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  • Les commissaires politiques de Najat dans les universités

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    L’installation des commissaires politiques et de la propagande antiraciste dans les universités, c’est fait. Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue mercredi à la première « Journée des référents racisme et antisémitisme » de l’Enseignement supérieur et de la recherche, organisée avec la Conférence des présidents d’Université (CPU).

    La désignation de ces « référents racisme » avait été décidée dans le cadre de la « Grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République » après les attentats de Charlie et de l’Hyper-Cacher. Comme si on ne savait pas quelle était l’origine très précise de la haine des tueurs.

    Les « référents racisme » ont pour objectif « d’informer et de sensibiliser » le plus grand nombre d’étudiants dans les facs sur les discriminations : âge, sexe, origine, religion et orientation sexuelle. Mais aussi de monter des cellules, de nouer des réseaux au niveau territorial ou national. Leur grand moment est la « semaine dédiée à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » qui se déroule du 21 au 28 mars 2016 : Débats, conférences, projections, concours photo etc.

    Leur très référente mère, Najat, a bien insisté dans son discours sur la « responsabilité de l’Enseignement supérieur et de la recherche » dans la lutte contre le racisme, « sur l’importance de son rôle et de sa place pour répondre à la demande de François Hollande qui a élevé la lutte contre le racisme et l’antisémitisme au rang de Grande cause nationale 2015 ». Dans la débandade généralisée au plus haut niveau du gouvernement, on est encore obligé de répondre aux demandes de Hollande…

    On a bien compris que l’objectif visé, ce n’est pas d’abord la montée de l’islamisme et que les référents ne traquent pas les djihadistes ni leurs recruteurs mais bien « la montée des populismes » qui « doit constituer, pour nos démocraties, une alerte », a martelé le ministre : « si le récent vote des Autrichiens est venu démontrer qu’il n’était pas une fatalité pour l’Europe, ce phénomène doit non seulement nous interroger mais aussi continuer de nous mobiliser sans relâche ». On espère qu’il y aura relâche dès mai prochain.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 9 décembre 2016

  • Comment Trump veut passer aoutre l'hostilité de la presse

    http://premium.lefigaro.fr/international/2016/12/08/01003-20161208ARTFIG00275-comment-trump-veut-contourner-une-presse-en-embuscade.php

  • Chasse aux symboles chrétiens : un prêtre palestinien dénonce notre naïveté dans une vidéo

     

     

    Le Père Peter Madros, est un prêtre catholique palestinien du Pariarcat Latin de Jérusalem. Dans une remarquable vidéo de 9 minutes mise en ligne le 3 décembre, il dénonce avec humour, bon sens et perspicacité la chasse aux symboles chrétiens, et notamment à tout ce qui touche à Noël, en Occident. Un très beau cadeau de Noël à partager…

    L'Observatoire de la christianophobie

    Ecoutez-le: il ne mâche pas ses mots!

     

  • Renzi : le Valls Italien viré. L’arbre autrichien ne doit pas cacher la forêt

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    Raoul Fougax ♦

    L’encore premier ministre français s’est félicité très rapidement de l’échec du candidat de la droite identitaire et nationale en Autriche. C’est le signe selon lui que le populisme n’est pas une fatalité en Europe. Mais quelques heures plus tard un modèle pour le presque candidat à la primaire de la gauche pragmatique de gouvernement était désavoué en Italie… à 60 %.

    Le deuxième résultat est bien sûr plus important que le premier pour l’avenir de l’Europe. Manuel Valls a parlé trop vite, obsédé par la menace du FN. Rien n’est gagné en Autriche pour les européistes malgré la nette défaite du candidat Norbert Hofer (FPÖ) face à l’écologiste Alexander Van der Bellen. Les élections générales prévues en 2018 seront décisives pour savoir à qui reviendra le pouvoir dans une Autriche où les deux principaux partis, les conservateurs et les sociaux-démocrates, sont fortement discrédités.

    Matteo Renzi, lui, a lourdement perdu son référendum sur la réforme des institutions, rejetée par six électeurs sur dix. Il en a tiré les conséquences en annonçant sa démission. En liant son destin au résultat du référendum, Matteo Renzi l’a transformé en plébiscite. On peut comprendre la stratégie du premier ministre : l’ancien maire de Florence est arrivé au pouvoir en février 2014 par une intrigue de parti, et son équipe n’a pas été validée par le suffrage universel. Sa légitimité avait été cependant validée par son succès aux élections européennes de 2014, mais M. Renzi en voulait plus. C’est l’échec.

