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  • Trois mois ferme pour du racisme anti-blanc

    Par Stéphane Kovacs
    Mis à jour le 01/04/2016 à 19h47 | Publié le 01/04/2016 à 19h23

    Un sexagénaire avait été traité de «sale blanc, sale Français» dans un train par un jeune homme, qui a refusé de comparaître devant la cour d'appel de Lyon.

    Trois mois de prison ferme pour du racisme «anti-blanc». La cour d'appel de Lyon vient d'alourdir la peine d'un jeune de 22 ans, Hakan O., qui avait insulté le passager d'un train, le traitant de «sale blanc, sale Français». «C'est une condamnation lourde», admet Me Philippe Genin, avocat de la Licra, partie civile pour la deuxième fois dans une affaire «significative» de racisme anti-blanc. «La cour a voulu donner un signal fort: c'est l'une des rares fois où le racisme est sanctionné par de la prison ferme», explique-t-il.

    En première instance, le prévenu avait été condamné à une amende de 1500 euros et 500 euros de dommages et intérêt à la victime et à la Licra. «Peu importent les circonstances, le pourquoi et le comment!, s'exclame Alain Jakubowicz, président de l'association. Dans ce domaine, il ne peut pas y avoir d'excuse de provocation.»

    Les faits se sont déroulés à bord d'un TER Lyon-Mâcon, le 9 juin 2014. Trois jeunes, qui voyageaient sans billet, sont verbalisés par une contrôleuse. Le ton monte, une altercation s'ensuit, et Christian D., «intervient pour éviter que des violences ne soient commises à l'encontre de l'employée SNCF», rappelle le jugement. C'est alors que le sexagénaire est traité de «sale Français, sale blanc». Des paroles «à caractère manifestement injurieux, note le jugement, renvoyant directement et expressément à son appartenance à une nation».

    «Même rigueur et même réprobation» pour le racisme anti-blanc

    «Détenu pour autre cause à Villefranche-sur-Saône», Hakan O. avait fait savoir à la Cour qu'il refusait son extraction: il était donc absent le jour des débats. Il a également refusé la vidéoconférence. La cour a estimé qu'«il s'agit de tenir compte à la fois de la nature et de la gravité objective des faits commis, mais aussi du comportement réitéré d'un individu qui ne comparaît pas en première instance, et quoiqu'appelant, refuse encore de comparaître» devant les juges d'appel.

    «Toutes les formes de racisme sont condamnables, d'où qu'elles viennent et indépendamment de la couleur de peau, de l'origine ou de la religion de la victime, rappelle Alain Jakubowicz. Si le racisme anti-blanc est un phénomène relativement marginal au regard des autres formes de racisme ou de l'antisémitisme, il doit faire l'objet de la même rigueur et de la même réprobation».

    LE FIGARO

  • Propagande ”antiraciste” de France Télévision : islamophilie et francophobie. Par Guillaume Faye

     

    2 avril 2016 par Guillaume Faye

    Aux heures de grande écoute, France Télévision diffuse en boucle sur toutes ses chaines et sur Internet, des clips ”antiracistes”. selon une technique de ”vérité reconstituée digne du Reich nazi et des régimes communistes inédite dans ce pays. On applique les procédés de lavage de cerveau et de diffusion de mensonges de masse. La France est le seul pays occidental où la télévision et la radio d’État – en lien avec l’Éducation nationale – procède à une désinformation idéologique aussi agressive et décomplexée.

    France Télévisions utilise les techniques de propagande nazies

    Le budget de cette campagne télévisuelle choc se monte à 3 millions d’euros. La propagande s’inscrit dans un ” plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ”, labellisé ”grande cause nationale” en 2015. La campagne est relayée sur Internet autour du hastag <TousUnisContreLaHaine>. Bien entendu, par ”haine” et ”racisme”, il faut entendre ceux des Français de souche, seuls coupables par définition du péché capital. Le ”racisme anti Blancs” pourtant omniprésent (voire seul présent), est évacué, nié, néantisé. Le monde virtuel de la propagande se substitue aux faits. Bienvenue au village Potemkine.

