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  • Marine, un programme social et national. Le FN peut-il siphonner Les Républicains?

     

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    Raoul Fougax ♦

    On ne dira pas de Marine Le Pen qu’elle a présenté un programme national-socialiste. Mais si on fait abstraction de l’impossibilité d’utiliser un terme diabolisé, c’est tout de même de cela qu’il s’agit.

    A Lyon capitale des gaules, elle a déroulé une thématique patriotique, nationale et sociale. En gros, on garde la ligne Philippot sur le social mais on rejoint la ligne Marion sur l’identité.

    Un retour aux fondamentaux, mais pas vraiment sur le social. Et c’est là où il sera difficile pour le FN, de séduire l’électorat libéral déçu par François Fillon. Car pour le FN, c’est cela la grande opportunité, casser le plafond de verre du second tour grâce au renfort de bataillons des Républicains les plus à droite. C’est Marion qui l’a énoncé clairement, le vrai plan B pour les Républicains, c’est le plan Bleu Marine.

    Tout dépend cependant des jours qui viennent et où l’on saura si Fillon a oui ou non sauvé sa candidature. Car de plan B crédible pour les Républicains il n’y en a aucun. Sauf à présenter Alain Juppé, l’humilié de la primaire, homme du système, vieux de la vieille et condamné lui définitivement pour emplois fictifs.

    Sur le positionnement patriote, les électeurs de Fillon peuvent suivre. La fierté française, l’appel à l’histoire face aux menaces mondialistes de la finance et de l’islam, une thématique très « nouvelle droite » qui est séduisante. Face à cette thématique, Mélenchon, hologramme des coupeurs de têtes de la révolution française mâtiné de bolchevisme, souffre de la concurrence de l’apparatchik socialo-gaucho Benoit Hamon. S’ils ne s’additionnent pas ils vont s’éliminer l’un l’autre.

    Reste l’inconnue Macron toujours sans vrai programme mais plein de fric pour monter des shows qui plaisent. Il a une chance puisque la primaire a été transformée par les médias en une sorte de télé réalité où l’on élimine dans un spectacle plus proche de « the voice » que du débat de fond. Macron va être l’objet de toutes les attaques et les médias devront bien lui demander d’ou vient l’argent. C’est le candidat de la mondialisation et de l’immigration économique. Pour le FN, c’est l’idéal pour le second tour.

    Un candidat discrédité, un candidat sclérosé, un candidat agité et un candidat oligarchisé… C’est pour Marine Le Pen l’occasion rêvée.
    Ce qui était inimaginable devient possible. Elle pense déjà à une majorité parlementaire présidentielle. Cela est indispensable pour ne pas faire peur aux électeurs qui peuvent avoir l impression, après avoir voté pour une présidente, de devoir sauter dans l’inconnu d’un pays ingouvernable. On voit déjà l’argument monter.

    Le FN peut se venger de la droite qui, du temps de Sarkozy, avait siphonné son électorat en lui rendant la pareille. Mais on en est pas encore là.

    METAMAG

  • JOURNAL TVL DU 09.02.17

  • Pénélope Fillon n’aime pas les Français et a fait « la comédie pour obtenir la nationalité française »

     6 février 2017 par admin4

    comme elle l’expliquait dans The Telegraph en 2007 : « J’ai fait cette comédie pour obtenir la nationalité française il y a 15 ans, juste pour pouvoir voter. Les Français m’exaspèrent, car ils se croient supérieurs aux autres. Ce sont les choses du quotidien qui m’ennuient : le manque de politesse, leur incapacité à faire la queue. Les Français ne sont pas particulièrement chaleureux. Shakespeare ? C’est une formidable antidote à la France ! »

     Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/penelope-fillon-naime-pas-les-francais-et-a-fait-la-comedie-pour-obtenir-la-nationalite-francaise |

  • 61% des Français et 55% des Européens veulent interdire aux musulmans d’immigrer en Europe

    BREIZATAO – ETREBROADEL (09/02/2017) Une étude d’opinion menée dans dix pays européens par la fondation britannique Chatham House (source) indique que 55% des Européens ne veulent plus de colons musulmans en Europe.

    Suite au décret présidentiel de Donald Trump, l’organisation a demandé à 10 000 personnes de réagir à cette affirmation : « Toute migration supplémentaire de pays majoritairement musulmans devrait être stoppée ».  Les personnes interrogées pouvaient répondre par « d’accord », « pas d’accord » ou « sans opinion ».

