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  • "Trump réveille le géant assoupi de l'Amérique blanche"

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    Mis à jour le 16/10/2016 à 18h28 | Publié le 16/10/2016 à 16h43

    #EUROPEGOESUS - De nombreux groupes prônant un nationalisme blanc soutiennent la candidature du milliardaire républicain. Nous avons rencontré un de leurs représentants, près de Los Angeles.

    Par Julie Connan

    Envoyée spéciale à La Cañada Flintridge 

    «Ne dites surtout pas que je suis un ‘suprémaciste blanc'. Je préfère le terme ‘nationaliste blanc'. Nous qualifier de ‘racistes' ou de ‘suprémacistes' est négatif et nous nuit.» La mise au point sémantique étant faite, William Johnson, président de la formation nationaliste American Freedom Party, commande avec le sourire un jus de pamplemousse dans un «diner» traditionnel d'une banlieue proprette de Los Angeles. 

    Sur les écrans télévisés derrière lui, le deuxième débat présidentiel commence tout juste, sans que les clients y prêtent attention. «Suprémaciste» ou non, le discours de William Johnson, avocat à Los Angeles, ne fait aucun doute sur ses intentions. «Je suis pour un État blanc et pour la balkanisation des États-Unis. L'immigration dans les pays blancs a été ouverte pendant des années et les immigrés et les réfugiés ont remplacé nos standards par les leurs», expose-t-il tout de go. Le serveur latino jette un regard d'effroi. 

    Comment alors vivre en Californie, l'État le plus diversifié des Etats-Unis, qui compte désormais plus de latinos que de blancs? «Je n'ai aucun problème à habiter Los Angeles. Je me sens plus menacé dans des petites villes où des immigrés arrivent», explique-t-il, à la sortie de la messe dominicale, avant de rejoindre son vaste ranch à l'écart de la ville. 

    «Dans le passé, ces formations extrémistes ne se seraient jamais rassemblées derrière un candidat à la présidentielle.»

    Brian Levin, directeur du Centre pour l'étude de la haine et de l'extrémisme

    Il y a encore quelques temps, ce discours n'aurait rencontré qu'un écho marginal côté républicain. «Avec Donald Trump, ces mouvements ont trouvé leur candidat, affirme Brian Levin, qui dirige le Centre pour l'étude de la haine et de l'extrémisme, à San Bernardino. Ils existent depuis des années, mais il leur manquait une célébrité charismatique à même de réunir autour d'elle une portion de l'électorat en colère, ajoute le spécialiste. Il a ouvert le champ politique à tous ces groupes (suprémacistes, néonazis, anciens du KKK) qui ont leur propre objectif, et se retrouvent désormais réunis dans un mouvement parapluie. Dans le passé, ces formations extrémistes ne se seraient jamais rassemblées derrière un candidat à la présidentielle. Trump leur a donné un ticket d'entrée pour atteindre le grand public.» 

     

    Duterte, un héros

    «Même s'il n'est pas élu, Donald Trump réveille le géant assoupi de l'Amérique blanche, affirme William Johnson, passionné par le Japon et le nationalisme nippon. C'est le leader d'un mouvement antimondialiste, populiste et nationaliste.» Ce sexagénaire discret aime d'ailleurs à raconter qu'il a été «un délégué de Trump pendant quatre heures», avant que sa nomination ne fasse la une des médias et qu'il ne soit contraint de se retirer. 

    William Johnson, président de l'American Freedom Party.
    William Johnson, président de l'American Freedom Party.

    S'il refuse de dire combien de membres compte son mouvement, - «peut-être cherchons-nous à apparaître plus nombreux que nous le sommes?» plaisante-t-il, Johnson explique donner de l'argent à d'autres groupes que le sien, à l'instar du Traditional Worker Party qu'il juge tout de même «trop violent» (ce groupe avait notamment pris part à un rassemblement néonazi qui avait fait plusieurs blessés fin juin à Sacramento). Comme eux, il dénonce un «génocide blanc» et dit assister à «la mort de la race blanche, causée par les concepts de diversité et de multiculturalisme». Il voit dans le très controversé président philippin, Rodrigo Duterte, une sorte de héros. «Comme Trump, c'est un leader fort, typique de la prochaine génération».

     

    LE FIGARO

     

     

     

  • Composer un opéra, un jeu d'enfant pour cette jeune prodige de 11 ans (vidéo)

     

    16/10/16 à 10:03 - Mise à jour à 10:03

     

    Ses instruments favoris sont le piano, le violon et la corde à sauter. Grâce à eux, Alma Deutscher a composé des sonates, des concertos et même un opéra qui sera bientôt créé à Vienne, quelques mois avant ses douze ans.

