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  • Suède: deux personnes poignardées à mort chez Ikea. Les suspects seraient des demandeurs d'asile érythréens

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-meurtres-chez-ikea-en-suede-les-victimes-sont-une-mere-et-son-fils-11-08-2015-5003689.php

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  • Robert Ménard et les forces de l'ordre: le préfet s'énerve!

    http://www.leparisien.fr/politique/beziers-robert-menard-s-en-prend-aux-forces-de-l-ordre-le-prefet-s-enerve-12-08-2015-5006331.php

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  • Banania a encore frappé !

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    Quand une société baigne à ce point dans la connerie, c’est, hélas, sans espoir.

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    Nous sommes injustes. Vous, moi, nous tous… Nous ne prenons pas assez la mesure des charges qui incombent, dans ce pays, aux forces de police. Nous n’imaginons pas le stress qui saisit ces hommes et ces femmes quand il leur faut déjouer les pièges de dangereux criminels, passer des heures à écouter, des nuits à planquer… quand il faut éplucher l’intimité des suspects pour mieux rechercher dans leur passé les signes avant-coureurs qui ont conduit au crime.

    Tenez, prenons cette enquête qui échoit aujourd’hui à la police judiciaire et concerne l’un des siens : Philippe Lavergne, le directeur de la protection judiciaire de la jeunesse de Paris soi-même. Quelle charge alors, quelle angoisse sans doute pour eux, ses subordonnés, qui doivent enquêter sur des faits gravissimes mettant en cause leur hiérarchie !

    Leur directeur aurait en effet évoqué le « Banania » en s’adressant à un éducateur noir, qui plus est représentant syndical de la profession. Pas le Nesquik ni le chocolat Poulain ou la maison Menier, non, vous avez bien lu : le Banania.

    On a peine à s’expliquer comment un tel crime a pu être commis. Que de jeunes étudiants défoncés aient massacré une copine à coups de poing américain puis aient tenté de la dissoudre dans l’acide, passe encore. On peut comprendre. Que des jeunes partis de leur banlieue pour la Syrie y soient aujourd’hui décapiteurs en chef, on peut aussi l’admettre. Mais évoquer le Banania devant un représentant des minorités, alors là…

    Les témoignages confirment, hélas, les faits : c’était au cours d’une réunion qui s’est tenue le 31 juillet, « tendue » à ce qu’il paraît, « pour évoquer la perspective de nouveaux recrutements », nous dit Le Parisien. On imagine : les cadences infernales, les RTT qui sautent et le reste avec. À la victime – « un élu syndical de l’UNSa Justice d’origine africaine » – qui lui demandait s’il avait sollicité la hiérarchie, Monsieur Lavergne a répondu : « Moi, je n’ai pas été élevé au Banania. »

    Sommé de s’excuser, monsieur le directeur Lavergne s’exécute, reconnaît « une réaction totalement déplacée d’agacement » mais qui relevait de l’« autodérision » et « sans aucun rapport avec des propos racistes ». Le 4 août, il renouvelle ses excuses par courrier, assurant que cette phrase, s’adressant à la cantonade, était destinée à souligner son impuissance. Qu’importe, ça n’est pas suffisant. La victime porte plainte. La plainte est reçue, confiée à la PJ (pas comme celle de ma voisine cambriolée dans son sommeil par un escaladeur de façade).

    Joint par Le Parisien, le dangereux criminel explique : « Dans les années 90, il y avait une pub qui disait “Zorro a été élevé au Banania, Superman a été élevé au Banania”. C’est en référence à cette pub que j’ai prononcé cette phrase. C’était une façon de dire que je ne suis pas un surhomme. »

    Monsieur Lavergne dit vrai. En 1988 exactement, Banania lance une campagne pour tenter de rajeunir la marque et met en scène des personnalités : Zorro, Ramsès, etc., avec pour slogan « Élevé au Banania ».

