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  • JOURNAL TVL DU 07.02.17

  • Affaire Penelope Fillon : et maintenant, 45 000 € d'indemnités de licenciement !

     

    >Elections>Election présidentielle|07 février 2017, 17h29|40
     
      
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    Pour la troisième semaine consécutive, le «Canard enchaîné» alimente l'affaire Penelope Fillon, suspectée d'avoir exercé un ou plusieurs emplois fictifs, notamment comme assistante de son mari à l'Assemblée. Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique affirme qu'elle a touché, en deux fois, 45 000 euros d'indemnités de licenciement, payées par l'Assemblée nationale.

     

    Penelope Fillon a perçu en août 2002 «16 000 € d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire», alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de François Fillon, Marc Joulaud, selon le «Canard». «La législation ne prévoit pas un tel niveau d'indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire», explique l'hebdomadaire, qui précise que ces indemnités portent sur la période 1998-2002.

     

    Le «Canard enchaîné» ajoute que Penelope Fillon a également perçu, en novembre 2013, «29 000 euros de primes» au terme de son «dernier contrat» de 17 mois.

     

    Fillon fustige des «mensonges»

     

    Le candidat a réagi dans un communiqué intitulé «Les mensonges du Canard enchaîné» : «Les éléments publiés ce (mardi) soir dans l'édition du Canard Enchaîné datée du 8 février ne sauraient en rien constituer une information nouvelle et comportent des erreurs manifestes».

      

    Selon l'I-télé et RTL, l'entourage de François Fillon avancerait que «le salaire net annoncé hier (lundi, sur le site de François Fillon, ndlr) comprenait les indemnités».

      leparisien.fr
  • Florian Philippot : «Fillon est entre les mains des puissances d’argent»

      

     Source: Reuters
    «Quels autres points de son programme sont déterminés par d’éventuelles relations de dépendance financière ?» s'est interrogé Florian Philippot au sujet de François Fillon

    Jugeant la prestation de François Fillon face à la presse «pas convaincante», Florian Philippot s'est interrogé sur le lien du candidat avec les assurances privées, après qu'il a annoncé avoir eu pour client de son cabinet de conseil l'assureur AXA.

    Invité au micro d'Europe1 à réagir à la conférence de presse de François Fillon ce 6 février, Florian Philippot a estimé que le candidat de la droite n'avait pas été «convainquant» et qu'il aurait dû se retirer.

     

    «Il a rompu le lien de confiance avec les Français et ce lien aura du mal à se retisser», affirmant qu'il aurait, à titre personnel, préféré que François Fillon annonce son retrait.

    Florian Philippot a également dénoncé les «mensonges» de François Fillon lors de sa conférence à la presse, notamment lorsque François Fillon a affirmé que la journaliste qui a réalisé l'interview de son épouse, dans laquelle cette dernière affirmait ne jamais avoir travaillé pour son mari, s'était manifestée auprès du couple Fillon. Elle leur aurait alors témoigné son soutien face à des images «sorties de leur contexte» - la journaliste anglaise en question a nié ces faits après la conférence de presse. 

    «Pourquoi a-t-il besoin d’inventer ce mensonge ? C’est tout à fait surprenant», s'est interrogé Florian Philippot, qui a également soulevé un autre point d'ombre selon lui : François Fillon a annoncé avoir pour client de sa société de conseil le géant des assurances AXA. «Or son projet en matière de Sécurité sociale, c’est largement une privatisation de la Sécurité sociale au profit des assurances privées», a noté Florian Philippot.

    «Cela pose un énorme problème politique. Cela veut dire que cet homme n’est pas libre, qu’il est entre les mains des puissances d’argent. Quels autres points de son programme sont déterminés par d’éventuelles relations commerciales, ou des relations de dépendance financière ? L’opération vérité aurait dû aller jusqu’au bout».

    Lire aussi : «Nouveau couac pour François Fillon : sa femme travaillait en réalité pour lui depuis 1986»

    RT

     

     

  • Etats-Unis : le gouvernement soutient les restrictions à l'immigration de Donald Trump

    5899148ec3618832628b479d.jpg Trump et  Pence.jpg

     Source: Reuters
    Donald Trump et son vice-président Mike Pence ont toutes les raisons de se réjouir de cette nouvelle

    Le décret Trump contre l'immigration est un «exercice légal de l'autorité du président », a estimé le 6 février le gouvernement américain dans ses arguments déposés devant la Cour d'appel fédérale de San Francisco.

