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  • Seine-Saint-Denis : des violences urbaines dans 21 communes la nuit dernière, 25 interpellations

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    21h49

    La nuit dernière, vingt et une communes de Seine-Saint-Denis ont connu des violences urbaines. [...] Pas une soirée sans que des voitures ou des poubelles s’enflamment. Une quarantaine dans la nuit de jeudi à vendredi, autant la soirée précédente. « C’est l’équivalent d’un 31 décembre et cela fait six nuits que l’on a des 31 décembre », indique un officier.

     

    D’abord circonscrits à Aulnay, puis aux villes voisines, les débordements contaminent tout le département. Même la tranquille commune de Vaujours a déploré une voiture brûlée et du mobilier urbain dégradé. La nuit dernière, l’Ile-Saint-Denis, Noisy-le-Grand, La Courneuve… ont été à leur tour le théâtre d’incidents.

    A Montfermeil, c’est une patrouille de police qui est prise dans un guet-apens. Les dégâts les plus importants seront recensés au Blanc-Mesnil, deux voitures brûlées dans le quartier Pasteur et surtout un incendie allumé dans les sous-sols de la Maison pour tous de la cité des Tilleuls. Dans la nuit de mardi à mercredi la maison pour tous de la cité Pasteur avait été aussi la cible d’incendiaires. [...]

    A Noisy-le-Grand, neuf personnes ont été interpellées après des tirs de mortiers dans le quartier du Pavé Neuf. [...] De l’aveu d’un policier : « Il n’y a pas de violences urbaines à Saint-Ouen car le trafic prend le dessus ».

    Le Parisien


    Vingt-cinq personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis cette nuit, dont une à Aulnay-sous-Bois, après une nouvelle nuit de violence  [...]

    La nuit de jeudi a vendredi a été « comparable à la nuit précédente », avec des incidents « éparpillés » sur le département, a indiqué une source policière qui indique qu’au total, 25 personnes ont été arrêtées dans la nuit. Quelques véhicules et poubelles ont été incendiés à Tremblay-en-France, Pierrefitte, Bobigny, Noisy-le-Grand notamment. Il y a également eu des « jets de projectiles », qui n’ont pas fait de blessés, a précisé cette source. Selon une autre source policière, les jets de projectiles et les voitures brûlées étaient toutefois « en nette baisse ». [...]

    Europe 1

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Ce n’est pas le communautarisme bouddhiste qui nous menace ! »

     

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    10/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « Ce n’est pas le communautarisme bouddhiste qui nous menace en France, je pense que ça n’aura échappé à personne… », a lancé hier Marion Maréchal-Le Pen sur KTO, où elle était l’invité de l’émission Face aux chrétiens. Il y a une distinction à faire, a-t-elle expliqué, entre « cet outil qu’est la laïcité pour lutter contre l’offensive de l’islam politique » et la « volonté de défendre la dimension chrétienne culturelle de la France ».

     

  • Accusé d'avoir sortie des phrases de leur contexte, France 2 dévoile l'intégralité de interview de Penelope Fillon

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/emplois-presumes-fictifs-france-2-devoile-l-integralite-de-l-interview-de-penelope-fillon-10-02-2017-6670503.php

    Troublant...

  • Le Conseil constitutionnel censure le délit de consultation de sites terroristes

     

     

    C’est une gifle pour le gouvernement et le législateur. Le Conseil constitutionnel vient de censurer intégralement et sans délai le délit de consultation de sites terroristes. Explications.

    Conseil constitutionnelLa décision vient de tomber. L’article 421-2-5-2 du Code pénal punissait de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende « le fait de consulter habituellement un service de communication au public en ligne  » terroristes. Ou plus exactement, ceux « mettant à disposition des messages, images ou représentations soit provoquant directement à la commission d’actes de terrorisme, soit faisant l’apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ce service comporte des images ou représentations montrant la commission de tels actes consistant en des atteintes volontaires à la vie  ».

    Internet, une composante essentielle de la liberté de communication

    Pour fonder son analyse, le juge a rappelé quelques fondamentaux et déjà l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui consacre le principe de libre communication des pensées et des opinions. Il a de ce fait rappelé ce qu’il avait déjà dit pour sa décision Hadopi 1 : « En l’état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu’à l’importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l’expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d’accéder à ces services ».

    Autre rappel : ce principe n’est pas absolu et il revient évidemment au législateur d’arbitrer la mise en balance des intérêts notamment avec celui de la sécurité et l’ordre publics. D’ailleurs, le législateur a adopté plusieurs mesures autres que ce délit qui permettent de sanctionner les faits de terrorisme soit au niveau judiciaire, soit au titre des services du renseignement : blocage des sites, délit d’entreprise individuelle terroriste, pouvoirs spéciaux, etc. « Les autorités administrative et judiciaire disposent, indépendamment de l’article contesté, de nombreuses prérogatives  » explique le Conseil, en avant-goût de sa censure.

