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  • Poutine est à prendre au sérieux

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    « SI LA BAGARRE EST INÉVITABLE, IL FAUT FRAPPER LE PREMIER »

    Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque. On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde.

    « …le monde s’est engagé dans une époque de changements et de mutations profondes, époque où nous devons tous faire preuve d’un degré élevé de prudence et d’une capacité à éviter les démarches irréfléchies ».

    Cette année, à l’occasion de sa rencontre avec les experts internationaux, réunis à Sotchi pour la XIIe édition du club de discussion de Valdaï, il a de nouveau pris la parole dans un contexte où les problèmes semblent s’accentuer plutôt que diminuer. Le conflit en Ukraine n’est toujours pas résolu. En Syrie, le droit international de l’État syrien est toujours bafoué par la coalition occidentale qui ignore la souveraineté et l’indépendance du peuple syrien. Elle recrute, forme, arme et finance une soi-disant armée de libération syrienne (ALS) pour lutter contre l’armée syrienne et le gouvernement de Bachar Al-Assad. Pendant ce temps, les terroristes de l’État islamique étendent leur influence et leur domination sur le territoire syrien et, au lieu de disparaître sous les frappes de la coalition occidentale, ils se sont renforcés. Ce fut à tout le moins le cas jusqu’à ce que la Russie intervienne en réponse à l’appel du président Bachar Al-Assad.

    « Les États-Unis possèdent un grand potentiel militaire, mais il est toujours difficile de mener un double jeu : lutter contre les terroristes et en même temps en utiliser certains pour poser des pions sur le damier du Moyen-Orient dans leur propre intérêt. Il est impossible de vaincre le terrorisme si l’on utilise une partie des terroristes comme un bélier pour renverser des régimes que l’on n’aime pas. On ne peut pas ensuite se débarrasser de ces terroristes. C’est une illusion de croire qu’on pourra les chasser du pouvoir. Le meilleur exemple nous est donné par la situation en Libye. On espère que le nouveau gouvernement pourra stabiliser la situation, mais ce n’est pas le cas pour l’instant ».

    Ce double jeu des États-Unis et de ses alliés agace d’autant plus Vladimir Poutine qu’il rend pratiquement impossible toute action concertée pour se libérer de l’État islamique et du terrorisme, quelle que soit la forme qu’il prend. Il n’y a pas, comme il le dit dans une autre partie de son intervention, un terrorisme modéré et un terrorisme cruel. Dans les deux cas on tue et l’on assassine, faisant fi de tout droit et de toute loi.

    « «Il ne faut pas diviser les terroristes entre modérés et non-modérés. On voudrait savoir la différence. Les experts disent que les terroristes «modérés» décapitent les gens de façon modérée ou tendre»

    Deux conflits majeurs permettent de cerner avec précision ce qui sépare l’approche de la Russie de celle des États-Unis et de L’Europe.

    En Ukraine, la Russie a toujours soutenu que le conflit en est un entre le Donbass et le gouvernement central de Kiev. Il appartient donc au gouvernement de Kiev de reconfigurer la constitution en concertation avec les gouvernements du Donbass (Donetsk et Lougansk) de manière à respecter leurs particularités culturelles et leur autonomie comme peuples. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle en est arrivé Minks2. À ce jour Kiev  résiste à cette concertation assurant un statut particulier pour cette région du sud-est de l’Ukraine.

    Les États-Unis, n’ayant pas participé directement à ces négociations de Minks2 n’en continue pas moins à apporter leur soutien au gouvernement central de Kiev en lui fournissant des armes et en formant des soldats pour lutter contre les populations du Donbass.