    © Belga

     

    Musicienne depuis l'âge de deux ans, compositrice depuis qu'elle en a six, la petite Anglaise s'est souvent dit que si elle était "un gros et vieux bonhomme avec une barbe, on (la) prendrait peut-être un peu plus au sérieux", confie-t-elle avec son sourire de poupée.

    Mais le regard des gens est train de changer, selon elle, depuis que la capitale de la musique classique, terre de Mozart, Schubert et tant d'autres, a programmé sa "Cendrillon" pour les fêtes de fin d'année, produite par une association autrichienne dédiée aux jeunes talents.

    La première de cet opéra de deux heures est prévue le 29 décembre et c'est en maestro respecté qu'Alma a assisté en octobre aux répétitions de sa création à Vienne.

    Accompagnant au piano des solistes de trois fois son âge, la fillette en impose, dans sa sage robe à fleurs.

    Au pays de 'Transylvania'

    "J'ai entendu sa musique avant de connaître son âge, j'ai été sous le choc. Elle a des nuances vraiment complexes, vraiment spéciales", décrit la soprano australienne Anna Voshege.

    La "Cendrillon" revue et corrigée par Alma a pour cadre un opéra. Dans cette mise en abyme, l'héroïne est une jeune compositrice qui offre une mélodie à son prince, un poète. Anna Voshege interprète l'une des deux belles-soeurs revêches de l'héroïne, des "divas prétentieuses".

    Alma a situé l'action en "Transylvania", un pays imaginaire où son esprit aime vagabonder, raconte-t-elle, habité par des musiciens imaginaires comme Antonin Yellowskin, son préféré - "Je lui ai volé" une composition, affirme l'enfant avec une malice et un sérieux déconcertants.

    Le père de la jeune prodige, Guy Deutscher, se souvient avoir été frappé par une réflexion d'Alma lorsqu'elle avait deux ou trois ans: "Comment la musique peut-elle être aussi belle !", s'était-elle exclamée, révélant une personnalité hors du commun.

    "Lorsqu'elle a commencé à composer ses propres morceaux, nous avons compris que nous étions face à quelqu'un de vraiment spécial", explique ce linguiste de formation, musicien amateur.

    A six ans, ce fut sa première sonate pour piano, à sept ans un mini-opéra, "Le balayeur de rêves", et à neuf ans, un concerto pour violon.

    Alma n'aime pas la musique actuelle, "trop bruyante", et ne connait pas plus Justin Bieber que les Beatles, dit-elle candidement.

    Mais elle "adore grimper aux arbres et courir partout", assure son père, qui, avec son épouse, organise sa scolarité à domicile, au sud de Londres. La fillette est de plus en plus sollicitée pour se produire à l'étranger.

    'Juste Alma', pas Mozart

    Une version pour orchestre de chambre de sa "Cendrillon" a été jouée en Israël l'an dernier. Dans la version longue montée à Vienne, Alma Deutscher jouera du violon et du piano dans l'orchestre.

    Elle laissera en coulisses son troisième instrument fétiche: la corde à sauter. C'est notamment grâce à elle que naissent les mélodies, explique la fillette.

    "En fait, je ne saute pas mais je l'agite comme ça tout en me racontant des histoires", dit-elle en traçant des courbes dans l'air avec son accessoire.

    "Et souvent les mélodies déboulent dans ma tête, alors je cours les noter dans mon carnet".

    Mais cette technique n'admet qu'une corde à sauter à paillettes et à froufrous brillants, insolite vision à proximité de l'austère piano noir Steinway. "Les autres cordes à sauter ne marchent pas", assure Alma, avec l'assurance d'une Alice au Pays des merveilles.

    Adoubée par des chefs d'orchestre comme Daniel Barenboim, Zubin Mehta et Simon Rattle, qui s'est dit "renversé" par son talent, la petite virtuose n'échappe pas, à Vienne, au parallèle avec le jeune Mozart, qui n'avait que onze ans lorsque fut interprété son premier opéra, en 1767.

    "Je préfère n'être comparée à personne, écrire ma propre musique, être juste la petite Alma", dit-elle. "Parce que se contenter de réécrire Mozart serait plutôt ennuyeux".

  • Chine : les Grecs anciens présents dans l’Empire du Milieu 200 ans avant notre ère

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    Des scientifiques estiment que les Grecs seraient entrés pour la première fois en Chine 1.500 ans avant la venue de Marco Polo et qu’ils auraient même pris part à la réalisation de l’armée de terre cuite.

     

    Les scientifiques ont tiré de telles conclusions après avoir analysé les données archéologiques et génétiques obtenues dans le cadre de fouilles dans la tombe de l’empereur Qin Shi Huang, qui avait uni la Chine en un seul État.

    Les chercheurs ont trouvé de nombreux objets d’origine grecque, en particulier, des figurines en bronze d’oiseaux faites avec une technique oubliée aujourd’hui. L’analyse de l’ADN mitochondrial a ainsi montré que les Grecs étaient en Chine pendant le règne de Qin Shi Huang.

