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  • 15 août : Assomption (et fête nationale française)

    14 août 2015 par admin4 - Contre-info.com

    [via Thibaut de Chassey]

    L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la Sainte Vierge, corps et âme.

    Celle-ci – qui selon la doctrine catholique tient dans l’humanité une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps étant préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de toute corruption du péché.

    C’est la principale fête mariale.

    En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

    Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux fêtes, comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

    En 1637, après vingt-deux ans de mariage, le roi n’avait toujours pas d’héritier et la France était dans une guerre difficile.

    Le souverain prépara un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on disait qu’il y pensait depuis longtemps.

    En novembre 1637, un texte fut enfin soumis au Parlement.
    Puis soudain, la bonne nouvelle tomba : la Reine était enceinte !

    Le vœu fut finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaura les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

    Le 5 septembre 1638, naquit le dauphin de France, futur Louis XIV.
    Du fait de sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçut le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

    Ce vœu fut publié sous la forme d’un édit dont voici le texte intégral :

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  • Hiroshima, Nagasaki : les Etats-Unis devraient-ils être jugés pour crime contre l'humanité ?

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    Nagasaki après le bombardement - 9 août 1945

     

     

     

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Soixante-dix ans après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki qui ont fait 300 000 morts, Frédéric Saint Clair tire les leçons de cet épisode tragique.

     
     
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    Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de mission auprès du Premier ministre Dominique de Villepin pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui consultant en stratégie et communication politiques.


    Lundi 6 août 1945 au petit matin, le bombardier Enola Gay s'envolait vers le Japon avec, à son bord, Little Boy, une bombe thermonucléaire de 4,5 tonnes. Larguée au-dessus d'Hiroshima, elle provoqua la mort quasi immédiate de 70 000 personnes. Les estimations du nombre total de victimes (suite aux radiations notamment) varient entre 140 000 et 250 000. Jeudi 9 août, une seconde bombe était larguée au-dessus de Nagasaki. Nouveau bilan: 40 000 morts sur le moment, et plus de 80 000 au total. Le lendemain, le gouvernement japonais faisait parvenir au général Douglas MacArthur une capitulation sans conditions qui mettait un terme à la Seconde guerre mondiale. Ce conflit long de cinq années se terminait par la projection violente des nations dans une guerre froide où la menace d'un conflit nucléaire devenait omniprésente. Soixante-dix ans après, quelles leçons tirer de cet épisode humainement douloureux?

    Les questions s'accumulent, notamment concernant la qualification potentielle de cet acte en crime de guerre, sachant qu'Hiroshima comme Nagasaki n'étaient pas des forteresses militaires mais des villes industrielles composées majoritairement de civils.

    Les questions s'accumulent, notamment concernant la qualification potentielle de cet acte en crime de guerre, sachant qu'Hiroshima comme Nagasaki n'étaient pas des forteresses militaires mais des villes industrielles composées majoritairement de civils. Ou bien: Le refus entêté des généraux japonais de rendre les armes, malgré la capitulation allemande au mois de mai précédent, et le coût estimé, très élevé, en vies de soldats américains pour maîtriser l'archipel nippon, étaient-ils suffisants pour envisager l'option nucléaire? Mais l'objet d'un anniversaire n'est pas uniquement l'occasion de revenir sur les termes d'une époque. Il peut également nous aider à remettre en perspective une actualité complexe.

    La guerre est un moyen qui vise une fin, et cette fin, comme en 1945, se doit d'être la paix. L'anéantissement de l'ennemi par l'usage de la force est-il le meilleur moyen d'arriver à la fin que nous nous sommes fixée? Les journées des 6,9 et 10 août 1945 militent en faveur de cette thèse que les militaristes américains ont gardée en mémoire, et qu'ils réactualisent au fil des décennies. Les contre-exemples ont été nombreux cependant. Le désastre de la Baie des cochons en 1961. Le retentissant fiasco du Vietnam, de 1955 à 1975. L'interminable guerre afghane déclenchée à la suite des événements du 11 septembre 2001. L'échec de la guerre d'Irak menée à partir de 2003 malgré la «victoire» des USA et la chute du dictateur, si l'on en juge par le chaos qui règne depuis dans cette zone. Liste non exhaustive...