    Grande victoire politique pour Donald Trump. Un document soumis aux juges par le Département de la Justice estime que «le décret est un exercice légal de l'autorité du président sur l'entrée des étrangers aux Etats-Unis et l'admission des réfugiés».

      

    Selon l'administration du 45ème président des Etats-Unis, la décision d'un juge fédéral de Seattle, vendredi, de bloquer l'application du décret sur l'ensemble du territoire américain est «d'une portée très excessive».

    Pas de discriminations

    Le Département de la Justice estime également que l'accusation selon laquelle ce décret est dirigé contre les musulmans est «incorrecte» et que les restrictions migratoires sont «neutres du point de vue de la religion». 

    Les deux parties exposeront leurs positions par téléphone lors d'une audience fixée le 7 février à 15h00 à San Francisco (23h00 GMT).

      

    Le décret signé le 27 janvier par le président américain pour «protéger la nation du terrorisme» interdit l'entrée des ressortissants de sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) pour trois mois et gèle l'accueil de réfugiés pour quatre mois. Les Syriens font quant à eux l'objet d'une interdiction sans limitation de durée. 

    RT

  • Bruno Gollnisch sur l'actualité

  • Décret Trump: où étaient les manifestants quand Daech massacrait les chrétiens ?

     

    Publié par wikistrike.com sur 6 Février 2017, 09:08am

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    Tandis que de nombreux Américains se mobilisent contre le décret de Trump sur l’immigration, l’archevêque irakien Bashar Warda pose crûment la question: que faisaient ces manifestants à l’époque où Daech commettait des massacres contre les chrétiens, pourquoi ne sont-ils pas descendus dans la rue pour condamner de tels actes de violence?

     

     

    La signature du décret du 45e président des États-Unis Donald Trump interdisant l’entrée sur le territoire américain des ressortissants de sept pays musulmans jugés à haut risque a provoqué une vague de réactions. Mais qu’en pensent les habitants des pays où règne le terrorisme et qui subissent des massacres au quotidien depuis des années ? Comme le partage avec Crux l’archevêque catholique d’Erbil Bashar Warda, les réfugiés irakiens voient cette affaire sous un autre angle et se demandent où étaient les manifestants en 2014 :

    « Tout le monde, y compris l’administration, semble accepter que cela aurait dû être mis en œuvre avec plus de clarté. Il y a eu beaucoup de confusion sur ce que signifiait l’ordre et plusieurs étaient très bouleversés », confie-t-il.

    « De mon point de vue en Irak, je me pose la question de savoir pourquoi tous ces manifestants ne protestaient pas dans les rues quand Daech est venu tuer des chrétiens et des Yazidis et d’autres groupes minoritaires. Ils ne protestaient pas quand les dizaines de milliers de chrétiens déplacés, que mon archidiocèse a soignés depuis 2014, n’ont reçu aucune aide financière de la part du gouvernement américain ni des Nations Unies. Il n’y a eu aucune protestation quand seulement 1/20e des chrétiens syriens ont été autorisés à entrer sur le territoire US », martèle l’archevêque.

    La plupart des Américains n’ont aucune idée de la vie d’un Yazidi ou d’un chrétien ou encore d’un représentant de quelque autre minorité que Daech a placée sous son joug.

    « Notre peuple a eu la possibilité de s’enfuir, de se convertir ou bien d’être tué, et beaucoup ont été tués de la façon la plus brutale imaginable », souligne-t-il.

     

    Pourtant, personne n’est sorti dans la rue pour dénoncer cette barbarie.

    Le peuple de Bashar Warda a tout perdu à cause de sa foi : ils ont été ciblés pour leur croyance, tout comme les Yazidis et bien d’autres encore. Et maintenant, ces manifestants disent que la religion n’a pas d’importance du tout, même si quelqu’un a été persécuté pour sa foi, même si la persécution fondée sur la religion est l’un des motifs du statut de réfugié dans le traité de l’Onu sur les réfugiés.

