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MADE IN CHINA: c'est moins cher, mais à quel prix!

PARIS (AFP) - Après les jouets et les tubes de dentifrices, c'est au tour des aliments en provenance de Chine d'être pointés du doigt, certains présentant des risques graves pour la santé, selon une étude du magazine Expansion à paraître jeudi 30 août 2007.

Colorants interdits découverts dans des sauces ou dans des gâteaux de riz, moisissures cancérigènes sur des fruits secs, résidus d'antibiotiques dans des lots de miel et de poissons, traces de mercure sur des anguilles ou encore stocks de nouilles incluant des composants génétiquement modifiés... la liste des ingrédients impropres à la consommation est longue, relève le magazine.

Les ustensiles de cuisine en provenance de Chine détiennent eux aussi leurs lots de produits insalubres, puisque l'on retrouve sur divers articles des traces de nickel, de manganèse ou de chrome susceptibles de contaminer les aliments.

Ainsi, pour les produits alimentaires, 263 notifications pour produits dangereux ont été relevées en 2006, selon le réseau d'alerte rapide de la Commission européenne. Et déjà, au cours des sept premiers mois de cette année, l'Expansion fait état de "209 problèmes".

Deux facteurs expliquent essentiellement ces problèmes de qualité: d'une part, la Chine, devenue au fil des années le "garde-manger" du monde, est fortement sollicitée par tous les pays qui souhaitent s'approvisionner à des coûts toujours plus bas.

D'autre part, on relève en Chine "un manque incroyable de formation et d'éducation sur les dangers de contamination et sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité des consommateurs", commente dans l'étude Gilles Martin, patron du laboratoire Eurofins, implanté en Chine.

Le gouvernement chinois, a décidé, face à la psychose qui s'installe vis-à-vis de ses produits, de prendre le problème à bras le corps et de collaborer avec les Américains pour "améliorer la sécurité de ses aliments", affirme le magazine.

Autre sujet alarmant: la contrefaçon alimentaire. "Sur les 2 millions de produits alimentaires contrefaits recensés dans le monde en 2006, entre 16 et 20% venaient de Chine", assure Christophe Zimmerman de l'Organisation mondiale des douanes, cité dans l'étude.

Un fléau particulièrement préoccupant qui, selon l'Expansion, finance de plus en plus les réseaux du crime organisé, ces derniers considérant ce moyen de blanchiment comme "moins risqué que les filières bancaires ou immobilières".

Actuellement, en Europe, les importateurs sont responsables en matière de sécurité alimentaire. Ils doivent assurer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne alimentaire, identifier leurs risques et alerter les autorités sanitaires en cas de doute. Mais nul ne sait l'attitude qu'ils adopteront le jour où ils se retrouveront à la tête de quelques tonnes de marchandises douteuses sur les bras.

Ce qui est gênant aussi, pour notre hygiène morale, c'est de savoir que ces produits (sans oublier l'habillement dont on parle pas ici) sont fabriqués par de "quasi esclaves" pour un salaire extrêmement bas, ou encore par des prisonniers des "goulags" chinois - qui existent toujours, même si on ne veut pas le savoir.

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Commentaires

  • Il faut savoir que le développement « moderne » de la Chine (qui est une décision des mondialistes, en accord avec les autorités chinoises) est, en réalité, le plus souvent organisé par les occidentaux qui financent les investissements nécessaires, leur construit les usines, forment leurs ingénieurs et leurs techniciens, leur cèdent les plans et les procédés de fabrications. Après quoi, les entreprises, qui ont dû leur livrer tout leur savoir-faire, ferment les portes.
    Mais cela se fait contre la volonté de la majorité du peuple chinois : les centres-villes traditionnels sont dévastés sans aucune considération pour la perte patrimoniale et culturelle que cela représente ; beaucoup d’habitants se retrouvent à la rue sans aucun ménagement (certains deviennent l’équivalent de nos SDF) ; on les remplace par des gens que l’on fait venir du fin fond des campagnes chinoises (le gouvernement gardant « un œil » sur les parents restés sur place) et qui acceptent sans broncher le travail qu’on leur impose. A la Place on construit des tours gigantesques qui, malgré leur laideur, constituent la façade « présentable » de ce pays. Mais, comme du temps de l’URSS, beaucoup de travailleurs chinois « votent avec leurs pieds » ! Le petit peuple chinois, victime de la mondialisation, est autant à plaindre que nous !

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