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  • Foot: dérapage raciste en Roumanie

    «Quelle est la différence entre notre sélectionneur et celui du Congo ? Le nôtre croit en Dieu, celui du Congo au chimpanzé»!

     
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    Mihai Morar et Daniel Buzdugan, commentateurs sportifs pour la station roumaine Radio Zu, ont fortement dérapé lors d’un match amical entre leur équipe et celle du Congo. La sélection africaine et les Bleus ont été les cibles d’insultes racistes.

    La France a déjà sa polémique sur le racisme dans le football. En Roumanie, on est carrément dans une autre galaxie. Il y a dix jours se tenait un match amical entre le premier adversaire des Bleus à l’Euro et l’équipe congolaise. Les deux animateurs vedettes de Radio Zu, Mihai Morar et Daniel Buzdugan, se sont… lâchés. Les auditeurs ont eu droit à des commentaires du type : «Le Congo est venu avec 8 000 singes pour les supporter», «Quelle est la différence entre notre sélectionneur et celui du Congo ? Le nôtre croit en Dieu, celui du Congo au chimpanzé».

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    L’équipe de France n’a pas été épargnée. Alors qu’elle affrontera la sélection roumaine en ouverture de l’Euro le 10 juin, les commentateurs vedettes ont déjà une idée bien précise des tricolores : «T’as vu les joueurs français ? C’est un peu le Congo sauf qu’ils jouent un peu mieux.»

    Les réactions n’ont pas tardé. Plusieurs auditeurs ont notamment été choqués et ont décidé de porter plainte auprès du CSA local. Mais le plus grave réside peut-être dans les excuses trouvées par les animateurs. Daniel Buzdugan, après avoir fait son mea culpa, a tenté de se justifier : «Pourquoi les singes nous sont venus à l’esprit ? Parce que ce sont des animaux représentatifs du Congo.» La suite est du même acabit : «Si nous avions joué contre l’Australie, nous aurions parlé de kangourous, comme nous parlons de coqs lorsque nous affrontons la France.»

    Pour tenter de sauver la face, ils ont présenté directement leurs excuses à l’ambassade de la République démocratique du Congo. Des excuses qu’auraient acceptées les diplomates.

    Source

    DélitD'images

  • Transhumance de Campan au col du Tourmalet

    Eric Abadie conduit ses 2000 brebis au pâturage près du col du Tourmalet (2115m). La fête bat son plein à l'étape du berger, les traditions ne se perdent pas!

    Regardez la vidéo en plein écran!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Petits peuples de Russie : les Ijoriens

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    Oleg Skripnik ♦

    Plusieurs localités dans les environs de Saint-Pétersbourg sont habitées par les représentants d’un peuple peu nombreux de Russie, les Ijoriens. Notre correspondant a visité l’un de ces villages.

    « Et l’on aperçoit volant dans le ciel une louche de feu qui emporte le bonheur d’autrui », récite sur un ton un peu dramatique Nikita, un homme aux cheveux noirs dépassant la trentaine, Ijorien de souche. Ses paroles sont bues par l’effigie d’un esprit de la forêt – un épouvantail vêtu d’un costume national ijorien – et une dizaine d’écoliers. Les cours donnés par le Musée des Ijoriens dans le village de Vistino (à une centaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Pétersbourg) susciteront un grand étonnement si l’on ne sait pas d’avance à quoi s’attendre.

    Les Ijoriens sont un peuple finno-ougrien peu nombreux de Russie (selon les données officielles, le pays compte 50 peuples peu nombreux) qui constitue la population autochtone des côtes de la Baltique. Il ne reste que quelques centaines de représentants de ce peuple jadis puissant dont le caractère rude et farouche est mentionné dans une bulle pontificale : plusieurs missionnaires qui tentaient de christianiser ces païens ont été cruellement tués. Toutefois, les nombreuses guerres et les bouleversements politiques de l’histoire récente ont placé la culture ijorienne au bord de la disparition.

    Toutefois, si l’idée vous vient de décrire aux Ijoriens leur triste situation, ils seront extrêmement étonnés. Voici pourquoi.

    La vie au village

    Ecriteau bilingue dans le centre de Vistino.

    Ecriteau bilingue dans le centre de Vistino.