    Il ne s'agit pas ici de faire le procès des Etats-Unis, procès trop souvent répété par les tenants d'un anti-américanisme naïf, mais de poser un regard critique sur deux aspects présents, de façon récurrente, dans l'approche stratégique américaine:

    La France a opéré un virage atlantiste contre-productif depuis qu'elle est entrée dans sa période post-chiraquienne. Cela pose un problème majeur, car les Américains n'ont, semble-t-il, pas lu Clausewitz, lequel lie, d'une certaine manière, le stratégique et le politique. Ces derniers font donc preuve d'une sorte de manichéisme dans leur conception de la guerre, visant constamment à séparer la stratégie militaire des diverses formes du politique.

    1. La nature morale de la guerre. Qu'il s'agisse du combat du bien contre le mal, justifiant tous les procédés pour que le bien triomphe, comme en août 1945, ou de l'exportation du modèle démocratique et libéral reconnu comme largement supérieur aux régimes dictatoriaux, comme nous le constatons actuellement, le manque de réalisme dans l'approche américaine est patent, et les moyens employés ne permettent pratiquement jamais d'atteindre les fins attendues.

    2. La nature strictement militaire de la guerre. La France a opéré un virage atlantiste contre-productif depuis qu'elle est entrée dans sa période post-chiraquienne. Cela pose un problème majeur, car les Américains n'ont, semble-t-il, pas lu Clausewitz, lequel lie, d'une certaine manière, le stratégique et le politique. Ces derniers font donc preuve d'une sorte de manichéisme dans leur conception de la guerre, visant constamment à séparer la stratégie militaire des diverses formes du politique. Gagner la guerre consiste pour eux, peu ou prou, à écraser l'ennemi. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'horizon est étroit. Par ailleurs, la conservation obsessionnelle de leur statut d'hyperpuissance prévient toute bonne intelligence de la multipolarité du monde contemporain, et de la diversité des moyens et des fins relatives à l'équilibre des puissances. La France, en emboîtant le pas à son allié historique, tombe dans les mêmes pièges que lui, tout en payant beaucoup plus cher (de par son statut de puissance moyenne) les conséquences de ses choix.

    L'anniversaire du bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki pourrait donc être l'occasion de réfléchir à notre histoire militaire et diplomatique, et par conséquent aux moyens de renouveler les formes de la guerre. Puisqu'il est manifestement impossible d'empêcher la guerre, il faut la mener à bien. Et si possible, la gagner. Et la gagner peut être assez éloigné de ce que nous envisageons aujourd'hui en terme de victoire ; cela consiste peut-être avant toutes choses à parvenir à injecter du politique dans la stratégie, à soumettre une bonne fois pour toute le stratégique au politique, de manière à repenser à la fois les fins, les objectifs fixés, mais également l'étendue des moyens, c'est à dire, empruntant ces mots à l'éditorial qu'Albert Camus publia dans la revue Combat le 08 août 1945 à «choisir entre l'enfer et la raison

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  • Bonne Fête de l'Assomption !

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    L'Assomption de la Vierge  par Charles Le Brun  (Paris 1619- 1690)

  • Chattes et chatons

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  • GR - Suisse : les cours de natation pour musulmanes divisent

     

    14h46

    Le Conseil central islamique suisse fait de la publicité pour des cours de natation réservés aux musulmanes. Experts et politiciens craignent pour leur intégration.

    Une femme voilée se tient au bord d’une piscine et s’apprête à sauter dans l’eau. C’est avec cette image que le Conseil central islamique suisse (CCIS) fait actuellement de la pub sur son site pour la «première école de natation islamique de Suisse». Depuis début août, l’Ecole Zamzam propose des cours à Oensingen (SO) et Aarau (AG), exclusivement réservés aux femmes et aux enfants musulmans.