    Remplacer Y’a Bon par Einstein n’a pas pu sauver la marque Banania. Il est à craindre que ça ne sauve pas non plus la peau de Philippe Lavergne.

    Quand une société baigne à ce point dans la connerie, c’est, hélas, sans espoir.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • "Le Paganisme au cinéma" de Nicolas BONNAL

    « Le cinéma est venu quand le monde moderne
    a commencé à tout détruire, les contes et légendes,
    les paysages, les danses folkloriques, les cadres de vie,
    tout ! Cette industrie artistique a aidé à comprendre
    (même si elle a parfois caricaturé ou recyclé)
    la beauté du monde ancien, tellurique et agricole
    qui allait disparaître… »

     

    Entretien avec Nicolas Bonnal, auteur de Le paganisme au cinéma (éditions Dualpha)

    (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

     

    Pourquoi ce livre ? Par goût du paganisme ou du cinéma ?

    Par cinéphilie ! J’étais un jour dans un bus au Pérou, à 4600 mètres, tout près d’Ayacucho. On projetait un film à la télé à bord, et les jeunes indiens se sont comme arrêtés de vivre. Ils ont fusionné avec le film. C’était L’Odyssée. Je me suis dit alors : il y a quelque chose de toujours vrai et de fort ici, puisque les descendants des Incas adorent cette épopée et les voyages d’Ulysse.

     

    Et vos références ?

    Je suis un vieux cinéphile et j’ai toujours aimé les films à forte résonnance tellurique ou folklorique. Jeune, j’adorais Excalibur ou Apocalypse now. On se souvient que le colonel Kurtz lit Jamie Weston et Le Rameau d’or. Ensuite, j’ai découvert dans un ciné-club à Grenade (merci Paco !) le cinéma japonais, dont le contenu païen est très fort, avec Inagaki et, bien sûr, Kurosawa. Puis, je me suis plongé grâce à ma belle-famille dans le cinéma populaire soviétique qui s’inspire des contes de fées (skaska) et des récits de chevaliers (bogatyr) ; les grands maîtres sont Rou et Ptouchko. Dans ce cinéma d’ailleurs, des femmes inspirées ont joué aussi un très beau rôle tardif. Voyez la Fleur pourpre (Belle et Bête revisitées) de mon amie Irina Povolotskaya.

     

    Il y a une tonalité nostalgique dans tout le livre.

    C’est une des clés du paganisme. Il était lié à une civilisation agricole qui a disparu. Relisez Ovide ou Hésiode. Il est aussi lié à une perception aigüe de la jeunesse du monde. Dans ce livre, on regrette le cinéma muet, expressionniste, le cinémascope, les grands westerns, le cinéma enraciné des Japonais, à l’époque où il y a encore une agriculture avec ses rites. Tout cela est parti maintenant, et on regrette les âges d’or et même la nostalgie évanouie. C’est évident pour le cinéma français des années 30 à 50. On pleure en pensant Pagnol, Renoir, Duvivier. Regain, le Fleuve et Marianne sont des hymnes au monde, quand la France était encore de ce monde.

     

    Il y a aussi une tonalité mondialiste !

    Pas mondialiste, mais mondiale. C’est beau d’aimer le monde. On ne peut se limiter à connaître le cinéma américain parce qu’on est colonisé culturellement, ou notre seul cinéma français. Donc vive le Japon, l’Allemagne de Weimar, la Russie enracinée de la Grande Guerre patriotique ! En se basant sur des données traditionnelles, on voit les troncs communs de la spiritualité païenne, qu’on a tant oubliée depuis.

     

    Et le paganisme proprement dit ? Comment le considérez-vous ?

    C’est ici une affaire de sensibilité et de culture, pas de pratique religieuse… les héros, l’aventure, les mythes, le crépuscule, l’âge d’or : tout cela donne ses lettres de noblesse au cinéma, avec les couleurs du cinémascope et les cheveux blonds des héros russes. Le paganisme est la source de toute la littérature populaire d’aventure et donc du cinéma. On ne peut pas comprendre Jules Verne ou Conan Doyle si l’on n’est pas au fait de ces croyances, de cette vision poétique du monde.

