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  • Euro 2016 - Un Hongrois condamné à 6 mois ferme

    http://www.leparisien.fr/sports/football/euro-2016/euro-2016-un-hongrois-condamne-a-six-mois-ferme-20-06-2016-5900421.php

  • Magnanville : deux autres policiers des Yvelines ciblés par les djihadistes !

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    20/06/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Après le double assassinat de Magnanville par Larossi Emballa, les services de renseignement ont établi que deux autres policiers des Yvelines étaient ciblés par les djihadistes et avaient fait l’objet de filatures ! Selon RTL, « Une note blanche de renseignement, relate la radio, a rapporté que des noms de policiers de Mureaux (Yvelines) apparaissaient dans les conversations entre Larossi Emballa (photo), meurtrier des deux policiers à Magnanville, et ses proches. Ces individus ont réalisé des repérages qui leur ont permis de tout connaître de ces deux agents, dont l’un exerce ses fonctions à la Bac et l’autre à la Brigade de sûreté urbaine, le même service que celui où évoluait Jean-Baptiste Salvaing. »

    Une information d’autant plus inquiétante que les deux individus avec lesquels Larossi Abbala s’entretenait de ces cibles ont déjà été condamnés pour terrorisme et sont actuellement en liberté !

    Dans sa vidéo de revendication, que Novopress a pu visionner, des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider, Larossi Emballa avait détaillé ses consignes pour semer la terreur en France…

     

  • Molenbeek : le ramadan célébré dans l’église ! (vidéo)

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    20/06/2016 – MOLENBEEK (NOVOpress) : A Molenbeek, célèbre ville de Belgique qu’on ne se présente plus, la rupture du jeûne du ramadan a donné lieu à un immense banquet au sein même de l’église Saint-Jean-Baptiste, transformée en gigantesque réfectoire ! Cette « cérémonie » musulmane, qui s’est tenue vendredi soir, a été organisée à l’initiative du père Aurélien Saniko, le curé de la paroisse, afin de « permettre aux membres des différentes communautés de se rencontrer, d’échanger et de mieux se connaître » :

    « Cette rencontre donnera l’occasion de mettre en avant une fête religieuse musulmane et ainsi de mieux la faire connaître auprès du grand public, de rechercher les points communs entre les cultures et d’échanger et de créer des liens entre les habitants de notre belle commune multiculturelle.  Ce moment de rapprochement permettra d’échanger sur la pratique du jeûne dans les différentes cultures.

    « La soirée sera donc  placée sous le signe du vivre ensemble et de la convivialité et réunira les Molenbeekois d’origines diverses de tous les âges.

    « Des tables seront placées dans l’église afin d’accueillir les participants. Le repas sera servi aux alentours de 22h mais différents interludes musicaux seront assurés déjà à partir de 20h. Au programme deux groupes de musique musulmane et la chorale chrétienne African Joys. »

    Et sur scène, c’est-à-dire… devant l’autel, le prêtre et l’imam ont harangué la foule… Il faut le voir pour le croire…

     

  • TVLibertés - Journal du lundi 20 juin 2016

    1) Politique / Le SIEL rend hommage aux policiers
    2) Economie / La Mairie de Paris en guerre contre Amazon
    3) Union Européenne / M. Renzi piqué par Les 5 étoiles
    4) L’actualité en bref
    5) TV Libertés / Cap sur Radio Libertés

    http://www.tvlibertes.com/

    https://www.facebook.com/tvlibertes

    https://twitter.com/tvlofficiel

  • La victime, c’est le racketteur ?, par Caroline Parmentier

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    Quels sont cette justice et ce tribunal médiatique qui font d’un enfant racketté (qui s’est défendu) un coupable et de son racketteur (qui le persécutait depuis des semaines) une victime ?