    Sanctionner de deux ans de prison, quelle que soit l’intention de l’internaute

    Qu’est-ce qui a cloché, dès lors ? Premier constat : celui qui consulte plusieurs fois un site terroriste peut encourir ces deux ans de prison sans avoir « la volonté de commettre des actes terroristes » ni que soit démontrée « la preuve que cette consultation s’accompagne d’une manifestation de l’adhésion à l’idéologie exprimée sur ces services  ».

    Il est donc possible de sanctionner le simple fait de consulter un tel site, «  quelle que soit l’intention de l’auteur de la consultation » , hors cas particuliers puisque le texte réservait le cas des journalistes, de la recherche scientifique ou de la preuve en justice.

    Certes, le législateur a prévu en outre une exonération plus générale, pour celui qui démontrerait avoir consulté de «  bonne foi  » ces sites jugés nauséabonds. Mais le Conseil constitutionnel a eu beau ausculter les travaux parlementaires : rien ne permet « de déterminer la portée que le législateur a entendu attribuer à cette exemption alors même que l’incrimination instituée […] ne requiert pas que l’auteur des faits soit animé d’une intention terroriste ».

    Une incertitude disproportionnée pour la recherche sur Internet

    En raison de ce brouillard, il en déduit, comme l’ont exposé les avocats auteurs de la QPC, qu’il existe « une incertitude sur la licéité de la consultation  » de ces sites, et plus largement « de l’usage d’internet pour rechercher des informations  ». Et pour cause, rappelons que le Code pénal ne détient aucune définition matérielle du terrorisme. De fait, quiconque peut donc se retrouver alpagué par ces dispositions alors qu’il se contente de surfer ou rechercher des contenus en ligne.

    C’en est donc trop pour le CC qui voit là une atteinte disproportionnée, non nécessaire, non adaptée, à la liberté de communication. Le problème a été jugé suffisamment vaste pour que celui-ci refuse de reporter dans le temps cette déclaration d’inconstitutionnalité.

    On retiendra au final que l’atteinte à la liberté de communication n’est pas « nécessaire » dans la mesure où quantité d’autres dispositions permettent déjà de lutter contre le terrorisme. L’atteinte n’est pas davantage « adaptée » ou « proportionnée » puisqu’on punit de deux ans de prison le simple fait de consulter plusieurs fois un site. En outre, le critère de bonne foi est incompris d’autant que l’infraction n’exige pas une intention terroriste.

    Ces trois critères faisant défaut, le texte ne pouvait qu’encourir la censure. C’est évidemment une gifle pour le gouvernement qui cette semaine encore, vantait la conformité de son texte devant les neuf Sages.

    Source : nextimpact.fr

  • Immigration, Europe des nations, Buisson... : le résumé de l'«Emission politique» avec Marine Le Pen

    https://francais.rt.com/france/33770-immigration-europe-nations-buisson-points

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  • Aulnay-sous-bois: questions sur une affaire sensible. L'IGPN ne croit pas au viol mais à un accident.

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/02/09/01016-20170209ARTFIG00298-theo-questions-sur-une-affaire-sensible.php

  • La Cour d'appel de San Francisco confirme le gel du décret anti-immigration de Trump

     

     

    La cour d'appel fédérale de San Francisco a confirmé jeudi soir à l'unanimité le gel du décret anti-immigration du président Donald Trump, un camouflet pour le président américain qui avait fait de cette mesure l'une des plus emblématiques de son début de mandat.
    La demande d'appel d'urgence du gouvernement fédéral est "rejetée", ont écrit les trois juges de la cour d'appel dans leur décision, insistant sur la nécessité de protéger "l'intérêt général".
    Ce décret prévoit de suspendre durant 90 jours l'arrivée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans, Iran, Irak, Syrie, Yémen, Soudan, Somalie et Libye, sans toutefois faire explicitement référence à leur religion.
    La présidence peut désormais saisir la Cour suprême des États-Unis pour contester l'arrêt de la cour d'appel de San Francisco.
  • Vous ne louerez plus par Airbnb sans savoir qu’ils aident d’abord les migrants

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    09/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : La semaine dernière, les fondateurs d’Airbnb, Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk, ont entrepris de mobiliser tout leur réseau en faveur des migrants. Ils récidivent par une lettre qui va encore plus loin. C’est, clairement, les migrants – ou les réfugiés, comme ils disent  – d’abord. Et gratuitement bien sûr. On ne trouve rien, dans cette lettre, qui laisse penser que les pauvres, nos pauvres, tous les Européens de condition modeste, les intéressent.

    Non, les seuls qui comptent, auxquels ils demandent de prêter son logement et au profit desquels ils réclament des dons, ce sont les migrants.