     

    Vous avez partagé votre livre en cinématographies ?

    Pas tout à fait. J’étudie bien sûr les grands moments du cinéma russe ou japonais, ceux du cinéma allemand muet ou moderne (de Fritz Lang à Herzog), les beaux moments du cinéma français (Renoir, Rohmer, Duvivier…). Puis je reviens au cinéma américain, via les grands classiques du western et de la comédie musicale (Brigadoon) et le beau cinéma orangé des années 70. Et je commence mon livre par un aperçu de notre culture païenne expliquée par les spécialistes et réintégrée dans la culture populaire depuis le romantisme !

     

    Si le sujet de ce livre est le paganisme, quel en est l’objet ?

    Connaître des cinématographies, les comprendre et les aimer. Le cinéma est venu quand le monde moderne a commencé à tout détruire, les contes et légendes, les paysages, les danses folkloriques, les cadres de vie, tout ! Cette industrie artistique a aidé à comprendre (même si elle a parfois caricaturé ou recyclé) la beauté du monde ancien, tellurique et agricole qui allait disparaître. Le cinéma japonais est magnifique dans ce sens jusqu’au début des années soixante. Et donc l’objet de ce livre est de pousser la jeunesse à redécouvrir l’esprit de la Genèse, la nature, les animaux, les cycles, les hauts faits, les voyages et les grandes aventures initiatiques. Les romains, dit déjà Juvénal dans ses Satires, connurent le même problème, les enfants ne croyant même plus aux enfers ! C’est un livre sur la poésie de la vie et des images qui nous aident à l’affronter aux temps de l’existence zombie et postmoderne.

     

    Quelques films pour commencer ?

    Ilya Murometz de Ptouchko. Kochtchei de Rou. Les Trois Trésors d’Inagaki. Les Nibelungen de Fritz Lang. Le Fleuve de Renoir.

     

    Pourquoi toujours ce Fleuve ?

    Parce que c’est l’eau, c’est Héraclite et son fleuve où l’on ne se baigne pas deux fois.  C’est le chant des bateliers aussi. C’est le Gange avec vie et mort. C’est l’éternité du monde avant l’industrie. C’est la famille aussi. Et c’est la nostalgie.

     

    Le paganisme au cinémade Nicolas Bonnal, 354 pages, 31 euros, éditions Dualpha, collection « Patrimoine du spectacle », dirigée par Philippe Randa.

     

    BON DE COMMANDE

    à renvoyer à : Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

  • Le nid d'un oiseau rare découvert à Harelbeke, en Flandre occidentale

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    12/08/15 à 14:39 - Mise à jour à 17:28

    Source : Belga

    Un nid contenant la couvée d'un oiseau rare, à savoir le guêpier, a été découvert sur un chantier de Harelbeke, en Flandre occidentale, a annoncé mercredi l'association Natuurpunt. En dix ans, c'est la première fois qu'un cas de reproduction de cette espèce est découvert en Flandre.

     

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    © Belga

    Selon Natuurpunt, un bénévole avait découvert ce nid en juin, après que quelques guêpiers ont été observés dans le sud de la province de Flandre occidentale. Rare, le dernier nid de cette espèce avait été observé en 2005 à Oostakker, en Flandre orientale.

    Habituellement, ces oiseaux colorés se reproduisent dans le sud de l'Europe. Cinq spécimens ont été repérés, et un couple s'est finalement installé vers le 30 juin à Harelbeke. Les trois autres oiseaux ont repris leur vol vers le sud.

    Habituellement, la femelle pond environ six oeufs par couvée. Natuurpunt observe le nid et la manière dont la femelle apporte la nourriture au seul jeune répertorié pour le moment. La ville d'Harelbeke a posé des panneaux didactiques au pied du nid. Le gérant du chantier a décidé de cesser ses activités jusqu'au 20 août, date estimée par Natuurpunt du départ de la petite famille vers le sud.

