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  • Tremblay-en-France : échanges entre jeunes musulmans et le restaurateur du "Cénacle" accusé d'islamophobie


    Tremblay-en-France : échanges entre jeunes... par leparisien

  • Tremblay : accusé d’islamophobie, le restaurateur s’excuse auprès des musulmans


    Tremblay-en-France : échanges entre jeunes... par leparisien

     

    >Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis>Tremblay-en-France|T.P.|28 août 2016, 17h04 | MAJ : 29 août 2016, 11h57|137
     
     
    T.P.
     
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    La discussion s’est engagée juste devant le restaurant le Cénacle, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Dimanche après-midi, le patron qui avait pris à partie et renvoyé samedi deux clientes au prétexte qu’elles étaient voilées, en lançant notamment « tous les musulmans sont terroristes », a rencontré plusieurs jeunes et des membres de la communauté musulmane de Tremblay.

     

    Le parquet de Bobigny a indiqué avoir ouvert dimanche une enquête pour «discrimination à caractère racial».

     

    Vers 15 heures, encadré par plusieurs policiers, Jean-Baptiste, le restaurateur, a tenté d’expliquer ses propos : « J’ai pété un plomb, et je m’en excuse. J’ai un ami qui est mort au Bataclan, j’ai tout mélangé. Ce que j’ai dit, je ne le pense absolument pas : mes propos ont dépassé ma pensée… »

     

    Un dialogue un peu vain

     

    Pas de quoi convaincre les Tremblaysiens venus à sa rencontre, pour la plupart des trentenaires issus de la communauté musulmane. « C’est venu d’où, cette volonté de stigmatiser ces deux femmes ? C’est à cause des médias, de ce que vous voyez chaque jour à la télévision ? » tente de comprendre Sidi, un chauffeur-livreur de 22 ans.

        

    « Oui, à la télé on voit des gens qui en tuent d’autres. Et on nous dit que ce sont des musulmans », répond, fébrile, le restaurateur. De quoi agacer un autre homme : « Il n’y a que des musulmans, devant vous. Si on était tous terroristes, vous seriez vivant ? »

     

    Sidi ajoute : « Ça fait 22 ans que j’habite ici, je suis musulman, vous ai-je embêté une seule fois ? » — « Non, c’est vrai », reconnaît timidement Jean-Baptiste, livide. « Je suis musulman et je vous invite à prendre un café chez moi. Vous verrez que je ne suis pas un tueur », lance un autre en serrant la main du restaurateur.

     

     

    La polémique n’a cessé d’enfler sur les réseaux sociaux depuis la diffusion d’une video captée par les deux femmes qu’il avait renvoyées. Plusieurs identitaires ont salué son choix d'exclure ses clients voilées tandis que de nombreux musulmans appelaient à porter plainte ou à boycotter son établissement.

     

      

    Ce dimanche, Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, a réagi en précisant qu’elle avait saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra).

        

    De son côté, le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) a annoncé qu’il apporterait « assistance psychologique et juridique » aux deux femmes exclues de l'établissement.

     

    LE PARISIEN

     

  • Arrêtés anti-burkini : quatre villes dont Nice et Fréjus assignées en justice

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    >Société|29 août 2016, 17h19|51

    Paris, août 2016. Sefen Guez Guez, avocat niçois du comité contre l'islamophobie (CCIF)  a assigné en justice les communes de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et Fréjus.

    (LP / Arnaud Dumontier)
     
     
     
     
    SociétéBurkiniRoquebrune-Cap-MartinNiceMentonFréjus
     

    Quatre villes de la Côte d'Azur ont été assignées en justice par le comité contre l'islamophobie (CCIF) pour obtenir la suspension de leur arrêté anti-burkini, a indiqué ce lundi l'avocat niçois de l'association. «J'ai déposé un référé liberté pour les communes de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et Fréjus», précise Sefen Guez Guez.

