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  • Théorie du genre : pour Vallaud-Belkacem, «le Pape se laisse embarquer par les intégristes»

    http://bcove.me/1djb4acv (lien vidéo)

     

     

    LE SCAN POLITIQUE - Le souverain pontife a dénoncé le «sournois endoctrinement à la théorie du genre» propagé selon lui dans les manuels scolaires français. La ministre s'insurge.

    «Un sournois endoctrinement de la théorie du genre», c'est le message caché que contiendraient certains manuels scolaires du collège selon le pape François. S'exprimant dimanche face des journalistes, dans l'avion qui le ramenait du Caucase, le souverain pontife s'est ému d'une anecdote qui lui aurait été rapportée par un père de famille, effaré que son fils de 10 ans envisage de devenir une fille. C'est dans les manuels scolaires que l'enfant aurait été influencé par la «théorie du genre», qui va selon le Pape, «contre les choses naturelles».

    Des affirmations qui font réagir ce lundi matin la classe politique, et déclenchent une vive colère de la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, invitée sur France Inter. «Je n'imaginais pas que le Pape se laisserait embarquer par des intégristes et leur folie mensongère. Ça me met en colère», s'indigne la ministre.

    «Le Pape semble avoir été convaincu que les enseignants français passeraient leur temps à enseigner aux enfants que dans la vie, on peut changer de sexe», déplore la locataire de la rue de Grenelle. «Je regrette cette parole pour le moins légère et infondée. Il a été lui aussi victime de la campagne de désinformation massive conduite par les intégristes, la fondation Lejeune, Vigigender et d'autres (…) Je conseille au Pape de venir à la rencontre d'enseignants d'écoles françaises et de discuter avec eux, de feuilleter lui-même ces manuels scolaires, et de m'expliquer en quoi il y aurait une théorie du genre qui n'existe pas, par ailleurs», souligne Najat Vallaud-Belkacem.

    «Dans les manuels, on parle de la nécessité de ne pas hiérarchiser entre un genre et un autre», défend-elle, en soulignant le souci de la rue de Grenelle de lutter contre le harcèlement et les violences faites aux femmes. «Dans les programmes scolaires, qui sont de ma responsabilité, y a-t-il écrit que dans la vie, l'égalité entre les femmes et les hommes signifie que l'on peut changer de sexe? Évidemment non», s'indigne encore la ministre.

     

    Chez les Républicains aussi, les propos de l'évêque de Rome laissent dubitatif (sic) la chef de file de la droite parisienne Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée sur Europe 1. «Je crois qu'il est allé un peu vite en besogne (...) D'après ce que je vois, c'est sur la foi d'une anecdote rapportée par un père de famille qui lui a dit: ‘ah mon fils a déclaré qu'il voulait devenir une fille'», résume-t-elle. «Les manuels scolaires, je les regarde de près. Les débats sur la théorie du genre, il y en a déjà eu, et j'ai deux garçons qui ont 11 ans et 7 ans», argue la députée de l'Essonne, mère de famille. «Je n'ai jamais rien trouvé qui ressemble à la théorie du genre et on ne m'a jamais rien rapporté dans l'entourage de l'école qui puisse être, donc j'ai l'impression qu'il est allé un peu vite».

    La sortie du Pape intervient moins de 15 jours avant la manifestation nationale prévue par la Manif pour tous, pour relancer le débat sur la PMA et la GPA. Ce week-end, déjà, François avait dénoncé une «guerre mondiale contre la famille» et le mariage.

  • Calais : la mairie interdit les travaux du mur «anti-intrusions» de migrants

    http://www.leparisien.fr/nord-pas-de-calais/calais-la-mairie-interdit-les-travaux-du-mur-anti-intrusions-de-migrants-03-10-2016-6172359.php

     

    Natacha Bouchart, née Nathalie Keuroglanian[1] le à Lens, est une femme politique française. Membre du mouvement Les Républicains, elle est maire de Calais depuis 2008, sénatrice du Pas-de-Calais de 2011 à 2016, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais Picardie depuis 2016.