    Jonathan, 11 ans, en classe de CM2 à Vénissieux dans la banlieue de Lyon, était suivi, attendu (plusieurs élèves en témoignent), obligé de remettre 50 euros par jour à Mickaël, son tortionnaire de 12 ans qui le terrorisait et le frappait. C’est lui aujourd’hui qui est inculpé de « tentative d’assassinat », séparé de ses parents, placé en retenue provisoire et en famille d’accueil.

    Mercredi matin, il a pris un couteau dans le tiroir de la cuisine chez lui, avant de partir à l’école, la peur au ventre une fois de plus. Et lorsque son persécuteur s’est approché de lui, il lui a porté deux coups de couteau à l’abdomen. C’est très malheureux en effet, mais pardon de dire que ça vaut mieux que l’inverse. Transporté à l’hôpital, l’adolescent est hors de danger. Hors d’atteinte de la justice aussi ?

    Le racket est un crime ignoble, un phénomène de société connu et de plus en plus répandu dans nos écoles. Du chantage répétitif à la dépouille structurée, il se décline sous autant de formes qu’il y a de racketteurs. On sait la torture psychologique et physique que c’est pour un enfant. Il a peur d’en parler à ses parents car la petite frappe qui le tourmente, le menace de s’en prendre directement à eux ou à sa petite sœur. Le racketteur force sa victime à voler ses parents, à leur mentir sous la terreur. C’est un cauchemar. Les symptômes ne sont pas toujours clairs, parfois ils sont évidents : l’enfant ne sourit plus, se replie sur lui-même, il a subitement peur de certaines choses, il ne dort plus, ses résultats scolaires baissent, il ne veut plus aller à l’école.

    Jonathan a été mis en examen pour « tentative d’assassinat » après sa retenue judiciaire à la Brigade de protection des familles à Lyon, une procédure exceptionnelle, réservée aux moins de 13 ans pour un crime ou un délit puni d’au moins 5 ans d’emprisonnement avec mention au casier judiciaire. Est-ce vraiment ce qui l’attend ? Quand les antifas qui ont tenté de brûler un flic puis l’ont frappé à coups de barres, sont tous ressortis libres ?

    Est-ce qu’il aurait fallu que Jonathan se suicide pour que l’affaire tourne « comme il faut » ?

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 18 juin 2016

    NOVOPRESS

  • Une Azuréenne condamnée à 3 ans de prison pour apologie du terrorisme

     

    Marouah Labidi, Franco-Tunisienne  a été condamné hier en comparution immédiate à 3 ans de prison ferme. Agée de 28 ans, elle est  fichée S.

    • Par Catherine Lioult
    • Publié le , mis à jour le
    Image d'illustration

     

    Marouah Labidi, Franco-Tunisienne de 28 ans, a été interpellée à l'aéroport de Nice mercredi de retour de Tunisie. Pendant le contrôle de ses bagages, les douaniers ont découvert une tablette contenant de la propagande de Daesh. Une perquisition a été diligentée à son domicile du Cannet et le constat est accablant : 80 vidéos, 221 photos de meurtre et de décapitations, des livres, dont certains prônent un islam radical. En comparution immédiate, elle a été condamnée à  3 ans de prison pour apologie du terrorisme. 
    Marouah Labidi, qui vit du RSA, faisait l'objet d'une fiche S.
     
    France 3 Côte d'Azur
  • Pauvre France ! - Chronique n°67 de Richard Millet

     

     

    18/06/2016

     
     

    Chronique n°67

     

    Pauvre France !