  • Abattage rituel: "La liberté de culte est une erreur qu'il vaudrait mieux supprimer"

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    "En principe, les organisations musulmanes ont raison: un état n'a pas à se mêler de discussions théologiques" écrit le philosophe spécialisé en sciences Maarten Boudry à propos de la discussion sur l'abattage rituel. "Ces discussions kafkaïennes ont trait à la liberté de culte".

     

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    © iStock

    D'après les estimations, un sort incertain attend 35.000 moutons belges. Seront-ils égorgés dans des abattoirs reconnus, sous la supervision de bouchers professionnels ? Perdront-ils tout leur sang dans une baignoire ? Seront-ils étourdis avant le coup mortel ou seront-ils pleinement conscients, la tête dirigée vers La Mecque ? Même le moment de leur exécution est encore incertain : la date de la Fête du Sacrifice n'est dévoilée qu'une dizaine de jours à l'avance.

    La mise en demeure envoyée par 48 organisations musulmanes au ministre flamand du Bien-être animal Ben Weyts, suite à sa décision d'interdire l'abattage sans étourdissement dans les abattoirs temporaires, se lit par moment comme un manuscrit inédit de Franz Kafka. Le document oscille entre une joute juridique sans fin et une dispute théologique sur le sexe des anges. Ou dans ce cas-ci des moutons.

    De quoi s'agit-il? Selon les organisations musulmanes, l'abattage rituel dans le cadre de la Fête du Sacrifice doit respecter six ordonnances divines. Le boucher doit être compétent, l'abattoir kasher, le coup de couteau doit se faire en un mouvement, l'animal ne doit pas voir le couteau et la tête du mouton doit être dirigée vers La Mecque. Finalement, l'animal doit être en bonne santé et - voilà tout le problème - non étourdi. Dieu a décidé que l'animal sacrifié doit mourir d'un coup de couteau, pas d'étourdissement. Cependant, le ministre Ben Weyts a décidé, en dépit de la volonté de Dieu, d'autoriser l'abattage sans étourdissement uniquement dans les abattoirs reconnus, et plus dans les abattoirs temporaires. Et ces abattoirs reconnus ne suffisent pas pour les 35.000 ruminants. Il s'agit donc d'une restriction de la liberté de culte.

    Ou dispose-t-on d'une latitude théologique? Que se passe-t-il si vous mettez le mouton sous narcose électrique en lui donnant un à-coup électrique ? Cet à-coup n'est pas mortel. Si vous n'égorgez pas le mouton, il ne lui faudra que quelques instants pour se remettre à bêler joyeusement. Théologiquement, c'est néanmoins inacceptable, écrivent les organisations musulmanes "car le risque existe que l'animal meurt quand même des suites de la narcose". Et dans ce cas, voyez-vous, Allah ne veut pas du mouton.

    Et si l'animal est anesthésié immédiatement après l'égorgement? Ce n'est pas halal non plus. Pourtant, d'autres musulmans en Nouvelle-Zélande et en Irlande le font, après une profonde réflexion théologique. Il s'agit là de pratiques de "courants minoritaires" au sein de l'islam contre lesquelles notre Conseil des Théologiens de l'Exécutif des musulmans de Belgique s'est clairement prononcé. Et pourquoi ne pas répartir l'abattage sur plusieurs jours afin de permettre aux abattoirs reconnus de gérer l'affluence ? Pardon, on ne peut sacrifier que le jour de la Fête du Sacrifice. Commander de la viande de mouton halal à l'avance, alors ? Faire un don comme alternative ? Abattre un boeuf au lieu d'un mouton ? Non. Non. Non.

    Les suggestions susmentionnées viennent d'une circulaire du cabinet Weyts aux bourgmestres flamands. Le ministre voulait parvenir à un compromis avec la communauté musulmane qui soit également théologiquement acceptable. Cependant, les organisations musulmanes qualifient ce genre de propositions d' "ingérence dans les obligations religieuses qui par conséquent doit cesser." En d'autres termes : Weyts, ne vous en mêlez pas.

