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  • Non à l’opération Macron

       

     

    Macron

    Tout est fait, c’est désormais parfaitement clair, pour préparer un second tour dont le vainqueur serait presque obligatoirement le candidat issu de l’écurie Hollande, le chouchou des médias, l’homme au programme vide, Macron. Certes quelques naïfs droitiers et centristes, éternels continuateurs de ceux que Beau de Loménie appelait les « grands habiles » misent à nouveau sur cette écurie et son poulain pour promouvoir ce qu’ils appellent les « réformes » sans jamais que soit précisé de quelles dispositions législatives il s’agirait.

    Interrogeons-nous d’abord sur l’environnement institutionnel qu’utilise la manœuvre.

    Tout est véhiculé bien sûr via les gros moyens de la désinformation, eux-mêmes fabriqués par une corporation qui veut nous faire croire qu’elle est objective, qui se veut intouchable, mais qui vote à gauche à plus de 85%.

    Précisons au besoin que la Cour des comptes quand elle ouvre les dossiers de France-Télévision, c’est-à-dire du cœur de ce quatrième pouvoir dépendant de l’exécutif en tire des conclusions effarantes. Les gens qui prétendent incarner la « morale » ne se l’appliquent certainement pas à eux-mêmes. (1)

    N’est-il pas pittoresque de s’interroger quant à une autre partie du pouvoir d’État, l’autorité judiciaire, et donc de se souvenir comment a été constitué le parquet national financier. Celui-ci a été créé par Christiane Taubira en 2014. Garde des sceaux celle-ci y a placé ses amis. Le procureur de ce parquet, Éliane Houlette, était commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes volontaires. Elle doit sa brillante promotion à la ministre, laquelle a également constitué une équipe de procureurs adjoints et vice-procureurs parmi ses très proches … Rappelons aussi à ce sujet qu’en France, le parquet, et particulièrement le parquet national financier, n’est pas indépendant du pouvoir exécutif.

    Les derniers soubresauts médiatiques de la campagne électorale n’ont donc, eux aussi, à cet égard, pas manqué de produire leurs effets sondagiers. Pour la première fois en effet un des deux plus récents sondages, celui commandé par Les Échos et Radio Classique à la société Elabe, plaçait, dès le 1er février, le candidat Macron favori de l’élection présidentielle où il arriverait second au premier tour. (2)

    Rien n’étant plus mouvant et plus incertain, en fait, qu’un sondage d’opinion, on ne disputera pas ici de la qualité respective des deux. On se contentera de noter que celui d’Elabe, institut présidé par Bernard Sananès, popularisé par Radio Classique et les Échos entre parfaitement dans le dispositif, réel et non virtuel de ce qu’il faut bien appeler l’opération Macron.

     

    Ce à quoi vise ce mécanisme est vieux comme la cinquième république. Mais, depuis un demi-siècle, le projet n’avait jamais abouti au résultat désiré par ses promoteurs. Depuis le complot de l’Alma puis du cartel des Non de 1962 jusqu’aux premières illusions de la campagne Hollande de 2012, la grande idée de tous ces intervenants a, bel et bien, toujours été de tendre à un retour de la IVe république par une coalition socialo-centriste. Mais comme le pâté d’alouette cet assemblage inégal composera un cheval social démocrate et une alouette centriste voire droitière. Ne nous laissons pas prendre à cette candidature qui ne repose sur aucune doctrine, qui se refuse à développer, pardon à « dévoiler » un programme et qui laisse entendre qu’il acceptera généreusement les voix de la « droite orléaniste » (sic) en passant par « l’écologie réaliste » et le gaullisme social. Il prend cependant bien soin, quand il révèle, chichement, certains points de sa doctrine, globalement secrète, de ménager les pires poncifs du socialisme, tels que l’État stratège ou le modèle social, etc.

    Il faut donc dire clairement non à cette opération Macron.

    > Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.

    Notes :
    1. Cf. Les Échos du 24 octobre « France Télévisions : les perles du rapport de la Cour des comptes ».
    2. réalisé au même moment un sondage IFOP ne le place certes qu’en troisième position. Mais, depuis plusieurs jours, les commentateurs agréés raisonnent tous sur la base du sondage Elabe sans tenir compte de l’étude IFOP.

    NDF

  • Macron, ou le candidat de l’invasion de notre pays par les jeunes Algériens

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    Eric Martin

     

     

     
     

     

     
  • Une pétition appelle à expulser Soros des États-Unis

    L’Amérique de Trump s’exprime

    Des milliers d’Américains ont signé une pétition appelant Donald Trump à priver de citoyenneté et à expulser du pays le milliardaire George Soros, qui, selon les signataires, cherche à cliver la société américaine.