    Nous avions pensé vous livrer quelques extraits de leur appel. Finalement, nous vous en livrons la quasi-intégralité. Ça se lit et ça se déguste. Jusqu’à la lie. #weaccept, qu’ils disent. Eh bien non, #wedonotaccept

    Airbnb Migrants

    « Au cœur de nos valeurs, il y a une idée très simple : chacun a le droit d’être accepté pour ce qu’il est, quelle que soit son origine, la personne qu’il aime ou sa religion. Cette notion pourtant élémentaire fait aujourd’hui face à de nombreux défis, et nous ne sommes pas tous acceptés de la même manière partout où nous allons.

    Des êtres humains sont aujourd’hui contraints d’être déplacés, que ce soit pour des raisons liées à des conflits ou à d’autres facteurs. Plus que jamais, ces personnes sont exposées au rejet et au manque d’acceptation. Elles sont dans un besoin urgent de trouver un « chez-soi », et c’est pourquoi nous souhaitons agir.

    […] la semaine dernière, nous avons annoncé que la communauté Airbnb allait proposer une solution d’hébergement gratuite aux réfugiés ainsi qu’à ceux touchés par le récent décret anti-immigration qui empêche l’entrée sur le sol américain. Suite à cette annonce, le soutien incroyable que notre communauté nous a témoigné nous a motivés à aller encore plus loin.

    Aujourd’hui, nous souhaitons nous fixer un but : fournir une solution d’hébergement temporaire à 100 000 personnes dans les 5 ans à venir. Même si notre aide se focalise pour le moment sur les réfugiés, les sinistrés ainsi que ceux qui travaillent dans l’humanitaire, nous voulons permettre à davantage de personnes de bénéficier de ce soutien au fil du temps. Nous allons travailler main dans la main avec notre communauté d’hôtes pour soutenir les personnes déplacées. Nous souhaitons ainsi qu’en plus d’un toit, ces gens puissent retrouver une communauté dans laquelle ils se sentent chez eux et respectés.

    Airbnb va également apporter son aide financière à l’ International Rescue Committee, à hauteur de 4 millions de dollars, au cours des 4 prochaines années. Cette organisation lutte dans le monde entier pour aider les populations déplacées à subvenir à leurs besoins les plus essentiels.

    Nous ne pouvions pas évoquer ce problème sans aborder les défis qui existent au sein même de la communauté Airbnb. La dure vérité, c’est que certains voyageurs ont connu des discriminations sur Airbnb. Cette réalité est pourtant à l’opposé de nos valeurs. Bien que nous ayons encore du travail à faire pour réduire les inégalités au sein de la communauté, nous sommes déterminés et nous voulons continuer sur cette voie.

    Ces actions ne sont qu’un début, mais nous espérons que vous vous joindrez à nous en ouvrant les portes de votre logement à une personne déplacée, ou faisant un don aux organisations qui œuvrent auprès de ceux qui en ont besoin.

    Ensemble, nous pouvons bâtir un monde différent. Un monde dans lequel un enfant peut grandir en étant accepté pour ce qu’il est, quel que soit l’endroit où il vit. Nous sommes convaincus qu’en acceptant l’autre et en s’ouvrant davantage, nous pouvons contribuer à créer ce monde. »

  • Un Aveyronnais, employé à l'Assemblée nationale, sauvagement agressé dans le métro parisien

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    Publié le 08/02/2017 à 15:17, Mis à jour le 08/02/2017 à 17:54

      

    Jean-Michel Gaudin/Capture Facebook

    Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a ouvert ce mercredi la séance des questions au gouvernement en rendant hommage à un agent du Palais Bourbon, qui réside à Estaing, en Aveyron, où son épouse tient un gite. Jean-Michel Gaudin a été sauvagement agressé la semaine dernière dans le métro parisien, en voulant porter des secours à des vieilles dames agressées, comme le rapporte Centre Presse. Il est aujourd'hui entre la vie et la mort. 

    En fin de semaine dernière, Jean-Michel Gaudin, qui est employé comme serveur au bar de l’Assemblée nationale, prend le métro pour rejoindre son domicile parisien. Alors qu'il se trouve le quai, il est témoin de l'agression de vieilles dames par un groupe de jeunes gens.

     

    Roué de coups en portant secours à une vieille dame

    Le serveur aveyronnais tente alors de s’interposer pour porter secours à la personne âgée. Il est alors pris à partie par les quatre assaillants qui lui sautent dessus et le rouent de coups. Jean-Michel Gaudin s’écroule sur le quai et ses agresseurs s’enfuient, le laissant pour mort.

    Souffrant de multiples contusions, hématomes et fractures, avec un pronostic vital engagé, il est transporté, dans le coma, dans un hôpital parisien. Quelques jours après cette sauvage agression, son état de santé est jugé « stationnaire » par les médecins.

    CLAIRE RAYNAUD

    La Dépêche

     

    NdB: Hollande ira-t-il voir et saluer cet homme courageux à l'hôpital?