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  • Gaza: la catastrophe humanitaire

    La situation humanitaire à Gaza, où l'armée israélienne a tué 130 personnes en fin de semaine dernière en représailles aux tirs de roquettes, n'a jamais été aussi catastrophique depuis 1967. Abdel Karim Hothote est désespéré, humilié. « Je veux partir et aller creuser ma tombe en Jordanie, là où j'ai vécu 20 ans ». Rentré à Gaza en 1995, ce chef de famille de 56 ans peine à trouver du travail et à nourrir sa femme et ses cinq enfants. « Chaque mois, je reçois un colis de farine, sucre, riz, huile. Mais la quantité diminue. Mon fils de 25 ans a même dû s'engager dans la police du Hamas pour gagner 200 $ (120 €) ! ».

    « 1 100 000 habitants sur 1 500 000 dépendent de l'aide alimentaire, constate Adnane Abou Hasna, le porte-parole de l'UNWRA, l'agence onusienne chargée de l'aide humanitaire d'urgence. L'UNWRA doit nourrir 860 000 personnes mais nous ne disposons que de deux semaines de stocks. Alors on réduit les distributions... La faute au blocus israélien ! » Seul le passage de Sousa (Sud) est ouvert mais il n'y transite que 10 % des besoins de Gaza en nourriture, carburant, médicaments... « Il faut donc rouvrir le plus vite possible les passages de Karni (Est) et de Rafah (Sud) ».

    « Tous nos efforts sont, en fait, réduits à néant », se lamente Abou Hasna. Effectivement, une centaine de programmes de construction de dispensaires, écoles et cliniques sont au point mort, faute de matériaux de construction et « 120 000 personnes sont affectées par l'arrêt de ces chantiers qui privent de travail des milliers d'adultes ». En outre, quelque 3 800 petites entreprises financées par l'Onu ont mis la clé sous la porte.

    La précarité alimentaire ne constitue qu'un des maux qui frappent Gaza. L'environnement aussi se dégrade : l'assainissement est déficient, le traitement des eaux usées limité, si bien que les rejets se font désormais directement dans la mer. L'éducation constitue un autre secteur en péril. « Les raids israéliens et les combats interpalestiniens privent aussi plus de 220 000 enfants d'une scolarité normale. On assiste à une véritable catastrophe éducative ».

    (Source OUEST-FRANCE)

  • GAZA: fin de l'offensive israélienne "Hiver chaud"

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    Les soldats israéliens se reposent - 3 mars 2008

    AFP. L'armée israélienne a mis fin lundi matin à une opération dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de morts en deux jours, provoqué d'importants dégâts et porté un coup au fragile processus de paix avec les Palestiniens.

    Mais le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé que l'armée continuerait ses attaques contre le mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle du territoire en juin.

    Baptisée "Hiver Chaud", l'incursion avait pour but de réduire au maximum les tirs de roquettes depuis Gaza contre Israël, qui se sont étendues à la ville d'Ashkelon. "Nous sommes toujours au coeur de la bataille et il ne s'agit pas d'une frappe ponctuelle", a déclaré M. Olmert devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense du parlement.

    "Le Hamas doit encore s'attendre à subir ce que nous allons faire et avec quelle ampleur", a insisté le Premier ministre.

    Il a réaffirmé que l'objectif des opérations israéliennes était "une réduction radicale des tirs de roquettes, un affaiblissement du régime du Hamas au point qu'il sera incapable de contrôler la bande de Gaza".

     Selon M. Olmert, un tel résultat ne pourra être atteint que par une campagne "systématique mettant en oeuvre une gamme élargie de moyens" sur le terrain.

    Le Hamas de son côté a salué le retrait des troupes israéliennes du nord du territoire comme une victoire de ses combattants.

    "Ce retrait est l'expression de l'échec des soldats israéliens face aux combattants d'Ezzedine Al-Qassam (la branche armée du Hamas) et le début de l'échec de la campagne terrestre sioniste", a déclaré le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.

    Affirmant que les menaces israéliennes "ne nous font pas peur", il a averti Israël qu'il commettrait "une stupidité" s'il venait à prendre pour cible les chefs du Hamas.

    Les blindés israéliens avaient totalement évacué lundi le camp de réfugiés de Jabaliya, un haut-lieu de l'Intifada, où une trentaine de maisons ont été détruites, a constaté un correspondant de l'AFP.

    Les chars se sont redéployés au voisinage immédiat de la frontière avec Israël ou du côté israélien.