    En Syrie, la Russie reconnaît la légitimité de l’État syrien ainsi que celle de son président, Bachar Al-Assad. C’est d’ailleurs à l’invitation de ce dernier  qu’elle intervient pour lutter contre les terroristes de l’État islamique qui n’ont rien à voir, comme tel, avec le peuple syrien. Par contre, les groupes armés, d’une soi-disant opposition syrienne, profitent de la présence de l’État islamique pour accentuer leurs actions contre l’armée régulière et le gouvernement de Bachar Al-Assad. À plusieurs reprises, la Russie a demandé aux États-Unis qui l’accusent de bombarder cette armée de l’opposition qu’ils soutiennent en armements, en formation et en argent, de leur fournir la liste des positions de l’ALS. Tout ceci pour éviter de les prendre pour cibles. Cette requête est demeurée sans réponse. Pour la Russie, Il appartiendra à l’armée régulière syrienne de les combattre ou aux responsables politiques des deux groupes en litige de résoudre entre eux, leurs différends. Pour Moscou, ce sera toujours le peuple syrien qui devra avoir le dernier mot concernant le choix de ses dirigeants et le régime politique de l’État.

    Quant aux États-Unis et ses alliés, ils ne reconnaissent pas la légitimité du gouvernement dirigé par Bachar Al-Assad et n’en tiennent aucunement compte dans leurs interventions en Syrie. Ils recrutent des mercenaires d’un peu partout à travers le monde pour grossir les rangs de l’ASL. Cette opposition armée n’est en rien comparable avec les combattants du Donbass, en Ukraine. Dans ce dernier cas, ce sont les populations locales, soutenues par leurs gouvernements régionaux, qui réclament un statut spécial qui respecte leur particularité culturelle et ethnique.

    Il est évident que les approches ne sont pas du tout les mêmes et que les fondements qui les soutiennent ne répondent pas aux mêmes principes.

    Pour la Russie, il est prioritaire de respecter le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de celui des États à jouir pleinement de leur indépendance et souveraineté.

    Pour les États-Unis et ses alliés européens, le principe qui sous-tend tous les autres est celui de la subordination des régimes politiques et économiques à leurs intérêts. La gouvernance mondiale recherchée nivelle le principe des nations et, avec ce dernier, celui de leurs droits.

    La rencontre de Vienne

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    Cette rencontre sur trois jours des principaux acteurs concernés dans cette guerre en Syrie n’a malheureusement pas donné les résultats escomptés. Les États-Unis ont décidé d’envoyer des militaires en Syrie pour soutenir l’armée d’opposition syrienne et poursuivre ainsi leurs actions contre le gouvernement syrien. Cette décision prend la forme d’une véritable provocation contre l’intervention russe en Russie. Sous des dehors de promoteur de la paix en Syrie, John Kerry se moque éperdument de la Russie et de son ministre des relations internationales, Serguei Lavrov. Il parle et agit comme si les États-Unis avaient toujours bien en main le leadership de la lutte contre le terrorisme et des voies à suivre pour rétablir la paix en Syrie.

    Cette intervention du secrétaire d’État, John Kerry, ne prend aucunement en compte l’approche russe de la lutte contre l’État islamique pas plus d’ailleurs que celle de la reconnaissance légitime du Gouvernement syrien. Plus tôt, le chef de la diplomatie russe s’était prononcé pour un règlement politique du conflit syrien impliquant la participation du président Bachar Al-Assad et la participation de l’ensemble de l’opposition syrienne non armée.

    Il faut dire que les provocations des États-Unis contre la Russie ne manquent pas. Tout est mis en œuvre pour discréditer ses interventions en Syrie et minimiser ses succès. Sur la scène européenne, l’étau se resserre autour de la Russie. Sur ce dernier point, la Russie a servi un sérieux avertissement à l’OTAN.

    « Il s’agit du rapprochement de l’OTAN et de ses infrastructures militaires vers nos frontières, ce qui constitue un phénomène que nous considérons comme indésirable et dont nous expliquons depuis longtemps les potentielles conséquences dangereuses », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à la question de commenter les informations parues dans le WSJ.

    Que va conclure Vladimir Poutine de tout cela?

    Il est certain qu’il a décodé depuis un bon bout de temps la stratégie et les objectifs des États-Unis. Les comportements de ses « partenaires » occidentaux, comme il les appelle, lui confirment le fait qu’ils ne démordent pas de leur grand projet de s’asservir les nations et les peuples. La confrontation est de plus en plus plausible. Sur ce dernier point, John Kerry qui se dit optimiste quant à la non intervention de la Russie peut très bien se tromper. Il devrait plutôt prendre très au sérieux ces propos tenus par Vladimir Poutine à la tribune de Valdaï.