     Son père est issu de la diaspora arménienne, tandis que sa mère est d'origine polonaise. (Wikipédia)

  • Dossier Tabou sur l’islam : l’Observatoire de la laïcité s’en prend à M6

     

     

    03/10/2016 – FRANCE (NOVOpress)
    Attention. Il est formellement interdit de dire la vérité sur l’islam en France.

    C’est ainsi que le socialiste Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, a adressé jeudi dernier un courrier à M6 et à Bernard de La Villardière.

    Dans cette missive, Jean-Louis Bianco s’accroche à la ligne « Pas d’amalgame » :

    Je regrette tout traitement sensationnaliste de sujets aussi fondamentaux que la laïcité et la gestion des faits religieux. Notre responsabilité à tous est d’être pédagogues en rappelant objectivement quelles sont les libertés mais aussi quels sont les limites et interdits indépassables dans un cadre laïque.

    Avant la diffusion de Dossier Tabou, Bernard de La Villardière semblait anticiper de telles réactions. « Dès que vous posez la question [sur l’islam] vous avez notamment le Collectif contre l’islamophobie qui pousse des cris d’orfraie. (…) Maintenant, on ne peut plus critiquer quoi que ce soit ou émettre quelques interrogations ou inquiétudes à l’égard de quoi que ce soit sans que l’on vous reproche de faire des amalgames ou de stigmatiser », avait-t-il déclaré.

  • Vivre ensemble ? Oui, mais sans eux ! – par Fabrice Robert

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    Source : Les Identitaires – « Vivre ensemble ? Oui, mais sans eux ! « 

    Vivre ensemble… Et de force si nécessaire ! Tel est le discours porté par la plupart des responsables politiques en France à l’exception de ceux issus du camp patriote.
    Vivre ensemble ? pourquoi pas. Mais encore faudrait-il s’entendre sur ce que recouvre cet « ensemble » ? Vivre aux côtés d’Italiens, d’Allemands, de Suisses, de Flamands ou de Suédois ne pose aucun problème. Ils sont Européens et – à ce titre – font partie de la même communauté de destin. Car contrairement à ceux qui la perçoivent comme une simple « idée », l’Europe représente bien une réalité charnelle, une famille de peuples unis par la même histoire et la même civilisation.

    S’il parait impératif de renforcer les liens entre Européens, le vivre ensemble renvoie malheureusement aujourd’hui à une coexistence forcée avec des populations étrangères présentes sur notre sol. Cette société multiculturelle et multiethnique, nous ne l’avons pas voulue. Cette société multiconflictuelle et multiraciste nous a été imposée par la force. Le peuple n’a jamais été consulté par référendum. Mais comment s’en étonner quand François Hollande déclare que la démocratie ne progresse pas par « le recours au peuple » ?

    Aujourd’hui, le vivre ensemble s’est transformé en cauchemar. Nous sommes alors confrontés quotidiennement au subir ensemble voire au mourir ensemble. Plus possible d’aller à un concert ou à un feu d’artifice sans risquer de devenir la cible aveugle de terroristes islamistes, certains étant considérés comme « Français ». Plus possible de se promener tranquillement dans la rue ou de prendre les transports en commun sans s’exposer à la violence de la racaille des cités. Chaque jour nous offre son lot d’agressions physiques, verbales ou visuelles en tout genre : écoles incendiées, pompiers et policiers caillassés, barbus en djellaba et femmes voilées…

    Dans certains cas, le vivre ensemble a permis le développement de zones entières du territoire où les Français de souche sont devenus minoritaires et ont même parfois totalement disparu, remplacés par des populations extra-européennes.