    Les Italiens ont aussi sanctionné un exercice solitaire, voire brutal, du pouvoir de la part de M. Renzi, qui suscite auprès de ses amis de la gauche modérée une animosité puissante. Valls lui aussi suscite, par sa brutalité, une vive animosité. S’y ajoutent des résultats économiques insuffisants, en dépit d’une réforme du marché du travail courageuse : les Italiens sont plus pauvres qu’ils ne l’étaient avant. Valls lui aussi sera fragilisé par son bilan.

    Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes, en passant par tous les extrêmes et même des « frondeurs » de gauche du PD de M. Renzi, avait appelé à voter « non », dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.
    « La victoire du non a beaucoup de pères », a commenté dans un éditorial Mario Calabresi, directeur de La Repubblica. Mais outre cette vaste convergence politique et « la mobilisation de ceux qui voulaient éviter toute modification de la Constitution », il faut mentionner aussi « la colère, la frustration et le mécontentement: le vote de ceux qui disent non au chômage, à la précarité, aux incertitudes et à l’appauvrissement mais également aux migrants ».

    Les populistes du Mouvement 5 étoiles (M5S) et de la Ligue du Nord ont réclamé une dissolution immédiate du Parlement. « Les Italiens doivent être appelés à voter le plus rapidement possible », a martelé Beppe Grillo, chef du M5S, sur son blog.  Les autres formations politiques, majoritaires au Parlement actuel, semblaient s’accorder sur la nécessité d’une nouvelle réforme électorale et donc sur la nomination d’un gouvernement « technique » chargée de la mettre en œuvre. L’une de ses premières missions sera aussi de faire adopter le budget. Plusieurs noms circulaient avant même le référendum pour prendre la tête de ce gouvernement, en particulier celui du ministre des Finances, Pier Carlo Padoan, qui a d’ailleurs annulé sa participation lundi à une réunion de l’Eurogroupe à Bruxelles pour rester à Rome. Sa nomination pourrait avoir l’avantage de rassurer les marchés qui redoutent une nouvelle phase d’instabilité politique dans la troisième économie de la zone euro.

    Certains avaient promis un séisme en cas de victoire du « non » au référendum. Un choc de nature à remettre en cause l’existence même de la zone euro, des faillites de banques en série etc. Finalement, les marchés accusent à peine le coup.

    Décidément on fait beaucoup peur pour rien avec les marchés qui commencent à comprendre que les élections ne se font plus à la bourse.

    METAMAG

     

  • Pédophilie - Lyon : Le Somalien ayant sodomisé 15 fois sa belle-fille de 12 ans ne prend que 24 mois de prison

     

    16h43

    « Ce ressortissant somalien avait été surpris en 2015 par sa femme dans le lit de sa belle-fille. Au terme de l’enquête, la victime âgée de seulement 12 ans avait confié avoir été violée à 15 reprises en seulement quelques semaines. »

     

    « Le beau-père ne lui avait imposé que des pénétrations anales, pour ne pas laisser de traces.

    Face à la justice, l’homme s’est confondu en excuses, et a évoqué son enfance difficile, elle aussi marqué par des abus sexuels.

    Le parquet a requis 5 ans de prison dont 1 avec sursis. Un réquisitoire qui n’a pas été suivi par le juge, qui a ramené sa peine à 24 mois de prison, ainsi que 8000 euros de dommages et intérêts à sa victime, et 1500 euros pour son ex-compagne, mère de l’ado. »

    Lyonmag

  • L’Italie dit NON à l’Union Européenne

     

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    Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦

    Les Italiens se sont massivement prononcés en faveur du NON. L’Europe, comme il était prévu, se trouve ainsi dans une période de turbulences. Les Italiens auraient-ils dû se prononcer en faveur de ce référendum? Devaient -ils se prononcer comme ils l’ont fait? L’objectif, pour nous, en Italie comme en France ou en Allemagne ou dans les pays du Groupe de Visegrad n’est-il pas avant tout de créer , en s’élevant contre la bureaucratie de l’Union Européenne, une véritable Europe puissance qui débattrait à égalité avec les autres blocs, monde asiatique, États-Unis et Russie, parente très proche d’un bloc européen? Nous vous proposons avec cet article de Michel Lhomme et celui de Gabriele Adinolfi deux positions différentes mais pour nous non contradictoires sur le référendum italien. Métamag reste ainsi fidèle à son esprit critique. La rédaction.