    Le scénario le plus probable est que ce sont les Grecs anciens qui, au IVe siècle avant J.-C., sont entrés en Asie orientale après les campagnes d’Alexandre le Grand. « Nous pensons maintenant que l’armée de terre cuite et des sculptures en bronze trouvées sur le site ont été créées sur le modèle des anciennes sculptures grecques et des objets d’art », a indiqué un archéologue.

    Le Professeur Lukas Nickel, qui détient la chaire d’histoire de l’art asiatique à l’Université de Vienne, a déclaré: «Il est possible qu’un sculpteur grec peut avoir été sur place pour former les artistes locaux.« 

    L’armée de terre cuite contient quelque 8.000 statues de soldats et de chevaux en terre cuite datant de 210 avant J.-C. C’est « l’armée enterrée », destinée à garder l’empereur défunt.

    Independant

    Merci à gaetan

  • SCIENCES - A propos du stockage de l'énergie: ce qu'il faut savoir

     

    1. Le début de la crise de l’énergie

    En décembre 1972, un club peu connu fit paraître un rapport qui mit le feu aux poudres : le fameux rapport du « club de Rome » ! Pour le grand public, celui-ci se résumait en cette prévision, en tout cas c'est tout ce qu'on en a retenu : « dans 30 ans nous aurons épuisé toutes les réserves pétrolières de la Planète ; il nous faut donc économiser nos besoins en énergie et multiplier au moins par 10 le prix du pétrole » ! Ce fut le début de la crise de l’énergie. Et c’est ce qui lança les mouvements écologistes dans le monde, mouvements, hélas idéologiques et qui sont tout sauf véritablement écologistes.

    Or nous sommes en 2016, soit 44 ans après cette publication et non seulement nos réserves pétrolières sont loin d’être épuisées, mais les réserves de pétrole connues aujourd’hui représentent au moins un siècle de la consommation actuelle et celles de gaz plus de trois siècles ! Et si leurs prix ont commencé à augmenter peu après cette publication, ils ont été divisés par deux ces dernières années, grâce aux schistes bitumineux. Le moins qu’on puisse dire est que cette prévision fut une aberration !

    Mais ce rapport de 1972 eut tout de même le mérite d’attirer l’attention du grand public sur le problème de la gestion de nos besoins en énergie.

    1. Les sources d’énergie et leurs utilisations

    Mais qu’est-ce que l’énergie, pourquoi en a-t-on besoin, comment se la procure-t-on et comment l’utilise-t-on ?

    Pour les physiciens l’énergie est la propriété d’un corps ou système (matériel, physique) capable de fournir un travail. Ce travail permet au corps de se transformer ou d’interagir avec d’autres corps et il représente une dépense ou une perte d’énergie pour ce corps. Il lui faut donc trouver une source d’énergie où puiser ce dont il a besoin.

    Précisons que l’énergie revêt différentes formes. Un corps A possède de l’énergie par rapport à un corps B soit parce qu’il animé d’une certaine vitesse par rapport à B : c’est de l’énergie cinétique, soit parce qu’il en est éloigné en s’opposant à des forces qui tendraient à l’en rapprocher : c’est de l’énergie potentielle.

    Mais toutes les énergies n’ont pas la même valeur d’utilisation. Car l’énergie subit une dégradation plus ou moins importante depuis sa source jusqu’à son point d’utilisation selon sa nature et son origine, qu’elle soit mécanique ou thermique. Les sources d’énergie mécaniques sont les meilleures car cette énergie est la plus facilement utilisable. Mais elles sont plutôt rares et pas toujours disponibles pour les utilisateurs. Par contre, la valeur d’une énergie fournie par une source thermique dépend de la température de la source : plus la source est chaude, plus son énergie est utilisable pour fournir du travail. Ce qui, malheureusement, est aussi rarement le cas ! Nous ne parlons pas ici de l’énergie musculaire fournie par l’homme et les animaux domestiques ; il faut cependant savoir qu’elle n’est pas négligeable et représente de quelques pourcents de l’énergie totale consommée par l’homme.

    Sur notre Planète, l’ensemble des êtres vivants, dont les hommes, comme tous les systèmes, ont besoin d’énergie pour vivre. Ce sont le Soleil et la Terre qui sont à l’origine des sources d’énergie. Les étoiles, trop éloignées, n’ont aucune influence dans ce domaine. La Lune, par le jeu des marées, apporte tout de même sa contribution.