    Puisque les exactions racistes anti Arabes, anti Noirs ou les agressions anti musulmans de la part des Français de souche sont quasi inexistantes, on va les inventer, soit par faux témoignages, soit par clips vidéos prétendant reconstituer la réalité. Cette technique, très élaborée, celle de la propagande par désinformation mensongère et reconstitution cinématographique, a été mise au point par Josef Goebbels contre les juifs allemands. Elle n’avait jamais été utilisée jusqu’à présent – sauf dans les pays communistes. Il est intéressant, et inquiétant, de constater que l’État français est le seul en Occident à reprendre ces procédés audiovisuels nazis de propagande. (1)La campagne ”antiraciste” de France Télévision utilise le triptyque de Goebbels : 1) matraquage de slogans idéologiques ; 2) constitution de brefs témoignages audios et d’informations manipulés ; 3) fabrication de faux : documents filmés fictifs présentés ou suggérés comme étant des documentaires. 

    Une islamophobie inventée et fabriquée

    Une voix off féminine égrène le premier mensonge : les « actes islamophobes » explosent, « 2.000 de plus en 2015 qu’en 2014 » ! Ciel ! Ces chiffres bidons proviennent d’associations musulmanes subventionnées qui inventent purement et simplement, sans vérification, des ”agressions islamophobes”. Un tag sur une mosquée, un regard de travers à une femme voilée, voire même l’arrestation musclée d’un ”jeune” en flagrant délit par un policier, c’est un insupportable ”acte islamophobe”. En réalité, les ”actes islamophobes” et les agressions contre les musulmans (leurs mosquées, leurs cimetières, etc. ) sont inexistants. Ils représentent la communauté la plus protégée, la moins attaquée et la moins menacée de France. Et pourtant, incroyable paradoxe, c’est de ses rangs que provient l’immense majorité des auteurs de crimes, de délits, de vols, de viols, d’agressions, de trafics, d’exactions violentes, d’attentats et de massacres !   

    « Les actes anti–musulmans, ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang ». Solennel, dramatique, en lettres blanches sur fond noir, le slogan s’affiche. Et il se décline aussi en fonction du clip qui va suivre et des victimes, par exemple des Noirs.

    Exemple de scènes de ces clips : une bande de jeunes Blancs poursuit un Arabe, le jette à terre et le tabasse, puis l’abandonne, inanimé. La même scène se reproduit, mais, cette fois-ci, ceux qui sont molestés et roués de coups sont des Noirs. Derrière, en off, on entend des bribes de conversations, supposées être des micro-trottoirs ou des captures de dialogues entre Français de souche sur la voie publique. Les propos sont tous violemment anti Arabes et agressifs. En réalité tout a été écrit et enregistré en studio sur un scénario. Aucun de ces clips ou pseudo documents sonores ne décrit même 1% de la réalité.

    Un autre clip truqué montre des musulmans horrifiés parce qu’une tête de porc coupée a été fixée sur la grille de leur mosquée (sous–entendu par des Français de souche islamophobes). Invention pure et simple : jamais ce fait ne s’est produit. La seule tête coupée empalée a été celle du patron français de l’Arabe djihadiste terroriste Yassin Sahli, en juin 2015, à Saint Quentin Fallavier, qu’il a décapité avant de commettre un attentat raté aux bombonnes de gaz et d’acétone contre son usine. Une tête de porc virtuelle vaut plus qu’une tête de Français réelle.       

    Le gimmick de l’antisémitisme

    Le plus insupportable est, par amalgame, d’avoir mêlé l’antisémitisme à cette propagande contre le ”racisme” et l’ ”islamophobie”. Le slogan associé ”contre l’antisémitisme” apparaît tragiquement ridicule dans une campagne de propagande ”antiraciste” islamophile et arabophile. Tiens, tiens…pourquoi n’y–a-t–il pas de clips qui reconstituent des agressions antijuives ? Parce qu’il faudrait admettre que 100% des agressions antisémites, sont le fait des Arabo-musulmans, et des Noirs islamisés, et non pas de Français de souche. Depuis quelques d’années, en France, l’explosion de l’antisémitisme (qui force des milliers de juifs à quitter l’Europe chaque année) a tout de même fait, outre les violences physiques et les sites Internet musulmans antisémites qui prolifèrent dans l’impunité la plus totale, plus d’une dizaine de morts et près d’une centaine de blessés. Une première depuis 1945. Les auteurs sont tous issus des communautés africaines et arabo-musulmanes que victimise et innocente la propagande de France Télévisions. Aucun n’est issu de cette ”France de souche” tant détestée, ni des milieux cathos, identitaires, ”extrême –droite”, FN ou autres.