    Chatham House (source) :

    Globalement, à travers les dix pays européens une moyenne de 55% s’accordent pour dire que toute nouvelle immigration de pays musulmans doit être stoppée. 25% d’entre eux ne sont ni d’accord ni opposés et 20% s’y opposent. On trouve une majorité dans tous les pays sauf deux, allant de 71% en Pologne, 65% en Autriche, 53% en Allemagne, 51% en Italie à 47% au Royaume-Uni et 41% en Espagne. Dans aucun pays, ceux qui s’opposent ne dépassent les 32%.

    En France, 61% des personnes interrogées sont d’accord avec une interdiction pour les musulmans de pouvoir immigrer dans le pays. Voici le résultat en graphique :

    En d’autres termes : nous avons gagné la bataille de l’opinion. Le peuple européen a, dans son immense majorité, rejoint nos positions et va continuer de le faire à mesure que la guerre s’intensifie.

    Le système politique actuel doit donc imposer aux masses ce remplacement de population et son alliance avec l’islam. Ce qui suppose la mise en place d’une tyrannie.

    La suite logique, outre la révolution qui amènera les ultranationalistes au pouvoir en Europe, est la destruction du fléau dont nous sommes victimes. Nous allons extirper les allogènes du continent de la même façon que nous avons convaincu les populations de l’urgence de stopper l’invasion.

    C’est inéluctable.

     

     

  • Ivan Rioufol : « Une froide distance sépare Macron de l’âme française »

    19h06
     

    Macron, c’est tout ce que les Français sensibles à la fragilité du pays rejettent. Annoncer vouloir voter pour lui, même en dernier recours, est incompatible avec la défense d’une nation unifiée et assimilatrice. Son usage du mot « hexagone », vocabulaire désincarné qu’il partage avec Hamon, fait comprendre la froide distance qui sépare Macron de l’âme française.

    Samedi, à Lyon, le faux rebelle d’un Système qui le soutient a défendu le modèle multiculturel, qui est au cœur de la crise identitaire abordée par Fillon, mais aussi Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Il a déclaré : « Il n’y a pas une culture française ; il y a une culture en France : elle est diverse, elle est multiple ».

    Il a aussi dénoncé l’ »obscurantisme », mais il le voit chez Donald Trump, et non dans l’idéologie islamiste qui nargue la République et a pris le monde occidental pour cible. Macron dit refuser les murs, les quotas, les frontières, les conflits.

    Un tel homme à l’Elysée signifierait l’abandon de la société d’intégration au profit d’une « inclusion » dans un espace ouvert et bienveillant. Pour le leader d’En Marche!, le FN représente « une France qui n’a jamais existé ».

    Mais le communautariste qu’il avalise, et qui se consolide dans les cités, est celui qui produit les tensions et annonce les guerres civiles. Lundi soir, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) des policiers encerclés ont dû tirer en l’air à balles réelles. Si la droite ne s’affirme pas, elle poussera nombre d’électeurs dans les bras de Marine.

    Le Figaro

    Merci à Stormisbrewing

  • Ministre hongrois : «Ce n'est pas à Soros de décider quel gouvernement doit diriger la Hongrie»

     

    © Yuri Gripas
    George Soros

    En se référent aux ONG financées par le financier Georges Soros, le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjártó affirme qu'il est «très antidémocratique que quelqu'un de l'étranger veuille influencer le choix électoral des citoyens».

     

    RT : Budapest a promis de «balayer» les ONG étrangères financées par le milliardaire américain George Soros. D’après nos informations, il finance aujourd'hui plus de 60 de ces groupes. Quelle est le danger que représentent ces organisations pour votre pays ?

    Peter Szijjártó (P. S.) : En fait, il s'agit d'une approche très injuste qui gagne en importance : on tente de dire que ce sont en vérité les ONG qui représentent les gens d'un pays donné – ce qui est une approche très dangereuse, car elle n’est pas vraie. Jamais il n'y a eu des élections où des ONG seraient candidates, donc il n'y a jamais eu de gens à avoir voté pour être représenté pour telle ou telle ONG. Les gens votent pour des hommes politiques, pour des partis politiques. Donc, c'est le parlement et c'est le gouvernement qui représentent le peuple d'un pays donné, nous considérons donc que cette approche affirmant que ces ONG représenteraient la société civile est très dangereuse. C’est la première chose.

    La deuxième chose, c’est qu’il y a une exigence très claire et juste pour que la politique soit transparente. Et je pense que ce n'est pas seulement la politique qui doit être transparente, mais toute organisation ayant un impact sur les affaires publiques, sur les questions politiques ou sociales. Les gens ont le droit de savoir qui sont ces ONG, quelles personnes ces organisations représentent réellement. C'est pourquoi nous voulons dire que s'il y a dans le pays des ONG qui sont financées par des citoyens étrangers, par d'autres pays, par d'autres gouvernements – cela devrait être su du peuple.