     

    «La loi sur la laïcité autorise l'exercice du culte, même à l'extérieur, mais l'arrêté municipal, lui, interdit toute manifestation de signes religieux ostentatoires. Cela concerne toutes les religions même si dans les faits on voit bien que les seules personnes inquiétées sont de confession musulmane», a commenté Me Guez Guez. Concernant Fréjus, l'audience aura lieu devant le tribunal administratif de Toulon (Var) mardi à 14h30, et pour Menton, Roquebrune et Nice, ce sera mercredi à 10 heures devant le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes).

     

    L'exemple de Villeneuve-Loubet

     

    Vendredi, le Conseil d'Etat a suspendu l'arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et estimé que les tenues de baignade intégrales ne troublaient pas l'ordre public. Plusieurs villes voisines, comme Nice ou Menton, ont refusé de plier et décidé de continuer à verbaliser tant que leur arrêté ne serait pas formellement invalidé par les juridictions administratives.

       

    La plupart des maires des villes balnéaires de la Côte d'Azur ont interdit cet été le maillot de bain intégral musulman ou «burkini», certains y voyant une provocation après l'attentat islamiste qui a fait 86 morts le 14 juillet à Nice. Plusieurs élus réclament par ailleurs une loi sur ce sujet. Dans les Alpes-Maritimes, Antibes est la seule grande commune balnéaire du littoral dont le maire LR, Jean Leonetti, un proche du candidat à la primaire de droite Alain Juppé, n'a pas pris un arrêté similaire.

    LE PARISIEN

     

    NdB: Le burkini, comme la burqa à la plage, ne sont que des provocations. Quant à la question de l'hygiène, elle n'est pas abordée...

  • Pays-Bas : en tête des sondages, le PVV veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran »

     

    20h20

    Le parti néerlandais d’extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

    « Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d’une page intitulé « Projet – Programme électoral PVV 2017-2021″ publié sur le compte Twitter du député qui écrit: « les Pays-Bas à nouveau à nous ».
    Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d’asile ainsi qu’en interdisant l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. [...]

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  • Chevènement : « Faire un islam de France, c’est une cause nationale »

     

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    16h28

    Alors que la polémique sur le burkini divise la classe politique, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement voit dans la construction d’un « islam de France », autour d’une fondation dont il doit prendre la présidence, une «cause nationale qui devrait réunir la gauche et la droite». Dans un entretien à l’Agence France-Presse, l’ancien ministre en dit plus sur la future fondation.

     

    Ces 4 millions de musulmans, quelle est leur place dans la société française ? Il est évident que l’enjeu de l’islam de France est majeur pour l’unité de la République et l’avenir du pays. »

    Il y a  bien plus de 4 millions de musulmans en France: c'est un chiffre ancien! Disons qu'il doit y en avoir entre 10 et 15 millions en 2016, sinon davantage! (NdB)

      

    Il revient également sur le principe de la laïcité. « Ma conviction, c’est qu’il faut préserver la laïcité, mais pour cela il faut bien la faire comprendre. La laïcité n’est pas dirigée contre la religion. Elle recommande à chacun, et c’est le sens de ce que j’ai dit en évoquant une certaine discrétion, de faire l’effort, dans les lieux publics de débat, de s’exprimer avec des arguments raisonnés, et pas à la lumière d’une révélation, d’un dogme. Cela concerne toutes les religions, signale l’ancien candidat à la présidentielle. Le défi, c’est de faire en sorte qu’il y ait un islam républicain. Ce n’est pas évident, je crois que c’est possible, et toutes les sensibilités de l’islam ont signé un engagement dans ce sens le 28 janvier 2000, alors que j’étais ministre de l’Intérieur. C’est l’intérêt de la France qui est en jeu. »

    [...] Cette mission est nécessaire : faire un islam de France, c’est une cause nationale qui devrait réunir la gauche et la droite. Et c’est une affaire de longue haleine, qui ne va pas durer trois ou quatre ans. Il y a 17 ans que j’ai lancé la “consultation des musulmans de France” ! Et combien de temps a-t-il fallu à la religion catholique pour trouver son équilibre ? » conclut-il.

