Adolphe Colrat, a présidé cette réunion. Elle rassemblait une trentaine d'agents de haut rang, dont des chefs de service de Menton, Nice, Marseille, Toulon, Avignon, et jusqu'aux Alpes-de-Haute-Provence. Des responsables locaux de la gendarmerie, des douanes et de la SNCF étaient également conviés.

    Leur constat se veut clinique. Tout part d'un «état statistique des migrants par voie maritime en Italie»: «Entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, 61.591 migrants irréguliers ont débarqué en Italie, ils n'étaient que 7913 pour la même période en 2013, et seulement 4301 pour les six premiers mois de l'année 2012. Les Érythréens représentent 31 % de ces migrants (18.282). Les Syriens arrivent en seconde position, avec 10.371 (17 %).»

    La suite? «Ce sont les répercussions en France, et nous les vivons maintenant», explique un agent de la Police aux frontière de la zone sud. Le rapport du 9 juillet indique ainsi que «les migrants en provenance de la Corne de l'Afrique et du Soudan sont au nombre de 5757 au 30 juin 2014. Il s'agit principalement d'Érythréens (ou de personnes se déclarant érythréens), pour 5235 (d'entre eux), soit 91 % des personnes interpellées».

    Un flux jamais vu depuis le printemps arabe

    Le compte rendu, remonté jusqu'au cabinet du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, précise que «la pression migratoire sur la frontière avec l'Italie s'est accentuée à partir du début du mois d'avril 2014. 694 Érythréens étaient interpellés contre seulement 68 interpellations entre janvier et mars 2014. Les interpellations progressaient de + 165 % au mois de mai (1845) et encore de 43 % au mois de juin (2628). Au total, pour le premier semestre, 2014, la PAF procédait à 5235 interpellations.» Du jamais-vu depuis les vagues du printemps arabe de 2010. Il y a bien une explosion de passages d'illégaux en France. Selon un agent en poste dans la région niçoise, «les clandestins arrivent principalement par TGV, avec des billets en règle, par dizaines désormais dans certaines rames de train». Cette source confie que «pour le seul site de la gare de Menton, 3462 interpellations» ont été effectuées par la PAF «depuis le début de l'année». «Les forces de l'ordre constatent depuis plusieurs jours la présence plus marquée de femmes et enfants érythréens», ajoute un officier de police de cette direction spécialisée. Et les forces de l'ordre ne voient pas tout…

    Beaucoup de migrants tenteraient de rejoindre l'Allemagne. Mais pas seulement. C'est, en tout cas, en France que l'essentiel des interpellés est relâché dans la nature. Car le document issu de la réunion de crise à la préfecture des Alpes-Maritimes révèle l'incroyable dénuement de l'administration face à ce phénomène d'ampleur inédite. Certes, les brigades mobiles de la PAF ont pu arrêter 26 passeurs localement, dont deux dans les Bouches-du-Rhône. Mais du point de vue des mesures administratives et judiciaires, les moyens d'action demeurent limités.

    «Depuis le 1er janvier 2014, 3411 remises immédiates en Italie ont été réalisées, 882 Érythréens ont été laissés libres après procédure», indique le préfet de Nice. Par ailleurs, 881 d'entre-eux ont fait l'objet d'un OQTF (obligation de quitter le territoire) «libre». En clair: il est demandé à ces ressortissants étrangers de quitter le pays par eux-mêmes…

    Sur les 5235 interpellés, 57 ont également été «réadmis» en Italie (au titre d'une procédure spéciale) et seulement 4 placés en centre de rétention administrative, ces structures censées faciliter le retour au pays. «Au final, ceux qui restent s'ajoutent à ceux qui souvent reviennent», résume un fonctionnaire de la PAF. Car les procédures Schengen sont à ce point complexes que l'Italie et la France semblent en partie désarmées.

    Le rapport du 9 juillet décrit, en termes choisis, le mécanisme de cette relative impuissance: «La procédure subséquente aux interpellations à proximité de la frontière italienne permet une remise immédiate aux autorités italiennes. Hors ce périmètre, les contraintes liées aux difficultés de l'interprétariat et de traitement avec plusieurs étrangers demandent un diagnostic précis de la situation administrative.»