     

    Il paraît que la gent lycéenne, non contente d’être sur-notée pour maintenir élevé le « taux de réussite » de la « cuvée » annuelle du baccalauréat, a véhémentement protesté, sur les réseaux sociaux, contre la présence d’Anatole France à l’épreuve de français des sections S et ES. Protestations qui relèvent tout à la fois de l’inculture propre à l’Education nationale (mes filles ont ainsi dû subir les écrits post-littéraires de Marc Dugain, Philippe Claudel, Mathias Enard, que je leur ai montré comment faire semblant d’avoir lus, puisque la littérature est déjà évacuée – le reste participant du grand mensonge culturel), et d’une haine immédiate contre un inconnu (une sorte d’« étranger », donc) qu’un zombie twitteur qualifie d’« arrêt de tram » et à qui un autre imbécile demande, le tutoyant, qui est Anatole France pour « oser » s’inviter au baccalauréat…  

                On peut se demander si ce pauvre France ne paie pas ici non seulement l’ignorance qu’il révèle à ces prétendants au diplôme, mais aussi son pseudonyme : que le vieil Anatole Thibault leur soit inconnu et qu’il ait, quelle horreur ! choisi de s’appeler France, c’est évidemment intolérable à des néo-Français moins aptes à lire un texte, quel qu’il soit, qu’à brailler contre la loi El Khomry et, avec la bénédiction du gauchisme culturel, à exécrer cette France qui les accueille ou leur a, hélas, donné une nationalité automatique. Et pourtant, Anatole France devrait les séduire : dreyfusard, socialiste, voltairien, prix Nobel de littérature, doté d’un style simple, il est bien plus aisé à lire que le sinistre Le Clézio ou qu’Anus Ernie, par exemple : au moins France savait-il, lui, le français.

                      Est-il encore lisible, cet écrivain dont la gloire fut telle, raconte Lévi-Strauss, dans Tristes Tropiques, qu’il était impossible de décliner sa qualité de français sans s’entendre, même au cœur de l’Amazonie, féliciter d’être un concitoyen d’ « Anatole » ? On se doute que je ne saurais guère l’aimer, sauf peut-être pour les quatre volumes de l’Histoire contemporaine et surtout pour Les Dieux ont soif, où France dénonce les excès de la Révolution française sous la Terreur, encore qu’il oublie que cette révolution bourgeoise fut tout entière terreur, et un crime contre l’humanité, pour parler le langage d’aujourd’hui. Et ce n’est pas ce vieil académicien « humaniste » que j’aurais mis au programme, moi, mais un passage du Dialogue des Carmélites, un extrait de la vie de Charlotte Corday, dans l’Histoire des Girondins, du Chevalier des Touches ou de La Chevalière de la mort. On imagine le tollé chez les ilotes et leurs soutiens gauchistes, Bernanos, Lamartine, Barbey d’Aurevilly et Bloy ne pouvant même pas être des arrêts de tram…

                     A l’heure où l’équipe de France compte plus de noms étrangers que français, tout comme l’équipe suisse, avec ses mercenaires bosniaques et africains, les Allemands, les Belges et les Néerlandais n’étant pas en reste, on ne s’étonnera pas que la présence d’un vieil écrivain typiquement français et portant le nom exécrable de France soit une insulte aux mutants de l’espace France.

  • Euro 2016 - Chronique n°66 de Richard Millet

     

     

    11/06/2016

     

    Chronique n°66

     

    Euro 2016

     

    J’ai fait comme tout le monde : j’ai regardé le match d’ouverture de l’Euro 2016, non point par panurgisme mais parce que le football est un excellent révélateur de ce qui porte encore le nom de peuple, alors que ce dernier n’en est plus tout à fait un. Passons sur le grotesque ballet précédant l’ouverture. Il me faut surtout parler de cette équipe de France, et d’un point de vue non pas technique (car on n’imagine pas les joueurs dépourvus de qualités) mais ethnique : si c’est là l’équipe nationale, je ne me reconnais nullement dans ce rassemblement de mercenaires fraîchement naturalisés ou nés dans une immigration non assimilée, ainsi qu’en témoignent les noms et les prénoms de nombreux joueurs – dont on a même vu l’un priant Allah sur la pelouse… On me dira que je ne fais qu’enfoncer là des portes dévergondées ; sans doute. Il m’importe néanmoins de répéter que je ne saurais être le concitoyen d’un Bacary Sagna, d’un Mamadou Sissoko, d’un Kingsley Coman ou d’un Adil Rami – desquels, encore une fois, je ne nie pas le talent. Mais enfin les tensions considérables engendrées par la composition ethnique de cette équipe où les Français de souche sont minoritaires ont démontré, si besoin était, que ce qui se passe avec l’équipe de France est la synecdoque de la France tout entière –c’est-à-dire d’une France malade de l’inassimilation d’une immigration extra-européenne qui a peu à peu détruit, avec le consentement des élites, les structures républicaines.

