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  • Débarquement de 41 Africains à Chardonnay, village de 199 habitants

     

    Cadeau de l’oligarchie à la France

    Les habitants de la charmante petite commune de Chardonnay ont eu l’insigne honneur, et la surprise totale, de voir débarquer chez eux, en plein mois de juillet, le 11 pour être précis, 31 migrants (sur 41 attendus) de Dunkerque, mais issus en réalité des riantes contrées d’Érythrée et du Soudan. Ces « chances pour Chardonnay » seront logées, comme l’explique le journal télé de France 3 Bourgogne, dans le château de Montlaville, propriété avant cela des Éclaireurs de France. Un sacré changement, si l’on peut dire.

     

    Les Charneurons, c’est-à-dire les habitants de cette commune qui porte le nom du célèbre vin blanc dont l’actrice américaine Sharon Stone raffole, auront tout loisir d’échanger des éléments de leur folklore avec ces néo-Charneurons, qui apporteront en échange leur joie de vivre, de travailler, et surtout, le soleil, si rare en Bourgogne. Ce pays où il pleut tout le temps des escargots, ce qui expliquerait la forte activité viticole. C’est en substance le discours que les idéologues socialistes ont dû tenir au préfet de Saône-et-Loire, chargé de prévenir l’heureuse mairie… le matin même du débarquement. Écoutons Gilbert (Payet), le préfet :

    « Il y a eu des vociférations, mais ce n’était pas une réaction de l’ensemble de la population de Chardonnay. J’ai pu voir qu’une partie de la population a réagi face à cette arrivée un peu impromptue pour eux. On leur a expliqué que le département de Saône-et-Loire est le seul de la région Bourgogne à n’avoir pas de centre d’accueil et d’orientation. J’ai souligné qu’on était dans le cadre d’un centre provisoire qui permettait d’analyser et de traiter la situation de ces personnes, de leur permettre de déposer leurs demandes d’asile et ensuite elles seront orientées vers des structures d’hébergement pérennes. Je pense que les choses vont s’apaiser très rapidement. »

      

     

    «  Ils sont là pour formaliser un projet migratoire, ils sont là pour nous dire s’ils souhaitent, ou pas, déposer une demande d’asile… »
    On note la sérénité et les mots choisis par la dircab du préfet – par rapport au terrifiant « on paye des impôts donc c’est bon ! » lâché par la grognante populace –, une dircab qui reste souriante devant cette sympathique invasion exotique. Gageons qu’une bonne partie des 199 habitants de Chardonnay saura profiter de cet apport culturel extraordinaire littéralement tombé du ciel, pour se mettre rapidement au soudanais ou à l’érythréen, afin de mieux s’intégrer dans la nouvelle population charneurone. Leurs enfants pourront même aller faire des stages au Soudan pendant l’été, et, pourquoi pas, trouver du travail là-bas. Il faudra juste éviter la guerre entre chrétiens et islamistes mais on ne va pas compliquer les choses. La géopolitique, c’est loin.

    Pour revenir au sérieux, les Charneurons d’avant le jumelage forcé avec l’Érythrée et le Soudan ne rigolent pas vraiment, et il y a deux raisons à cela : les migrants ne veulent pas s’emmerder dans un village typique de France (ces possesseurs de mobiles, à défaut d’Angleterre, réclament « Paris »), et les Français ne veulent pas forcément vivre avec des Africains, certes gentils, mais qu’ils n’ont pas choisis, et qui représentent 41 sur 199, soit 20,6% de la précédente population totale de Chardonnay.

    Il est facile de critiquer cette « évolution », quand on sait les difficultés pour une nation démocratique membre de l’Union européenne d’expulser des clandestins dans leurs pays d’origine. Les associations d’extrême gauche et leurs défenseurs (contre quelle agression ?), main dans la main avec la « justice » européenne, font rendre gorge aux revendications légitimes des peuples accueillants. De gré, ou de force.

    Il reste à espérer que cet « apport » oligarchique (synonyme d’impopulaire) dans une commune archi-symbolique de la France et de ses valeurs – le génie vinicole basé sur 2 000 ans d’expérience [1], la qualité de la vie due à l’inlassable travail humain – ne préfigure pas d’intentions aussi massives que maléfiques dans l’esprit des dirigeants de la planète. Parce qu’on en est là.