    En principe, les organisations musulmanes ont raison: un état n'a effectivement pas à se mêler de discussions théologiques sur le sexe des moutons. Ces discussions kafkaïennes ont trait à la liberté de culte. Comme je l'ai déclaré il y a quelques années, ce concept est une erreur, qu'il vaudrait mieux supprimer. Suis-je en faveur d'une restriction de la liberté pour pratiquer une religion ? Bien sûr que non.

    La liberté de pensée, de croyance, de conscience, d'association et d'action est déjà ancrée dans nos libertés constitutionnelles et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cependant, il est inutile, trompeur et discriminatoire d'avoir une catégorie pour "la liberté de culte", car celle-ci donne un traitement de faveur aux gens qui arborent le drapeau d'une religion reconnue.

    Dans le cas de l'abattage rituel, il n'y a que deux possibilités. Soit la société accepte que les animaux soient abattus sans être étourdis, dans des abattoirs reconnus ou pas. Alors, la loi vaut pour tout le monde, que vous soyez adepte ou non d'une religion reconnue. Soit on interdit l'abattage sans étourdissement par considération éthique (ma préférence). L'essentiel, c'est que dans les deux cas la loi doit s'appliquer à tout le monde. Faire une exception pour certaines religions est une forme de discrimination à l'égard des incroyants et de personnes adeptes de courants religieux minoritaires.

    Ce n'est pas à l'état à faire de la théologie : les gens peuvent faire et croire ce qu'ils veulent, tant qu'ils n'enfreignent pas la loi. Qu'ils considèrent leurs pratiques et convictions comme une "religion" ne change rien. La scientologie est-elle une religion ? Le mouvement rastafari? Le naturisme? L'anthroposophie? La foi dans le marché libre est-elle une religion? Les anthropologues n'ont toujours pas réussi à délimiter exactement la religion et n'y parviendront jamais. Aussi l'étiquette religion ne mérite-t-elle aucun privilège. Un état qui reconnaît la liberté de culte ou de religion comme un droit à part doit inévitablement décider ce qu'est une religion et ce qui ne l'est pas et dans quelle mesure cette liberté supposée peut passer outre les autres dispositions légales. Contrairement au commun des mortels, les rastafaris peuvent-ils consommer du cannabis parce que c'est leur "religion" ? Les naturistes peuvent-ils se promener nus dans les rues parce que c'est leur "religion" ? Doit-on accepter les mutilations génitales si ceux qui les pratiquent invoquent des arguments religieux ? Les parents ont-ils le droit de refuser une transfusion sanguine à leurs enfants pour des raisons religieuses (Les Témoins de Jehova) ?

    Absurdités

    Bien sûr que non, et j'espère que vous êtes d'accord avec moi. En principe, un ministre ne devrait pas se mêler de disputes théologiques et de rites religieux. Il devrait être évident que quand une loi est en vigueur dans notre pays, elle s'applique à tout le monde sans exception. De toute évidence, Ben Weyts partage cet avis. Pour préciser que ladite liberté de culte n'est pas une raison pour autoriser les abattages illégaux, il déclare dans sa circulaire que "tous les abattements sans étourdissement, y compris dans la cadre de la Fête du Sacrifice, ne peuvent avoir lieu que dans les abattoirs reconnus". Les organisations musulmanes considèrent cette mention particulière de la Fête du Sacrifice comme "une discrimination indirecte basée sur la croyance ... étant donné l'accent mis sur la Fête du Sacrifice" qui vise à porter préjudice à la population flamande musulmane. Voilà le genre d'absurdités que donne la liberté de culte. Un groupe de population religieux proteste contre la loi et invoque la liberté de culte, ensuite l'état précise qu'il n'y a pas d'exceptions pour les rites religieux avant de se faire accuser de "discrimination" pour avoir pris cette religion dans le collimateur.