    Le Point

    NdB: Depuis l'an 2000, de l'eau a coulé sous les ponts... et il y a eu depuis de graves attentats islamistes, qui ont fait environ 230 morts sur notre territoire, sans compter les blessés handicapés à vie.

  • Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

    ELEVATION

     

    Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
    Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
    Par delà le soleil, par delà les éthers,
    Par delà les confins des sphères étoilées,

    Mon esprit, tu te meus avec agilité,
    Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
    Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
    Avec une indicible et mâle volupté.

    Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
    Va te purifier dans l'air supérieur,
    Et bois, comme une pure et divine liqueur,
    Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

    Derrière les ennuis et les vastes chagrins
    Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
    Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
    S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

    Celui dont les pensers, comme des alouettes,
    Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
    - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
    Le langage des fleurs et des choses muettes !


        Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

  • USA: deux religieuses catholiques poignardées à mort dans le Mississippi par un Noir de 46 ans

    Elles se dévouaient pour les plus démunis dans un centre médical

  • L'Iran protège un site nucléaire avec un bouclier antiaérien S-300

      Mis à jour

    • Publié
    Un système de défense antiaérienne S-300 récemment livré par la Russie a été déployé dans le centre de l'Iran pour protéger le site nucléaire de Fordo, a annoncé dimanche la télévision d'Etat IRIB.

    Un reportage vidéo y a montré un camion S-300 en train de pointer ses installations de tirs vers le ciel, aux côtés d'un autre équipement de DCA. Protéger les sites nucléaires est primordial "dans toutes les circonstances", a déclaré à l'IRIB le général Farzad Esmaili, le commandant de la défense antiaérienne iranienne. "Aujourd'hui, le ciel d'Iran est un des plus sûrs de la région", a-t-il assuré.

    Ces images ont été diffusées quelques heures après que le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, eut affirmé devant le général Esmaili et de hauts responsables des forces aériennes que la puissance militaire iranienne avait un objectif uniquement défensif.

    "Le système S-300 est un système de défense, pas d'attaque, mais les Américains ont fait de leur mieux pour que l'Iran ne l'obtienne pas", a encore dit Ali Khamenei.
     
    Le Figaro
     
     

  • Calais: le seuil des 10.000 migrants franchi: la situation devient explosive

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    • Par Jean-Marc Leclerc
    • Mis à jour
    • Publié
     

    Vue aérienne de la «Jungle», à Calais, où les conflits entre migrants de différentes nationalités se multiplient. Crédits photo : Michel Spingler/AP

    Alors que les rixes se succèdent, la situation dans les camps de la région devient intenable, selon la police.

    L'ambiance était tendue à Calais, elle devient explosive. Selon une note remise jeudi dernier au syndicat de police Alliance (majoritaire chez les gardés et gardiens), le nombre de migrants au camp de la Lande, baptisée la «jungle», «devrait atteindre les 10000 d'ici à début septembre». Les chiffres des associations humanitaires, qui évoquaient 9000 personnes (4500 en juin), sont maintenant dépassés par les propres estimations des forces de l'ordre.

    Et encore ne s'agit-il que des migrants de Calais, car si l'on compte le camp de Grande-Synthe, près de Dunkerque, et les multiples implantations sauvages dans plusieurs agglomérations côtières, ce sont au moins 12000 déracinés qui se concentrent dans la région, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne.

    Pour le secrétaire général d'Alliance, Jean-Claude Delage, «il y aura bientôt tellement de gens dans la “jungle” que chaque jour qui passe rend plus périlleuse une évacuation en masse.» D'autant qu'il faudra reloger la plupart de ces personnes. Le gouvernement a annoncé cet été vouloir faire passer le nombre de places dans des «centres d'orientation» ailleurs en province de 2000 à 5000. Mais les 3000 places supplémentaires promises n'existent, pour l'heure, que sur le papier.