    Notes

    [1] Au plus tard vers 50 la viniculture est maîtrisée sur le futur territoire bourguignon, comme en attestent les datations des bourbes du pressoir de la villa gallo-romaine des Tuillières à Selongey et le vignoble gallo-romain de Gevrey-Chambertin. Source Wikipédia

  • «Les églises doivent être protégées même si elles ne sont pas rentables»

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    • Par Eugénie Bastié
    • Mis à jour
    • Publié
     

     

    FIGAROVOX/ENTRETIEN : L'abbé Guillaume de Tanouärn, qui célébrait la messe à Sainte Rita depuis plusieurs mois, revient sur l'expulsion musclée de l'église ce mercredi matin et plaide la cause désespérée du catholicisme français.

    L'abbé Guillaume de Tanouarn est prêtre et docteur en philosophie, auteurs de nombreux livres. Ancien membre de la fraternité Saint-Pie X, il a rejoint l'église de Rome en 2006. Son dernier ouvrage, Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne, est publié aux éditions du Cerf. Il célébrait la messe à l'église Sainte-Rita depuis octobre 2015.

    FIGAROVOX: Vous avez été expulsé ce matin de l'église Sainte Rita que vous occupiez depuis plusieurs mois. Pourquoi vous êtes-vous installé dans cette église?

    ABBÉ DE TANOUARN : Cette église a été construite en 1905 par un groupe anglican qui s'appelait les Catholiques apostoliques, dont l'objectif était d'annoncer la fin du monde aux autres chrétiens. Ce groupe spirituel tombé en déshérence a décidé de louer cette église à des autoproclamés gallicans, catholiques dissidents qui ne payaient pas le loyer. L'association a donc décidé de vendre à un promoteur. La communauté catholique s'est trouvée abandonnée et m'a demandé de venir célébrer la messe, ce que j'ai fait. A l'heure de l'expulsion, nous en étions à deux messes pleines chaque dimanche célébrées à Sainte Rita.

    Il y a des centaines d'églises pas toujours pleines dans Paris. Pourquoi insister sur celle-là?

    La destruction programmée de Sainte Rita pose la question de toutes les églises vides de France. Elles doivent être reconnues comme des lieux sacrés, et protégées même si elles ne sont pas «rentables». Si nous voulons continuer à être une civilisation, il nous faut continuer à avoir ces lieux où soufflent l'esprit, même si ils ne sont visités qu'épisodiquement.

    Pourquoi avez-vous choisi de célébrer la messe au moment de l'expulsion? N'est-ce pas une mise en scène?

    J'ai voulu que cet événement ne soit pas qu'une simple expulsion administrative, mais prenne une dimension spirituelle. J'ai célébré cette messe comme le seul au revoir possible à cette église, dans un très grand recueillement.

    Est-ce une affaire de patrimoine ou de symbole?

    Alors que l'actualité nous présente de manière urgente la nécessité d'un concordat avec l'islam de France pour construire davantage de lieux de culte musulmans, la destruction de l'église Sainte Rita apparaît comme le signe d'un nouveau recul de l'Église dans l'univers culturel français. Si à travers l'affaire Sainte Rita nous pouvons poser avec force la question du respect des églises en France et de leur entretien, alors nous n'aurons pas tout à fait perdu notre temps.

    Le combat est-il terminé?

    Nous sommes tout sauf résignés. Nous sommes très contents qu'un simple acte administratif, qui devait passer inaperçu dans la moiteur de l'été soit devenu un sujet qui intéresse la France entière, une France qui envers et contre tout, malgré sa déchristianisation, se reconnaît d'une manière ou d'une autre dans le catholicisme.

    En ce qui concerne l'affaire Sainte Rita elle-même, nous avons fait la démonstration que le recours de l'État à la force légale est insuffisant et qu'il faut organiser une véritable concertation citoyenne, pour montrer que la destruction n'est pas une fatalité et qu'un ou plusieurs communautés chrétiennes sont prêts à racheter l'église.

    Combien faudrait-il pour racheter l'église?

    Cinq millions. Mais je crois que grâce à Sainte Rita, patronne des causes désespérées, cette affaire ne fait que commencer…

  • Un maire des Bouches-du-Rhône veut interdire la «journée burkini» au parc aquatique

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    >Société|Vincent Mongaillard|03 août 2016, 19h54 | MAJ : 03 août 2016, 20h03|13

    Dans un flyer publicitaire, l'association Smile 13 annonce que le parc aquatique autorise exceptionnellement la baignade en burkini.

     
     
    Vincent Mongaillard
     
    SociétéFaits DiversBurkiniParc AquatiqueBouches-du-Rhône
     

    Pas de «journée burkini» sur sa commune. Michel Amiel, maire sans étiquette des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) s’apprête, selon nos informations, à prendre un arrêté municipal interdisant un événement dans un parc aquatique de sa commune qui autorise la baignade en « burkini », cette tenue de bain islamique couvrant le corps de la tête aux chevilles.