    «Le but est d’apprendre à nager aux femmes et aux enfants musulmans de manière rapide et ludique», écrit le CCIS sur son site internet. Contrairement à d’autres écoles de natation, celle-ci a édicté des règles d’habillement bien précises: les femmes sont tenues de porter un maillot de bain intégral avec des leggings qui vont jusqu’en dessous des genoux. (…)

    Source

     

    NdB:  C'est un manquement évident aux règles d'hygiène élémentaire

  • GR - Grèce: l'Europe doit accuillir les "migrants" d'une façon décente et civilisée

    http://www.fdesouche.com/636023-grece-leurope-doit-accueillir-les-migrants-dune-facon-decente-et-civilisee

    + 2 VIDEOS à voir absolument

  • GR - Parcs aquatiques français : burkini autorisé, string interdit

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    16h49

    Alors que certains hôtels marocains ont interdit le port de la combinaison intégrale dans leurs piscines pour des raisons d’hygiène, les parc d’attractions aquatiques français divergent sur la question, faute de règlementation précise. 

     

    Le 22 juillet dernier, le militant Front National Thierry Devige a posté une photo sur son compte Twitter montrant le panneau du règlement vestimentaire à adopter dans les piscines du Center Parcs « Bois Francs » en Normandie. Ce candidat au poste de conseiller départemental de Champigny-sur-Marne s’insurge de voir le port du burkini, qui est une combinaison en lycra conçue pour les femmes musulmanes orthodoxes désireuses de se baigner, autorisé tandis que le string ne l’est pas. Il accompagne son cliché d’un hashtag « #PlutôtNueQueBâchée » ou encore « #Boycott ».

    Interrogé, le groupe Center Parcs assure d’abord que le panneau du règlement n’est pas chez eux… puis finit par concéder qu’il s’agit bien d’un règlement local. Et avance des explications techniques.

    Comme le groupe Center Parcs, plusieurs parcs aquatiques français tels que l’Aqualand de Port Leucate ou encore l’Aqualud du Touquet autorisent le port du burkini, ne voyant pas d’inconvénients à la tenue puisqu’elle est « faite de Lycra, de Polyamide et d’Elastane », considérés comme des matières « maillot de bain ». (…)

    Source

    Merci à marine38

  • VIDEO - Le cri de détresse d'une Calaisienne

    Par le 14/08/2015

    9h03

    Une Calaisienne raconte la réalité de ce que sa mère subit au quotidien depuis l’implantation du camp de migrants Jules Ferry.

     

    Source

    Merci à MireilleDark et coocool

    FDS

  • Auvergne: des centaines de silos à grains gaulois refont surface

    http://www.lepoint.fr/sciences-nature/auvergne-des-centaines-de-silos-a-grains-gaulois-refont-surface-14-08-2015-1956793_1924.php

    + PHOTOS

    Sur le plateau de Corent, dans le Puy-de-Dôme, des fouilles ont permis de découvrir des silos de stockage de céréales au système très sophistiqué.

    Par

  • TOKYO - Shinzo Abe évoque les "souffrances" de la guerre, sans s'excuser

     

    vendredi 14 août 2015 18h58
     

     
     
    Retransmission du discours de Shinzo Abe à Tokyo. Dans ses déclarations à l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre japonais a exprimé vendredi son "extrême douleur" face aux souffrances infligées par son pays pendant le conflit mais il a ajouté que les générations postérieures au conflit ne devaient pas être obligées de s'excuser pour les erreurs du passé. /Photo prise le 14 août 2015/REUTERS/Thomas Peter
     

    par Kiyoshi Takenaka et Elaine Lies

    TOKYO (Reuters) - Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a exprimé vendredi son "extrême douleur" face aux souffrances infligées par son pays durant la Deuxième Guerre mondiale mais il a ajouté que les générations postérieures au conflit ne devaient pas être obligées de s'excuser pour les erreurs du passé.

    Dans ses déclarations à l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a dit assumer les excuses présentées par des gouvernements précédents, y compris le discours jugé historique de son prédécesseur Tomiichi Murayama en 1995, mais il n'a présenté aucune excuse à titre personnel.

    L'héritage de la Deuxième Guerre mondiale continue de peser sur les relations entre le Japon et plusieurs pays de la région, comme la Corée du Sud et la Chine.

    Pékin et Séoul ont ainsi dit souhaiter que Shinzo Abe reprenne à son compte les propos tenus il y a 20 ans par Tomiichi Murayama, qui avait alors présenté "des excuses sincères" pour les souffrances provoquées par "l'agression et le régime colonial" de Tokyo.