    “Il y a 50 ans, à Saint-Pétersbourg, la rue m’a appris une règle : si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier.”

     L’Occident risque beaucoup à ne pas prendre au sérieux Vladimir Poutine. 

    Oscar Fortin

    http://humanisme.blogspot.com

    RI

  • GR - Un tweet de Florian Philippot

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  • GR - Vers un enseignement de l’islam à l’école en Alsace-Moselle dès 2016

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    12h24

    Une expérimentation mise en place dès la rentrée 2016 doit conduire à proposer des cours de religion aux élèves de confession musulmane dans les écoles d’Alsace-Moselle. C’est déjà le cas pour les religions catholique, protestante et juive reconnues par le concordat.

     

    Les musulmans scolarisés dans les écoles d’Alsace-Moselle pourraient bien suivre des cours de religion comme leurs camarades de confession chrétienne ou juive. Les trois départements concordataires pourraient bien tester dès la rentrée 2016, la mise en place de ces cours de religion encouragés par les représentants locaux des cultes mais aussi la préfecture du Bas-Rhin. L’information avait déjà fuité en juin dernier, le site d’informations Rue 89 affirmait que l’Alsace pourrait intégrer des cours de religion pour les élèves musulmans dans ses programmes. Ce week-end, Le Figaro (article abonnés) affirme que la préfecture du Bas-Rhin est désireuse de relancer, dans la foulée des attentats de janvier, «le dialogue interreligieux».

    (…) Ainsi, des imams formés pourraient intervenir dans les écoles pour ces cours de religion, poursuit le quotidien. Le syndicat enseignant Usna quant à lui n’est pas du tout enjoué à l’idée de cette expérimentation dans les écoles d’Alsace-Moselle. Pour le syndicat, c’est un «un tour de passe-passe permettant de contourner le Concordat qui ne peut juridiquement intégrer l’islam et les imams». Ce syndicat plaide plutôt pour un arrêt de l’enseignement religieux dans les écoles de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

    (…) Loractu

  • [mise à jour avec vidéo] Paris : des jeunes nationalistes contre Bernard-Henri Lévy

    Histoire Commentaires fermés

     

    Vu chez le mouvement Renouveau français :

    « A Paris, des militants du RF ont organisé aujourd’hui une petite manifestation devant le QG et salon de Bernard-Henri Lévy (le Café de Flore), le très influent « philosophe milliardaire » qui sème la guerre et la mort à travers le monde (en Syrie notamment) en utilisant les forces françaises au service d’intérêts qui ne sont pas les nôtres.

    BHL2« BHL appelle à verser le sang des autres »

    Dénonçant les méfaits de cet individu adulé par les médias et suivi par les politiciens, les militants ont diffusé un discours percutant, exigeant la déchéance de la nationalité de « BHL » et son expulsion vers Israël. »

    BHL3« Bernard-Henri Lévy, milliardaire faiseur de guerres »

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  • La Russie inaugure un musée du Goulag

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/11/02/03015-20151102ARTFIG00105-la-russie-inaugure-un-musee-du-goulag.php

  • Poutine: faire la lumière sur le crash, et réagir en conséquence

    1019257391.jpg Poutine.jpg

    Russie
    14:03 02.11.2015(mis à jour 16:50 02.11.2015) URL courte
    Crash d'un Airbus A321 en Egypte (2015) (24)
    587880992

    Le président a remercié les habitants de Saint-Pétersbourg pour leur solidarité et leur compassion avec les familles des victimes.

     

    Le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois exprimé ses condoléances aux parents des victimes du crash de l'avion russe survenu samedi en Egypte.

     

    "Je tiens à exprimer une fois de plus mes condoléances aux parents des victimes", a-t-il dit lors de sa rencontre avec le ministre des Transports Maxime Sokolov, chef de la commission d'enquête gouvernementale.

    "C'est une terrible tragédie". "Nous sommes cœur et âme avec vous", a-t-il ajouté.