     

    9 000 personnes ont signé sur le site Change.org une pétition,appelant le président américain Donald Trump à priver de citoyenneté le milliardaire américain George Soros, qui a déboursé des sommes importantes pour soutenir les protestataires anti-Trump à travers les États-Unis, selon de nombreuses fuites dans les médias.

    « Président Trump, nous vous demandons d’expulser George Soros des États-Unis. Nous vous demandons d’interdire à George Soros et à tous les membres de sa famille de mener des affaires aux États-Unis et d’investir dans les fonds de politiciens corrompus », annonce le texte de la pétition.

    Selon l’auteur de la pétition, Vanessa Feltner, George Soros, qui a également sponsorisé le Maïdan ukrainien et fourni une « assistance logistique » à Hillary Clinton, cherche désormais à semer la division au sein de la société américaine.

    « Il a financé des émeutes où ont été blessés et tués des innocents, et leurs maisons ont été détruites. Nous avons vu qu’il avait sponsorisé des émeutes en Europe, et maintenant il menace l’Amérique. Soros est un monstre sans cœur qui veut détruire le monde entier et nous soumettre à ses conditions », a déclaré Vanessa Feltner à RT.

    Et d’ajouter : « Soros avoue lui-même que la plus grande réussite à ses yeux est de détruire l’Amérique. Il est si riche qu’il peut corrompre les autorités et faire tout ce qu’il veut avec nous », s’indigne Vanessa Feltner, se référant à une citation tirée du livre de George Soros, L’ère des erreurs, où le milliardaire écrit que « les États-Unis représentent le principal obstacle pour un ordre mondial stable et juste ».

    Vanessa Feltner a promis de transmettre la demande à Donald Trump en personne dès que la pétition aurait recueilli plus de 10 000 signatures.

    « Je transmettrai la pétition à Donald Trump, et puis j’en créerai une autre sur le site de la Maison-Blanche. Nous sommes déterminés à arrêter Soros et à nous débarrasser des hommes politiques corrompus. Vidons le marais et jetons-les en prison », martèle l’auteur de la pétition.

    Décrit par Wikileaks comme « l’architecte de chaque révolution et coup d’État des 25 dernières années », George Soros a accordé un soutien au coup d’État en Ukraine, selon des documents de la fondation Soros destinés à usage interne récemment tombés entre les mains de hackers.

    George Soros a dépensé des millions pour sponsoriser Hillary Clinton. Il a également perdu au moins un milliard de dollars dans le sillage de l’élection surprise du candidat républicain.

    De nombreuses organisations qui comptent parmi leurs sponsors George Soros fournissent de l’« assistance logistique » aux protestataires anti-Trump à travers les États-Unis.

    Au moins 56 organisations ayant pris part à la « Marche des femmes » étaient en partie financées par le célèbre milliardaire. Il s’agit, entre autres, de Planned Parenthood et du Conseil national de défense des ressources, structures connues pour leur opposition intransigeante envers le nouveau président des États-Unis Donald Trump, ou de MoveOn.org, organisation « farouchement pro-Clinton », et le National Action Network, salué par l’ex-locataire de la Maison-Blanche Barack Obama.

  • Tremblay-en-France (93) : le restaurateur envisage de fermer

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    22h59

    Jean-Baptiste Debreux est jugé ce jeudi à Bobigny pour « discrimination » après avoir ordonné à deux femmes voilées de quitter son établissement en août dernier. Contacté par LCI, son avocate affirme qu’il va « très mal » et qu’il envisage même « de fermer son restaurant ».

     

    (…) A l’époque des faits, Jean-Baptiste Debreux et sa famille avaient dû quitter leur domicile situé juste au-dessus du restaurant pour des raisons de sécurité. « A un moment il a reçu tellement de menaces que La Poste ne délivrait même plus son courrier », lâche son avocate avant d’ajouter que « même sa fille de 16 ans a été harcelée au lycée ».

    Le chiffre d’affaires du Cénacle a lourdement chuté depuis les faits et Jean-Baptiste Debreux croule sous les charges après avoir perdu une grande partie de sa clientèle. « Cette affaire l’a beaucoup atteint, affirme son avocate Me Barbier. Il va très mal et il envisage même de fermer son restaurant ».