    Pour stopper ou du moins réduire les tirs de roquettes, l'armée israélienne avait poursuivi dimanche et dans la nuit une offensive meurtrière lancée la veille qui s'est soldée par la mort de plus de 70 Palestiniens, dont des femmes et des enfants. Deux soldats ont été tués.

    Si l'on compte les morts depuis mercredi, où un Israélien a été tué par une roquette, plus d'une centaine de Palestiniens ont péri.

    En termes diplomatiques, l'opération s'est soldée par des critiques dans le monde contre Israël pour un usage jugé disproportionné de la force et de lourdes pertes dans la population civile de Gaza, même si les tirs de roquettes palestiniennes ont également été condamnés.

    Surtout, elle a entraîné une suspension par l'Autorité palestinienne de toutes négociations de paix avec Israël, à quelques jours d'une nouvelle tournée dans la région de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice destinée à relancer le processus initié à Annapolis en novembre.

    Un porte-parole militaire israélien a affirmé que l'opération avait pour objectif "de frapper les infrastructures des groupes terroristes qui tirent des roquettes contre les agglomérations israéliennes".

    Il a fait état de la destruction par les forces terrestres et aériennes d'un certain nombre d'ateliers de fabrication de roquettes et de la prise d'importantes quantités d'armes.

    L'armée israélienne a indiqué avoir arrêté en outre plus de cinquante  suspects palestiniens.

    Le Hamas a annoncé la mort de 37 de ses combattants dans l'offensive, et celle d'une dizaine d'autres activistes. .

    En Cisjordanie, un adolescent palestinien a été tué lundi par des tirs d'un colon israélien près d'une colonie juive dans la région de Ramallah, dans le nord de la Cisjordanie.

  • VIDEO Gaza sous le feu des raids israéliens

    http://www.dailymotion.com/video/x4k618_gaza-sous-le-feu-des-raids-israelie_politics

  • Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne...

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné les violences à Gaza et dans le sud d'Israël, lors d'une réunion d'urgence qui s'est tenue dans la nuit de samedi à dimanche et qui avait été convoquée à la demande du président palestinien, Mahmoud Abbas, en raison de l'opération menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Les membres du Conseil "soulignent la nécessité pour toutes les parties de mettre fin immédiatement à tout acte de violence", affirme la déclaration lue à l'issue de la réunion par l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Chourkine, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité.
    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait auparavant qualifié les derniers développements d'"escalade profondément alarmante de la violence à Gaza et dans le sud d'Israël, avec un terrible bilan des victimes civiles".

    La Libye, seul pays arabe parmi les 15 pays du Conseil de sécurité, a émis un projet de résolution au nom des Etats arabes qui "condamne fermement le meurtre de civils innocents, y compris d'enfants", par les forces israéliennes. Le texte appelle également à "un arrêt immédiat des violences, y compris les opérations militaires et les tirs de roquettes, et appelle toutes les parties au respect du cessez-le-feu".

    Toutefois, plusieurs diplomates ont indiqué que ce texte ferait vraisemblablement l'objet d'un veto américain. Les membres du Conseil se sont mis d'accord pour que ce projet soir examiné lundi par leurs experts afin d'aplanir les divergences.

    (Le Monde 02.03.08)

    L'ONU "condamne"...  mais en attendant, ce sont les Palestiniens de Gaza qui sont condamnés à mourir!


     

  • Opération israélienne "Hiver chaud"...

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    Bébé palestinien évacué à Gaza - 2 mars 2008

    AFP. Soixante-dix Palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi de l'offensive israélienne la plus meurtrière depuis 2000 dans la bande de Gaza contre les tirs de roquettes, amenant dimanche l'Autorité palestinienne à suspendre tout contact avec Israël. Qui a surnommé cette opération "Hiver chaud".

  • La "solution finale" pour Gaza?

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    Un char israélien vient de tirer sur Gaza - 1er mars 2008

    AFP. 01.03.08. Au moins 49 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués et quelque 150 blessés samedi, jour marqué dans la bande de Gaza par une intensification de l'opération de l'armée israélienne, qui a de son côté annoncé avoir perdu deux soldats.

    Il s'agit de la journée la plus meurtrière dans le territoire depuis - au moins - l'été 2005 et le retrait israélien de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en juin 2007.

    Depuis le début de l'offensive mercredi, qui vise à interrompre les tirs de roquettes à partir de Gaza, plus de 80 Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.

    Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon, distante de 10 km de la bande de Gaza, selon l'armée.

    De même source, outre les deux soldats tués à Gaza, sept autres militaires dont un officier ont été blessés.

    Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé à l'AFP que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza".

    "Le processus de paix a été ruiné par les agressions israéliennes", a ajouté ce négociateur.

    Auparavant, le chef de la délégation palestinienne Ahmed Qoreï avait aussi laissé entendre que les négociations étaient suspendues.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui jugé que l'offensive israélienne, était "plus qu'un Holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien".

    "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a commenté le président Mahmoud Abbas, qui tente d'obtenir des réunions d'urgence de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Selon le palais royal jordanien, lors d'un entretien téléphonique avec Abdallah II, le président palestinien a en outre qualifié l'opération israélienne de "terrorisme d'Etat".

    Parmi les victimes palestiniens, au moins 13 morts sont des civils, dont quatre jeunes et sept femmes. Seize tués ont été identifiés comme des membres de groupes armés, presque tous membres du bras armé du Hamas.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué dans la soirée à l'AFP que "l'opération se poursuivait".

    De source militaire israélienne, de violents combats continuaient d'opposer les soldats et des activistes à Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.

    "Nous vivons une ambiance de guerre totale", a résumé Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya.

    Le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ses services étaient débordés. "Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne".

    En Cisjordanie, 300 Palestiniens ont manifesté à Ramallah contre l'offensive israélienne.

    Selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, il s'agit d'une opération terrestre "élargie" dans le nord de la bande de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation, même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".

    Il a nié que l'objectif soit une réoccupation partielle de la bande de Gaza, évacuée en 2005.

    Les derniers décès portent à 6.245 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

  • Shoah pour Gaza

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    Maison détruite à Gaza par un missile israélien - 1er mars 2008
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    Matan Vilnaï, vice-ministre israëlien de la Défense, né en 1944 à Jérusalem 
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    Enfants de Gaza - Plus de 25 Palestiniens tués ce samedi matin 1er mars 2008 dans la bande Gaza envahie par l'armée israélienne.

    Nous nous adressons à l'ensemble des personnes et associations qui ne peuvent accepter ces massacres. Hier à la radio, le vice-ministre israélien de la défense a promis "la Shoah" au peuple palestinien.Nous nous devons de réagir, contrairement à nos dirigeants qui observent impassiblement ce "nettoyage ethnique" des Palestiniens, tout en organisant de multiples célébrations en l'honneur des 60 ans de l'Etat d'Israël.

    Nous vous appelons à clamer votre indignation, à dire NON à ces crimes dans toutes les villes, par tous les moyens, dès ce week-end, où que vous soyez, chez vous ou en vacances. Faites des pancartes et rassemblez-vous sur les places les plus centrales. Ne rien faire n'est pas pensable.

    Pour PARIS, nous vous appelons à un RASSEMBLEMENT CE DIMANCHE 2 MARS A 16 H PLACE DE L'OPERA

  • Israël intensifie ses raids sur Gaza

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    Militaires israéliens massés à la frontière nord de Gaza

      Tsahal a mené, jeudi 28 février, de nouveaux raids dans la bande de Gaza, provoquant la mort dse 19 Palestiniens. Au total, en quarante-huit heures, 33 Palestiniens ont été tués, 30 dans la bande de Gaza et trois à Naplouse.

     Parmi eux, six enfants. Quatre d'entre eux, âgés de 7 et 12 ans, ont péri à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, fauchés par les éclats d'un missile alors qu'ils jouaient au football. La veille, un bébé de six mois et un enfant de 12 ans figuraient parmi les victimes collatérales d'un raid. Enfin, une jeune Egyptienne de 13 ans est morte après avoir reçu une balle dans la tête alors qu'elle se trouvait en territoire égyptien, près de Kerem Shalom. Le tir provenait d'Israël.

     

    Selon un bilan, jeudi matin, par l'organisation de défense des droits de l'homme B'Tselem, 146 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'année dont 132 dans la bande de Gaza et 14 en Cisjordanie.

     

    Parmi ces victimes, 42 sont des civils et onze des mineurs. Au total, 150 Palestiniens ont péri, en 2008, dans ce conflit qui a atteint une nouvelle intensité.

    Côté israélien, cette escalade a fait deux morts. Le premier a péri dans l'attentat de Dimona, le 4 février, et le second a été tué par une roquette à Sderot, mercredi.

     (Source Le Monde - 29.02.08)