    Le Soleil nous envoie son énergie par rayonnement dont la partie principale est la lumière. Ce rayonnement est à très haute température : c’est celle de la surface du soleil, environ 5700° Celsius ; par conséquent sa valeur d’utilisation est très grande : C’est la source de la vie sur Terre. Les plantes (terrestres et marines) l’absorbent par assimilation chlorophyllienne (photosynthèse) et sont à l’origine de la chaîne alimentaire : autrement dit, nous ‘mangeons’ du Soleil. Mais ce rayonnement a un grave défaut : il est extrêmement dispersé dans l’espace et il est intermittent. Il disparaît la nuit, il est fortement atténué par l’atmosphère et les nuages, et aussi dans les régions polaires à cause de la rotondité de la Terre. En outre, le Soleil se déplace dans le ciel. D’où la grande difficulté à capter cette énergie dans la plupart des régions où elle est nécessaire. Depuis Archimède beaucoup de machines ont été construites pour exploiter l’énergie solaire. Par exemple au début des années 1950 les fours solaires de Montlouis (Pyrénées) et d’Alger atteignaient la température de 3000°C. Aujourd’hui on se tourne vers les cellules photovoltaïques, aussi appelées piles solaires, qui convertissent directement l’énergie solaire en énergie électrique.

    La Terre fournit de l’énergie sous des formes diverses. D’abord elle émet elle aussi un rayonnement mais qui est très faible et à très basse température (celle de l’air ambiant, autour de 15°C), ce qui le rend inutilisable. Une grande quantité d’énergie thermique est stockée dans l’atmosphère, les océans et les rivières ; mais leurs températures sont également trop basses être intéressantes. L’énergie stockée dans les océans a fait l’objet de recherches et d’expérimentations. Ainsi Georges Claude fit des expériences dans les eaux équatoriales (près d’Abidjan) exploitant la différence de température entre la surface chaude de l’océan et les eaux en profondeur plus froides. Mais les résultats ont été médiocres. La croûte terrestre elle-même peut fournir de l’énergie quand elle est assez chaude comme c’est le cas près des volcans : c’est la géothermie. En général cette source d’énergie est facilement exploitable sous forme d’eau chaude dont la température peut atteindre 80°C. Et c’est une source d’énergie permanente ! Mais elle demeure rare et trop localisée. Enfin l’on a exploité l’énergie mécanique des marées, des fleuves et des chutes d’eau : cette énergie a l’avantage d’être produite par des sources hydrauliques, donc facilement exploitables ; elle est largement exploitée, mais elles restent localisées en quelques lieux particuliers. On tente même d’utiliser l’énergie des courants océaniques ou des vagues.

    On exploite aussi l’énergie cinétique des vents pour faire tourner une roue ou une turbine, ou pour faire avancer des bateaux, comme cela se pratiquait au temps de la marine à voile. Au Moyen Age, on mit au point des machines qu’on appelait ‘moulins à vent’, ces machines reviennent à la mode sous forme d’éoliennes. Leur inconvénient majeur est, comme pour le solaire, leur dispersion et leur fonctionnement très intermittent. En outre, la pollution des éoliennes commence à poser un problème.

    La principale source d’énergie demeure les combustibles organiques. Outre le bois peu énergétique, la grande richesse de la Terre réside dans le charbon, le pétrole et le gaz qui sont faciles à extraire, même si aujourd’hui il faut aller les chercher profondément dans le sol. Bien que très abondant (ses réserves dépassent le millier d’années), le charbon est en cours d’abandon, car trop polluant avec les techniques actuelles, au profit du pétrole et du gaz. Citons aussi l’alcool éthylique ou éthanol utilisé de plus en plus comme carburant.

    Enfin on exploite l’énergie nucléaire de fission dans les centrales nucléaires. Cette énergie est très abondante, peu chère, et pratiquement sans pollution si l’on prend toutes les précautions nécessaires pour gérer les déchets radioactifs.

    Il faut aussi citer l’énergie nucléaire de fusion qui résoudrait tous nos problèmes d’approvisionnement en énergie tant elle serait abondante et en principe sans pollution ni aucun risque (absence de radioactivité). Son seul inconvénient est qu’aujourd’hui elle n’existe pas car on ne sait toujours pas la maîtriser !

    La plupart du temps la production de l'énergie ne s'effectue pas sur son lieu d'utilisation ni au moment où elle est utilisée. Il faut donc trouver un moyen de la stocker et de la transporter jusqu'à son lieu d’utilisation. Par exemple une usine marémotrice qui exploite l'énergie potentielle de l'eau due à la différence de niveau entre la mer et l'eau du bassin formé par le barrage dépend du mouvement de la Lune et du Soleil : on ne peut guère agir sur ce phénomène. Par contre pour les usines au fil des rivières ou exploitant des chutes d’eau, si le cours de celles-ci est assez régulier, la production et l’utilisation de l'énergie produite sont plus facilement maîtrisables et peuvent être continues.