    Le président a particulièrement remercié les habitants de Saint-Pétersbourg, ville dont étaient originaires la majorité des occupants de l'avion, pour leur solidarité et leur compassion avec les familles des victimes.

    "Sans aucun doute, il faut tout faire pour dresser un tableau objectif de ce qui s'est passé, pour que nous sachions ce qui est survenu et réagissions en conséquence", a souligné M.Poutine.

    M.Sokolov a hautement apprécié le niveau de coopération entre les services russes et les autorités égyptiennes sur place.

    Un avion Airbus A321 de la compagnie russe Kogalymavia (Metrojet) reliant Charm el-Cheikh à Saint-Pétersbourg s'est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre 2015. Il avait à son bord 217 passagers et sept membres d'équipage. Personne n'a survécu.



    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/russie/20151102/1019257432/poutine-crash-enquete-condoleances.html#ixzz3qMSGVsZx

  • Crash Airbus A321 : La piste terroriste de plus en plus plausible

     

    Deux jours après le crash d’un Airbus d’une compagnie russe dans le Sinaï égyptien, et alors que l’enquête ne fait que commencer, de plus en plus d’éléments rendent plausible la piste de l’attentat terroriste.

  • Les coulisses de la rencontre entre François Hollande et Lucette Brochet: une grosse mise en scène

     

    12h03

    François Hollande était en déplacement jeudi en Lorraine pour parler logement. Et il en a profité pour faire une pause-café chez Lucette Brochet, une retraitée de 69 ans… L’image a fait le tour des médias. Comment un Président de la République se retrouve dans la salle à manger d’une retraitée?

    Il est de plus en plus grotesque!

  • Ludovine de La Rochère veut investir la campagne des régionales...

    À l’approche des élections régionales, La Manif pour tous investit la campagne et demande des comptes aux candidats : leurs priorités, leurs critères de discernement dans l’action politique, les projets en matière de politique familiale, etc.

    La présidente de La Manif pour tous, Ludovine de La Rochère, s’en explique au micro de Charlotte d’Ornellas.

    BdV

    Mais que représente Mme de La Rochère ? Et pour qui roule-t-elle?

  • Majorité absolue confirmée pour les conservateurs polonais : une bonne nouvelle pour la Pologne et pour l’Europe

     

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    C’est désormais officiel, la « Droite unie », rassemblant le parti Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński et plusieurs petits partis de droite alliés, a obtenu la majorité absolue des sièges à la Diète polonaise ainsi qu’une très large majorité au Sénat. La patrie de Jean-Paul II aura donc prochainement comme nouveau premier ministre Beata Szydło qui, comme le président Andrzej Duda, est une catholique sans complexes, et c’est une très bonne nouvelle pour la Pologne et pour l’Europe.

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    Lors du débat de Beata Szydło avec le premier ministre Ewa Kopacz, 19.10.2015 – Wikimedia Commons

    Avec 235 sièges à la Diète sur 460, et 61 sénateurs sur 100, le PiS est le premier parti à pouvoir gouverner seul, sans former de coalition, depuis la transition démocratique de 1990. En effet, le scrutin à la proportionnelle avait toujours représenté une barrière insurmontable depuis 25 ans. Seul le Sénat polonais, dont les membres sont élus au cours des mêmes élections, mais au scrutin uninominal à un tour, est généralement largement dominé par le parti vainqueur, mais c’est de toute façon la Diète qui a le dernier mot lors de l’adoption des lois. Après l’élection du président Andrzej Duda en mai, le PiS dispose désormais des leviers nécessaires pour mettre en œuvre son programme. Par contre il ne disposera malheureusement pas d’une majorité pour changer la constitution, ce qui est bien dommage car la coalition sortante est parvenue, au moyen d’une loi votée dans ce seul but, à remplacer quelques mois en avance plusieurs membres de la Cour constitutionnelle peu avant les élections de dimanche dernier (ce qui n’a choqué personne en Europe alors qu’on avait assisté à un assaut massif contre la Hongrie lorsque le Fidesz avait voté une loi pour ramener l’âge de la retraite des juges de la Cour constitutionnelle au même niveau que pour les autres professions).

