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  • JOURNAL TVL DU 02.02.17

  • Marseille (13) : les migrants manifestent pour dénoncer «les promesses non-tenues»

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    21h07

    Omar (Photo), Lamine et Dabo sont réunis derrière la même banderole ce lundi midi : « Préfet ! Respecte les promesses de Calais ! » Pourtant, ces trois jeunes hommes, l’un originaire du Soudan et les deux autres de la Guinée, ne se sont jamais croisés de leur vie.

     

    Mais depuis quelques mois, ils sont dans la même galère. Et aujourd’hui, ils veulent se faire entendre car « ils désespèrent face à leur situation qui ne change pas. » Avec le soutien de plusieurs associations, ils tentent donc le coup de force face à la préfecture. « On nous avait promis la fin des procédures de Dublin en quittant Calais. Mais, c’était un mensonge », s’énerve Omar. (…)

    « Nous, on ne veut surtout pas retour en Italie. On ne parle même pas la langue. Il n’y a rien là-bas. Ils nous ont forcés à mettre nos empreintes. On veut vivre en France ! », explique Lamine et Dabo (…)

    Source

    Merci à Pythéas

  • « On ne veut pas se retrouver dans la situation de la France avec une large population musulmane »

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    17h06
     

    Dimanche soir, un haut responsable de l’administration Trump a briefé les journalistes en ces termes :

    « La réalité est que nous ne voulons pas nous retrouver aux Etats-Unis dans la situation de la France, de l’Allemagne ou de la Belgique avec une large population musulmane. »

    « On ne veut pas d’une situation où dans 20-30 ans il devient normal qu’il y ait régulièrement des attaques terroristes sur notre sol. Les Etats-Unis est un pays souverain qui n’a absolument pas l’obligation d’intégrer n’importe quel immigré.« 

    Breitbart

  • Neil Gorsuch, choisi par Donald Trump pour occuper le siège vacant à la Cour suprême

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    Neil Gorsuch, choisi par Donald Trump pour occuper le siège vacant à la Cour suprême, incarne certains thèmes chers à l'Amérique conservatrice. Quatre informations à retenir sur ce magistrat discret à l'ascension rapide.

    • Il est le plus jeune juge nommé à la Cour suprême depuis 25 ans

    Neil Gorsuch, choisi par le président américain Donald Trump pour occuper le siège vacant à la Cour suprême des États-Unis, devient, à 49 ans, le plus jeune juge nommé à la Cour en un quart de siècle. Il doit maintenant se préparer à l'épreuve de sa confirmation par le Sénat où certains élus démocrates menacent de faire barrage au choix de Donald Trump.

    • Il vient du Colorado

    Neil Gorsuch se dit attaché au Colorado, État qui l'a vu naître en 1967. Il y vit avec son épouse Louise et leurs deux filles; il y pratique la pêche à la mouche et y élève des chevaux, des volailles et des chèvres.

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    Neil Gorsuch (à droite) pose ici en 2014 dans le Colorado avec le défunt juge Scalia, qu'il s'apprête à remplacer à la Cour suprême. - Crédits photo : HANDOUT/REUTERS

    Le magistrat issu d'un milieu aisé a toutefois vécu une partie de sa jeunesse à Washington, où sa mère dirigeait sous la présidence de Ronald Reagan l'Agence de protection de l'environnement (EPA). Il est passé par la prestigieuse université de Columbia et par la Harvard Law School avant de traverser l'Atlantique pour peaufiner son CV à Oxford, en Grande-Bretagne. Le juriste a ensuite arpenté en 1993/1994 l'imposant édifice en marbre de la Cour suprême, étant l'assistant d'Anthony Kennedy qui, à 80 ans, fait toujours partie de la vénérable institution. Gorsuch a aussi travaillé dix ans comme avocat d'affaires dans un cabinet privé, avant de rejoindre les services du ministère de la Justice sous la présidence de George W. Bush. C'est d'ailleurs Bush qui l'a nommé à la cour d'appel de Denver, le magistrat obtenant facilement sa confirmation par le Sénat en 2006.