    L’énergie électrique présente cet énorme avantage d’être très facilement acheminée depuis son lieu de fabrication jusqu’au lieu d’utilisation par des lignes spécialement étudiées pour limiter les pertes durant ce transport ; en outre son emploi est extrêmement souple. Mais elle est assujettie à une forte contrainte : le système qui l’utilise doit être fixe. Si le système est mobile il faut soit établir des liaisons mobiles avec les lignes électriques ce qui est assez limitatif et très difficile à mettre au point (cas des caténaires pour les trains), soit embarquer une source électrique autonome : il faut donc recourir à des piles.

    Par contre, comme nous allons le voir, les combustibles, ayant une forte valeur énergétique et étant facilement transportables, offrent une bien meilleure solution.

    1. Le stockage de l’énergie.

    Il est important de pouvoir stocker l’énergie pour pouvoir l’utiliser au moment voulu, à l’endroit voulu et sous la forme voulue par le système utilisateur.

    3.1 Cas de l’énergie mécanique

    Quand la source d’énergie est mécanique, on peut la stocker facilement soit sous forme d’énergie potentielle soit sous forme d’énergie cinétique. Sous forme potentielle, il existe des systèmes à ressorts ou à air comprimé mais qui ne peuvent emmagasiner qu’une très faible énergie. Pour de grandes quantités d’énergie, il faut recourir aux barrages hydrauliques.

    Sous forme cinétique on utilise des volants d’inertie, c’est-à-dire des roues très massives que l’on fait tourner très rapidement. Ces roues peuvent conserver cette énergie cinétique pendant un temps assez long en prenant beaucoup de précautions pour limiter les pertes dues aux frottements (par exemple, on peut les faire léviter dans le vide au-dessus d’un matériau supraconducteur). Mais dans l’état actuel de la technique, l’énergie que l’on peut stocker ainsi reste limitée. Des recherches sont en cours pour élaborer des matériaux massifs et résistants à la traction susceptibles d’emmagasiner de grandes quantités d’énergie. Mais quoiqu’il en soit, il sera toujours nécessaire d’alimenter ces volants d’inertie pour compenser les pertes et l’énergie fournie par le volant. Ils doivent donc être couplés à une autre source qui, en l’occurrence peut être électrique. On peut envisager d’alimenter ces volants avec des piles solaires pendant le jour, les volants restituant l’énergie pendant la nuit.

    3.2 Cas des combustibles

    Les deux principaux sont le gaz et le pétrole. Leurs coûts, la réserve d’énergie qu’ils représentent et leur commodité d’emploi font qu’ils sont supérieurs à tous les autres moyens de stockage de l’énergie ; en particulier ils s’imposent dans les véhicules autonomes (bateaux, voitures, motos, avions, …).

    3.3 Cas de l’énergie électrique

    Les difficultés du stockage électrique

    Rappelons que la matière est formée d’atomes, eux-mêmes constitués d’un noyau central chargé d’électricité positive autour duquel circulent des particules chargées d’électricité négative : les électrons. Le tout est électriquement neutre, les charges négatives équilibrant exactement les charges positives. Les particules de même charge se repoussent et celles qui ont des charges opposées s’attirent, sous l’effet d’une force dite électrostatique. Cette force est gigantesque, bien plus grande, par exemple que la force d’attraction universelle (de Newton). C’est cette force qui assure la cohésion des atomes et que, par conséquent, la matière est électriquement neutre dans les conditions physiques normales.

    Les phénomènes électriques résultent de la dissociation de ces deux types d’électricité, dissociation qui ne se produit que dans des conditions particulières : les électrons d’un côté et, de l’autre, les atomes ayant perdu ces électrons (on dit qu’ils sont ionisés : ce sont des ions). Mais les forces électriques s’opposent à cette dissociation. Ainsi un courant électrique qui est un déplacement d’électrons va rencontrer une résistance qui se traduit par un échauffement : c’est l’effet Joule qui tend à faire disparaître ce courant sous forme de chaleur. Un matériau chargé d’électricité statique subira des forces qui tendront à le rapprocher de charges opposées, annihilant ainsi toutes ces charges isolées. Or pour stocker de l’énergie électrique, il est nécessaire de recourir d’une façon ou d’une autre à cette dissociation : on rencontre donc assez vite les limites imposées par ces forces électriques : c’est pourquoi il est très difficile de réaliser un tel stockage qui soit tout de même efficace.  

    Passons en revue quelques procédés de stockage électrique.

    Stockage cinétique (bobine ou boucle de courant).

    Un courant électrique crée dans son voisinage de l’énergie électromagnétique. Il en découle le principe suivant. On injecte un courant électrique dans une bobine, ce qui crée une énergie électrique stockée dans la bobine. Ce courant, une fois stabilisé dans la bobine, est envoyé dans un moteur, ce qui provoque le transfert de l’énergie de la bobine au moteur. Mais ce courant est rapidement absorbé par les pertes dues à l’effet Joule, et la bobine ne peut fournir son énergie que pendant une fraction de seconde ! Les applications de cette technique sont donc très particulières et rares.