    Nous savons que George Soros finance beaucoup d'organisations en Hongrie. Il y a un intérêt très clair

    RT : Qui sont ces groupes locaux ? Vous devez avoir des informations pour être tellement inquiet et vous mettre à les fermer. Qui représentent-ils ? George Soros dit qu'il continuera à travailler avec les «groupes locaux» en dépit de l'opposition du gouvernement.

    P. S. : Ce que nous disons, c'est qu'ils doivent être transparents. Les gens doivent savoir que s'il y a des ONG qui veulent influencer leur opinion, leur approche, leur compréhension de la politique, les gens doivent savoir quelles personnes ces ONG représentent.

    RT : Qui sont alors ces gens ?

    P. S. : Nous savons que George Soros finance beaucoup d'organisations en Hongrie. Il y a un intérêt très clair. Il a déjà annoncé très ouvertement qu'il aimerait que ce gouvernement échoue, qu'il aimerait, disons, virer ce gouvernement parce qu'il n'aime pas notre approche, notre politique. Mais ce n'est pas George Soros qui doit prendre cette décision, décider quel gouvernement doit diriger la Hongrie. C'est le peuple hongrois qui doit la prendre. Nous trouvons cela très antidémocratique que quelqu'un de l'étranger veuille influencer le choix électoral des citoyens hongrois.

    RT : Mais quand George Soros dit que désormais plus que jamais il va coopérer avec de petits groupes, cela signifie en quelque sorte qu'il va aller contre la volonté du gouvernement. Comment cela va-t-il se passer ?

    P. S. : Il a une intention très claire, c'est certainement vrai, mais je pense que c'est un droit évident du gouvernement de protéger le pays des influences extérieures. Nous avons beaucoup entendu de la part des Etats-Unis au cours de ces derniers mois, que les influences extérieures étaient très dangereuses. C'est donc une bonne raison, si la position américaine est ainsi, la nôtre peut tout aussi l'être. Si quelqu’un – les gens, les hommes d'affaires – entend influencer les procédures politiques dans notre pays depuis l’étranger, nous devons nous en protéger.

    RT : Mais cela paraît délicat dans le cas de la Hongrie, car le parti au pouvoir a également bénéficié des ONG financées par Soros, avant qu'il n'arrive au pouvoir. Si c'était concevable de travailler avec lui à l’époque, quel changement y a-t-il eu depuis ?

    P. S. : Bon nombre d'entre nous, de nombreux dirigeants politiques actuels, des hommes politiques, ont reçu des bourses de la fondation Soros grâce auxquelles beaucoup d'entre nous avons pu étudier à l'étranger – aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Mais attribuer des bourses pour étudier à l'étranger, pour faire les gens voir le monde, acquérir des compétences et de l'expérience et revenir – ce n'est pas la même chose que financer des ONG qui œuvrent contre le gouvernement. Ce sont deux choses totalement différentes.

    Les Etats-Unis ont tenté très clairement de s'ingérer dans nos questions internes

    RT : Votre parti prétend que les ONG financées par George Soros œuvraient pour faire venir des migrants illégaux en Hongrie. Comment ont-ils procédé ? Pourquoi George Soros aurait-il besoin d'autant d'immigrants en Hongrie ?

    P. S. : D’après ce que je comprends [des rapports] de mes collègues, il y avait des organisations qui aidaient les migrants clandestins à trouver des moyens pour arriver en Hongrie, à trouver où ils pourraient violer notre frontière, à savoir comment demander le statut d'asile, et ces rapports indiquent que George Soros était derrière ces organisations.

    RT : Le nouveau président américain, Donald Trump, a également fortement critiqué George Soros et l’activité de ses ONG à travers le monde. Pensez-vous qu’avec lui en tant que chef d’Etat américain, il sera plus facile pour la Hongrie de se débarrasser des ONG de Soros ?

    P. S. : En ce qui concerne les relations politiques entre les Etats-Unis et la Hongrie au cours de ces dernières années, nous avons touché le fond. Les Etats-Unis ont tenté très clairement de s'ingérer dans nos questions internes. Pour vous donner un exemple, j'ai reçu un document de deux pages d'un haut fonctionnaire du Département d'Etat lors de ma première visite aux Etats-Unis en tant que ministre des Affaires étrangères. Ce document de deux pages contenait les mesures que le gouvernement américain voulait que nous adoptions en Hongrie afin que nos relations politiques puissent s'améliorer. C'est trop, c'est de l'ingérence dans nos problèmes internes, parce que ces documents ne portaient pas sur la coopération bilatérale, il s'agissait de questions clairement internes : des lois, des règlements en Hongrie. Bien que notre coopération économique et militaire ait été parfaite, notre relation politique était très mauvaise. Donc, maintenant, nous espérons que cette relation politique va s'améliorer, et vu que notre position en matière de migration et de politique étrangère est assez semblable à celle de Donald Trump, nous avons bon espoir que cette relation politique s'améliore.