    • Il appartient à l'école dite «originaliste»

    Neil Gorsuch incarne des thèmes chers à l'Amérique conservatrice en matière de famille, de religion et d'interprétation littérale de la Constitution. Ses opinions sont principalement connues par ses écrits et jugements: il a rédigé un livre développant des arguments contre l'euthanasie et a soutenu des entreprises qui refusaient de fournir une couverture santé incluant une contraception à leurs employées. Comme le juge Antonin Scalia décédé en février 2016 et dont Gorsuch s'apprête à reprendre le siège, il est favorable à la peine de mort. Et, comme son mentor, il appartient à l'école de jurisprudence américaine originaliste, qui soutient que la Constitution doit être interprétée conformément à son sens originel à l'époque de son adoption. «Je respecte (...) le fait que dans notre ordre juridique, il appartient au Congrès et non aux cours d'écrire de nouvelles lois», a-t-il ainsi déclaré mardi, au côté de Trump, après l'annonce de sa nomination. «Il appartient aux juges d'appliquer, et non d'altérer, le travail des représentants du peuple. Un juge qui aime tous les jugements auxquels il parvient est en toute probabilité un mauvais juge», a-t-il ajouté, s'opposant ainsi à une interprétation plus large du texte de la Constitution.

    • Il est reconnu pour ses talents de diplomate

    Neil Gorsuch pourrait rassurer les républicains qui ne se reconnaissent pas dans le nouveau président américain. Doté d'une politesse indéfectible, le juge Gorsuch est également réputé pour ses talents de diplomate et sa rigueur intellectuelle. Il présente enfin l'atout de ne jamais avoir proféré de déclaration fracassante susceptible d'entraver sa confirmation, en particulier sur l'avortement.

    Le Figaro

  • Penelope Fillon : « Envoyé spécial » va diffuser une vidéo embarrassante

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    >TV|Carine Didier|02 février 2017, 0h17 | MAJ : 02 février 2017, 0h29|0

      

     
    Carine Didier
     
    TVFrançois FillonPenelope FillonAffaire Penelope Fillon
     

    Dans une interview à un journal anglais en 2007, que le magazine d'Elise Lucet a retrouvée, Penelope Fillon expliquait qu'elle n'était pas l'assistante de son mari. 

    Ce jeudi soir, l’enquête des reporters Yvan Martinet et Tristan Waleckx dans le magazine « Envoyé spécial », sur France 2 à 21 heures promet de nouvelles révélations sur l’affaire Fillon. «La question centrale au niveau judiciaire, pénal et politique est: Pénélope Fillon a-t-elle oui ou non occupé un poste d’assistante parlementaire auprès de son mari pour lequel elle a été déclarée ou s’agit-il d’un emploi fictif ? » avance la journaliste et présentatrice du magazine Elise Lucet. Des élus ont salarié leur conjoint et c’est légal. Mais un emploi fictif est passible du pénal, ce qui aurait des conséquences sur la suite de la campagne».

     

    Or, au cours de ses investigations, l’équipe d’ «Envoyé Spécial » a recupéré les images -aujourd’hui inaccessibles sur internet- d’une interview de 45 minutes que l’épouse galloise du candidat des Républicains avait accordée au quotidien britannique « The Sunday Telegraph » le 18 mai 2007. Alors que son mari venait d’être nommé à Matignon, Pénélope Fillon y évoque sa vie quotidienne. « Elle explique qu’ elle se rend parfois à des meetings, se met au fond de la salle et écoute de loin, qu’elle a été très investie à Sablé-sur Sarthe, (ndlr : le fief historique de François Fillon) précise Elise Lucet. Et, il y a deux phrases déterminantes où elle dit : « Je n’ai jamais été l’assistante de mon mari et je ne me suis pas non plus occupée de sa communication ».

      


    Ces propos apportent un autre éclairage. « Ils sont prononcés en 2007 alors qu’on sait que Pénélope Fillon a été payée pendant quatre ans comme assistante parlementaire par son mari de 1998 à 2002. Cela pose de vraies interrogations sur l’emploi fictif ». D’autant que Madame Fillon racontait alors avoir repris des cours de littérature anglaise après avoir réalisé que ses enfants l’avaient « connue uniquement dans le rôle de mère ».