    (…)

    LCI

    Merci à jiji

  • Affaire Théo: les caméras de surveillance semblent confirmer la version d'un des policiers

    https://francais.rt.com/france/34093-affaire-theo-cameras-surveillance-semblent-confirmer-version-dun-des-policiers

  • Jean Sévillia: "La colonisation et le non-sens historique d'Emmanuel Macron"

    Par Alexis Feertchak
    Mis à jour le 16/02/2017 à 07h12 | Publié le 15/02/2017 à 19h39

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors qu'Emmanuel Macron a qualifié la colonisation de crime contre l'humanité, Jean Sévillia explique pourquoi une telle déclaration est un non-sens historique. L'historien estime que l'on ne peut pas jeter ainsi «l'opprobre sur les Européens d'Algérie, les harkis, et leurs descendants».


     

    Journaliste, écrivain et historien, Jean Sévillia est rédacteur en chef adjoint du Figaro Magazine. Il vient de publier Écrits historiques de combat, un recueil de trois essais (Historiquement correct ; Moralement correct ; Le terrorisme intellectuel) qui vient de paraître aux éditions Perrin.


    FIGAROVOX. - Lors de son déplacement en Algérie, Emmanuel Macron a accordé un entretien à la chaîne Echorouk News où il qualifie la colonisation d'«acte de barbarie» et de «crime contre l'humanité». Ces qualifications morale et juridique ont-elles un sens historiquement?

    Jean SÉVILLIA. - Sur le plan juridique, la première définition du crime contre l'humanité a été donnée en 1945 par l'article 6 de la Charte de Londres qui instituait le Tribunal militaire international, instance qui allait juger les chefs nazis à Nuremberg. Étaient visés «l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile». D'autres textes affineront la définition, comme le statut de Rome créant la Cour pénale internationale, en 1998, sans en changer l'esprit. Or la colonisation est le fait de peupler un pays de colons, de le transformer en colonie, voire, nous dit le dictionnaire le Robert, de procéder à son «exploitation» afin de le «mettre en valeur».

    La présence française en Algérie a duré un siècle, avec ses échecs, ses pages grises, mais aussi ses réussites, ses motifs de fierté.

    Historiquement parlant, à l'évidence, la colonisation suppose un rapport de domination du colonisateur envers le colonisé, variable en intensité et en durée selon les lieux où elle s'est déroulée, mais elle n'a pas pour but d'exterminer les colonisés, ce qui, sans parler de l'aspect moral, n'aurait même pas été de l'intérêt matériel du colonisateur. Parfois, dans les périodes d'installation du colonisateur, et cela a été le cas, en Algérie, la colonisation est passée par une guerre de conquête, avec son lot de violences inhérentes à toute guerre. Les travaux d'historiens comme Jacques Frémeaux ou le regretté Daniel Lefeuvre nous ont cependant appris à contextualiser les méthodes d'alors de l'armée française, une armée qui sortait des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, et ont montré qu'Abd el-Kader n'était pas non plus un enfant de chœur quand il combattait les Français. Mais cent trente années de présence française en Algérie ne se résument ni à la guerre de conquête des années 1840 ni à la guerre d'indépendance des années 1950. Il y a un immense entre-deux qui a duré un siècle, avec ses échecs, ses pages grises, mais aussi ses réussites, ses motifs de fierté.

    Dans les événements tragiques de la fin de l'Algérie française, des Européens d'Algérie ou des musulmans fidèles à la France ont été victimes d'actes constitutifs du crime contre l'humanité.

    Qualifier la colonisation d'acte de barbarie ou de crime contre l'humanité est un non-sens historique, un jugement sommaire, manichéen, qui passe sous silence la part positive de l'Algérie française, celle qui a conduit des Algériens musulmans à croire à la France et à s'engager pour elle. L'histoire a pour but de faire la vérité et non de jeter de l'huile sur le feu, mais, s'agissant de «barbarie», on pourrait rappeler que, dans les événements tragiques de la fin de l'Algérie française, des Européens d'Algérie ou des musulmans fidèles à la France ont été victimes d'actes aujourd'hui constitutifs du crime contre l'humanité. Si on veut vraiment faire de l'histoire, il faut tout mettre à plat.

    Dans cet entretien, Emmanuel Macron est revenu sur ses propos parus dans Le Point en novembre 2016 qui ont été «sortis de leur contexte», notamment quand il évoquait les «éléments de civilisation» apportés par la colonisation française. Comment comprenez-vous cette expression d'«éléments de civilisation»?