    Le dernier dîner d’État de Barack Obama à New-York s’est déroulé en présence de Matteo Renzi, l’un des plus fidèles alliés, avec François Hollande et Angéla Merkel des États-Unis (les bases italiennes et en particulier siciliennes tournant en ce moment à plein régime pour bombarder la Syrie). Lors du toast de ce dernier dîner, Obama déclara : « j’ai gardé le meilleur pour la fin ». Le compliment n’était pas passé inaperçu puisque toute la presse italienne le reprit. Il s’agissait alors de soutenir Mattéo Renzi au référendum du 4 décembre 2016. Ce fut peine perdue.

    Obama aurait du savoir que tous les référendums, que ce soit en Europe (Hongrie, Grande-Bretagne) mais aussi en Amérique latine (Colombie), finissent toujours mal. Les peuples devenus clairvoyants répondent systématiquement non.

    Aux Italiens, on leur demandait de se prononcer sur une réforme de la constitution qui devrait rendre le pays plus gouvernable. L’idée principale était de transformer le Sénat, en faire un club politique mais plus du tout une assemblée du peuple digne de ce nom. La réforme prévoyait une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, qui ne votera plus la confiance au gouvernement et la majeure partie des lois, une limitation du pouvoir des régions et la suppression des provinces, l’équivalent des départements français. Cette réforme était de plus associée pernicieusement à une loi électorale offrant une forte prime majoritaire, créant ainsi une concentration des pouvoirs intéressante de fait pour le nouveau fascisme, le fascisme de la finance mondialiste, le fascisme des banquiers.

    Pour les médias, les Italiens fatigués du système actuel, auraient dû voter oui mais la manœuvre fut bien trop grosse pour un peuple italien  beaucoup plus politisé que le peuple français puisque cette opération bien calculée consistait à confisquer et à réduire entre autres le pouvoir des régions au profit de l’élite politique, une élite politique mondialiste et européiste. Contrairement à la France, le Sénat italien est bien plus important dans le jeu politique italien et il s’agissait pour les technocrates de réduire son pouvoir et en particulier la possibilité pour le Sénat italien de renverser le gouvernement. Il s’agissait ainsi de conforter le pouvoir des bureaucrates de la finance dont le démocrate-chrétien Matteo Renzi est un pur produit. Renzi, le banquier souhaitait mettre au ban le Sénat, il a perdu, il s’en va.

    Ce référendum est bien entendu aussi la victoire du Mouvement 5 Etoiles (M5E) de Beppe Grillo, mouvement considéré par les médias comme populiste  et anti-système (puisqu’eurosceptique) mais qui frôle tout de même autour des 30% malgré, il est vrai, son côté auberge espagnole, fourre-tout et poujadiste. Pour Beppe Grillo, l’objectif principal était de « sortir les sortants » et de traiter  les journalistes de « vendus et de bâtards » (on apprécie !). Le parti M5E a évidemment appelé à voter NON comme l’a aussi fait la Ligue du Nord, régionaliste et traditionnelle et toute l’extrême droite italienne dont Casapound.

    Après la démission de Mattéo Renzi, l’Europe se réveille une nouvelle fois après le Brexit avec la gueule de bois. Le départ de Renzi laisse la porte ouverte, en cas de nouvelles élections anticipées, à une montée en puissance du protestataire Mouvement 5 étoiles. Le M5S devrait maintenant réclamer des élections anticipées qui paraissent de fait inévitables mais le président italien Sergio Mattarella ne devrait pas dissoudre le Parlement avant une réforme de la loi élisant les députés.

    Matteo Renzi pourrait aussi ne démissionner que symboliquement puis être reconduit à son poste, avec la mission particulière de réformer la loi électorale en vue d’élections anticipées. Encore faudra-t-il qu’il revienne sur une autre promesse, celle de ne jamais prendre la tête d’un tel gouvernement « technique ».

    METAMAG