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Immigration : pourquoi l’Allemagne s’en sort mieux que nous

 

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Le respect strict de la loi et des choix judicieux en matière d’immigration (choisie et non subie) aident à comprendre la meilleure résistance de l’Allemagne au remplacement populationnel. La devise du pays n’est pas pour rien Unité – Droit – Liberté (Einigkeit – Recht – Freiheit). Là où les Français veulent l’égalité, les Allemands pensent à la règle de droit.

Face à l’afflux de requérants d’asile des Balkans, ou de ressortissants de Bulgarie et de Roumanie qui migrent pour des motifs de pauvreté (Armutszuwanderung), le gouvernement vient d’adopter des mesures contre les abus aux prestations sociales, tout en se pliant aux oukases de Bruxelles qui ne veut voir de différence entre nationaux et étrangers en matière de solidarité sociale.

Les Allemands restent fidèles à leurs principes : on respecte les règles et on travaille ! Ce que la CSU bavaroise alliée de Merkel avait résumé par la formule choc : « Qui triche, dégage ! » (Wer betrügt, der fliegt). Et le moyen employé, des plus simples, couper le robinet de l’État-providence : au bout de six mois sans un premier emploi, retour au pays d’origine ; interdiction du territoire
de 5 ans en cas de fausse déclaration ; versement des allocations à un numéro fiscal unique pour éviter les déclarations multiples et les enfants résidant à l’étranger.

Il vaut la peine de se pencher sur les statistiques d’un pays qui ne fait pas la politique de l’autruche en cachant des vérités qui dérangent. Des chiffres officiels [PDF] qui tordent le cou à l’idée d’une Allemagne multiculturelle, sauf à prétendre que Russes et Polonais, Grecs et Italiens, voire les Allemands des Sudètes, de Prusse-Orientale et de la Volga seraient d’une culture incompatible avec celle des Allemands ! La machine à assimiler allemande fonctionne assez bien, merci.

En 2012, la population ayant une origine étrangère représente 16,3 millions (20 %) des 82 millions d’Allemands, dont 8,9 millions naturalisés (dont 30 % de rapatriés d’après 1949), 7,4 millions d’immigrés et 400.000 une double nationalité.

Par zone géographique, 11,5 millions (soit 70 %) sont venus d’Europe (Balkans, Italie, Pologne, Russie, Turquie), 2,6 millions d’Asie/Océanie (ex-URSS surtout), 400.000 d’Amérique, 1,2 million d’indéterminés et seulement 577.000 d’Afrique, soit 0,7 % de la population totale.

Les Turcs (des Indo-Européens) sont 3 millions Leur proportion est stable à 3,6 % de la population. Ils forment 63 % des 4 millions de musulmans d’Allemagne (4,8 %) dont un tiers [PDF] sont pratiquants.

Hors les quelques abus, marginaux, du Sozialtourismus, et les Slaves qui amènent leur délinquance et réseaux mafieux, l’Allemagne n’a pas de gros problèmes avec ses populations étrangères. Les Roms en situation irrégulière sont expulsés sans délais. Quelques salafistes s’agitent mais ils sont contenus. Même le communautarisme turc (longtemps virulent) régresse, les jeunes s’assimilant beaucoup mieux.

Quand la France s’africanise et s’islamise, l’Allemagne a privilégié une immigration européenne et chrétienne. Les jeunes Européens sans travail du Sud ne s’y trompent pas : les Goethe-Institut d’Espagne, d’Italie ou de Grèce ne désemplissent pas ! Quand aurons-nous aussi, en France, des statistiques ethnico-religieuses fiables qui rétablissent les faits contre le fantasme ou le déni ?

Stéphan A. Brunel

Boulevard Voltaire

Commentaires

  • sur cette photo toute la beauté germanique de la belle europe !!
    pourvu qu,ils tiennent ,car pour nous c,est déjà le naufrage . . .!!
    salutations.

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