    Vistino, le centre de la culture ijorienne, est une localité très propre aux routes de bitume. Les rues sont bordées de petites maisons soigneusement entretenues, décorées de chambranles et entourées de jardins fruitiers. Le village compte également plusieurs immeubles avec, dans la cour, des puits en bois. « Il y a à peine deux ans, la localité ne possédait aucune barrière », soupire Zinaïda qui y habite depuis 1935.

    Se tenir séparé du monde n’est pas dans la tradition ijorienne, mais la proximité d’un grand port fait que les habitants ont tendance à accroître leur sécurité. En outre, certains cas insolites – quand un petit élan est venu piétiner plusieurs dizaines de potagers – accentuent cette tendance. En outre, des animaux beaucoup moins amicaux comme des renards, des ours et des belettes pointent souvent leur nez dans le village. Que la route de bitume n’induise pas en erreur le visiteur : la localité est entourée de forêts impénétrables de toutes parts. L’année dernière, les habitants ont même dû prendre les armes pour lutter contre une meute de loups qui attaquait le village.

    Zinaïda, née dans une famille ijorienne. Enfant, elle a traversé les affres de l’occupation allemande et des camps de concentration pendant la guerre. Elle a travaillé longtemps comme pêcheur et a plusieurs fois risqué sa vie en luttant contre la tempête.

    Zinaïda, née dans une famille ijorienne. Enfant, elle a traversé les affres de l’occupation allemande et des camps de concentration pendant la guerre. Elle a travaillé longtemps comme pêcheur et a plusieurs fois risqué sa vie en luttant contre la tempête.

    Mais les Ijoriens ne prennent que rarement le fusil. Ce ne sont pas des chasseurs. Ils sont pêcheurs de père en fils. De nombreux dictons et chansons sont consacrés à la mer. Les femmes embarquaient aux côtés des hommes dans les barques. Même le kannel (une sorte de cithare) est fait, selon la légende, pour apaiser par sa douce musique les vagues de la Baltique. La construction dans la région d’un grand port commercial, Oust-Louga, a sérieusement compliqué la navigation des petites barques dans le golfe. « Nous ne fêtons plus la Journée du pêcheur depuis deux ans, regrette une petite vieille. Elle a été remplacée par la Journée de la culture ijorienne. Mais la culture ijorienne sans pêcheurs, ça ne rime à rien ».

    Les jeunes Ijoriens ont commencé à former des sociétés de pêcheurs, ce qui permet d’espérer la renaissance de ce métier. Aujourd’hui, la plupart des habitants de Vistino travaille dans le port et presque chaque famille possède de petites exploitations. Pendant les heures de loisir, ils fréquentent le club local ou vont au stade. Un seul homme continue de vivre selon les mœurs ancestrales : le pêcheur Alexeï, 33 ans, qui approvisionne sa famille grâce à son exploitation et qui de toute la liste du matériel technique moderne ne possède qu’un téléphone portable.

    Culture et religion

    Selon un dicton, l’Ijorien ne parle que trois fois dans sa vie : il crie à la naissance, dit « oui » à son mariage et soupire sur son lit de mort. C’est un peuple renfrogné qui continue dans une grande mesure à respecter les traditions païennes.

    « Croyons-nous aux esprits ? Nous ne les nions pas, sourit Nikita. Notre prêtre lutte contre ce phénomène, mais est-il facile d’effacer les traditions ? »

    Ce peuple fait preuve de persévérance pour perpétuer son patrimoine culturel. Des enthousiastes ont organisé des cours de langue ijorienne à Saint-Pétersbourg, tandis que l’État fournit son aide dans l’édition de manuels et finance le Musée ethnographique de Vistino où les petits Ijoriens étudient leur langue natale.

    Plusieurs objets en argile sont déposés dans un coin du musée : ils ont été fabriqués pendant une classe de poterie pour les enfants. Les petits Ijoriens y apprennent également à broder, à cuisiner, à sculpter le bois, à tisser et même à construire.

    Maîtrise parfaitement la langue ijorienne qu’il a apprise lui-même à l’âge adulte et qu’il enseigne aujourd’hui à ses enfants. Il travaille comme guide au musée et chante dans un ensemble folklorique.