    Auparavant, l’Église catholique avait avancé un plan censé améliorer le sort des chrétiens irakiens. Bashar Warda a dévoilé que l’Église voulait que les personnes déplacées rentrent dans leurs villages en paix et en sécurité ceci, en dépit de récents rapports montrant l’ampleur de la destruction de leurs maisons dans les plaines de Ninive.

    source: https://fr.sputniknews.com/international/201702041029943527-archeveque-irak-manifestations-decret-trump/

  • Ces « émigrants identitaires » qui quittent la France pour l’Europe de l’Est

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    05/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « Ils sont mécanicien, géomètre, financier… De jeunes Français, se revendiquant, pour certains, comme des “émigrants identitaires“, ont choisi de s’exiler en Pologne ou en Hongrie, où ils apprécient l’homogénéité ethnique et culturelle. » Ainsi débute « A l’Est, l’éden », une enquête sur les « expats identitaires » que Le Monde a publié dans son édition du 3 février.

    On y croise par exemple Romain, un Lillois de 25 ans, qui a décidé de quitter la France car « quelque chose ne lui convenait plus dans ce pays où il avait grandi ». Il est parti plein Est et s’est arrêté en Roumanie : « Ici, il y a une homogénéité et je me sens chez moi. » Il est heureux de vivre « avec des hommes de souche européenne, des catholiques ».

    « Plusieurs milliers de Français, rapporte Le Monde, sont partis vivre dans ces pays depuis quelques années. Et, parmi eux, il n’est pas difficile, par le simple bouche-à-oreille, d’entrer en contact avec des expatriés qui expliquent, sans détour, sans gêne, sans haine apparente non plus, comment cette question culturelle a germé dans leur esprit comme une évidence. Jusqu’à se revendiquer, pour certains, comme des “émigrants identitaires“. »

    « Le multiculturalisme n’est manifestement pas la tasse de thé de ces “expats“ atypiques, écrit encore la journaliste du Monde, Saïda Djerrada. Ainsi de Gabriel (qui préfère ne pas donner son nom). Originaire de Haute-Savoie, carrière prometteuse dans la finance, ce jeune homme de 35 ans a quitté la France dès 2005 et s’est installé pendant dix ans à Budapest. Sans détour, il associe la qualité de vie qu’il y a trouvée à “l’homogénéité ­culturelle, voire ethnique“ de son pays d’adoption. “Si vous mélangez trop les gens, cela ne fonctionne pas“, tranche-t-il. »

    Une passionnante enquête, riche en témoignages,
    à lire en intégralité dans Le Monde

  • Nicolas Dhuicq (Député LR) : « Macron est soutenu par un très riche lobby gay"

     

    6 février 2017 par Pierrot

    Dans une interview pour Sputnik International, le député LR de l’Aube, Nicolas Dhuicq, parle des accointances de Macron avec les riches lobbyistes LGBT de France : « Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir à l’heure où nous parlons. Macron est quelqu’un qu’on appelle le ‘chouchou’ ou le ‘chéri’ des médias français, qui sont détenus par un petit nombre de personnes, comme tout le monde le sait. Par ailleurs, l’un de ses soutiens est le célèbre homme d’affaires Pierre Bergé, un associé et amant de longue date d’Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage pour tous.

    Il y a un très riche lobby gay qui le soutient. Cela veut tout dire.« Attention monsieur le député, encore un mot de travers et vous pourriez vous retrouver viré du parti de « droite »…

    Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ | 

  • Assises présidentielles de Marine Le Pen à Lyon : un programme de rupture

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    Ce sont des mesures de rupture sans précédent avec des décennies d’islamisation et de soumission et un quinquennat entier de perdu face à la menace islamiste. Comme Trump qui « respecte ses promesses, agit vite et fort dans l’intérêt de son peuple », seule Marine Le Pen prend les moyens d’inverser le processus.

    Sur ce point fondamental, là où le péril immédiat est le plus grand, face aux avancées de l’idéologie islamiste, Marine Le Pen ne déçoit pas. Ce week-end lors des Assises présidentielles de Lyon, elle a fait preuve de la volonté politique d’un véritable chef de l’Etat : « Il n’y aura pas d’autres lois et valeurs que les valeurs françaises. Nous ne voulons pas vivre sous le joug du fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé lors de son discours de clôture devant 3 000 personnes. « Quand on aspire à s’installer dans un pays, on ne commence pas par violer ses lois. On ne commence pas par réclamer des droits. »

    Des morts de Charlie au massacre du Bataclan, de la tuerie de Nice aux égorgements de policiers et d’un prêtre en pleine messe, des assassinats de militaires aux attaques à la machette aux cris d’Allah Akbar, quelles mesures déterminantes pour protéger les Français, quel changement radical, le gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve a-t-il pris en deux ans ?