     

    Le mois prochain, le centre aquatique Speed Water Park doit être privatisé par Smile 13, «association culturelle, sportive et d’entraide pour femmes et enfants ». L’initiative s’adresse exclusivement aux « femmes » et aux « enfants ». « Garçon autorisé jusqu’à 10 ans » précise le flyer de l’association diffusé sur les réseaux sociaux.

     

    Possibles troubles à l'ordre public

     

    « Exceptionnellement, le parc autorise la baignade en burkini/jilbeb de bain », peut-on lire. Cet événement privé dans un lieu privé n’a rien d’illégal. Mais face aux risques de débordements, le sénateur-maire, de sensibilité de gauche, ancien du Parti socialiste, entend bien l’annuler.

     

    « Je prends un arrêté municipal interdisant cette manifestation sur la commune au motif qu’il est susceptible de troubles à l’ordre public. Si, sur le plan strictement juridique, Monsieur le préfet estime qu’il n’est pas légal, il n’a qu’a le déférer au tribunal administratif. Je suis choqué et en colère, je considère cet événement comme une provocation dont on n’a pas besoin dans le contexte actuel. C’est du communautarisme pur et dur », s’indigne l’édile.

       

    Des élus LR et FN de la région sont également montés au créneau pour dénoncer cet événement. 

      leparisien.frVincent Mongaillard
     
      
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     
     

     

     

     

     

     

     
     
  • 12 cars de CRS pour évacuer l’église Sainte-Rita, le prêtre jeté au sol !

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    Un prêtre jeté à terre

     

    Publié le 3 août 2016 - par - 37 commentaires

     
     
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     Les lecteurs de Résistance républicaine connaissent la triste saga de l’église Sainte-Rita, patronne des causes désespérées, indépendante de l’Eglise catholique ( le pied !) et amie des animaux au point de les accepter à la messe.

    Cette église gallicane, appartenant donc à l’association des Chapelles catholiques et Apostoliques a connu des difficultés financières, avec une dette de 45000 euros.

    L’association a donc signé avec un promoteur la vente de l’église, destinée à être rasée pour  être remplacée par des logements sociaux. Hidalgo se frotte les mains, elle qui a en parallèle épongé la dette de 49000 euros du CFCM et lui offre le cadeau d’un loyer mensuel de 100 euros pour ses locaux parisiens.

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/04/15/hidalgo-offre-100-metres-carres-pour-100-euros-annuels-au-conseil-francais-du-culte-musulman/

    Résistance républicaine soutient depuis des années le combat des fidèles et amoureux de Sainte-Rita et de notre patrimoine.

    http://resistancerepublicaine.eu/2014/03/19/sainte-rita-eglise-gallicane-abandonnee-des-catholiques/

    Sainte-Rita nous avait même hébergés pour le dernier hommage rendu à notre ami et avocat Joseph Scipilliti.

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/11/09/hommage-a-joseph-scipilliti-en-leglise-sainte-rita-samedi-7-novembre-2015/

    Nous avions eu un petit espoir de voir la procédure arrêtée suite à l’occupation de l’église et des contacts pris avec des associations de Chrétiens d’Orient :

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/10/12/sainte-rita-pas-demolie-et-peut-etre-rachetee-par-les-chretiens-dorient/ 

    Hélas les lâches  qui nous gouvernent veillaient. Ils ont profité de la trêve estivale et de l’absence sur Paris d’un certain nombre de veilleurs-gardiens-occupants de l’église Sainte-Rita pour  évacuer l’église, sous le prétexte du respect de la propriété privée…

    Quand on voit ce qui se passe en France dans les territoires perdus de la République, quand on voit les terroristes traités comme des rois,  on a la nausée et on est révoltés.

    Bravo à Marine Le Pen qui a parfaitement résumé la situation :

    Et si l’on faisait des parkings sur l’emplacement des mosquées salafistes plutôt que de détruire nos églises ? 

    Bravo Marine, elle a  tout résumé !

    Paris : l’église Sainte-Rita en cours d’évacuation, la droite indignée

    >Île-de-France & Oise>Paris|R.L.|03 août 2016, 8h42 | MAJ : 03 août 2016, 9h51|3
    ILLUSTRATION. L’église de la sainte patronne des causes désespérées doit être transformée en lotissement immobilier.LP / Jean-Baptiste Quentin

    Ce mercredi matin, les CRS sont intervenus pour évacuer l’église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris. Celle-ci, fermée depuis plus d’un an, était occupée illégalement par les défenseurs de cette église dévouée à la sainte patronne des causes désespérées qui doit être transformée en lotissement immobilier d’une dizaine de logements.