    Pour qu’un tel système soit utilisable il faut éliminer les pertes Joule, et il se trouve que cela est possible avec les matériaux supraconducteurs qui ont la propriété spéciale de ne pas opposer de résistance à la circulation d’un courant électrique.

    Mais l’obstacle majeur de cette technique est de disposer d’un matériau supraconducteur fonctionnant à la température ordinaire. Or jusqu’à présent et en dépit de recherches acharnées, les plus hautes températures de fonctionnement d’un supraconducteur sont au mieux de 70°C en-dessous du zéro ! Il faudrait donc dépenser beaucoup trop d’énergie pour refroidir la boucle de courant. Pour l’heure cette solution semble abandonnée.

    Stockage dans des condensateurs

    Un condensateur est un ensemble de deux conducteurs isolés l’un de l’autre mais s’influençant mutuellement : l’un porte des charges positives et l’autre négatives. Ce dispositif constitue un stockage d’énergie potentielle de nature électrostatique. Mais comme les bobines, ils ne peuvent délivrer cette énergie que pendant quelques secondes. Leurs emplois sont donc très limités.

    Stockage dans des piles électriques

    Les piles classiques

    Le dispositif le plus courant de stockage de l’énergie électrique reste la pile. Une pile est constituée d’une solution chimique (électrolyte) et de deux bornes (électrodes). Au sein de l’électrolyte se déroule une réaction chimique qui provoque l’apparition, aux bornes de la pile, de charges électriques opposées : une borne est positive et l’autre négative. On dit que les électrodes ont une différence de potentiel qu’on appelle tension de la pile et qui se mesure en Volts. Cette différence entre les bornes, c’est de l’énergie potentielle. Lorsque la pile débite du courant dans un circuit extérieur, cette énergie est transférée par le courant dans le circuit extérieur qui peut la recueillir. Au final, la source de cette énergie est donc l’énergie chimique de la solution qui constitue en fait le réservoir d’énergie de la pile.

    L’utilisation d’une pile finit par épuiser son énergie potentielle (ou chimique) et la pile devient inutilisable. Mais si la réaction chimique est réversible, on peut recharger la pile en lui injectant un courant électrique en sens contraire de celui fourni par la pile lors de son utilisation, ce qui régénère l’énergie électrique de la pile ; dans ce cas on parle d’accumulateur ou de batterie plutôt que de pile. Notons cependant que le nombre de cycles décharge-charge reste limité et quand cette limite est atteinte, la pile, devenue inutilisable, doit être détruite. Malheureusement, cette destruction est une source de pollution de l’environnement.

    Les piles photovoltaïques

    Les matériaux électroniques ayant beaucoup évolué, les cellules photovoltaïques actuelles fonctionnent avec un rendement acceptable. Cependant cette technique reste très chère et pose des problèmes de pollution actuellement difficiles à traiter tant lors de leur fabrication que lors de leur mise au rebut quand elles arrivent en fin de vie.

    Les piles à combustibles

    Elles constituent une catégorie à part : La borne positive est alimentée en combustible (en général de l’hydrogène) et la borne négative en comburant (en général de l’oxygène). Une telle pile offre des possibilités bien supérieures aux piles électriques ordinaires puisque ce sont les réservoirs des combustibles et des comburants qui stockent l’énergie et non l’électrolyte. Outre le fait qu’elles ne produisent aucune pollution (en général elles produisent de l’eau), elles ne perdent aucune énergie quand on ne s’en sert pas. Mais les difficultés techniques et le coût de réalisation sont énormes et cette technologie n’avance pas beaucoup.

    Bien qu’il existe plusieurs sortes de piles, elles sont toutes faites selon le même principe. Leurs tensions entre les bornes vont de un peu moins de 1 Volt à un peu plus de 3 Volts. Pour obtenir des tensions supérieures on en monte plusieurs en série d’où ce nom de pile ou de batterie.

    1. Comparaison des capacités énergétiques des différents moyens de stockage

    Laissant de côté l’hydraulique et le nucléaire qui sont particuliers, il est intéressant de comparer les possibilités énergétiques des combustibles et des piles. Le tableau suivant donne leurs capacités par kg et par litre, c’est-à-dire en masse et en volume. Les énergies sont exprimées en watts.heure : c’est l’énergie fournie pendant une heure par un moteur dont la puissance est de 1 watt. L’unité d’énergie standard est le joule : 1 watt.heure vaut 3600 joules.