    Ses rédacteurs ajoutent: «L'absence de document d'identité ou d'éléments objectifs justifiant la provenance d'Italie rendent la sollicitation auprès de ce pays d'une réadmission effective impossible. Dans le cas d'espèce, une obligation à quitter le territoire est notifiée à l'étranger.» Autrement dit, comme expliqué plus haut, une invitation à partir dont la suite dépend du bon vouloir du clandestin…

    Comme un certain nombre d'illégaux réclament, par ailleurs, le statut de réfugié. Et «une demande d'asile est alors instruite» avec logement «en centre d'accueil pour demandeur d'asile (Cada).» Dans ce contexte, on s'interroge sur les gains espérés de la future réforme Cazeneuve, censée «sauver» la procédure de l'asile en France, notoirement sur le point d'imploser.

    Ce n'est pas tout. La loi socialiste de 2012, qui interdit notamment de poursuivre ceux qui aident les clandestins de façon ponctuelle, achève de ruiner l'efficacité policière. Le compte rendu du 9 juillet dernier l'exprime poliment: «La modification de l'incrimination de l'aide à la circulation et l'absence de déclarations mettant en cause les accompagnateurs et les trafiquants rendent difficiles les poursuites pénales à l'encontre des passeurs.»

    Tout est dit. La Police aux frontières du Grand Sud réclame dans cette note d'alerte des renforts, qui commencent à arriver. Mais pour quels résultats sans moyens légaux adaptés?

    La PAF conclut, un brin dépitée, «pour l'instant, un système organisé de trafic n'est pas encore établi.» «Le rapprochement avec les policiers italiens sur cette thématique permettra un meilleur ciblage», se prend-elle à espérer. Été laborieux en perspective pour Bernard Cazeneuve.


    Les réseaux de passeurs sous haute surveillance

    Dès le 15 avril dernier, le préfet des Alpes-Maritimes a arrêté un plan d'action pour canaliser le flux des clandestins érythréens notamment. Des effectifs de la Police aux frontières zonale ont été dépêchés sur les réseaux routier et ferré.

    Le poste de Menton, point d'entrée majeur, a été renforcé, en plus des unités chargées de l'investigation sur les réseaux de passeurs, qui intègrent désormais les effectifs des Brigades mobiles de recherches de la PAF des départements 06, 83, 13 et 84.

    Le suivi des interpellations est assuré par 9 fonctionnaires supplémentaires qui assurent une permanence judiciaire de 6 heures à minuit, 7 jours sur 7.Le 10 juillet, s'est tenue une réunion entre la PAF, le centre frontière de Vintimille et les autorités italiennes, afin de coordonner leurs actions. Des patrouilles mixtes devraient être engagées de part et d'autre de la frontière. Le préfet de Nice propose qu'un bilan d'activité hebdomadaire soit établi chaque mardi.

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  • «Tel-Aviv Sur Seine» à Paris-Plages : la polémique enfle sur les réseaux sociaux

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  • Aide aux « migrants » : compassion ou collaboration ? Par Pierre-Emile BLAIRON

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    Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin.

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    Un combat se gagne aussi avec des mots : un « migrant » n’est rien d’autre qu’un clandestin. L’une de ces officines venant en aide aux « migrants » édite un « annuaire des acteurs associatifs et institutionnels » de plusieurs centaines d’entrées regroupant cette nébuleuse d’organisations (dont la plupart des dirigeants sont issus de l’extrême gauche) mis à la disposition des clandestins.

    On connaît l’efficacité de ce réseau, d’autant plus qu’il est parrainé et subventionné par nos structures étatiques « républicaines ». On peut être surpris d’y trouver les mentions d’institutions vénérables comme la Croix-Rouge française (fondée par le maréchal Pétain le 4 août 1940 sous son appellation actuelle) ou le Secours catholique (fondé par l’abbé Rodhain, ouvertement pétainiste, décoré de l’ordre de la Francisque), dont la vocation initiale était de venir en aide aux Français en difficulté. Ces associations traditionnelles n’avaient d’autre but que compassionnel. Étrange pied de nez de l’Histoire : infiltrées par la gauche, elles se retrouvent à la pointe de la lutte antifrançaise, de la préférence étrangère, donnant tous les moyens légaux et surtout illégaux à ceux qui vont remplacer nos peuples européens, avec la bénédiction de nos gouvernants. On appelait ces gens, sous l’Occupation, des « collabos ».

    Ces militants illuminés n’ont plus de repères, de sol auquel se rattacher, ni de sang auquel appartenir, et se croient investis d’une mission universaliste ; ils vont affronter la saleté, les insultes, les violences (il y a quelques jours, en Italie, trois clandestins égyptiens ont frappé le responsable d’un centre d’accueil et violé son employée), en abandonnant délibérément nos pauvres qui souffrent. En effet, selon une enquête de 2012 effectuée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 40 % des SDF « francophones » ne reçoivent aucune aide, alors que la quasi-totalité des « migrants » sont pris en charge par l’armada des associations d’accueil des étrangers.