    Expulser les indésirables? Ceux qui ne répondent pas aux critères de l'asile, les migrants économiques donc, sont une majorité dans les camps concernés. Ils ont, en principe, vocation à partir. Mais voilà: dans le Pas-de-Calais, alors que les arrivées n'ont jamais été aussi importantes, les éloignements exécutés par les services de la Police aux frontières (PAF) ont diminué. Entre le 1er janvier et le début du mois d'août, à peine plus de 1100 illégaux ont été expulsés, soit une baisse de 4% par rapport à la même période de l'année précédente. Dans le même temps, dans le Nord, pour un total de 450 expulsions environ, il n'y a que sept éloignements de plus… en sept mois.

    Xavier Bertrand, le président les Républicains du conseil régional des Hauts-de-France, le regrette: «Le gouvernement n'a que trop tardé.» Lui assure ne «plus rien attendre» du trio exécutif Hollande-Valls-Cazeneuve. Car au-delà même de l'évacuation éventuelle du camp de la Lande et de ses ersatz, il convient, selon lui, de renégocier les accords du Touquet qui obligent la France à jouer les gardes-frontières pour le compte des Britanniques, moyennant quelques compensations financières. «Un marché de dupes !», proteste-t-il.

    Selon la note du syndicat de police Alliance, dans l'urgence, pour faire face aux assauts répétés des migrants qui tentent de monter dans les camions sur les axes routiers comme l'A16, la Place Beauvau a fait passer à Calais le nombre de compagnies de CRS de 8,5 à 10,5, soit environ 150 hommes de plus. «La Sécurité publique est très souvent employée sur la problématique migrant et non pas sur son cœur de métier et cela se ressent sur le quotidien», estiment les auteurs de la synthèse d'Alliance qui affirment que «les chiffres de la délinquance sur Calais explosent.»

    «Une zone de non-droit»

    À les lire, «le camp n'est absolument pas contrôlé». Il «est devenu une zone de non-droit, aucun collègue ne peut y pénétrer la nuit. Seule une entrée est contrôlée par lecteur optique et identification, là où des mobil-homes sont implantés.» Une sécurité minimale pour «1500 migrants seulement», constatent-ils. L'idée d'un «couvre-feu» réclamé par Xavier Bertrand semble leur convenir. «Pourquoi pas?», écrivent-ils. Et d'ajouter: «Il est de notoriété publique que les migrants sont instrumentalisés par des activistes, tels les Black Blocs ou les No Borders, connus et identifiés par les collègues». La plupart, selon eux, sont «membres d'associations d'origine anglaise».

    Depuis fin juillet, deux migrants sont morts lors de rixes. Les délégués d'Alliance le redoutent: «Il va y avoir d'autres morts.» Ainsi, «dans la nuit du 22 au 23 août, une rixe a éclaté entre 400 Afghans et 400 Soudanais, faisant un mort et six blessés graves.» Conclusion: «Le ras-le-bol des Calaisiens et des commerçants est palpable. L'économie, le tourisme s'en ressentent, les policiers ont l'impression de ne servir à rien.»

    Cette inquiétude est partagée par tous les syndicats de policiers. L'Unsa-police, bien implantée chez les CRS, confirme qu'«en quelques semaines, le nombre de repas servis au camp de la Lande a augmenté de 30%». Or tous les migrants ne se signalent pas aux autorités.

    Denis Hurt, le délégué zonal de cette organisation syndicale, révèle qu'«une vingtaine de migrants parvient à passer chaque jour en Angleterre». Et pourtant, selon lui, «ce n'est visiblement pas l'eldorado tant espéré, puisque certains reviennent.»

    À Calais, la police se prend à rêver qu'une solution se dessine avant l'automne. Car c'est la nuit que les migrants les plus décidés passent à l'action. «Quelques usagers de la route ont déjà été pris à partie», confie Denis Hurt. Or, dans quelques semaines, la nuit sur le Calaisis tombera beaucoup plus tôt, aux heures de sortie de travail. Des confrontations plus fréquentes sont à craindre.

    LE FIGARO