    Marine Le Pen propose avant tout de rétablir les frontières nationales sans lesquelles toute protection contre le terrorisme est illusoire et toute expulsion de djihadistes irréalisable. Sur le sol français elle interdit les prédicateurs « semeurs de haine » et dissout tous les organismes (associatifs, culturels, sportifs) liés aux islamistes, dont plusieurs ont actuellement pignon sur rue dans le clientélisme électoral le plus fraternel avec nos élus. A commencer par l’UOIF. Elle expulsera tous les étrangers en lien avec le fondamentalisme islamiste dont les nombreux fichés S qui ont actuellement la possibilité de travailler à la RATP, dans l’armée ou dans la police. « Les vitrines légales de l’islamisme sur internet seront éteintes. » La candidate annonce qu’elle fermera toutes les mosquées salafistes recensées par le ministère de l’Intérieur (près de 200) et interdira le financement étranger des lieux de culte ainsi que leur financement par l’Etat. Elle appliquera la déchéance de nationalité et l’interdiction du territoire pour tout binational lié à une filière djihadiste.

    Elle propose parallèlement de réarmer massivement les forces de l’ordre (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes, modernisation et adaptation des moyens aux nouvelles menaces). Mais de les réarmer aussi moralement et juridiquement notamment par la présomption de la légitime défense, ce qui est exactement ce que nous réclamons dans Présent depuis des années.

    Marine Le Pen veut mettre en place un plan de désarmement des banlieues et reprendre en main les zones de non-droit : cibler les 5 000 chefs de bande identifiés par le ministre de l’Intérieur. Elle préconise la tolérance zéro et veut en finir avec le laxisme judiciaire (abrogation des lois pénales comme la loi Taubira, rétablissement des peines planchers et suppression des remises de peine automatique). Elle coupera les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes en cas de carence éducative manifeste.

    Elle propose d’instaurer une peine de prison de perpétuité réelle incompressible pour les crimes les plus graves. De même la « double peine » supprimée par Sarkozy, sera rétablie et améliorée avec l’expulsion automatique des criminels et des délinquants étrangers et la mise en place d’accords bilatéraux permettant que les étrangers condamnés purgent leur peine dans leur pays d’origine. « Ça libérera quelques places », a-t-elle souligné. Cette seule mesure aurait permis que l’auteur de la tuerie de Nice par exemple ne puisse pas se trouver en France au moment où il a pris un 15 tonnes pour écraser 84 personnes dont de nombreux enfants.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Extraits d’un entretien paru dans Présent daté du 7 février 2017

    NOVOpress

  • Affaires Fillon : de quelles sommes parle-t-on exactement ?

     

    >Elections>Election présidentielle|Robin Korda|06 février 2017, 18h08|25

    Depuis la première enquête du Canard enchaîné sur l'emploi de sa femme en tant qu'attachée parlementaiare, plusieurs affaires ont cerné le candidat de la droite à l'élection présidentielle, François Fillon. En les additionnant, les sommes en jeu atteignent un peu moins d'1,8 million d'euros.

     
     
    Robin Korda
     
    Election présidentielleFrançois FillonPenelope FillonPenelope gate2F ConseilCharles Fillon
     

    En additionnant les chiffres mis au jour dans la presse, les soupçons visant sur l'ancien Premier ministre pèsent sur un peu moins d'1,8 million d'euros. Voici le détail de ces calculs.

    C'était une «collaboration de confiance» qui suscite désormais «la défiance», dit-il. François Fillon, dans la tourmente depuis les révélations sur les emplois présumés fictifs de sa femme, a assuré lors d'une conférence de presse lundi que «tous les faits évoqués» étaient «légaux et transparents», réfutant, alors qu'il était questionné en ce sens, l'idée de «rembourser» tout ou partie des sommes en jeu. 

     

    QUESTION DU JOUR. Soupçons d'emplois fictifs : François Fillon vous a-t-il convaincu ?

     

    Lire. Toutes les fois où Penelope Fillon disait ne pas travailler pour son mari

     

    De quelles sommes parle-t-on exactement ? Depuis la première enquête du Canard enchaîné, plusieurs affaires ont cerné le candidat de la droite à l'élection présidentielle. En additionnant les chiffres mis au jour dans Le Parisien, Le Canard enchaîné, Mediapart et Le Monde, les soupçons d'abus de biens sociaux, d'emploi fictif, de rémunération de complaisance, de conflits d'intérêt, de détournement de fonds publics et de financement illicite de campagne électorale pèsent sur un peu moins d'1,8 million d'euros. Voici le détail de ces calculs.