    Maîtrise parfaitement la langue ijorienne qu’il a apprise lui-même à l’âge adulte et qu’il enseigne aujourd’hui à ses enfants. Il travaille comme guide au musée et chante dans un ensemble folklorique.

    Même aujourd’hui, quand les Ijoriens ne peuplent plus que quelques villages, les vieux rites et signes tiennent un rôle important. Il faut dire que les habitants ont été christianisés au Moyen Âge, mais les habitudes païennes y sont encore très fortes. Par exemple, un sapin n’est orné que pour le mariage. Qui plus est, il est attaché… au plafond. Lors des funérailles c’est encore le sapin qui accompagne le mort : le chemin jusqu’au cimetière est tapissé de branches. Ces dernières sont gardées par la famille pendant quarante jours après quoi elles sont brûlées.

    « On dit que nous sommes presque entièrement assimilés, indique la directrice du musée, Elena Kostrova. Or, nous n’étalons tout simplement pas nos traditions, car c’est très personnel. Depuis la ville cela ne se voit pas. Il faut vivre pendant assez longtemps avec nous ».

    Source

    Illustration : Elizaveta, Ijorienne. Donne des cours de langue ijorienne par Internet.

    METAMAG

  • Climat et énergie : mensonges et omerta

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     4 juin 2016

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    Jean-Pierre Bardinet ♦

    Nul n’ose dire qu’il n’y a plus de réchauffement climatique depuis près de 20 ans et que les projections des modèles numériques se plantent lamentablement, ce qui confirme que leur crédibilité est nulle, tout comme les thèses du GIEC qui en sont le socle.

    Nul n’ose dire que le CO2 est gaz de la vie, indispensable à la photosynthèse, et que, grâce au taux actuel de 400 ppm, la planète reverdit et les récoltes sont meilleures. Pire, on veut nous faire croire que c’est un polluant…

    Nul n’ose dire qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 ait une action mesurable sur la température, et nul n’ose dire que 1300 publications scientifiques récusent les thèses du GIEC/IPCC. Bien sûr, on veut nous faire croire que l’affaire est pliée et que la science a parlé.

    Nul n’ose dire que la montée « cataclysmique » des océans n’est que de 1,5 mm/an depuis belle lurette, et qu’aucune accélération n’a été identifiée.

    Bien sûr, on ne précise jamais quelles sont les observations (mesures des marégraphes). On fait croire que la montée est importante, qu’elle s’accélère et qu’elle sera de plusieurs mètres dans les prochaines décennies. Pour enfoncer le clou, on nous présente des infographies qui montrent toutes les côtes qui vont être englouties par les flots. Cataclysmique !…

    Nul n’ose dire que le dérèglement climatique, qui sert à entretenir la peur, donc l’asservissement des citoyens à la Pensée Unique, est un mythe, démenti par les observations : l’indice ACE, qui mesure l’énergie cumulée des ouragans/typhons/cyclones est en légère diminution depuis environ 10 ans et a retrouvé son niveau des années 1975 .

    Pourquoi tout ce bazar ?

    Parce qu’il y a une puissante convergence d’intérêts.

    Je mets un carton rouge à nos médias serviles et aux ONG qui font caisse de résonance à la Pensée Unique et sont les principaux vecteurs de propagande « réchauffiste » (notamment, mais pas seulement, l’AFP)

    Transition énergétique : les grands mensonges sur les EnR

    Nul ne dit qu’elles sont aléatoirement intermittentes, que leur facteur de charge est faible (21% pour l’éolien et 13 % pour le solaire), que leur emprise au sol est très importante, qu’elles génèrent des infrasons ayant des effets sanitaires néfastes pour les riverains, qu’elles tuent de la biodiversité ailée, que les promoteurs disposent d’avantages déraisonnables accordés par nos gouvernants, que le kWh des EnR doit être racheté à prix conventionné, élevé, par EDF, même si cette production ne sert à rien, que les infrastructures complémentaires coûtent fort cher pour ces productions dispersées.

    Nul ne dit que les citoyens, dont des écologistes de terrain responsables, se battent pour sauver nos territoires de l’intrusion dictatoriale des aérogénérateurs et dénoncent les mensonges, la rapacité des promoteurs et la complaisance (pour ne pas dire plus…) de l’Etat.