     

     

    Caractéristique énergétique

    Batterie au plomb

    Batterie au lithium

     

    Essence

    Gaz

    Ethanol

    Energie massique (en w.h/kg)

    30 à 50

    80 à 200

    13000

    14000

    8000

    Energie volumique (en w.h/l )

    75 à 120

    200 à 350

    17000

    ///

    10000

    Durée de vie (ou nombre de recharges)

    400 à 800

    500 à 1000

    Indéfini

    Indéfini

    Indéfini

     

    On constate que les combustibles ont une capacité énergétique plus de cent fois supérieure à celle des batteries électriques ! En outre, le temps de recharge des batteries reste très élevé car l’intensité du courant de recharge doit être limité sous peine de détériorer la batterie. Quels que soient les progrès des batteries, les voitures électriques auront du mal à concurrencer les voitures à essence !

    Un réservoir d’automobile de 50 litres plein d’essence représente une valeur énergétique de 850 kw.h ! Et lorsque l’on fait le plein d’essence de ce réservoir en 5 minutes, c’est que la pompe à essence a un débit énergétique d’environ 3 kw.h/s, soit 10 mille kw, ou encore 10 millions de Joules par seconde ! C’est le débit d’énergie qui passe entre nos mains quand nous faisons ce plein. On mesure là l’efficacité d’une pompe à essence !

    ABAD

    15/10/2016

  • REPLAY / LMPT : LE RETOUR / ÉMISSION SPÉCIALE MANIF POUR TOUS DU 16/10/2016

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    NdB: Protéger la famille française, c'est la protéger contre l'islamisation qui commence dès l'école primaire!

  • Révélation : treize minutes pour comprendre pourquoi l’Europe se laisse envahir par l’Islam (Audio à écouter absolument!)

    http://lesobservateurs.ch/2016/10/13/revelation-vingt-minutes-pour-comprendre-pourquoi-leurope-se-laisse-envahir-par-lislam-audio-a-ecouter-absolument/

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    "Tout a été planifié bien avant que nous le sachions et avant que nous puissions faire quoi que ce soit"

     

     

  • La Manif pour tous redescend dans la rue

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    Par Stéphane Kovacs
    Publié le 14/10/2016 à 19h24

    Le collectif organise dimanche un nouveau défilé à Paris pour ramener la famille au cœur du débat des primaires.

    «Stop, ça suffit!» Le slogan est suffisamment vague pour fédérer toutes sortes de mécontentements. Ce dimanche, la Manif pour tous retourne dans la rue, dans l'espoir de renouer avec les immenses défilés de 2013 et 2014, qui avaient mobilisé des centaines de milliers de personnes contre le projet de loi Taubira. «Depuis quatre ans, peuple ignoré, familles méprisées…», s'indigne le collectif dans une vidéo appelant à «ne plus subir». À l'approche de la primaire de la droite et du centre, la Manif pour tous, qui «rassemble plus que jamais», selon sa présidente Ludovine de La Rochère, souhaite aussi ramener la famille au cœur des débats. «Avec nos baskets, on prépare 2017!», scandera-t-on par exemple dimanche, pour cette «Journée de la famille et de l'enfant».

    Non à la PMA (procréation médicalement assistée) «sans père», à la GPA (gestation pour autrui), à la «diffusion du genre» à l'école, à la «casse de la politique familiale»… les mots d'ordre n'ont pas changé. «Filiation Taubira, la greffe ne prend pas», pourra-t-on lire sur les affiches roses et bleues. «Ce n'est pas parce qu'une loi est votée qu'elle rend service à la société!», martèle Axel Rokvam, l'un des fondateurs des «veilleurs», qui organiseront, dimanche soir, une veillée sur le thème de la famille. Même colère du côté des Associations familiales catholiques (AFC): «Le répertoire des évolutions politiques récentes est dramatique, estiment-elles. Les parents sont évincés de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants (diffusion imposée de l'idéologie du genre, réforme du collège sans la moindre concertation des parents), la politique familiale est progressivement vidée de son contenu, la GPA est légalisée de fait, et, tout récemment encore, la liberté d'exprimer des réserves sur l'avortement est mise en cause par voie législative!» Pour leur président Jean-Marie Andres, «les familles françaises ont le devoir d'exprimer leur refus de cette nouvelle “colonisation idéologique”», selon la terminologie du pape François.