    Européens et Arabes étant mêlés sur les bancs des écoles au moment où, dans maints États américains, la ségrégation sévissait encore entre Blancs et Noirs.

    Je suppose qu'Emmanuel Macron faisait alors allusion, par exemple, à l'œuvre d'enseignement menée par la France en Algérie, certes avec retard, un retard dû à l'impéritie de la IIIe puis de la IVe République. En 1960, 38% des garçons musulmans et 23% des filles fréquentaient l'école, pourcentage qui était supérieur à Alger où 75% des garçons musulmans et 50% des filles étaient scolarisés, Européens et Arabes étant mêlés sur les bancs des écoles au moment où, dans maints États américains, la ségrégation sévissait encore entre Blancs et Noirs. Peut-être l'ancien ministre faisait-il encore allusion à la médecine coloniale. L'École de médecine d'Alger a été fondée moins de trente ans après la conquête. En 1860, le taux de mortalité infantile pouvait atteindre les 30 % dans la population algérienne. En 1954, il sera descendu à 13 %, pourcentage certes trop élevé, mais qui témoignait quand même d'un progrès. C'est à Constantine, en 1860, qu'Alphonse Laveran a identifié l'agent du paludisme, ce qui lui vaudra le prix Nobel de médecine en 1907. À l'école ou à l'hôpital, où était le crime contre l'humanité dans l'Algérie française?

    Ajoutant que l'on ne construit rien sur «la culture de la culpabilisation», l'ancien ministre de l'Économie précise aujourd'hui: «La France a installé les droits de l'Homme en Algérie, mais elle a oublié de les lire». Ne peut-il pas ainsi réconcilier l'opposition entre les partisans de l'excuse et les critiques de la repentance?

    Emmanuel Macron, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix...

    Il est certain que défendre un minimum l'œuvre française en Algérie tout en flattant un maximum les contempteurs de la colonisation française est un exercice qui demande de la souplesse. Mais je laisse les commentateurs de l'actualité analyser les balancements contraires d'Emmanuel Macron, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix. Je rappellerai seulement que l'histoire électorale française, depuis un siècle et demi, a vu régulièrement surgir du paysage politique des personnages de ce type et jouer les hommes providentiels dont de braves citoyens attendaient tout. La société du spectacle y ajoute une dimension où il faut avoir la gueule de l'emploi: être jeune et beau. Ce sont des phénomènes sans enracinement dans la société, et par-là éphémères.

    Comment expliquez-vous que la «colonisation» suscite encore aujourd'hui un tel débat dans l'opinion publique? Est-ce le signe de la crise identitaire que traverse le pays?

    On pourra regarder en face l'histoire de la présence française en Algérie le jour où l'opprobre ne sera plus jeté sur les Européens d'Algérie et les harkis, et leurs descendants.

    L'opinion me paraît plutôt indifférente à la question: déjà, dans les années 1950-1960, elle était de plus en plus hostile à l'Algérie française qui exigeait des sacrifices que plus personne n'avait envie de supporter. Mais en France, l'esprit de repentance permet à certains réseaux d'attiser la détestation de notre passé, phénomène de haine de soi qui conduit à dissocier la nation. Et en Algérie, la dénonciation de la colonisation française cela fait partie des fondamentaux du pouvoir actuel qui s'est construit sur toute une mythologie autour de la guerre d'indépendance. Le drame nous revient en ricochet par les jeunes Français d'origine maghrébine qui ont été élevés avec l'idée que la France aurait commis des crimes à l'égard de leurs aïeux. Comment pourraient-ils aimer la France dans ces conditions, comment pourraient-ils se reconnaître dans notre passé? C'est un chemin difficile mais il n'y en a pas d'autre: il faut faire toute la vérité sur la relation franco-algérienne à travers la durée et à travers la multiplicité de ses facettes. On pourra regarder en face l'histoire de la présence française en Algérie dans sa totalité le jour où l'opprobre ne sera plus jeté par principe sur les Européens d'Algérie et les harkis, et leurs descendants.

     

  • Florian Philippot invité de la Matinale de LCI

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  • La gerbe de Macron sur la tombe de Roger Hanin ne passe pas inaperçue

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/02/14/la-gerbe-demmanuel-macron-sur-la-tombe-de-roger-hanin-ne-passe/

    Roger Lévy, dit Roger Hanin, est un acteur, réalisateur et écrivain français, né le 20 octobre 1925 à Alger et mort le 11 février 2015 à Paris. Wikipédia

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