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  • Il faut dire la vérité: les migrants de la jungle ne sont pas des réfugiés

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    Par Xavier Saincol
    Mis à jour le 24/10/2016 à 14h49 | Publié le 24/10/2016 à 12h31

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'évacuation de la jungle de Calais a commencé. Pour Xavier Saincol, le gouvernement socialiste entérine son renoncement à faire appliquer les lois sur l'entrée, le séjour et l'asile alors qu'il s'agit en l'occurrence d'étrangers en situation irrégulière.


    Xavier Saincol est juriste.


    Le drame de la Jungle de Calais n'a rien de nouveau, même s'il s'est considérablement aggravé en quatre ans. Il remonte à la fin des années 1990, lié au fonctionnement de l'espace Schengen: la France a ouvert ses frontières européennes et s'est engagée à protéger par tous les moyens celles de la Grande-Bretagne, transformant, le Calaisis en cul-de-sac, réceptacle des migrants qui ont traversé une partie de la planète dans le but de se rendre outre-Manche. L'aggravation soudaine du chaos renvoie au démantèlement de la frontière extérieure européenne, intervenu en 2015, à la suite des déclarations intempestives de plusieurs dirigeants européens, dont Mme Merkel, la chancelière allemande, et M. Junker, président de la Commission: «ouvrons leur les bras!». Le flux migratoire sans précédent historique, ne cesse de s'amplifier: après un million d'entrées en 2015, sans doute le même nombre en 2016 alors que plusieurs millions de personnes se pressent aux portes de l'Europe, dans l'impuissance d'une Union européenne qui ne parvient pas à s'organiser pour combattre les trafics criminels et se décompose alors qu'elle devrait au contraire unir ses forces.

    Le phénomène auquel nous assistons dans le Calaisis signe l'échec de l'État de droit dans la République française.

    Le phénomène auquel nous assistons dans le Calaisis signe l'échec de l'État de droit dans la République française. Il est incompréhensible que l'État ait laissé se mettre en place une zone de non droit de cette ampleur. Pis: la solution qui consiste à évacuer de force la jungle et à répartir les migrants dans des centres d'accueil dans les régions est symptomatique du renoncement à faire appliquer les lois sur l'immigration irrégulière.

    Ce sont de jeunes célibataires pour la plupart. Ils ont laissé leur pays qui pouvait avoir besoin d'eux, soit pour son développement économique et social, soit pour combattre la tyrannie.

    Il faut dire la vérité: les migrants de la jungle ne sont pas des réfugiés. Le principe même du droit d'asile s'applique à des personnes qui fuient des persécutions et s'installent dans le premier pays assurant leur protection, où ils se trouvent en sécurité le temps nécessaire. Les migrants du Calaisis ne sont pas dans cette logique. Ils tentent de gagner le Royaume-Uni à tout prix dans un objectif de travail. Ce n'est que faute de pouvoir se rendre en Grande-Bretagne qu'ils devront se «contenter» de la France. De fait, ils sont des étrangers en situation irrégulière, qui n'avaient pas le droit d'entrer sur le territoire et auxquels les lois de la République interdisent d'y séjourner. Ce sont de jeunes célibataires pour la plupart. Ils ont laissé leur pays qui pouvait avoir besoin d'eux, soit pour son développement économique et social, soit pour combattre la tyrannie. Face à cette situation, l'État a un devoir: appliquer les lois de la République et les raccompagner dans leur pays dans le respect de leur dignité et sauf raison humanitaire spécifique.

    En organisant leur dispersion dans les régions, le gouvernement socialiste entérine son renoncement à faire appliquer les lois sur l'entrée, le séjour et l'asile.

    En organisant leur dispersion dans les régions, le gouvernement socialiste entérine son renoncement à faire appliquer les lois sur l'entrée, le séjour et l'asile. Paralysé par l'idéologie, la peur du regard des médias et des militants, le pouvoir politique cède sur toute la ligne et renonce au principe de l'État de droit. Au sommet d'une situation absurde, nous voyons des fonctionnaires français qui demandent à des étrangers en situation irrégulière d'accepter de rester en France alors qu'ils devraient en repartir. Ils les incitent même à demander l'asile en France tout en sachant qu'ils ne sont pas des réfugiés et que, en tout état de cause, le droit européen écarte la responsabilité de la France dans l'examen de leur demande d'asile, qui incombe au seul pays d'entrée dans l'Union européenne (règlement Dublin). Le drame du Calaisis est celui d'un État démissionnaire, impuissant, incapable d'assumer ses responsabilités et sa mission fondamentale: faire respecter le droit.