    Un gros problème pour la propagande : comment dénoncer l’antisémitisme tout en protégeant ses auteurs musulmans ? Dans certains milieux policiers à l’esprit tordu, il n’est pas exclu qu’on prépare des manipulations visant à organiser des actes ou attentats antijuifs dont les coupables seraient des Français de souche. Quand un régime est capable de monter une campagne de trucages audiovisuels telle que celle de France Télévisions, il est prêt à utiliser ses barbouzes pour tuer.         

    Une situation orwellienne : l’agresseur présenté comme victime.

    On marche sur la tête. Cette campagne de propagande pour dénoncer un racisme imaginaire anti-Arabes et anti – Noirs et une ”islamophobie explosive” a lieu au coeur d’une vague d’attentats meurtriers sans précédents perpétrés par des Arabes et des Maghrébins au nom de l’islam. On tue au nom de l’islam, halte à l’islamophobie ! Des viols collectifs ont lieu à Cologne ? Interdit de ”stigmatiser” les auteurs, victimes et non pas coupables ! Alors que les violences contre les Maghrébins, Africains, Moyen-Orientaux, musulmans en général sont, en Europe de l’Ouest, totalement inexistantes, France Télévisions nous ressort le mythe de la ratonnade. On est au cœur de l’inversion de la réalité, le mensonge absolu.

    L’immense majorité des agressions, exactions violentes et meurtrières, crapuleuses ou non, commises en France (de la petite criminalité au gangstérisme sans oublier le terrorisme) sont le fait de membres de cette communauté que l’État protège et dont il punit toute critique. La propagande d’État met donc l’accent sur la protection des Arabo-musulmans et des Noirs menacés de racisme et d’agressions alors que 90% des faits de racisme et d’agression sortent de leur rang. On marche sur la tête.

    On ensanglante la France (et de multiples autres pays) au nom de l’islam mais l’islamophobie est décrétée délit principal et sévèrement punie. L’État poursuit le ”racisme” anti-arabo musulman et anti Noirs totalement inexistant, mais le racisme anti Blancs est, partout ,un fait social en extension rapide, qui touche les classes populaires des ”petits Blancs”  jusqu’à l’école ; il est à la fois dissimulé (par les médias) et impuni (par la justice). Par ailleurs, les vandalismes contre les lieux chrétiens sont totalement ignorés.

    Le message est clair : l’État néo policier français sera impitoyable exclusivement envers les Français de souche qui oseront, sous prétexte de se défendre, résister et s’en prendre à l’agresseur. Les communautés allogènes et musulmanes en France sont devenues intouchables, bénéficiant d’une protection d’État, on pourrait dire d’un droit à l’exaction et à l’invasion.

    Le racisme anti Blancs et la volonté ethnocidaire.

    Le racisme antifrançais et anti–Blancs, dissimulé en ”antiracisme”, se manifeste chez les intellectuels et les politiques, notamment dans les rangs de l’islamo-gauchisme. De manière explicite, sans précaution, Jean –Luc Mélenchon déclarait : « je ne pourrais pas vivre dans un arrondissement où il n’y aurait que des blonds aux yeux bleus ». Ce propos relève du racisme (masochiste) anti–Blancs, de plus pathologique avec ce fantasme du ”blond aux yeux bleus”. Ce qui en dit long sur les obsessions raciales de ce personnage. Si quelqu’un disait qu’il ne pourrait pas vivre dans un arrondissement avec uniquement des Arabes et des Noirs, il serait traîné devant les tribunaux.

    La clé de tout cela, c’est une volonté ethnocidaire, à la fois démographique et culturelle, de la part des autorités contre la population de souche européenne, en collaborant avec les forces de l’islam invasif. Une dernière chose : cette campagne de clips montrant des Français de souche, agressant des Arabes, des musulmans, des Noirs n’a pas, à mon avis, uniquement pour but de culpabiliser les autochtones comme criminels imaginaires (”racistes intrinsèques”) mais aussi de provoquer des réactions de violence contre les populations françaises de souche.

    En visionnant les clips de France Télévisions, relayés sur Internet, beaucoup de ”jeunes des banlieues”, extrêmement sensibles au lavage de cerveau, excités par les scènes de ratonade, vont croire qu’il s ‘agit de documentaires réels. Le but – dissimulé – est de pousser ces populations à la haine antifrançaise raciste et à commettre des agressions. Cette campagne de France Télévisions aura pour conséquence (volontaire ?) de créer des incidents ethniques en désignant le Français de souche comme un agresseur raciste. Certaines forces au pouvoir espèrent–elles une guerre civile ethnique ? Elles jouent avec le feu. Car, dans l’histoire, quand on déclenche une guerre, il faut pouvoir la gagner.