    Les pays d’Europe centrale qui avaient voté contre la répartition des immigrés clandestins au Conseil européen (Roumanie, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) doivent se réjouir car ils gagnent un nouvel allié solide, puisque le PiS, comme le Fidesz hongrois et comme les dirigeants des autres pays de la région, s’oppose fermement à l’islamisation de l’Europe par l’immigration massive.

    La lâcheté du gouvernement sortant qui s’était soumis au diktat de Bruxelles et de Berlin sur la politique immigrationniste a d’ailleurs sans doute contribué à la victoire sans appel de la droite conservatrice. Mais ce qui a joué, c’est aussi le vote, ces dernières années, de lois conformes à l’idéologie du genre en vogue à Bruxelles, ainsi que l’incompétence, la corruption sans vergogne et l’arrogance du gouvernement de Donald Tusk, l’actuel président du Conseil européen, puis d’Ewa Kopacz. Pendant 8 ans, plusieurs graves scandales se sont succédé sans que la coalition PO-PSL n’en tire les conséquences contre qui que ce soit, tout occupée qu’elle était à diaboliser le PiS. Le traitement médiatique du PiS pendant la campagne électorale, en tout cas par les plus gros médias majoritairement entre les mains de groupes européens, ressemblait beaucoup au traitement réservé en France au FN. Autre élément décisif dans cette campagne, l’argument du « Que vont penser de nous les autres pays européens ? » ne fonctionne plus : l’Europe et l’Allemagne ont perdu tout crédit en Pologne, en tout cas dans les milieux de droite, avec la crise des « réfugiés ». Si les médias conservateurs des bords de la Vistule exposent d’ailleurs les attaques hystériques de la presse internationale contre le choix souverain des électeurs polonais depuis lundi matin, ce n’est que pour s’en moquer. Les médias allemands sont particulièrement agressifs, et toutes ces attaques ressemblent déjà en tous points à celle dont est victime la Hongrie depuis qu’elle s’est choisie Viktor Orbán comme premier ministre. Il est très drôle d’entendre aujourd’hui de grands médias s’inquiéter pour les libertés et l’état de la démocratie en Pologne alors qu’ils n’avaient pas soufflé mot à propos des multiples fraudes électorales qui avaient entaché les dernières élections régionales et municipales.

    Mais il est vrai que le PiS est considéré comme le Fidesz comme faisant partie du Camp du Mal car, se considérant comme un parti véritablement chrétien-démocrate, il défend la vie de la procréation à la mort naturelle, il défend la famille face aux attaques du lobby LGBT et des gauches européennes, et il défend la nation contre les velléités fédéralistes de Bruxelles. Il n’est pas pour autant véritablement « eurosceptique » puisqu’il a toujours été favorable à l’appartenance de la Pologne à l’Union européenne et il souhaiterait une coopération plus poussée dans les domaines de l’énergie et de la défense. Et si le PiS est résolument pour l’alliance avec les États-Unis perçus comme seul véritable garant de la sécurité de la Pologne face à la Russie, même si les conservateurs polonais ne se font pas d’illusions sur la qualité de la démocratie américaine sous la coupe d’Obama et du lobby LGBT américain, la politique de la Pologne dans ce domaine ne devrait de toute façon pas profondément changer après la volte-face atlantiste qu’avait déjà opéré l’ex-premier ministre Donald Tusk. Sauf que… contrairement au gouvernement PO-PSL, le gouvernement du PiS voudra faire le clair sur ce qui s’est réellement passé à Smolensk le 10 avril 2010, ce qui pourrait envenimer encore plus les relations russo-polonaises.