                La puissance footballistique tente de ravauder la toile et de faire accepter cette nouvelle idée de la France, de la même façon que la clique médiatico-politique avait tenté de faire accroire, en 1998, que la victoire de l’équipe nationale était due à sa nature « black-blanc-beur » : dénomination qui à elle seule dit tout à la fois la décomposition ethnique de la France et celle de sa langue. Non seulement le football règne sur les esprits, comme le mauvais roman et les séries télévisées, mais encore un footballeur, Ibrahimovic, peut dire qu’il fait plus pour la France que François Hollande. Il n’a pas tout à fait tort, mais il joue sur du velours, tellement la nullité  du chef de l’Etat est patente… Il y a longtemps que ce dernier a rabaissé la dignité de sa fonction, en même temps, d’ailleurs, que l’ensemble de la classe politique : il suffisait de le voir, hier soir, interviewé par France 2, le cou ceint d’une écharpe aux couleurs de l’équipe de France, interpellé par une vulgaire journaliste qui lui donnait du « président », et non, comme il se doit, du « Monsieur le président », comme si elle s’adressait au président d’un club de football. Il est d’ailleurs possible que Hollande ne soit plus que ça : le chef d’une équipe de « foot » et de quelques centaines de supporteurs…

                Cette décadence de la fonction présidentielle semble propre à tout l’Occident : on  a pu le voir à l’occasion des funérailles du boxeur musulman Mohammed Ali, où Bill Clinton côtoyait des acteurs de Hollywood et le sultan islamiste Erdogan, lequel a rappelé ce qui n’est évident que pour lui : « L’islam est une religion de paix. » On le voit en effet tous les jours, à Nice où une jeune Tunisienne, serveuse de son état, a été giflée par des barbus parce qu’elle servait de l’alcool à ses clients ; au Pakistan, où une jeune femme a été brûlée vive par sa famille pour avoir épousé un homme de son choix. Et on ne parlera pas de ce qui se passe dans les entreprises publiques françaises, de quoi le stalinien Martinez devrait s’inquiéter bien plus que de l’insignifiante loi « Travail. »

     

  • Les écoles libres menacées

     

    Afficher l'image d'origineCommuniqué de l’abbé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X :

    « Ce jeudi 9 juin Mme Najat VALLAUD-BELKACEM a annoncé une réforme des modalités d’ouverture des établissements d’enseignement privés hors contrat.

    Il  ne s’agira plus simplement d’informer d’une ouverture d’une école à l’Académie, mais de demander une autorisation qui sera ou non accordée dans un délai maximum de quatre mois.

    De plus, si cette réforme était adoptée, elle obligerait nos écoles à s’aligner presque intégralement sur les programmes du public pour avoir le droit d’exister !

    La deuxième quinzaine de juin, Madame Le ministre envisage de faire adopter un amendement lui permettant de mener cette réforme par voie d’ordonnance sans  passer par le Parlement. Un 49.3 qui ne dit pas son nom et donc un passage en force.

    Ces réformes projetées  portent non seulement une atteinte grave à la liberté scolaire mais aussi mettraient en péril l’existence même de nos écoles catholiques.

    Nous ne pouvons souscrire à un tel projet et nous invitons  les parents d’élèves et  tous nos fidèles à prier afin que cette réforme ne passe pas ou, si elle venait à passer, pour qu’elle puisse être invalidée et ne pas entrer en vigueur.« 

  • VIDEO - Loi travail : Valls et Martinez s'opposent frontalement

    http://bcove.me/n6dad65l

     

     

     

    VIDÉO - Après une mobilisation anti-loi travail record mardi, Manuel Valls assène ce dimanche dans Le JDD : «il n'y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le coeur». La CGT promet, elle, des actions cet été.