    (1) Les services cinématographiques du ministère de la Propagande de Goebbels reconstituaient des ghettos juifs polonais avec des gens heureux ; et, ausssi, plus tard, inventaient des scènes de vie paisible et joyeuse dans des camps de ”déplacés” juifs. Films d’actualités diffusés dans toutes les salles de cinéma. France Télévision a repris exactement le même procédé de propagande nazie dans ses clips : présenter (implicitement ou explicitement) une fiction scénarisée comme un documentaire, le mensonge comme la vérité.

  • Le miracle de la Sainte Épine s’est renouvelé Vendredi Saint

     

     

    « Andria, petite cité médiévale de l’Italie du Sud, proche de Bari, a l’immense privilège de conserver, depuis le XIVe siècle, dans la cathédrale, une relique précieuse de la Passion du Christ : une épine de la Sainte Couronne d’épines qui fut enfoncée sur la tête du Sauveur le Vendredi Saint.

    Cette épine sacrée et vénérée a une particularité miraculeuse : les traces de sang visibles sur la superficie, de diverses grandeurs, rougissent et deviennent vives lorsque la fête de l’Annonciation, le 25 mars, coïncide avec le Vendredi Saint.  Ce prodige eut bien lieu le 25 mars 2005, jour du Vendredi Saint. Cette année, l’annonce de l’Incarnation du Seigneur et la mort de Jésus en croix étant commémorées le même jour, l’attente de ce prodige n’a pas été vaine.

    Le SIR (Service Information Religieuse) a confirmé, samedi 26 mars 2016, que le miracle a été constaté en présence d’un notaire :

    « A 19h hier soir, la Commission Spéciale de la Sainte Épine s’est réunie dans la Salle du Chapitre de la cathédrale de Andria. C’est ce que mentionne une note du diocèse – diffusée hier soir – par laquelle on informe que, en présence du notaire Paolo Porziotta,a été établi un procès-verbal d’où il ressort que : « vers 16h10, a été constaté la présence d’un léger gonflement de couleur blanche de forme sphérique, comme un bourgeon, distant d’environ 3 mm de la pointe, côté droit de l’Épine, plus précisément sur le bord de l’entaille du sommet.

    Le miracle de la Sainte Épine s’est renouvelé Vendredi SaintLe miracle de la Sainte Épine s’est renouvelé Vendredi Saint

     

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  • La marine italienne ramène 3700 migrants en 3 jours

     

    15h50

    La marine et la garde-côtes italiennes ont sauvé mercredi près de 1400 migrants qui dérivaient à bord d’embarcations diverses dans le sud de la Méditerrannée, ont annoncé les autorités, alors que le flot de migrants en provenance d’Afrique du Nord a tendance à enfler. En comptant les 1361 sauvetages de mercredi, les navires italiens auront récupéré quelque 3680 personnes ces trois derniers jours, précise la garde-côtes. Par ailleurs, 350 migrants, pour la plupart apparemment mineurs, ont été repérés sur un bateau au large de la Sicile. Une opération est en cours pour les amener vers le rivage.

    Au cours des trois premiers mois de l’année, plus de 16.000 personnes ont fait la dangereuse traversée entre l’Afrique du Nord et l’Italie, soit 6000 de plus que dans la même période de l’an dernier. Le nombre d’arrivées devrait encore grimper dans les mois à venir avec l’amélioration des conditions météorologiques. Les autorités italiennes ont également fait savoir que l’accord conclu avec Ankara pour limiter le nombre de migrants arrivant en Grèce via la Turquie risquait de se traduire par une augmentation du flux vers l’Italie via la Libye.

    Le Figaro

  • Autriche : Face aux migrants, l’armée est déployée à la frontière italienne

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    0h05
     

    Des militaires autrichiens vont être déployés au col du Brenner, qui marque la frontière austro-italienne, a annoncé samedi le ministre de la défense Hans Peter Doskozil. Un afflux de migrants et de réfugiés cherchant à gagner le nord de l’Europe, est attendu via l Albanie et l Adriatique

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  • Molenbeek : Fortes tensions, une femme écrasée par des jeunes du quartier (MàJ)

    http://www.fdesouche.com/715967-molenbeek-la-police-interpelle-des-militants-dextreme-droite-armes

    Des manifestants scandent « on va tuer les nazis »

  • Palestine : sous la vigne, la résistance

     

    À quand le vin de l’Alliance ?