    C’est l’actuel propriétaire de l’église , l’association cultuelle Les Chapelles Catholiques et Apostoliques, et le promoteur du projet immobilier qui ont fait la demande de démolition. «Une trentaine de personnes ont pris place à l’intérieur du bâtiment pour s’opposer à la reprise des lieux. Leur évacuation s’est déroulée sans inciden», précise la préfecture de police dans un communiqué.

    De nombreux élus de droite , dont le maire du XVe, Philippe Goujon, ont pris position contre le projet. En mai dernier, le tribunal administratif de Paris avait donné son feu vert pour une évacuation du site.

    De nombreux militants de droite et d’extrême droite dénoncent cette intervention des forces de l’ordre. Plusieurs élus des Républicains ont réagi sur Twitter dénonçant cette action qui, soulignent-ils, intervient au lendemain de l’hommage au père Hamel, prêtre assassiné une semaine plus tôt en Normandie.

    Élus évacués
    Fidèles malmenés
    A opération d’évacuation pour démolition de l’église
    1messe est en cours
    Les chrétiens st en deuil

     

    Des élus présents sont trainés à terre! 12 cars de CRS pour détruire une église!

    L’église évacuée en plein cœur de l’été au moment où la France est submergée par l’émotion après le lâche assassinat d’un prêtre

     

    L’évacuation par la force pour détruire l’église Ste Rita de Paris est le triste symbole de ce pouvoir socialiste sans âme et sans repère

    Le numéro 2 du FN Florian Philippot n’a pas non plus hésité à faire le parallèle avec l’action terroriste contre le père Hamel.

     

    Évacuation musclée de l’église à des fins immobilières, quelques jours après l’égorgement du père Hamel : quelle indécence !

    Action française, mouvement royaliste et nationaliste, a également dénoncé cette évacuation.

     La préfecture de Police de Paris a dans un communiqué rappelé «contrairement au reste du patrimoine catholique, cette église n’est pas une propriété communale, mais propriété de l’association des Chapelles catholiques et Apostoliques depuis sa construction».

     Ian Brossat, l’adjoint communiste à la mairie de Paris, a aussi réagi mais lui pour s’étonner que «ceux qui appellent au respect des règles se conduisent comme des zadistes quand elles ne leur conviennent pas». Dans un autre message, il rappelle que la parcelle de l’église a été «rachetée par un promoteur privé».

     

    La parcelle de l’église a été rachetée par un promoteur privé. Je ne savais pas la droite hostile à la propriété privée…

    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-l-eglise-sainte-rita-en-cours-d-evacuation-03-08-2016-6012883.php

    Christine Tasin

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/08/03/12-cars-de-crs-pour-evacuer-30-gardiens-de-leglise-sainte-rita-par-contre-imposer-la-loi-en-banlieue/

     

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    (merci à Dirk)

  • Explosion de commentaires racistes suite au décès d'une jeune Flamand

    http://www.levif.be/actualite/belgique/explosion-de-commentaires-racistes-suite-au-deces-d-un-jeune-flamand/article-normal-532021.html?utm_source=Newsletter-02/08/2016&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBAVULV&M_BT=10384380009393http://www.levif.be/actualite/belgique/explosion-de-commentaires-racistes-suite-au-deces-d-un-jeune-flamand/article-normal-532021.html?utm_source=Newsletter-02/08/2016&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBAVULV&M_BT=10384380009393

  • Trump estime que l’élection présidentielle "sera truquée"

     

    Et qualifie Hillary Clinton de "diable"

    Réservant l’une de ses flèches acérées pour sa rivale démocrate Hillary Clinton, qu’il a qualifiée de « diable », le candidat républicain a invité à la méfiance envers l’élection présidentielle américaine du 8 novembre, qui « sera truquée », selon lui.

     

    Au cours d’un meeting à Columbus, dans l’Ohio, Donald Trump a proféré des accusations contre le système électoral américain, assurant qu’il entendait « de plus en plus » dans son entourage l’allégation que la course à la Maison Blanche était faussée d’avance en faveur des démocrates.

    Plus tard, il a récidivé sur la chaîne d’actualité américaine Fox News, sur laquelle il a déclaré : « Le 8 novembre [jour de l’élection présidentielle], nous devrions être vigilants car l’élection sera truquée […] et j’espère que les Républicains y regardent de près ou elle nous sera retirée ».

    Faisant d’une pierre deux coups, il a ensuite déclaré, au cours d’un autre meeting en Pennsylvanie, que Bernie Sanders, qui a rallié la candidate Hillary Clinton pour l’investiture démocrate « a passé un pacte avec le diable. Elle est le diable ».