    C’est que nos bons samaritains sont persuadés d’être en charge de toute la misère du monde. Le prix de passage clandestin à bord d’un bateau s’élève en moyenne à 3.000 euros. Ou bien ces gens ne sont pas dans la misère, ou bien leur trajet est payé par des organismes privés ou étatiques ; lesquels ? Quel Français pourrait s’offrir un tel voyage ? Il faut aussi savoir que nombre de djihadistes pourraient être présents parmi les gentils demandeurs d’asile, selon Gilles de Kerchove, le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme.

    Si le Grand Remplacement n’est pas une lubie, le Grand Suicide – l’ethnomasochisme – de nos populations européennes ne l’est pas non plus. Lorsque ces bénévoles inconscients auront parmi leurs proches une personne égorgée ou victime d’un attentat, ils ne pourront pas invoquer la clause de l’ignorance. Ils seront donc alors complices.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • 7 août 1932 : « loi des épis » et génocide ukrainien

          7 août 2015 par admin4 - Contre-info.com

    holodomor_v1Le 7 août 1932, le gouvernement de l’URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

    Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).

    On estime qu’en Ukraine, au moins six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants, de par la responsabilité des autorités communistes.
    Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline (qui s’appuyait sur de nombreux cadres soviétiques juifs – d’où un ressentiment longtemps tenace des Ukrainiens envers cette communauté) est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens.

  • GR - Romans : un homme a la gorge tranchée à la terrasse d’un café

     7 août 2015 par admin4 - Contre-info.com

    Dans la « France d’après », on assiste à des scènes inimaginables pour les Français d’il y a quelques décennies :

    « une scène d’une rare violence s’est produite mardi en fin de matinée en plein centre de Romans. Un groupe d’habitués buvait un verre à la terrasse d’un café sur la place centrale. C’est alors qu’un autre consommateur, qui était attablé tranquillement un peu plus loin, s’est levé et s’est dirigé avec un couteau sur l’un des membres du groupe. Sans que le moindre mot ait été échangé , il a tranché la gorge d ‘un des jeunes hommes assis là, âgé d’une trentaine d’années. Par chance , la lame a épargné la carotide mais il s’en est fallu d’un rien. Le jeune homme a pu être sauvé grâce à l’intervention rapide des secours. L’agresseur, vêtu d’un short et d’un maillot de couleur vive, a pu prendre la fuite, profitant de l’effet de surprise et de la confusion générale. » (source)

    Les médias taisent généralement l’identité et l’origine des auteurs de crimes sur des Français, quand ils sont étrangers.
    Mais quand il s’agit d’égorgement, on est sûr d’office que ce n’est pas un Français qui est l’auteur, tant cette pratique est étrangère à notre pays et typique d’autres…

    NdB: "Un déséquilibré?

  • Gironde (33) : jet de cocktail molotov contre la mosquée de Mérignac

    16h59

    Le portail de la mosquée et salle de prières située rue Marcel-Dassault à Mérignac était en feu. Les dégâts sont minimes, circonscrits au portail. La police privilégie clairement la piste criminelle. Il semblerait qu’un cocktail Molotov des plus artisanaux ait été jeté contre le portail.

    Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a réagi dans un communiqué en déclarant qu’il « condamne très fermement la tentative d’incendie à l’encontre de la mosquée de Mérignac, qui a été la cible d’un jet de cocktail molotov« .

    Il se dit « déterminé à faire en sorte que les auteurs de cet acte odieux soient poursuivis, arrêtés et traduits en justice, quelles que soient leurs motivations inconnues à ce stade de l’enquête« .

    Le ministre rappelle que « les forces de sécurité sont mobilisées dans toute la France, avec le concours des forces armées, pour assurer la sécurité des lieux de culte et que plus de mille mosquées font à ce titre l’objet d’une protection« . Il ajoute enfin que le gouvernement ne tolérera aucune violence contre les lieux de culte ».

    source

    NdB: Et si c'est un déséquilibré, mineur et "gothique" ?

  • Plages, piscines et burkinis: la pudeur selon l'islam

    http://www.l-union-fait-la-force.info/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=11489

    + VIDEO, PHOTOS ET DESSINS

    Déroulez!

  • GR - Des piscines suédoises instaurent des horaires différents pour les femmes

    18h40

    Des piscines suédoises introduisent des horaires de baignade différents pour les hommes et les femmes.