    En soi, je trouve positif que les organisations musulmanes entreprennent des démarches juridiques contre le gouvernement flamand, indépendamment de leur argumentation bancale. Ils ont le droit d'épuiser tous les moyens juridiques pour obtenir gain de cause. Ce sont là les habitudes d'un état de droit. Si un juge leur donne raison - ce qui m'étonnerait - il faudra se résigner. Si eux font chou blanc, ils devront se résigner.

    Comparez cette attitude laïque à ce qu'il se passe dans l'histoire du sacrifice d'Abraham. Comme la mise en demeure l'explique en détail, la Fête du Sacrifice célèbre la mémoire d'Abraham qui "musulman exemplaire, était à ce point dévoue à Dieu qu'il était prêt à sacrifier son fils à la demande de Dieu". Cette histoire terrifiante d'un père qui entend des voix et se prépare aussitôt à égorger son enfant et à le brûler est un héritage partagé du christianisme, du judaïsme et de l'islam. (Dans le christianisme, l'Agneau mystique - Jésus - est sacrifié dans le Jardin céleste). Comme le soulignent les organisations musulmanes, la morale de cette histoire, c'est qu'il faut toujours faire ce que Dieu vous demande, malgré ce que vous dit votre conscience ou la loi. Le philosophe spécialisé en droit néerlandais Paul Cliteur a vertement critiqué cette "théorie de commandement divin". Dans les trois grandes religions, on fait l'éloge d'Abraham, prêt à égorger son propre fils, parce qu'une voix dans sa tête le lui a commandé. Ce n'est que quand il lève son couteau vers la tête de son enfant, qu'une autre voix (d'un ange) le retient. Si aujourd'hui quelqu'un affichait un tel comportement, on s'inquiéterait de savoir quels médicaments lui prescrire et comment le tenir loin de cet enfant.

    Cette théorie du commandement divine est totalement incompatible avec notre état de droit laïque et notre société moderne. Dieu peut commander ce qu'il veut. Ses croyants doivent respecter cette loi. Un commandement divin ne peut jamais servir d'excuse pour transgresser la loi. En tant que musulmans pieux, les 48 organisations veulent rester attachées à ces ordonnances divines arbitraires. Les démarches juridiques qu'elles entreprennent pour revendiquer leurs droits montrent heureusement qu'elles se détachent lentement de cette pensée.

    À quel moment pouvez-vous imaginer qu'Abraham introduise un référé pour pouvoir égorger son fils? Ou que Dieu en soit satisfait?

    Le Vif.be

  • Béziers (34) : Pour la 1ère fois en France, la Police Municipale reçoit son drapeau

    16h22

    Cérémonie de remise du drapeau par le maire Robert Ménard, à Fabrice Cantele, Directeur de la Police Municipale de Béziers le lundi 10 août 2015 à 17h00 sur le Parvis du Théâtre municipal, allées Paul Riquet.

    « La devise de la Police Municipale est: veiller, protéger et servir« .

    NdB: Une très belle cérémonie, simple, émouvante et forte. Vive la France, vive Robert Ménard! Et vive la Police Municipale de Béziers!

     

  • Espagne: une ville en état de siège après la mort d'un Sénégalais

    http://www.fdesouche.com/635179-espagne-une-ville-en-etat-de-siege-apres-la-mort-dun-senegalais

  • Le 3e plan d'aide de 85 milliards d'euros permettra-t-il de redresser l'économie grecque ?

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/08/11/20002-20150811QCMWWW00093-le-3e-plan-d-aide-de-85-milliards-d-euros-permettra-t-il-de-redresser-l-economie-grecque.php

     

    8258 Votants:


      4% Oui

      96% Non

  • "TEL-AVIV SUR SEINE" : LA CONNERIE BOBO DE L’ÉTÉ

     

    TEL-AVIV SUR SEINE : LA CONNERIE BOBO DE L’ÉTÉ - Sous la plage une Intifada à la française

     Sous la plage une Intifada à la française



    Jean Ansar
    le 11/08/2015
    Ils ne comprennent pas, c’était une si belle idée. 