    Sur le front intérieur, un des grands défis auxquels seront confrontés le nouveau parlement et le nouveau gouvernement, ce sera de rétablir une plus grande diversité médiatique, non seulement à la télévision et à la radio publiques qui ont été transformées, avec l’appui de la gauche post-communiste (qui pour la première fois n’a aucun représentant dans le nouveau parlement), en instruments de propagande pro-gouvernementale sous la coalition sortante, mais aussi dans les médias privés. En effet, le pouvoir PO-PSL sortant ne s’est pas contenté d’une épuration politique dans les médias publics à son arrivée aux affaires en 2007. Pendant huit ans, il a utilisé, avec le silence complice des élites politico-médiatiques européennes, toutes sortes de moyens de pression pour gêner la presse d’opposition. On peut sans doute dire la même chose de la plupart des gouvernements précédents, mais Donald Tusk est allé beaucoup plus loin que les autres dans ce domaine.

    Un autre grand défi, ce sera, comme cela avait été le cas pour le Fidesz en Hongrie, de réformer une justice qui est restée enracinée dans l’époque communiste, avec des juges corrompus, politisés et serviles vis-à-vis de l’exécutif, comme on a pu le voir à l’occasion du scandale Amber Gold.

    Le PiS a également promis de ramener l’âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes. La coalition PO-PSL avait reculé cet âge de la retraite à 67 ans alors que cela n’avait pas fait partie de son programme électoral. Le problème pour le PiS, c’est que la coalition sortante a dilapidé les économies que les Polonais avaient investi dans leurs fonds de retraite depuis la réforme de 1999 qui avait instauré un système mixte de retraites par répartition et capitalisation. La coalition PO-PSL a supprimé en 2013 la partie capitalisation pour combler un peu les déficits publics, ce qui n’a pas non plus fait beaucoup de bruit en Europe alors que quand Viktor Orbán avait fait la même chose en 2010, les médias européens le lui avaient reproché pendant des années. Pourtant, à la différence de Donald Tusk, Viktor Orbán a bien redressé les comptes publics de son pays. Cependant, comme le Fidesz, le PiS compte sur une relance de la natalité par des politiques volontaristes pour rééquilibrer le système des retraites par répartition. Ce qui est somme toute plus logique et plus cohérent que de reculer toujours plus l’âge de la retraite alors qu’on n’a jamais résolu le problème du chômage élevé chez les seniors.

    Il y aura beaucoup d’autres chantiers et les dangers qui guettent le nouveau gouvernement sont nombreux, mais ce que le Fidesz a réussi en Hongrie, le PiS peut aussi le faire en Pologne, encourageant ainsi d’autres pays européens à suivre cet exemple.

    NDF

     

  • Debout avec honneur, dans l’injustice

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    En mai 2012, témoin d’une rixe, je suis intervenu pour protéger une jeune femme de 19 ans sévèrement touchée au visage. Mon intervention, que j’assume, fut légitime et proportionnée. Au-delà de toute surprise, cette intervention me vaut aujourd’hui une condamnation à de la prison avec sursis, rien que ça ! J’ai naturellement formé un pourvoi en cassation.

    Ce jugement rendu est à l’image de la Justice Taubira : partisan, immoral et écœurant.

    Alors que la Justice est toujours plus laxiste avec la racaille qui pourrit la vie des français, elle décide par idéologie de condamner un citoyen, sans histoire ni passif, qui a défendu une jeune femme lâchement et lourdement frappée au visage.

    Je rappelle que la victime de l’agression a témoigné en ma faveur à l’audience.

    Je rappelle que la loi m’obligeait à intervenir pour protéger la victime : « non assistance à personne en danger », article 223-6 du Code pénal, plus sévèrement réprimée que les faits pour lesquels j’étais poursuivi.

    Je rappelle enfin que ma qualité de victime d’agression a été établie. Ainsi, grands seigneurs, les juges m’ont accordé 500€ pour le préjudice moral…

    Mais voilà, au regard du jugement, j’aurai dû laisser faire, passer mon chemin.

    Le système judiciaire est devenu fou. D’ailleurs, lucides, 77% des français considèrent que la justice fonctionne mal en France.

    Les faits leur donnent raison :

    D’un côté, on critique les français qui avaient fermé les yeux devant l’agression de la jeune femme dans les transports Lillois, de l’autre on condamne ceux qui interviennent. Je pense à l’affaire connue d’Arnaud Gonnet, qui a tout mon soutien, condamné à de la prison avec sursis pour avoir stoppé l’agression sexuelle d’une de ses collègues.