    En procédant de la sorte, l'État aggrave le chaos et la confusion ambiante.

    En procédant de la sorte, l'État aggrave le chaos et la confusion ambiante. Il n'est pas incompréhensible que les maires renâclent à ouvrir des centres d'accueil de personnes qui ont bafoué les lois pour entrer et rester en France. Mais pour l'État, il est plus facile de contraindre des élus locaux et les populations - sous la menace de les faire passer pour racistes - que d'imposer le respect les règles de l'État de droit. À terme, ce mode de gestion de la crise migratoire est désastreux. Il donne une image négative de l'immigration comme résultat de l'impuissance publique et comme source de chaos. Une immigration organisée, régulée, maîtrisée, négociée avec les pays d'origine, pourrait être une vraie chance pour notre pays sur le plan économique, démographique, culturel, comme pour l'Europe dans son ensemble. Avec sa politique de répartition régionale forcée des migrants en situation irrégulière, le pouvoir politique enterre de facto le principe de maîtrise du flux migratoire et de lutte contre l'immigration illégale. Il bafoue l'idée d'une immigration positive, maîtrisée, comme atout pour la France. Cette situation chaotique, à l'évidence, fait le jeu des courants extrêmes et des partis nationalistes et anti-immigration, en France comme partout en Europe. À terme, en montrant l'impuissance de l'État, elle favorise la xénophobie. La future majorité en 2017, si elle veut éviter un cataclysme électoral en 2022, devra avant toute autre considération reprendre en main la politique migratoire de la France et renouer avec les fondamentaux: une politique raisonnable sur l'immigration régulière et ferme sur l'immigration illégale.

  • « Trumpisation » de l’information, « azoulaysation » de la langue française !

     

    Ce n’est pas Trump qui rend les médias vulgaires mais les médias qui créent l’homme public vulgaire Trump.

    Étudiant en droit
     
    Son blog
     
     

    L’affaire Morandini n’en finit pas chez i>Télé : entre déontologie et grève, la crise couve dans la rédaction d’une des premières chaînes d’information de France. Même Audrey Azoulay, ministre de la Culture s’il vous plaît, y va de son petit grain de sel contre la venue du journaliste. Elle dénonce même une « trumpisation de l’information ». Qu’èsaco ?

    Même si le terme n’est pas très heureux, on peut comprendre par « trumpisation » une forme de vulgarité qui sied au personnage et qui atteindrait, comme un mal violent, la caste médiatique.

    Ainsi, il faudrait moraliser un peu tout ce beau monde afin que le débat s’élève – passez-moi l’expression – « au-dessus des pâquerettes »… Cependant, c’est prendre la cause pour la conséquence et vice versa. Ce n’est pas Trump qui rend les médias vulgaires mais les médias qui créent l’homme public vulgaire Trump. Toute l’élection américaine a atteint des summums de vulgarité durant cette campagne dans les deux camps, justement parce que les médias sont omniprésents : société de spectacle oblige, « the show must go on » !

     

    Cette mise au point faite, parlons deux minutes de Cyril Hanouna : madame Azoulay semble avoir le cœur mieux accroché quand il s’agit de laisser les Français s’abrutir devant des émissions débiles et abêtissantes, où plus on choque, plus on créé le scandale et plus on fait parler de soi. Une dame (vulgairement vêtue) se fait embrasser la poitrine par un homme vulgaire, dans une émission qui s’enorgueillit d’être vulgaire (c’est ce qu’on appelle, aujourd’hui, la liberté de ton) : des pâtes crues dans le slip d’un chroniqueur, se ramener à poil sur un plateau – l’imagination n’a jamais eu de limite, l’image non plus, maintenant. Et pourtant, on ne parle pas d’« hanounanisation » de la société alors que cet animateur fait beaucoup plus pour la vulgarité à la télévision que Trump dans la société française.

    D’ailleurs, en parlant d’« hanounanisation » – car ce n’est pas le sujet principal -, cela commence à bien faire de créer des mots à partir des noms de famille : « trumpisation » est censé décrire quel phénomène sociétal ? Qu’un ministre de la CULTURE s’abaisse à décrire un phénomène qui pourrait trouver des millions de nuances dans la langue française par « trumpisation », c’est proprement scandaleux.