     

       

    • Pour l'emploi d'assistante parlementaire de Penelope Fillon : 831 440 €

    De 1988 à 2007, Penelope Fillon a régulièrement travaillé en tant qu'attachée parlementaire, pour son époux d'abord puis pour le suppléant de celui-ci, Marc Joulaud. Un travail rémunéré en tout 831 440 euros bruts, objet d'une enquête depuis les révélations du Canard enchaîné et les soupçons d'emploi fictif qui pèsent dessus depuis. Penelope Fillon a notamment affirmé à de multiples reprises n'avoir jamais travaillé pour son mari.  

     

    • Pour l'emploi de «conseillère» à la Revue des deux Mondes de Penelope Fillon : 100 000 €

    Comme l'a révélé «le Canard enchaîné», Penelope Fillon a par ailleurs perçu 5 000€ brut par mois entre mai 2012 et décembre 2013, soit 100 000 €, en tant que «conseillère littéraire» de La Revue des deux Mondes. Une collaboration dont on ne trouve la trace concrète que dans... deux modestes critiques de livres. 

     

    Alors que le propriétaire de cette prestigieuse publication a été élevé par l'ancien Premier ministre à la dignité de grand-croix dans l'ordre national de la Légion d'honneur, Le Monde s'interroge lundi : l’embauche de Penelope Fillon aurait-elle constitué la contrepartie de cette décoration ?

     

    • Pour l'emploi d'attaché parlementaire au Sénat de Marie puis Charles Fillon : 83 735 €

    Au JT de TF1, la révélation constituait une bombe à retardement. «Il m'est arrivé de rémunérer, pour des missions précises, deux de mes enfants qui étaient avocats, en raison de leurs compétences», expliquait alors François Fillon. Depuis, plusieurs éléments sont venus jeter le discrédit sur ces arguments. Marie et Charles Fillon n'étaient notamment qu'étudiants en droit au moment des faits. Ils avaient par ailleurs été rémunérés, à hauteur de 83 735 euros brut sur 21 mois, en tant qu'attachés parlementaires. 

     

    Le Monde, qui cite les dépositions de l'ancien Premier ministre, révèle ce lundi que Marie Fillon aurait en fait été chargée d'aider son père à écrire son livre La France peut supporter la vérité, paru en octobre 2006. Son fils aîné, Charles, aurait lui travaillé sur... la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.

     

    • Pour les salaires et les bénéfices de la société 2F Conseil, au centre de possibles conflits d'intérêt : 757 500 €

    En quittant Matignon, François Fillon a créé un cabinet de conseil, comme le révélait le Canard enchaîné au mois d’octobre 2016. Via cette société, nommée «2F Conseil», l’ancien Premier ministre a gagné 757 500 euros en salaires et bénéfices entre 2012 et 2015. Or, de fortes suspicions de conflits d’intérêts entre ces activités privées et la conduite des affaires publiques pèsent sur les contrats passés par la société du Sarthois, selon Le Monde. Aucune procédure judiciaire n’est à ce jour engagée sur l’activité de Conseil de François Fillon.

     

    • Pour la caisse occulte de l'Union républicaine du Sénat : 21 000 €

    Mediapart a révélé vendredi que François Fillon aurait bénéficié d'un système occulte en place durant des années au Sénat. Le reste des enveloppes à la disposition des parlementaires pour rémunérer leurs assistants aurait été transféré durant plusieurs années au groupe UMP plutôt qu’au parlement. Entre 2003 et 2014, une partie des sénateurs du groupe auraient ainsi pu récupérer un tiers de ce crédit, sous la forme de chèque à leur ordre.

     

    Parmi eux se trouve François Fillon, qui aurait perçu grâce à ce système sept chèques à son nom, soit un par trimestre, pour un montant total de 21 000 euros. Les faits font actuellement l’objet d’une enquête judiciaire, qui ne vise pas directement l'ancien Premier ministre. Plusieurs élus ont été mis en examen tels que Jean-Claude Carle, ex-trésorier du groupe UMP sénatorial, et Henri de Raincourt, ex-président du groupe et ancien ministre. 
     

    • Total : 1 793 675 €

    LE PARISIEN