    Selon Elise Lucet, «on est loin de quelqu’un d’investi dans la vie politique auprès de son mari ». Mais difficile d’en savoir plus sur les réelles fonctions de l’épouse du député. « Nous avons posé la question lors du meeting de François Fillon dimanche dernier ainsi qu’à Sablé-sur-Sarthe et nous avons été extrêmement étonnés de voir que personne ne se pressait pour nous répondre. La plupart des gens a refusé alors que beaucoup ont côtoyé Pénélope Fillon pendant des années».

      leparisien.frCarine Didier
     
     
  • Affaire Fillon: un contrat de travail au coeur de l'enquête

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/affaire-fillon-un-contrat-de-travail-au-coeur-de-l-enquete-01-02-2017-6646842.php

    Déroulez l'article jusqu'au bout

  • Qui est Neil Gorsuch, nommé juge à la Cour suprême par Donald Trump

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    01/02/2017 – FRANCE (NOVOpress avec Le Salon beige: La nuit dernière, Donald Trump a annoncé sur Twitter avoir désigné Neil Gorsuch pour siéger à la Cour suprême des Etats-Unis, ajoutant : « C’est un homme bon et brillant, respecté par tous. » Et qui pourrait siéger plusieurs décennies si dieu lui prête vie puisqu’il n’est âgé que de 49 ans et que les juges de la Cour suprême, qui sont neuf, sont nommés à vie par le Président des Etats-Unis. Neil Gorsuch viendra remplacer le juge Antonin Scalia, décédé en février 2016, dont le remplacement avait été différé en raison de l’entrée du pays en campagne présidentielle : les Républicains étaient parvenus à bloquer les tentatives de Barack Obama de nommer un juge progressiste.

    Docteur en droit, il a été assistant du juge fédéral à la cour d’appel pour le circuit du district de Columbia, puis aux côtés des juges de la Cour suprême Byron White et Anthony Kennedy, en 1993 et 1994. Il a travaillé ensuite pendant dix ans, de 1995 à 2005, comme avocat d’affaires dans un cabinet juridique de Washington. De 2005 à 2006, il a été le premier adjoint du procureur général associé des États-Unis, Robert McCallum. En 2006, le président George W. Bush l’a nommé au poste de juge fédéral à la cour d’appel pour le dixième circuit, et le Sénat a confirmé cette nomination peu de temps après, à l’unanimité des votants.

    Episcopalien, hostile à l’avortement, le juge Gorsuch s’est illustré dans ses décisions contre l’euthanasie et contre certaines dispositions de la loi sur la santé (l’« Obamacare »). Il a ainsi jugé légitime, au nom de la liberté religieuse, l’opposition des propriétaires de la chaîne de distribution Hobby Lobby, en juin 2014, à la prise en charge les frais de contraception de leurs employées dans le cadre de la protection sociale permise par l’Obamacare.

    Sur les neuf juges de la Cour suprême, deux des juges les plus âgés sont des démocrates. Ruth Bader Ginsburg et Stephen Breyer ont dépassé l’âge moyen auquel ces juges nommés à vie se retirent ordinairement. Un juge nommé par un président républicain, Anthony Kennedy, se trouve dans ce cas et c’est justement celui qui se rallie à la gauche sur les sujets de société… Ce pourrait donc ne pas être la dernière nomination de Donald Trump.

    La nomination de Neil Gorsuch, qui a suscité un Tweet immédiat de Bernie Sanders, inquiet pour « les droits des femmes » – autrement dit l’avortement – devra être confirmée par le Sénat mais il ne devrait pas y avoir de surprise : ce juge fait l’unanimité parmi les élus républicains.

  • Le Parlement britannique lance le Brexit

    Par Florentin Collomp
    Mis à jour le 01/02/2017 à 22h07 | Publié le 01/02/2017 à 18h43

    Les députés se prononcent à une large majorité pour le déclenchement de la sortie de l'Union européenne.

    De notre correspondant à Londres

    Le compte à rebours est lancé, avant le déclenchement officiel de la procédure de divorce du Royaume-Uni avec l'Union européenne par l'article 50 du traité du Lisbonne. Theresa May a promis d'en notifier Bruxelles avant fin mars. Pour tenir ce délai, un Blitzkrieg législatif a débuté mardi, une semaine après la décision de la Cour suprême la forçant à obtenir, au préalable, l'assentiment du Parlement sur cette procédure.