    Lors d’un voyage à Tel-Aviv ,les élus de la capitale du vivre ensemble virtuel, séduits par le look israélien ont décidé de lui rendre hommage en organisant à Paris Plage une journée «Tel-Aviv sur Seine».

    Or cette plage , largement destinée aux jeunes de banlieues, ne peut aucunement se prêter à un éloge du festif à l’israélienne surtout avec les tragédies de l’été du conflit israélo-palestinien. Certes, cela fait plaisir à la «  communauté » de présenter à Paris une image pacifique, festive et branchée de Tel-Aviv, mais c’est, bien sûr, jugé comme une provocation par de nombreux jeunes issus de l’immigration musulmane. 

    Jeudi 13 août, la capitale organise donc  «Tel-Aviv sur Seine» dans le cadre de «Paris-Plage». Au menu, une «journée culturelle et festive», visant à faire «découvrir la culture, la gastronomie ou les loisirs». L’initiative fait bondir. Depuis quelques jours, de nombreux internautes et plusieurs associations pro palestiniennes protestent.

    Le conflit israélo-palestinien alimente le racisme anti-juif à la française, le grand racisme d’aujourd’hui. L’ignorer est absurde. Vouloir  faire semblant que la coexistence est possible est une dangereuse utopie. Le déferlement de haine anti-sémite sur les réseaux sociaux en a immédiatement apporté la preuve. La volonté de Madame Hidalgo and co de maintenir la manifestation  est la preuve d’un  déni de réalité au profit d’un aveuglement idéologique.

    Tel-Aviv sur Seine, c’est, sous la plage, l’ Intifada et certainement pas le vivre ensemble. L’idée dégoulinante de bons sentiments et d’une vision idyllique d’Israël est bien une erreur dans le contexte international actuel et de la France d’aujourd’hui.

    Cette initiative, un an après les massacres de civils de la guerre de Gaza et quelques jours après la mort, dans un incendie criminel, d’un bébé palestinien  défie le bon sens. C’est jeter de l’huile sur le feu pour éteindre un incendie. La mairie est piégée par sa fausse bonne idée. Elle aurait dû le pressentir sauf à être aveuglée par une vision pro israélienne par trop déséquilibrée. Moralité, Hidalgo s’entête et va devoir protéger la fête menacée.

    Un mur pour entourer «Tel-Aviv sur Seine» ? En tout cas des mesures de sécurité pour une journée où ne se rendront que les partisans du gouvernement israélien actuel. Lundi matin, sur France Inter, la conseillère de Paris, Danielle Simonnet (Parti de gauche) a lâché sans ciller: «Tel-Aviv, c’est pas Copacabana. Tel-Aviv, c’est la capitale d’Israël.» Puis: «Cette opération, pour le gouvernement israélien, est une belle opération de com que la Ville de Paris lui sert sur un plateau.» «Je crains beaucoup que ça se passe très mal». Réplique sèche de Bruno Julliard qui l’accuse d’exacerber la polémique: «Mme Simonnet, […] elle se réveille ce matin en disant attention, il va y avoir des débordements jeudi, la sécurité ne sera pas assurée, alors que ça fait tout de même trois jours que, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias, elle attise une partie de la contestation la plus radicale contre cette manifestation».

    Et voilà «Paris-Plage» transformé en champ de bataille franco-français du conflit israélo palestinien. Bien joué Hidalgo !
     
    METAMAG
  • Anne Hidalgo monte en première ligne pour défendre «Tel-Aviv sur Seine»

    Mardi, 11 Août 2015
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    Rédaction
    Politique
    Dans une tribune publiée ce mardi dans Le Monde, la maire de Paris s'exprime pour la première fois pour défendre l'événement qui suscite une vive polémique.