    «Le gouvernement est entraîné dans une sorte de surenchère sociétale, affirme Tugdual Derville, délégué général d'Alliance Vita, association partenaire de la Manif pour tous. Tandis que les programmes de ceux qui nous gouverneront dans quelques mois sont en cours d'élaboration…» Au lendemain d'un débat des candidats à la primaire «où il n'a même pas été question de la famille», déplore Ludovine de La Rochère, la Manif pour tous met en avant un sondage OpinionWay dans lequel 61 % des sympathisants de droite se disent favorables à une remise en question de la loi Taubira (22 % souhaitant l'abrogation et 39 % une réécriture). D'où «l'importance de venir nombreux, soulignent les organisateurs. Nous avons obtenu de nombreuses victoires en continuant à agir après le vote de la loi Taubira. Ce n'est pas le moment de laisser tomber». D'autant plus que cette manifestation aura lieu quelques jours avant la date limite (le 21 octobre) pour que la France fasse appel d'une condamnation de la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) concernant la GPA…

    «Engouement des militants» 

    Du côté des personnalités politiques, «on retrouvera des hommes et des femmes courageux, admirables de persévérance et de cohérence», note Ludovine de La Rochère. Fidèles soutiens de la Manif pour tous, Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate et candidat à la primaire, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, Guillaume Peltier, porte-parole des Républicains, ou encore Hervé Mariton, député LR de la Drôme, ont annoncé leur présence. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et Marion Maréchal-Le Pen, députée FN, seront là aussi. Ainsi que plusieurs personnalités de la société civile, dont l'ancienne présidente du Comité Miss France Geneviève de Fontenay, qui ne cache pas son vote à gauche. «Toutes les sensibilités devraient être représentées sur le podium», promet Ludovine de La Rochère.

    «Le parcours est court : environ 2,5 km. Dès leur arrivée à 13 heures porte Dauphine, les manifestants seront filtrés et fouillés»

    Albéric Dumont, vice-président de la Manif pour tous

    Signe de l'«engouement des militants, qui attendaient avec impatience de pouvoir redescendre dans la rue», rappellent les organisateurs, «des tracts ont dû être réimprimés cinq fois», tout comme les affiches, du fait d'une campagne de collage massive. «Ces derniers jours, on assiste à une montée en puissance des inscriptions, confie un responsable en région. Alors qu'il y a quelques semaines, certains hésitaient encore, on constate une vraie ruée sur les cars: plus une seule place de libre! On organise maintenant du covoiturage.» Dans un contexte de menace terroriste, la sécurité du défilé a été tout particulièrement étudiée avec les forces de police. «Pour cette raison, le parcours est court: environ 2,5 km, explique Albéric Dumont, vice-président de la Manif pour tous. Dès leur arrivée à 13 heures porte Dauphine, les manifestants seront filtrés et fouillés.» De manière à «garantir à tous les participants l'aspect familial» du cortège.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 15/10/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • Le parti populiste tchèque remporte les élections régionales

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    Tchéquie – Selon les résultats officiels annoncés ce samedi 8 octobre, ANO, le parti populiste tchèque fondé par Andrej Babiš en 2011, a obtenu la majorité des votes durant les élections régionales. Andrej Babiš, qui est actuellement le ministre des Finances, pourrait alors envisager de devenir premier ministre.

    Le parti ANO a remporté neuf des treize régions. Le parti du premier ministre actuel Bohuslav Sobotka, le parti social-démocrate (ČSSD), est arrivé en tête dans seulement deux régions. Mais le taux de participation a été de 34%.

    De plus, le second tour des élections sénatoriales aura lieu les 14 et 15 octobre, avec le parti ANO donné vainqueur par les sondages.

    VPOST

  • Wikileaks : le camp Clinton fomentait le noyautage de l’Église catholique!

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    La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne. Aux États-Unis, c’est un sujet. En France c’est le silence.

    On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes et révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique. Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance. Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle. Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.

    L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur

    Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.

    L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »

    Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »

    John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.

    « Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.

    Les catholiques traités en parias

    La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».

    John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».

    Une insulte dirigée contre des millions de personnes

    Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiant ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les gens croyants en général. »

    « Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.

    Les chevaux de Troie de la révolution

    L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu ».

    Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».

    Source

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  • Insécurité - Orange (84) : Il tente de violer une septuagénaire

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    23h40

    Il était aux alentours de midi, ce mercredi. À l’abri, croyait-elle, dans son appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble d’Orange, une septuagénaire prenait une douche. Alors qu’elle avait fini sa toilette, un jeune homme est entré dans l’habitation par une fenêtre laissée entrouverte. L’individu, qui avait probablement observé la scène depuis l’extérieur, s’est jeté sur la dame encore en petite tenue.

    Celle-ci s’est défendue. Elle a poussé des hurlements. Les voisins, alertés par les cris, ont aussitôt prévenu la police. La victime ne doit son salut qu’à l’arrivée conjointe des policiers municipaux et des fonctionnaires de la police nationale. L’homme, âgé de 33 ans, déjà connu des services de la justice, a été aussitôt interpellé.

    Sans l’intervention des forces de l’ordre, les faits qualifiés de tentative de viol, auraient bel et bien pu tomber sous le coup du viol simple. L’individu a été déféré au parquet du pôle criminel d’Avignon, où il a été mis en examen, hier en fin de matinée. À l’issue de l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre, puis de son passage devant un juge des libertés et de la détention, il a été écroué.

    La Provence