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    NOVOpress - 02/10/2016

  • Alain de Benoist : « Les migrants qui s’entassent à Calais veulent aller en Angleterre, pas en foyer d’accueil au fin fond de la Lozère » [interview]

     

     

    02/10/2016 – 08H00 Paris (Breizh-info.com) –  Comme il le fait régulièrement, Alain de Benoist nous livre ici ses réflexions sur l’actualité. Des migrants de Calais à la Zad en passant par la revue Éléments, Michel Onfray ou le Front national, le point de vue du philosophe de la « Nouvelle droite ».

    Breizh-info.com : Que pensez-vous du plan de Bernard Cazeneuve d’étaler l’immigration et de vider la Jungle de Calais en imposant des migrants dans toutes les régions ? Est-ce un risque majeur pour la France comme l’affirment certains élus et leaders politiques à droite ?

    Alain de Benoist : C’est le principe de la confiture : plus on l’étale, plus elle perd son goût. La Jungle de Calais était un symbole éclatant de l’impuissance gouvernementale, qu’il n’était plus possible de laisser en l’état à quelques mois d’une importante échéance électorale. Bernard Cazeneuve a donc décidé le démantèlement de la Jungle pour répartir les milliers de migrants qu’elle abrite dans des foyers d’accueil disséminés dans toute la France. Il sait évidemment qu’en matière de potion amère les petites doses sont plus faciles à avaler que les grandes. Mais l’idée fondamentale est toujours la même : plutôt que d’aborder frontalement le problème, rendre le visible invisible.

    Sur le fond, il est clair que cela ne résoudra rien. Les migrants qui s’entassent à Calais veulent aller en Angleterre, pas en foyer d’accueil au fin fond de la Lozère. Il est donc probable qu’à la première occasion, ils reviendront dans la région d’où on les aura fait partir. N’oublions pas que la Jungle de Calais a fait suite au démantèlement du campement de Sangatte en novembre 2002.

    Les migrants veulent aller en Angleterre, mais les Anglais n’en veulent pas. Question simple : pourquoi n’en veulent-ils pas ? Apparemment parce que les migrants ne répondent pas aux critères d’entrée en Grande-Bretagne. Mais en France, à quels critères répondent-ils ? Et pourquoi les Anglais gèrent-ils leur frontière sur le territoire français ? Ce sont évidemment les accords franco-britanniques du Touquet, signés en 2010, qu’il faut remettre en cause.

    Breizh-info.com : Le gouvernement a déclaré vouloir expulser la ZAD de Notre Dame des Landes ; un grand combat s’annonce. Finalement, la petite minorité Zadiste n’est-elle pas du fait de ses méthodes et de sa détermination, bien plus influente que le million de français descendu pacifiquement dans la rue lors des Manif pour Tous ?

    Alain de Benoist : Il sera sans doute plus difficile d’expulser les sympathiques zadistes de Notre-Dame-des-Landes que de démanteler la Jungle de Calais, mais cela ne veut pas dire que les premiers auront finalement gain de cause. Ils se sont certes montrés plus combatifs que les sages participants de la Manif pour Tous, mais le résultat final n’est pas garanti. Au moins les zadistes auront-ils échappé au ridicule d’une Manif pour Tous ayant eu comme seuls prolongements politiques le ralliement de Sens commun à François Fillon et celui du Marmiton à Alain Juppé.

    Breizh-info.com : Depuis plusieurs mois, la revue Éléments est éditée tous les deux mois. Comment expliquez-vous la nouvelle réussite de la revue, et l’attraction qu’elle suscite ?

    Alain de Benoist : Éléments existe depuis plus de quarante ans. C’est aujourd’hui un magazine de 100 pages tout en couleurs, que l’on trouve dans les kiosques tous les deux mois. Sa nouvelle formule est en effet un grand succès, qui s’explique à mon avis par plusieurs raisons. D’abord le caractère professionnellement très réussi de sa nouvelle maquette, due à Patrick Péhèle.