    C’est fascinant de voir comment une seule petite phrase peut concentrer en elle-même tant de critiques. En voulant y aller de son petit mot sur Trump, et voulant paraître à la fois amazone et savante, Audrey Azoulay a tenté lamentablement de décrire un phénomène de paupérisation intellectuelle à la télévision (ce n’est pas le meilleur terme, je vous l’accorde, mais au moins il veut dire quelque chose) sans pour autant y arriver avec son barbarisme.

    La décadence intellectuelle française n’est pas l’œuvre de Trump mais plutôt celle des prédécesseurs de madame Azoulay : le temps qu’elle s’en rende compte, on aura une émission de naturiste à la télévision… Pardon ? Oui ? Ah, ils l’ont déjà fait…

    BV

  • Tous unis contre Doanald Trump

    http://www.capital.fr/bourse/actualites/twitter-apple-facebook-wikipedia-ebay-tous-unis-contre-donald-trump-1178128

    Lire!

  • Marion twitte:

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  • Agde (34) : agressée dans la rue à 90 ans, elle est entre la vie et la mort

     

    22h25

    Victime d’un vol à l’arraché de son sac à main, une dame de 90 ans a été grièvement blessée. Les faits se sont déroulés jeudi, alors qu’elle marchait dans la rue à Agde, face à la Promenade, à l’angle des rues Barthélémy-Rigal et du Mont-Saint-Loup.

    Violemment projetée à terre, elle a été hospitalisée en urgence à l’hôpital de Béziers. Elle est dans un état critique mais stationnaire.

    Les policiers du commissariat d’Agde ont lancé un appel à témoin. Ils disposent de la description de l’auteur de ce vol d’une grande lâcheté, un jeune homme aux cheveux bruns et courts, vêtu de bleu.

     

    Toute personne susceptible d’aider à confondre le coupable peut se manifester au 04.67.01.02.00.

    20 minutes

    Merci à marie salers

  • Entre manifestations de masse et milices paramilitaires, la Bulgarie est-elle la « forteresse de l’Europe » contre les clandestins?

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     par 23 octobre 2016

     

     

    Aux cris de “La Bulgarie aux Bulgares !”, “Clandestins dehors !” , « Étrangers dehors! »,  “La Turquie tombera!” Les Bulgares manifestent à Sofia leur volonté d’expulser les migrants. Affichant fièrement sur leur banderole (image de la vidéo ci-dessous: « дедите ни… » ) : « nos ancêtres ont accompli leur devoir… », les manifestants rappellent la reconquête du pays à partir des monastères juchés sur les montagnes, face à l’empire turc qui l’avait annexé durant cinq siècles de 1396 à 1878. Le 12 octobre c’était la ville d’Harmanli qui manifestait. Pour seulement  10 000 habitants Harmanli compte 3500 immigrés majoritairement afghans et Pakistanais. On comprend que dans le pays, Angela Merkel ne soit pas très populaire.

     La Bulgarie qui compte 7 à 8 millions d'habitant a dû accueillir 15 000 réfugiés en 2016.

    En Bulgarie, les réfugiés ne sont pas bienvenus. Près de 15 000 d’entre eux sont arrivés dans le pays cette année. Or, un Bulgare sur deux les considère comme une menace et 5 % déclarent les « détester », explique le Courrier des Balkans.

    Si en Bulgarie, les clandestins ne sont pas les bienvenus, les Bulgares semblent déterminés à faire respecter leur volonté. Selon le quotidien suisse, Le Temps, l’Union Vassil Levski-BNO Shipka, est une organisation paramilitaire et souverainiste qui traque les clandestins en Bulgarie:

    «Nous sommes les seuls et véritables gardiens de la frontière de l’Europe face à la menace islamiste», nous avait annoncé Vladimir Roussev à Varna, principale ville au nord de la mer Noire, où se trouve son QG. Plus connu sous le nom de guerre de «Walter», ce petit homme râblé à la moustache fournie, dirige d’une main de fer l’organisation regroupant essentiellement d’anciens officiers des forces de sécurité du pays et qui affiche, selon lui, pas moins de 800 membres. Lui-même est ex-colonel de l’armée de terre.

    D’après le reportage du Temps, c’est à la frontière avec la Turquie que l’organisation est sur le pied de guerre.