     
     
    «Et maintenant, que vais-je faire?» François Hollande, Manuel Valls et Philippe Martinez pourraient chacun reprendre à leur compte cette interrogation mise en chanson par Gilbert Bécaud. Au terme d'une semaine qui a vu la contestation anti-loi travail atteindre un niveau record et les désaccords entre le gouvernement et la CGT entérinés, les protagonistes du conflit sont dos au mur.

    Près de quatre mois après le début de la contestation, Myriam El Khomri et Philippe Martinez se sont entretenus vendredi, trois jours après une journée de mobilisation qui a rassemblé entre 125.000 et 1,3 million de personnes. Seul point de consensus: la journée du 14 juin a été la plus importante depuis le début de la contestation. La rencontre entre la ministre du Travail et le leader de la CGT n'a cependant débouché sur aucune perspective de fin de conflit. Au contraire, Philippe Martinez a confirmé que deux nouvelles journées d'action se tiendraient les 23 et 28 juin prochains. Preuve s'il en est de l'étendue des désaccords, Manuel Valls ayant demandé mercredi au syndicat d'arrêter les manifestations à Paris.

    Face aux violences qui persistent et s'intensifient au fur et à mesure des mobilisations, alors que l'état d'urgence est toujours en place et que se déroule l'Euro de football, le premier ministre s'est ainsi dit prêt à «prendre ses responsabilités» pour interdire «au cas par cas» ce type de rassemblements. Dans Le JDD dimanche, le premier ministre estime que «les organisateurs devraient annuler eux-mêmes ces rassemblements» car, selon lui, «il n'y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le coeur». François Hollande a lui aussi prévenu que les autorisations de manifester ne seraient plus accordées si la sécurité «des biens et des personnes» ne pouvait être «garantie».

    » Loi travail: Hollande osera-t-il interdire la manifestation de la CGT?

    Les opposants ne se laissent pour autant pas intimider. Sur iTélé ce dimanche, Philippe Martinez a prévenu que «des formes de mobilisation» auraient lieu cet été. Il a également confirmé la tenue des deux nouveaux rendez-vous pris, les 23 et 28 juin. «Oui, les manifestations seront maintenues tant que le gouvernement maintiendra son texte», a martelé le leader de la CGT, qui a assuré que la CGT était «un syndicat responsable», prenant l'exemple d'une manifestation annulée lundi à Toulouse, sur demande du préfet.

    Dans le sillage de la CGT, Force ouvrière a elle aussi prévenu, samedi, qu'elle n'avait pas l'intention «de laisser faire les choses». Anticipant un nouvel usage du 49-3 lors du retour du projet de loi à l'Assemblée en juillet, Jean-Claude Mailly a souhaité «bien du courage [au premier ministre et au président de la République] à la rentrée». «Ce mouvement ne se terminera pas tout seul, a-t-il prévenu. En juillet, ce sera évidemment plus difficile mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passera pas autre chose en septembre, sous des formes autres.»

    Certains opposants à la loi travail ont d'ailleurs déjà commencé à varier leurs modes d'action. Vendredi, les initiateurs de la pétition contre le projet de loi, qui avait dépassé le million de signatures, ont lancé l'opération «casseroles debout». Au programme: «rencontres, débats et apéros» avant un «concert de casseroles» de trois minutes. «Le gouvernement ne nous entend pas donc on va faire plus de bruit», a expliqué Caroline de Haas au Figaro.