    "Notre pays a infligé à des populations innocentes des dommages et des souffrances incommensurables", a déclaré Shinzo Abe dans un communiqué.

    "Lorsque je considère crûment ce fait évident, même aujourd'hui, je me trouve sans voix et mon coeur est empli de la plus extrême douleur", a-t-il ajouté.

    Ces propos d'un dirigeant auquel certaines critiques prêtent des visées révisionnistes à propos du rôle du Japon avant 1945, devraient être étudiées minutieusement par les autorités chinoises et sud-coréennes, mais aussi par les Etats-Unis, alliés du Japon mais qui souhaitent voir diminuer les tensions dans la région.

    "RÉVISIONNISME"

    A Pékin, l'agence de presse gouvernementale Chine nouvelle a affirmé que ces "excuses modérées (n'allaient) pas aider à supprimer le manque de confiance à l'égard de Tokyo".

    "Plutôt que de proposer des excuses sans ambiguïté, les déclarations de Shinzo Abe sont pleines (...) d'indices au sujet de son révisionnisme historique bien ancré", a encore jugé Chine nouvelle.

    Quelques heures plus tard, le ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que le vice-ministre Zhang Yesui avait fait part des réserves officielles de son pays à l'ambassadeur du Japon.

    "Le Japon devrait fournir une explication claire et des excuses sincères aux populations des pays qui ont souffert de cette ère militaire d'agression", peut-on lire dans un communiqué du ministère publié sur internet.

    Pékin, peut-on également lire dans ce communiqué, invite Tokyo à "prendre des mesures concrètes pour gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale".

    Les alliés politiques conservateurs du Premier ministre japonais l'avaient appelé à en finir avec ce qu'ils considèrent comme une période humiliante de repentance.

    "Au Japon, les générations d'après-guerre représentent aujourd'hui plus de 80% de la population. Nous ne devons pas permettre que nos enfants, nos petits-enfants et même les générations suivantes, qui n'ont rien à voir avec la guerre, soient prédestinées à s'excuser", a dit le chef du gouvernement. "Pour autant, même ainsi, les Japonais de toutes les générations doivent regarder en face l'histoire du passé."

    "SENTIMENTS SINCÈRES"

    Shinzo Abe, dont le communiqué fait explicitement référence aux souffrances subies par les Chinois, a dit espérer que Pékin reconnaîtrait les "sentiments sincères" de son pays et ajouté qu'il espérait rencontrer le président chinois, Xi Jinping, si l'occasion se présentait.

    Il a également déclaré que le Japon ne devait "jamais oublier qu'il y avait des femmes à l'arrière des champs de bataille dont l'honneur et la dignité ont été gravement bafoués".

    Il n'est toutefois pas allé jusqu'à faire directement référence aux "femmes de réconfort", l'euphémisme fréquemment utilisé pour désigner les femmes - dont une grande partie étaient coréennes - contraintes à la prostitution par l'occupant japonais dans des bordels de campagne.

    Ce sujet est depuis des décennies au centre d'un différend entre Tokyo et Séoul, la Corée du Sud jugeant que le Japon n'a pas fait assez pour apaiser les souffrances subies par ces femmes en dépit des excuses présentées en 1993.

    La Corée du Sud a fait savoir qu'elle allait répondre aux propos du chef du gouvernement japonais après les avoir lus en détails.

    Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Yun Byung-se, a toutefois affirmé que les actions sincères étaient "plus importantes que tout le reste", laissant entendre par là que les mots de Shinzo Abe n'étaient pas suffisants.

    Le gouvernement Abe défend actuellement l'expansion du rôle militaire du Japon et le mois dernier, les députés nippons ont adopté un projet de loi controversé qui ouvre la voie à la participation de l'armée à des opérations extérieures, ce qui serait une première depuis 1945.

    Cette politique de défense est considérée par ses détracteurs comme une violation de la Constitution.

    Le débat a contribué à la baisse récente de la popularité du Premier ministre, tombée sous 40%.

    (avec Linda Sieg; Marc Angrand et Simon Carraud pour le service français)