    La semaine dernière, dans la ville suédoise d’Östersund, une piscine municipale a commencé à mettre en vente des « burkinis » tandis que certaines piscines du pays ont instauré des horaires de baignades différents pour les hommes et les femmes.

    Sur le site internet de la télévision suédoise SVT, l’activiste irakienne des droits des femmes, Sara Mohammad, s’interroge sur la raison pour laquelle le gouvernement suédois cède face aux islamistes :

    « Nous sommes nombreuses (du Moyen-Orient) à avoir fui la répression culturelle et religieuse, le contrôle de la sexualité des femmes et le déni d’égalité entre hommes et femmes. Nous sommes arrivées ici en Suède avec des attentes élevées d’une société libre. Nous voulions faire partie d’un pays libre. Mais aujourd’hui, nous observons, inquiètes, la manière avec laquelle les forces religieuses accroissent leur influence en Suède. Nous en avons fait l’expérience auparavant, nous le reconnaissons et nous ne voulons pas le vivre à nouveau. La séparation entre hommes et femmes, en introduisant des horaires de baignades différents, est la preuve de la puissance des islamistes et de leur capacité à imposer d’anciennes règles dans un pays moderne.

    (…) Les femmes musulmanes n’ont pas toujours vécu comme aujourd’hui. Au contraire. Celui qui a vu les photos d’Iran, d’Afghanistan et d’Egypte dans les années 70 peut se rendre compte qu’il s’agit plutôt d’une tendance en sens inverse et d’un retour au Moyen-Age ».

    Source

    Merci à oxoxo

  • Jean-Pierre Chevènement : «La menace pour l’Europe n’est pas à l’Est, mais au Sud»

    23h56

    FIGAROVOX/COLLECTION – Chaque week-end jusqu’à la fin du mois d’août FigaroVox vous offre exceptionnellement un entretien réservé aux abonnés Premium. Cette semaine Jean-Pierre Chevènement qui nous donne une leçon de géopolitique. Deuxième partie.

    Le 3 juillet dernier juste après les attentats Saint-Quentin-Fallavier, l‘ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense confiait à FigaroVox sa vision très gaulliste de la politique étrangère.

    Pour le Che , il ne faut pas se tromper d’ennemi: la menace pour l’Europe n’est pas la Russie, mais Daech. (…)

    Quelques mois seulement après les attentats de janvier, la France a une nouvelle fois été victime du terrorisme. Avons-nous sous-estimé la menace?

    Elle était tout à fait prévisible. J’ai dit à l’époque au président de la République que nous allions avoir devant nous des décennies de terrorisme. (…) Ils veulent le choc des civilisations, mais nous ne devons pas tomber dans ce piège. Il faut assécher le terreau sur lequel le terrorisme djihadiste se développe. (…) Mais il faut rejeter par avance toute culture de l’excuse!

    Manuel Valls a donc eu tort d’utiliser le terme de choc de civilisation …

    Il faudrait lui donner le temps de s’expliquer. (…) Mais la menace de ruptures majeures pour la France vient incontestablement non pas de l’Est, mais du Sud, notamment pour des raisons démographiques. Dans l’Afrique subsahélienne, il existe des pays dont le taux de fécondité va jusqu’à sept enfants par femme. Il sera impossible de promouvoir le développement dans ces pays s’ils ne font pas l’effort de se responsabiliser et si les religions ne nous y aident pas. (…)

    Notre pays est en proie à une crise économique et sociale, mais aussi à une crise identitaire profonde. Ce type d’attentat peut-il déstabiliser la société en profondeur?

    Nous avons des tensions liées à la situation économique et des tensions qui résultent de la concentration de populations immigrées dans certains quartiers ou dans certaines zones comme la Seine-Saint-Denis ou les quartiers Nord de Marseille. Tout cela témoigne d’une grande cécité historique de la part des pouvoirs publics. (…)

    De même pour la Libye. Nous pouvions protéger Benghazi, comme le préconisait le mandat de l’ONU, sans pour autant faire tomber Kadhafi. Nous avons livré la Libye au chaos, comme les Américains l’on fait avec l’Irak. Dès lors, il ne faut pas s’étonner de voir les migrants déferler sur les côtes italiennes. (…)