    Nul ne dit que la production annuelle des EnR intermittentes n’est que de 5,3% (3,9 pour l’éolien et 1,4% pour le solaire, alors que cela coûte 5 Md€ aux ménages…et que le coût de la transition énergétique va exploser dans les prochaines années…(Les surcoûts se montent à 23 Md€/an en 2016, et, si la loi sur la transition énergétique perdure en l’état, ils se monteront à 70 Md€/an en 2030.)

    Nul ne dit que, comme les EnR ont besoin en soutien permanent de centrales thermiques qui sont obligées de fonctionner en discontinu, donc consomment plus, le bilan CO2 (même si le CO2 n’a aucun impact mesurable sur la température) est significatif (voir l’exemple de l’Allemagne, championne des EnR et championne des émissions de gaz satanique…).

    METAMAG

  • Pass contraception : il serait temps que les Républicains s’assument !

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    Si Les Républicains ne parviennent pas à se mettre d’accord là-dessus entre eux, comment pourrait-on les croire sur la Loi Taubira ?

    Mère de famille.
     
     
     
     

    Un bon nombre de concitoyens ignorent encore ce qu’est le « pass contraception », dispositif pourtant financé par l’argent public.

    Le pass contraception, c’est un des services que propose une carte de crédit toute simple que n’importe quel jeune de 15 à 25 ans peut commander, puis recevoir par la poste en s’inscrivant le site Web de sa région. Acheter un livre de Jules Verne pour le cours de littérature ou aller voir Le Malade imaginaire, les adolescents peuvent également se procurer la pilule du lendemain (voire du surlendemain) dans n’importe quelle pharmacie ou s’offrir les services d’un généraliste pour se faire prescrire un contraceptif, sans que les parents soient au courant de quoi que ce soit.

    Non seulement ce volet est absolument hors compétences de la région, mais en plus il renforce l’intrusion permanente et indécente de l’État dans la famille, dans nos lits. Sous couvert de prévention, ce dernier – aidé par les collectivités locales – fait croire aux générations qui arrivent et se construisent que le tout-contraceptif est LA solution pour prévenir de tous les maux, notamment des grossesses non désirées (oui, parce qu’en France, la grossesse est une maladie).

    C’est sûr qu’avec plus de 200.000 avortements par an, le tout-contraceptif, c’est vachement efficace.

    Outre l’aspect intrusif, ce pass transforme la sexualité en un bien consommable et animal. Il n’y a qu’à voir la campagne de communication vidéo d’Auvergne où, pour introduire le volet « contraception », un acteur mime la copulation du lapin. Franchement, nos jeunes valent mieux que ça !

    À la région Auvergne-Rhône-Alpes, et ce, depuis plus de deux mandats successifs, le groupe Front national propose, via des amendements, la suppression pure et simple de ce volet, au regard de ces arguments, non exhaustifs. La gauche refuse, la droite s’abstient… systématiquement.

    Le 3 mai 2016, le groupe a pris le taureau par les cornes et passe la seconde en envoyant à chaque élu de la majorité un courrier officiel lui demandant de bien vouloir se positionner sur la suppression du pass contraception.

    À ce jour, aucune réponse écrite reçue. Qui ne dit mot consent ? Et pourtant, il y a dix jours, les débats en commission Lycées puis en commission Santé-Famille ont changé de tournure sur le sujet. Les Républicains ont laissé entendre que Laurent Wauquiez supprimerait le pass contraception. Une pression et une houle palpables se sont fait sentir… Puis la gêne et la rétractation se sont très vite installées côté LR lorsque la gauche est montée sur ses grands chevaux. On pouvait lire la peur dans les yeux des élus de la majorité.

    Hé oh la droite, les 100 jours sont largement dépassés ! Il s’agirait, maintenant, d’avoir le courage de sa politique ! Vous ne pourrez pas éternellement faire campagne sur les idées du FN et trahir les Français par la suite. Maintes fois en privé, vous avez avoué être d’accord avec nous sur ce sujet…

    Si Les Républicains ne parviennent pas à se mettre d’accord là-dessus entre eux, comment pourrait-on les croire sur la loi Taubira et, plus encore, sur leur programme ?

    Alors, encore un petit effort : franchissez le Rubicon, nous sommes juste sur l’autre rive !

    BV