    « le village de Iasna Poliana, situé à quelque 30 km de la frontière, est connu pour servir de halte, ou de point de rassemblement, des migrants – ou du moins ceux qui ont réussi à échapper aux checkpoints mis en place par la police. »

    Le reporter, dont on devine une certaine malveillance et un parti-pris pro-immigrants, propre à la ligne éditoriale du Temps, prétend que le commandant du groupe est d’origine russe et a fait la guerre de Tchétchénie. Celui-ci, dont le nom de guerre est « Chamane » explique, évoquant les clandestins:

    «Il s’agit à 90% des combattants étrangers, avec une hiérarchie et des réflexes de guerriers», (…) en soulignant qu’ils ne croisent ici, dans cette région présentée comme une bifurcation de la fameuse «route balkanique», que des groupes de jeunes Afghans. Tous des hommes, avec dans leur sillage des Pakistanais, des Irakiens et, parfois, des Iraniens. Ils affirment en appréhender plusieurs par semaine, qu’ils remettent aux gardes-frontières. «On évalue d’abord la taille, puis la dangerosité du groupe avant de surgir du bois. Le plus souvent l’effet de surprise est tel que les intrus se laissent faire».

    «Nous ne sommes pas des chasseurs de migrants, mais des citoyens responsables!», met en garde depuis Varna, Vladimir Roussev. »

    Le groupe paramilitaire serait accusé d’être les «petits hommes verts» de Vladimir Poutine, par l’opposition immigrationniste. « En juin dernier, le Comité Helsinki pour la défense des droits de l’homme a demandé au Parquet d’interdire les activités de l’organisation paramilitaire, jugées anticonstitutionnelles et dangereuses. » précise l’auteur de l’article.

    Mais le gouvernement bulgare ne semble pas du tout hostile au procédé: «Nous ne voulons pas d’une nouvelle forteresse, mais d’un endroit sûr, dans lequel nous pouvons vivre et circuler librement, » explique son premier ministre, Boïko Borissov au commissaire aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, venu inaugurer en Bulgarie le nouveau corps de gardes-frontière européens le 6 octobre dernier. « Aujourd’hui un Bulgare porteur d’une carte d’identité européenne a plus de chances d’être contrôlé en Allemagne qu’un migrant. Vous trouvez ça normal?» a-t-il demandé au commissaire européen. Le chef du gouvernement n’est pas choqué par le rôle de « forteresse Europe » que revendiquent pour leur pays de nombreux bulgares, même s’il ne le reprend pas à son compte, préférant l’expression de «rempart à la frontière extérieure de l’Union ». Mais un terme choquant pour M. Avramopoulos, envoyé de Bruxelles, et qui aurait une connotation nazie.

    Une «clôture de sécurité» longe désormais la frontière de la Bulgarie avec la Turquie. Elle est haute de 3 mètres et composée de plusieurs couches de barbelés, au grand dam des partisans de l’ouverture des frontières. En plus de cette clôture, la frontière est surveillée par des gardes-frontière. La milice de Vladimir Roussev, décriée plus haut par Stephan Ozsvath, le reporter du Temps, ne semble pas être la seule  «milices de volontaires» en activité. Il en existerait beaucoup selon Alexandre Lévy, également reporter au Temps, certaines folkloriques mais d’autres très structurées. Des milices qui réclament le même statut que celles de leurs collègues hongrois, et donc reconnues et financées par l’Etat.

    D’abord refoulés sans autre manière, les migrants aujourd’hui atterrissent dans des centres d’accueil lorsqu’ils sont appréhendés, politique de l’Union européenne oblige. Et les centres d’accueil débordent en Bulgarie tandis que d’autres sont en construction malgré la résistance des habitants qui ne cessent de manifester leur opposition. Bien que Boïko Borissov ait repris les rênes du pouvoir en novembre 2014 grâce à une coalition centriste, en 2009 il avait formé un gouvernement populiste et nationaliste. Le premier ministre pris en étau entre sa population d’une part et la pression des immigrationnistes de l’autre, navigue à vue, soucieux de ménager Bruxelles.

    emiliedefresne@medias-presse.info

  • "Nous vous détruirons": les terrifiantes menaces du chef d'état-major des USA à la Russie et à la Chine


    "Nous vous détruirons" : Les terrifiantes... par les-crises

    • Date d'enregistrement : 04/10/2016
    • Date de publication : 19/10/2016
    • Avec sous-titres en français