    Ensuite un contenu très attractif, qui donne la parole à des personnalités très variées, voire inattendues (Michel Onfray, Jacques Julliard, Jean Clair, Elisabeth Lévy, etc.). Enfin, une équipe nombreuse, talentueuse (François Bousquet, Xavier Eman, Jean-François Gautier, Olivier François, Pierric Guitaut et tant d’autres),dirigée de main de maître par Pascal Eysseric, son rédacteur en chef.

    Ce qui est également caractéristique avec Éléments, c’est que ce n’est pas un « bulletin paroissial » : on n’y parle pas au nom d’un « nous », mais avec le souci constant de s’adresser à un lectorat venu de divers horizons. En publiant des articles, des entretiens et des dossiers traitant aussi bien de littérature que de philosophie politique, des séries télévisées, de l’actualité scientifique ou de celle des idées, l’objectif est d’accélérer les nouveaux clivages qui se font jour actuellement dans le paysage intellectuel.

    Breizh-info.com : Avec vous suivi le lancement de la télévision de Michel Onfray, avec qui vous avez débattu cette année sur TV Libertés notamment. Qu’en pensez vous ?

    Alain de Benoist : Michel Onfray est l’un de ceux qui ont le plus contribué, ces dernières années, à faire fondre la banquise idéologique. C’est un esprit libre et un homme courageux, qui ne cède pas aux tentatives d’intimidation. Sur le plan philosophique, son dernier livre, Cosmos, me paraît marquer l’émergence d’un « nouvel Onfray ».

    Je suis donc avec beaucoup de sympathie la télévision qu’il a créée sur le Web. On y trouve d’ailleurs aussi l’émission sur Proudhon que j’avais organisée avec lui sur TV Libertés.

    Breizh-info.com : Marine Le Pen vous semble-t-elle vouloir vraiment remporter les élections à venir en 2017 ? On a l’impression qu’y compris chez les Républicains, certains (comme Wauquiez, Copé notamment) en deviendraient même parfois plus radicaux ? 
    Les attaques récentes de Louis Aliot sur les propos « racistes » de Robert Ménard ne sont elles pas le signe d’une forme d’autisme au sein du FN ?

    Alain de Benoist : Votre question laisse entendre qu’il faudrait se montrer d’autant plus «radical» qu’on veut vraiment remporter une élection. Je ne vois pas les choses comme cela. Pour remporter une élection, il faut d’abord être crédible, et ce n’est pas en s’engageant dans une surenchère à la radicalité qu’on gagne en crédibilité. Concernant le Front national, la question n’est pas de savoir s’il doit se montrer plus ou moins « radical », mais de savoir s’il est en mesure d’articuler dans une perspective contre-hégémonique les différentes demandes sociales qui sont à l’œuvre dans la société. Une telle tâche, qui est celle de tout mouvement populiste, implique de se situer dans un affrontement, non pas horizontal (droite-gauche),mais vertical (ceux d’en bas contre ceux d’en haut). De ce point de vue, le slogan « Au nom du peuple » me paraît plutôt bien venu.

    Breizh-info.com : Suivez-vous ce qu’il se passe en Europe centrale, notamment en Hongrie, Tchéquie, Pologne. Les dirigeants de ces pays représentent ils un danger pour l’Europe ou bien sont ils les seuls « debout au milieu des ruines » ? 

    Alain de Benoist : L’Union européenne ne cesse de trahir son intitulé : depuis la crise de l’euro, elle divise l’Europe au lieu de l’unifier. Mais en réaction, l’Europe se recompose. La façon dont les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque) cherchent actuellement à s’organiser pour faire face aux directives de Bruxelles, notamment à propos des migrants, est évidemment une initiative qu’il faut suivre de près et encourager. Si l’Autriche rejoignait ce groupe dans un avenir proche, c’est presque tout l’empire des Habsbourg qui se trouverait reconstitué !

    Propos recueillis par Yann Vallerie

    Photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

    (merci à Dirk)

  • Hongrie : le référendum antimigrants invalidé malgré la victoire du «non»

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    Si les Hongrois ont voté dimanche à 98,3% contre les quotas de migrants, le quorum n'a pas été atteint avec seulement 40% de participation. «Bruxelles ne pourra pas imposer sa volonté à la Hongrie», a estimé Orban.