    Intitulé «projet de loi de l'Union européenne (notification de retrait)», le texte, très court, a été approuvé à une très large majorité lors d'un premier vote, ce mercredi soir: 498 députés se sont prononcés en sa faveur, contre 114 s'y opposant. Un retournement remarquable: les trois quarts de ces élus avaient voté contre la sortie de l'UE lors du référendum en juin.

    « Nous sommes un parti fondamentalement internationaliste, nous sommes proeuropéens. Mais nous n'avons pas réussi à convaincre»

    Keir Starmer, député chargé du Brexit

    Le projet de loi sera à nouveau discuté en commission la semaine prochaine, avant un nouveau vote aux Communes. Il sera ensuite transféré à la Chambre des lords à la fin du mois, dans l'espoir d'une adoption définitive le 7 mars. Theresa May devrait donc obtenir le pouvoir de notifier l'article 50 en temps voulu, grâce au soutien de sa majorité conservatrice et d'une partie de l'opposition travailliste à la Chambre des communes.

    Le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a salué un«vote historique» et s'est félicité de cette «énorme majorité pour faire avancer nos négociations sur le Brexit». Si certains conservateurs proeuropéens s'inquiètent de la marche vers un Brexit «dur», hors du marché unique, ils ne tiennent pas à se lancer dans une fronde contre-productive contre la première ministre sur cette question de principe. Ils ont été amadoués par la promesse du gouvernement de publier, ce jeudi, un «livre blanc» détaillant ses projets. Seul, parmi eux, l'ancien ministre franc-tireur Ken Clarke a voté contre le gouvernement. Il a regretté que le Royaume-Uni «embarque pour un voyage vers un avenir inconnu qui sidère tous nos amis». Les députés tories avaient été priés de rester dans l'enceinte du Palais de Westminster jusqu'à minuit mardi soir, pour parer toute adoption subreptice d'amendements par l'opposition.

    Le Labour déchiré

    Les travaillistes, de leur côté, se sont déchirés sur la consigne ferme donnée par leur leader Jeremy Corbyn de voter avec la majorité. Quelque 47 députés Labour ont bravé ce mot d'ordre, entraînant le parti dans une nouvelle crise existentielle. Le député chargé du Brexit, Keir Starmer, avait reconnu qu'il s'agissait d'un choix «difficile» pour les travaillistes. «Nous sommes un parti fondamentalement internationaliste, nous sommes proeuropéens. Mais nous n'avons pas réussi à convaincre. Nous avons perdu le référendum», a-t-il reconnu, dépité. Plusieurs membres du «gouvernement fantôme» de Corbyn ont toutefois démissionné de leur poste pour assumer leur dissidence avec la ligne officielle. Son rival dans la course à la tête du parti l'an dernier, Owen Smith, a déposé une motion soutenue par douze autres élus travaillistes pour réclamer un second référendum sur la sortie de l'UE. Un autre amendement déposé demandait le maintien dans le marché unique, un troisième, la consultation des parlements régionaux d'Écosse, d'Irlande du Nord et du pays de Galles. Un autre encore visait à obtenir la protection du statut des ressortissants européens installés au Royaume-Uni. Plus de 80 pages de modifications supplémentaires au texte initial devront être discutées la semaine prochaine. Cinquante élus nationalistes écossais, 7 libéraux-démocrates ont voté mercredi contre l'article 50 avec les 47 frondeurs travaillistes, faute d'avoir réussi à imposer leurs amendements. Une guérilla qui s'apparente à un baroud d'honneur pour les partisans du maintien dans l'Europe. «Ce n'est pas un projet de loi sur le fait de sortir ou non de l'UE ou sur la façon de le faire. Il s'agit simplement d'appliquer une décision déjà prise», avait rappelé le ministre de la Sortie de l'UE, David Davis. «La seule question à laquelle vous devez répondre est: faites-vous confiance au peuple?», dramatisait de son côté Theresa May.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 02/02/2017.