  • Trump et le bébé : BFM TV en flagrant délit de manipulation

    http://www.fdesouche.com/752935-trump-et-le-bebe-bfm-tv-en-flagrant-delit-de-manipulation

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  • Attentat de Nice : Nadia, Daniel et Ludovic ont protégé les morts des pilleurs de cadavres

     

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    18h21

     

    La Prom’, le soir du 14-Juillet. Nadia, Daniel et Ludovic, membres de l’Union nationale des parachutistes, racontent une nuit en enfer. Une nuit à veiller les morts et à protéger les vivants.

    Nadia et Daniel ont 70 ans. Ludovic est handicapé. Deux bérets rouges et une femme de béret rouge. Le soir du 14-Juillet, ils sortaient de la Villa Masséna où ils avaient assisté au feu d’artifice avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes.

    Et le camion de la mort est passé sur la Prom’. Ils étaient là, bérets rouges, chemises blanches, insignes. Ils étaient là. Et ils sont restés. Pour aider. Désespérément. Tenter de ramener à la vie les derniers souffles. Tenir la main à ceux qui s’éteignaient doucement. Veiller les corps. Protéger les vivants. Et les morts des charognards et des voyeurs. (…)

    Voici leurs témoignages.
    Daniel Ziegler et Nadia Mercier.
    Souvent la nuit, elle rêve qu’elle retient un camion fou avec ses mains. Elle n’y arrive pas… Elle se réveille. Et le cauchemar continue. Elle se souvient « les corps, les enfants, les charognards… ». Ils n’ont « pas réfléchi ». Ils sont restés « pour voir s’ils pouvaient aider, sauver des vies ». Et ils n’ont « trouvé que des morts, ou presque ». Leur histoire. Le 14-Juillet. Le feu d’artifice qui se termine.
    Nadia et Daniel l’ont regardé depuis la terrasse de la villa Masséna avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes (UNP). Puis, ils sont descendus sur la Promenade. « On voulait aller écouter un peu de musique. Mais, arrivés au CUM, on avait mal aux pieds, on s’est dit qu’on allait rentrer. » Et « le camion est passé, les corps sautaient en l’air, ça a été rapide ».
    Daniel est un ancien para. Nadia, veuve d’un ancien para. Bérets rouges, corps et âme. « On n’a pas réfléchi, on est allés voir si on pouvait aider », dit simplement Nadia. Elle a les mains qui tremblent. Les yeux qui brillent un peu trop. Il lui prend la main. Et son regard se noie.
    « Il y avait des corps disloqués partout, raconte Daniel. Au milieu, une femme était encore vivante. J’ai essayé de la réanimer. Un docteur, qui habitait en face, était là. Il m’a dit: ‘Arrêtez, c’est fini’… Elle est morte comme tous les autres, tous ces enfants… »

    « UN GARS A PRIS LA POUPÉE DE LA PETITE FILLE MORTE, JE ME SUIS BATTU… »

    « On a donné une couverture à un petit gosse blessé. Il était vivant. Dans les bras de son père », se souvient Nadia. « De temps en temps, je venais et je lui caressais le dos. Il était froid. Son père s’est couché contre lui pour le réchauffer. Il est resté contre son fils bien longtemps après que le petit était mort… » Daniel ajoute: « C’était un de ces silences… Un silence de mort… »

    Mais, le pire, lâche Daniel. « C’était pas ça. Toute cette mort, toute cette douleur. C’était les charognards. Des gens tournaient autour des cadavres. Ils soulevaient les corps avec les pieds… Ils sont venus comme des mouches… » 

    Ça l’a brisé, il peine à trouver les mots pour « cette petite fille qui était morte. Il ne lui restait que sa poupée. Une poupée rose à côté d’elle. Un gars est arrivé et a pris la poupée, je me suis battu pour la reprendre ». Il pleure.

    Alors, continue Nadia, « j‘ai pris la petite poupée et je l’ai glissée sous la couverture de survie, tout contre elle, pour qu’elle reste avec elle ».

    Daniel s’est « battu plusieurs fois: un type a pris un portable à côté d’un corps. Je lui ai dit: ‘Lâche ça’. Ils sont arrivés à cinq. Ils ont fait tomber mon béret et ils ont pris le portable. Je n’avais pas peur, j’étais dans une colère…»

    Nadia a aussi essayé de les arrêter.

    « Des fois ils étaient trois ou quatre… Je leur disais: ‘J’ai été porte-drapeau, si tu me frappes, tu frappes la France’… » Et, puis, il y avait « les gens qui venaient voir. Parfois avec leurs enfants ». (…)

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