    Un référendum invalide, mais une victoire quand même. Une «victoire qui balaie tout sur son passage», a même osé le vice-président Fidesz (conservateur) Gergely Gulyás. Ce dimanche, les Hongrois ont voté à 98,3 % contre les quotas de migrants décidés par Bruxelles, selon un sondage sortie des urnes de l'institut Nezopont. Mais seuls 39.8% des inscrits se sont déplacés, ce qui invalide juridiquement le résultat. Le premier ministre Viktor Orban a choisi de ne retenir que l'ampleur du non. «Bruxelles ne pourra pas imposer sa volonté à la Hongrie», a estimé le dirigeant conservateur dans une allocution, soulignant vouloir «faire comprendre à Bruxelles qu'ils ne peuvent pas ignorer la volonté de 99,2% des électeurs». «Un référendum valide est toujours mieux qu'un invalide, mais les conséquences juridiques seront les mêmes, avait-il prévenu en votant, le matin. Car nous avons promis que nous mettrons en œuvre la législation sur cette question.»

    Dans une tribune publiée samedi, il avait affirmé que les Hongrois avaient «le devoir» d'aider le gouvernement à combattre les décisions de «l'élite à Bruxelles». «Avec le référendum, nous pouvons envoyer un message à chaque Européen: leur dire que cela dépend de nous, les citoyens, de ramener l'UE à la raison (…) ou de la laisser se désintégrer», soulignait-il. En pratique, le plan européen de répartition de 160.000 demandeurs d'asile, adopté il y a un an, est largement resté lettre morte, seuls quelque 5600 migrants ayant été «relocalisés» au total. La Hongrie, qui était censée en recevoir 1294, n'en a finalement accueilli aucun. Fin 2015, Budapest - comme Bratislava - avait demandé l'annulation de cette décision à la Cour de justice de l'Union européenne. «Maintenant, c'est 1300 migrants que l'on veut nous envoyer. Mais l'an prochain? 10.000, 20.000? ont scandé, en campagne, les représentants de la majorité. C'est dès aujourd'hui qu'il faut dire non à Bruxelles pour défendre notre pays.» Bruxelles, où Viktor Orban se rendra dès cette semaine, pour entamer des discussions avec les institutions européennes: «J'essaieraid'obtenir que l'on ne nous oblige pas à accepter en Hongrie des gens avec lesquels nous ne voulons pas vivre», a-t-il insisté.

    «Jeu dangereux»

    Du côté de la Commission européenne, on avait déjà martelé que le scrutin n'aurait aucun impact juridique. «Les États membres ont la responsabilité légale d'appliquer les décisions prises», avait affirmé le commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos. Mais les responsables européens redoutent que ce scrutin ne porte un nouveau coup à une Union déjà suffisamment malmenée…Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a dénoncé dimanche un «jeu dangereux».

    Cet été, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, s'était alarmé: «si des référendums sont organisés sur chaque décision des ministres et du Parlement européen, l'autorité de la loi est en danger.» Avant même que les résultats ne soient connus, le chef de la diplomatie autrichienne, Sebastian Kurz, estimait dans le Welt am Sonntag que l'UE devrait abandonner son plan «irréaliste» de répartition des migrants…

    En attendant, sur la scène politique hongroise, l'ampleur du «non» devrait aider le premier ministre dans sa quête d'un troisième mandat consécutif en 2018. Quant à l'opposition, d'après le politologue Zoltan Kiszelly, elle n'attendait que la fin de cette séquence pour reprendre du poil de la bête, et ses critiques sur la corruption, les failles en matière de santé et d'éducation. «Plusieurs millions de gens se sont opposés à la campagne de la peur et ont dit “non” à Orban, a lancé dès dimanche soir l'ancien premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany. Le premier ministre doit démissionner.»

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 03/10/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici