Edito de Nicolas Bay (08.04.2016)
Le résultat du référendum d’initiative populaire tenu aux Pays-Bas va bien au-delà d’un simple refus de l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’Ukraine. Onze ans après le NON retentissant (61,54% des voix) au Traité constitutionnel européen, les Néerlandais, cette fois-ci avec 64% des suffrages, ont de nouveau exprimé un rejet fracassant d’une Union Européenne désormais à bout de souffle.
Comme l’a justement dit Geert Wilders, notre allié au Parlement européen, ce scrutin pourrait très bien signer « le début de la fin » pour les technocrates de Bruxelles, alors même que le Royaume-Uni s’apprête, de son côté, à voter le 23 juin sur son appartenance à l’Union Européenne, et que se tiendra bientôt en Hongrie un référendum sur les quotas de migrants.
L’ex-Premier ministre d’un paradis fiscal, M. Juncker, à la tête de la Commission européenne, qui déclarait il y a peu qu’il ne pouvait « y avoir de choix démocratique contre les traités européens », a donc toutes les raisons de s’inquiéter !
Le vote hollandais intervenu ce mercredi et tous les sondages plaçant Marine Le Pen en tête de l’élection présidentielle en 2017 le confirment : lorsque la démocratie est vivante, bien vivante, les peuples montrent qu’ils aspirent à retrouver la maîtrise de leur destin. Un destin, une liberté, une souveraineté, qu’aucune instance supranationale, qu’elle soit administrative, juridique, économique ou politique, ne peut s’arroger le droit de confisquer.