    Retour du projet de loi en juillet à l'Assemblée

    Pendant ce temps, le texte continue sa navette parlementaire. Examiné par le Sénat depuis le 6 juin, et sous l'effet de la majorité de droite, le projet de loi a été durci. Le fameux article 2, qui porte notamment sur l'organisation et le temps de travail et cristallise les tensions, revient désormais sur la semaine de 35 heures. Cette disposition ne devrait toutefois pas perdurer une fois le texte revenu à l'Assemblée, où la gauche possède toujours une courte majorité. «Nous rétablirons la version adoptée à l'Assemblée, qui avait déjà intégré près de 800 amendements» sur ce texte, «fruit d'un compromis bâti avec les syndicats réformistes et avec la majorité socialiste», dit Valls.

    Après avoir fait usage du 49-3 en première lecture, le gouvernement le dégainera-t-il à nouveau? Dimanche dans Le JDD, Manuel Valls se montre offensif: «Maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte». Habilement, il n'évoque pas un éventuel nouvel usage du 49-3.

    Pour Jean-Claude Mailly, «le gouvernement est maintenant confronté à un choix: ou il ne change rien, il reste ferme sur ses positions en n'écoutant rien [...] ou le gouvernement bouge et on peut espérer un vote normal au Parlement». Bouger, c'est-à-dire modifier certains articles, comme le demande FO, ne ferait pas le jeu de la CFDT, fervent soutien du texte, et qui avait imposé les précédentes inflexions.

    Le texte doit revenir à la chambre des députés le 5 juillet. Le temps pour le gouvernement de réfléchir à ses options et pour les opposants de se faire entendre. Au risque que la contestation se radicalise encore un peu plus.

    LE FIGARO

  • VIDEO - Istanbul : la police turque disperse la «Trans Pride» avec du gaz lacrymogène

    http://fr.euronews.com/2016/06/19/un-rassemblement-lgbt-severement-reprime-en-turquie/

     >International|19 juin 2016, 22h50 | MAJ : 19 juin 2016, 22h39|3

     
     
    InternationalGay PrideTurquiePoliceTrans PrideLGBT
     

    Gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc contre drapeaux arc-en-ciel. La police turque a interrompu ce dimanche une manifestation de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi-sexuels et transsexuels), place Taksim à Istanbul. Plusieurs centaines de policiers antiémeutes ont assiégé les abords de cette place emblématique de la rive européenne de la mégapole pour empêcher ce défilé baptisé «Trans Pride» en plein Ramadan.

    VIDEO. Un rassemblement LGBT sévèrement réprimé en Turquie (19/06/2016)

     

    La cinquantaine de militants de la cause LGBT avait été rejointe par une centaine de sympathisants. Devant l'assaut des forces de l'ordre, ils se sont enfuis dans les ruelles adjacentes. Au moins deux manifestants ont été interpellés, selon les médias turcs.

    La Gay Pride du 26 juin interdite

    Les manifestants s'étaient réunis devant un de leurs locaux situé près de Taksim. Ils ont d'abord déployé un drapeau aux couleurs arc-en-ciel LGBT, puis l'un d'eux a voulu lire un communiqué aux nombreux journalistes regroupés sur les lieux, avant d'être empêché par un chef de la police.

     

    Cette «Trans Pride» s'inscrit dans le cadre de la semaine LGBT en Turquie. Mais les autorités d'Istanbul ont annoncé vendredi avoir interdit la Gay Pride qui devait avoir lieu le 26 dans la ville, afin de «préserver la sécurité et l'ordre public», suscitant l'indignation de la société civile.

    «Nous ne voulons pas de ces gens ici !»

    Peu avant l'intervention policière de dimanche, une dizaine de manifestants anti-gay qui ont fait irruption près de Taksim, ont été arrêtés par les forces de sécurité, a rapporté l'agence de presse Dogan. «Nous sommes des Ottomans, nous ne voulons pas de ces gens ici!», a scandé l'un d'eux.

    Un groupuscule ultra-nationaliste, les Foyers d’Alperen, avait demandé en début de semaine aux autorités d'annuler l'événement, avertissant qu'il se chargerait lui-même de l'empêcher si son appel n'était pas entendu.

    LE PARISIEN