    D’un côté, on relaxe un « humoriste » qui insulte une élue de la République de « conne », de l’autre on condamne Henri Guaino pour avoir critiqué des juges.

    D’un côté, on laisse libres des milliers de multirécidivistes de faits de violences ou de trafics de stupéfiants, de l’autre on condamne à de la prison ferme Nicolas Bernad-Buss, militant de « La Manif Pour Tous », pour avoir refusé des prélèvements d’empreintes digitales et photographiques en protestation de son arrestation arbitraire.

    D’un côté, la justice est incapable de protéger les petits commerçants des braqueurs multirécidivistes, de l’autre elle condamne régulièrement les commerçants obligés de se défendre par eux-mêmes.

    Nous pourrions poursuivre indéfiniment cette liste.

    Me concernant, d’un côté on me condamne, de l’autre on ne prend pas la peine de poursuivre l’agresseur de la jeune femme.
    Vous lisez bien, la plainte de la jeune femme victime de l’agression n’a jamais été instruite devant les tribunaux !

    Au passage, l’un des protagonistes est militant actif du Front de Gauche et de la CGT, leur avocate n’était autre qu’une porte-parole du FDG et avocate de Jean-Luc Mélenchon. D’ailleurs, sans aucun lien avec l’affaire, cette dernière a rappelé aux juges, dans ses conclusions, mon combat politique contre le tout Halal et mon soutien assumé à Éric Zemmour en 2010.

    Quand on pense au « murs des cons », au Syndicat de la Magistrature et au fait que la balance de la justice penche incontestablement à gauche, chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il voudra.

    Fut un temps, personne n’aurait voulu me condamner pour avoir neutralisé un homme frappant une femme. Mais ce temps est révolu. Aujourd’hui, le citoyen français intègre est coupable. Coupable de quoi ? On ne sait pas. Le délinquant est victime. Victime de quoi ? On ne sait pas, mais cela permet de justifier l’injustifiable.

    Certains parlent du suicide français. Il s’agit en réalité d’un meurtre. Meurtre aussi lent qu’inexorable. Ce meurtre menant la France au déclin est opéré par complicité de pans entiers de la société. De ce meurtre français, certains juges en sont les principaux bourreaux. Ils sont coupables et bientôt, espérons-le, l’Histoire les jugera sévèrement à leur tour.

    Face à cette forfaiture, je suis fier de mon acte. Je suis fier d’avoir défendu cette jeune Bryarde. J’ai la conscience tranquille. Si c’était à refaire, malgré les conséquences que je subis ce jour, je le referais. Mon éducation, ma droiture et mon honneur font qu’il m’est impossible de détourner le regard d’une agression au seul prétexte que la justice gauchisante pourrait me condamner pour cela. Oui, si c’était à refaire, je le referais.

    Pour le jeune homme que je suis, cette condamnation par la justice Taubira est une distinction d’honneur.

    De manière moins égocentrée, elle est un énième révélateur de la décadence de notre temps où les valeurs morales de l’honnête homme sont renversées, niées et détruites par le système soixante-huitard, par l’anti-France.

    Quant à vous, que feriez-vous face à une agression ? Interrogez votre cœur, posez-vous la question en vérité.

    Heureusement, il est encore des français pour se lever face aux violences, notamment dans une frange de la jeunesse de France, je la crois de plus en plus conséquente, qui ne courbe plus l’échine. Ni devant la violence inouïe de la société, ni devant ces juges de la honte.

    Je tiens à remercier ici ma famille, mes proches, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu. Je remercie également la victime qui a témoigné en ma faveur et sur qui je sais pouvoir compter. Je remercie enfin les milliers de Bryards qui ont choisi de me soutenir, qui savent ma probité et approuvent mon intervention.

    En partie grâces à eux, je reste debout dans l’injustice.

    « Les peuples ne peuvent se passer d’honneur. Nous paierons cher d’avoir cru en nous plutôt qu’en lui. » Georges Bernanos.

    NOVOpress