    Imagine demain le monde - Sur les hauteurs d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, Raed Abu Youssef préside la coopérative Al Sanabel, qui soutient la culture du raisin par les paysans palestiniens. Un combat de tous les instants entre la confiscation de terres, des lois iniques et la violence des colons israéliens.

     

    Sa silhouette est aussi noueuse et élancée que ses vignes. Raed Abu Youssef, 45 ans, vit à Halhul, dans le sud de la Cisjordanie, non loin de la ville d’Hébron. Perché à 1 000 mètres d’altitude, son village se consacre à la culture du raisin, la seconde production en importance de l’agriculture palestinienne. Ce fruit est très apprécié, mais particulièrement délicat. Arrivé à maturité, il doit être rapidement consommé. Or, dans le contexte politique actuel, c’est loin d’être facile. « Nous avons rencontré les premières difficultés à écouler nos productions en 1994, se souvient Raed. Nous venions de signer les accords d’Oslo [1]. Ceux-ci ont été accompagnés d’accords commerciaux qui ont considérablement compliqué la vie des paysans palestiniens. Car les produits israéliens entrent chez nous sans difficulté, alors que l’inverse n’est pas vrai. Nous devons obtenir des tas d’autorisations qui demandent un temps fou et qui arrivent en pratique quand nos produits sont périmés. »

    En 2006, la situation devient tout simplement intenable. En réaction à la seconde Intifada, l’armée israélienne bloque complètement la Cisjordanie. Plus aucune marchandise ne peut circuler. A Halhul, les raisins pourrissent sur pied. La saison s’achève sur un bilan catastrophique : 60 % du raisin sont perdus. Une seconde année du même genre et beaucoup de paysans auraient été contraints de stopper leurs activités.

    Raed Abu Youssef est ingénieur agronome «  formé à Montpellier, en France  », précise-t-il dans un français impeccable. Avec quelques amis, il a donc créé Al Sanabel (« épi de blé » en arabe), une coopérative qui propose aux agriculteurs de presser leur raisin. Pasteurisé artisanalement avant d’être mis en bouteille, le raisin se conserve plusieurs mois.

    Cette coopérative rassemble aujourd’hui les 300 producteurs du village. Elle cherche, et trouve, de nouveaux marchés dans toute la Palestine. Et expédie même des bouteilles en Israël, via des marchands arabes. Par ailleurs, Al Sanabel facilite l’écoulement des fruits frais, encourage la fabrication de gelée de raisins. Grâce au séchoir installé sur son toit, la coopérative produit aussi du raisin sec.

     

    Violence des colons

    Soutenue par des comités de citoyens de Bretagne et du Brabant wallon, la coopérative envisage maintenant d’acquérir de nouveaux équipements plus performants et plus conformes aux règles sanitaires. «  Actuellement, nous traitons 1 500 tonnes de raisins chaque année. Nous espérons monter à 7 000 tonnes, car la demande est là. »
    Un soutien précieux, la situation de l’agriculture en Palestine étant vraiment très préoccupante. « Nous sommes pénalisés par toutes sortes de règles absurdes, poursuit l’agronome. Par exemple, les paysans ne peuvent pas stocker l’eau de pluie. Nous devons la laisser s’écouler sur le sol. L’armée organise parfois des descentes dans les exploitations pour débusquer d’éventuelles citernes enterrées. Nous ne pouvons pas non plus creuser de puits. Nous devons travailler sans irrigation, ce qui réduit nos choix de cultures. » Encourager, malgré tout, les paysans à cultiver leurs parcelles est d’autant plus important qu’ils se mettent ainsi à l’abri d’une confiscation de terre. En effet, sur la base d’une ancienne loi ottomane, l’État israélien se permet de saisir toute parcelle laissée en friche durant trois ans. « C’est une loi absurde, mais elle est très utilisée par les colons. Ils repèrent des lopins de terre non cultivés, en raison des multiples tracasseries subies par les paysans, puis ils vont se faire remettre ces terres par un tribunal. »

    Trois colonies israéliennes se sont implantées dans le voisinage d’Halhul. Et les paysans doivent composer, non sans mal, avec cette occupation. « Les colons nous mènent la vie dure, raconte Raed. Ils nous insultent, viennent parfois arracher nos vignes, leurs enfants nous jettent des pierres. L’année dernière, un paysan a pris une balle dans la tête au motif qu’il s’approchait trop près de la colonie. Il récoltait simplement des olives.  »

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