    RT

  • Les députés britanniques autorisent Theresa May à déclencher le Brexit

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    Par Amandine Alexandre
    Mis à jour le 08/02/2017 à 22h20 | Publié le 08/02/2017 à 19h29

    Le projet de loi sur le déclenchement de l'article 50 a été approuvé hier soir par les députés à une très large majorité.

    Tout ça pour ça. Pendant six mois, Theresa May a tenté à tout prix d'éviter de soumettre le déclenchement du Brexit à l'approbation des députés. Sous la contrainte de la Cour suprême, fin janvier, la première ministre avait finalement été obligée de présenter un projet de loi concernant le retrait du Royaume-Uni de l'UE au Parlement. Or l'opposition à laquelle la première ministre craignait de se heurter ne s'est pas matérialisée.

    Hier soir, les députés ont voté pour l'activation de l'article 50 du traité de Lisbonne lors d'un vote final aux Communes à 494 voix contre 122. La semaine dernière, 498 députés s'étaient déjà prononcés en faveur du déclenchement du Brexit, au terme d'une seconde lecture du texte. La victoire du gouvernement est pleine et entière: non seulement les membres de la chambre basse ont approuvé le projet de loi à une très large majorité mais ils n'ont pas été en mesure de s'accorder sur un seul amendement.

    Theresa May n'a pas remporté la guerre - le texte doit maintenant être examiné par la Chambre des Lords - mais elle peut se féliciter d'avoir mis K.O. la Chambre des Communes. Le «Blitzkrieg» parlementaire imaginé par le gouvernement s'est déroulé comme il avait été prévu par la générale en chef du «hard Brexit»: les députés ont été autorisés à s'exprimer sur le processus, pas à s'emparer du dossier de la sortie de l'UE.

    D'abord, parce que 51,9% des électeurs ont voté pour le Brexit le 23 juin dernier. Ensuite, parce qu'au fil des mois, avec l'aide des tabloïds, le gouvernement de Theresa May a instillé un climat très hostile à la moindre remise en cause du bien-fondé de la sortie de l'Europe. Dans les cercles du pouvoir, se prononcer contre le divorce avec les Vingt-Sept équivaut à porter atteinte à l'esprit patriotique britannique.

    Un Parti conservateur uni

    La victoire qui se profile est d'autant plus savoureuse pour May que l'examen du projet de loi sur le Brexit a mis de nouveau en évidence les divisions au sein du Labour

    La victoire qui se profile est d'autant plus savoureuse pour May que l'examen du projet de loi sur le Brexit a mis de nouveau en évidence les divisions au sein du Labour. La semaine dernière, lors du vote initial, 47 députés ont passé outre la consigne de vote donnée par leur leader, Jeremy Corbyn, en votant contre le texte. La rébellion a même gagné l'entourage proche de Corbyn.

    La très loyale Diana Abbott, chargée des affaires intérieures au sein du cabinet fantôme travailliste, s'est fait remarquer par son absence mardi dernier. A une heure du vote, la députée londonienne, dont la circonscription a rejeté le Brexit, s'était éclipsée des Communes, prétextant «une migraine». Hier soir, Mme Abbott est rentrée dans le rang mais Clive Lewis, jusqu'alors responsable du commerce au sein de l'équipe Corbyn, a remis sa démission du shadow cabinet. Avant lui, trois autres membres du cabinet fantôme avaient démissionné depuis la fin janvier.

    Face à un parti travailliste déchiré, Theresa May peut se féliciter de l'unité du parti conservateur. La première ministre a fait suffisamment de concessions - d'aucuns diront de gestes symboliques - pour décourager les rares élus pro-européens qui siègent encore sur les bancs de la majorité d'attaquer le gouvernement. Pour autant, la cheffe de la majorité aurait tort de s'estimer invincible.

    Hier, lors des traditionnelles questions au premier ministre, Theresa May a subi une attaque en règle de Jeremy Corbyn au sujet d'un accord secret que le gouvernement aurait passé avec le comté du Surrey qui menaçait d'augmenter les impôts locaux de 15% pour compenser les coupes budgétaires imposés par le gouvernement. Le Brexit n'est pas le seul dossier brûlant sur lequel la «Dame de fer» va devoir plancher.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 09/02/2017

  • JOURNAL TVL DU 08.02.17