    Il faut se demander si le mot d’ordre «Bachar doit partir» était bien raisonnable. Nous avons aujourd’hui trois partenaire en lice: le régime de Bachar el-Assad, Daech et al-Nosra, c’est-à-dire Al-Qaïda. Je ne suis pas sûr que l’on doive émettre une préférence pour Daech ou pour al-Nosra. Nous sommes dans une situation où la France devrait jouer les intermédiaires entre un certain nombre de courants démocratiques et le régime de Damas, si déplaisant soit-il. Le régime syrien est un régime brutal et violent, mais qui a au moins le mérite de ne pas chercher à instaurer un Califat, y compris en Seine-Saint-Denis. (…)

    Source

  • La grosse bourde d'Olivier Faure, porte-parole du PS, sur les otages français

    http://www.leparisien.fr/politique/la-bourde-du-porte-parole-du-ps-sur-les-otages-francais-07-08-2015-4996779.php

  • Toulouse : Eva tuée pour une dette de 6000 euros, les suspects présentés au juge

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    Zoé Lauwereys (@zlauwereys) | 07 Août 2015, 12h24 | MAJ : 07 Août 2015, 16h34

     
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    Trois hommes et une femme vont être déférés au parquet ce vendredi après-midi en vue d’une probable mise en examen après le sordide meurtre à Toulouse d’Eva B. Impliquée dans un trafic de drogue, la jeune femme aurait contracté une dette de 6000 euros.

     
     

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    Le procureur de Toulouse Pierre-Yves Couilleau a dit à la presse ce vendredi s'orienter vers l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire avec préméditation, complicité de ce crime, vol avec violence et trafic de stupéfiants. Il envisage de requérir trois mandats de dépôt pour les trois hommes qui seront déférés. 

    Une dette de 6000 euros

    Agés de 19 à 23 ans, ces quatre jeunes -dont une jeune fille- sont suspectés d’avoir commis le meurtre et/ou d’avoir porté atteinte à l’intégrité d’un cadavre et d’avoir modifié la scène de crime. 

    Ces quatre étudiants en école de commerce et classes préparatoires s’adonneraient depuis quelques mois à un trafic de stupéfiants, dealant du speed et des amphétamines. Eva B. aurait elle-aussi commencé à vendre de la drogue. C’est comme cela qu’elle se serait endettée à une hauteur de 6000 euros, précise le procureur. 

    Selon le procureur, le soir du meurtre, deux hommes âgés de 19 et 22 ans se seraient rendus chez la victime pour y consommer du speed et de l'atropine. Ils auraient ainsi évoqué la dette d'Eva.

    Pied de biche et coup de poing américain

    Toujours selon le procureur de Toulouse Pierre-Yves Couilleau, «la désinvolture de la victime par rapport à cette dette» alors que la tête de réseau est décrite comme une personne dangereuse et armée, aurait entraîné le déferlement de violence à l’encontre de la jeune femme. Un coup de poing américain et un pied de biche auraient été employés pour tabasser la victime, finalement décédée des suites d’une fracture au crâne.  

    «Le but de la visite était visiblement bien de supprimer la jeune femme et de lui dérober des objets», ajoute le procureur.

    Inspirés par «Breaking Bad»

    Pour dissimuler le crime, les suspects se seraient «inspirés» de la série américaine «Breaking Bad», précise le procureur de Toulouse. Dans l’appartement de la victime, des aérosols désodorisants et des insecticides ont été retrouvés près de la malle où était dissimulé le corps. Les suspects auraient également essayé de dissoudre le corps. Deux bouteilles d’acide chlorhydrique ont également été saisies.

    Comble de l'horreur, selon Coté Toulouse, les deux hommes seraient revenus tous les jours sur les lieux du crime pour «pour nettoyer, voler des objets et vérifier l’état d’avancement de la dissolution du cadavre».

    Le corps d’Eva B. a été retrouvé placé dans une malle lundi dernier dans un appartement du centre de la ville rose. Alors que l’enquête s’ouvre à peine, un jeune homme se présente spontanément à la police mercredi. Cet étudiant d’une vingtaine d’années aurait été «sollicité pour tenter de retarder le plus longtemps possible la découverte de ce meurtre», nous a confié une source proche de l’affaire. Le jeune homme et sa compagne –elle aussi entendue par la police- ont été placés en garde à vue.

    Mercredi en fin d’après-midi, un troisième suspect, présenté comme le meurtrier présumé d’Eva B. était interpellé. Celui-là nie toute implication. Jeudi matin, un quatrième et dernier suspect est placé en garde à vue. 

    LE PARISIEN

  • Libération de l'otage Isabelle Prime - " Nous ne payons pas de rançon" affirme Laurent Fabius


    Isabelle Prime: "Nous ne payons pas de rançon... par BFMTV