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    La polémique ne fera pas reculer Anne Hidalgo. Dans une tribune publiée dans les pages du Monde, la maire de Paris confirme que l'événement controversé «Tel-Aviv sur Seine» se tiendra bien jeudi 13 août dans la capitale et appelle «les Parisiennes et les Parisiens à venir nombreux».

    On peut selon elle, condamner la politique du gouvernement israélien «sans punir la population israélienne» en refusant toute forme d'échange.

    «Tel Aviv ouverte à toutes les minorités»

    «Même dans le contexte enlisé du conflit israélo-palestinien, Tel-Aviv reste une ville ouverte à toutes les minorités, y compris sexuelles, créatives, inclusives, en un mot une ville progressiste, détestée à ce titre en Israël par tous les intolérants», rappelle l'édile.

    Les festivités ne sont pas du goût de tout le monde. Ce week-end la polémique a enflé sur les réseaux sociaux : de nombreux internautes se sont insurgés de l'organisation de cet événement faisant un rapport direct avec la politique de l'Etat d'Israël et des tragiques événements récents, qui ont coûté la vie à un bébé palestinien et à son père suite à un acte de terrorisme d'extrémistes israéliens.

    Anne Hidalgo met en garde contre les amalgames : «C'est à Tel Aviv qu'ont eu lieu les manifestations de solidarité les plus impressionnantes avec la famille de l'enfant brûlé vif par des fanatiques (...) Je ne saurais rendre une ville ou une population comptable de la politique de son gouvernement

    Une pétition pour demander l'annulation

    La décision de la mairie de Paris de mettre Tel-Aviv à l'honneur a provoqué la colère d'élus et d'associations pro-palestiniens qui ont réclamé l'annulation de l'événement, qu'ils considèrent comme une promotion de la politique israélienne. Le sujet, brûlant, a été l'occasion de messages d'opposition «classique» mais aussi de nombreux commentaires parfois très agressifs ou même de dérapages antisémites sur les réseaux sociaux. Une pétition a également été lancée, elle rassemblait lundi plus de 19 000 signatures. Une levée de boucliers, à laquelle s'est associée la conseillère de Paris et coordinatrice nationale du Parti de Gauche, Danielle Simonnet

    De son côté la mairie de Tel-Aviv n'est pas restée indifférente à la critique. Un conseiller travailliste du maire Ron Huldai, a déclaré : «Le maire (de Tel-Aviv) est très reconnaissant devant la réaction du maire de Paris et de son équipe, il a été très touché par le courage d'Anne Hidalgo.»

    De son côté le conseiller Eytan Schwartz s'est montré confiant : «Nous n'avons pas d'inquiétude à ce stade. Nous avons confiance dans le leadership de la municipalité de Paris.»

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    Le Parisien ::  lien

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  • Les colons israéliens impliqués dans l'incendie criminel relâchés

    Mardi, 11 Août 2015
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    Palestine Info
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    Le Shin Bet (service de la sécurité intérieure israélienne) a déclaré lundi que les colons d'extrême-droite qui ont été récemment arrêtés pour leur implication dans l'incendie criminel à Douma ont été libérés.

    Le 31 juillet, le bébé de 18 mois Ali Dawabsheh et plus tard son père Sa'ad sont morts des suites de leurs brûlures, alors que sa mère et son frère de 4 ans ont été grièvement brûlés dans un incendie criminel par des colons juifs terroristes dans leur maison à Douma, au sud-est de Naplouse.

    "Toutes les personnes arrêtées dimanche pour interrogatoire ont été relâchées," a déclaré à l'AFP une porte-parole du Shin Bet.

    Samedi dernier, la police israélienne avait déclaré que 10 colons extrémistes avaient été arrêtés pour leur implication dans l'incendie criminel.

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    Traduction : MR pour ISM

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  • "Tel-Aviv sur Seine" : plus de 300 policiers et gendarmes en renfort

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Tel-Aviv-sur-Seine-plus-de-300-policiers-et-gendarmes-en-renfort-34436.html

    + VIDEO (interview de Bruno Julliard)