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  • Le long calvaire de Rose

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    Malgré les intenses recherches qui se poursuivent en Israël, le corps de Rose reste introuvable. Depuis quinze jours, sa mère Marie-Charlotte, 23 ans, et son compagnon, Ronny Ron, 45 ans, qui n’est autre que le grand-père biologique de la petite, sont en détention provisoire. L’homme a avoué avoir tué la fillette avant de jeter son cadavre dans une rivière.

    C’est la grand-mère paternelle de Rose, Betty, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, qui a alerté les autorités françaises et israéliennes de sa disparition. Betty, qui réside en région parisienne, vit un cauchemar.

    Depuis quand n’aviez-vous plus de nouvelle de votre petite fille Rose ?

    Betty. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était par téléphone, en janvier, quelques semaines après son arrivée en Israël. Elle répondait mécaniquement à toutes mes questions, comme si quelqu’un derrière elle lui dictait ce qu’il fallait dire. Dans les semaines qui ont suivi, j’ai continué à correspondre par mail ou par téléphone avec sa mère, Marie-Charlotte, mais elle trouvait toujours une excuse pour ne pas me passer Rose. J’ai commencé à sérieusement m’inquiéter d’autant qu’à partir du mois d’avril, Marie-Charlotte ne répondait plus du tout à mes appels. Elle avait complètement changé d’attitude.

    C’est-à-dire ?

    Marie-Charlotte s’était confiée à moi lors de nos derniers échanges, m’expliquant qu’elle n’en pouvait plus, qu’elle ne supportait plus Rose. Elle m’appelait à l’aide. Je lui ai proposé de venir chercher Rose pour la ramener en France. Elle était prête à me la donner, même si dans le même temps, elle disait tout l’inverse à sa mère. Et puis, d’un seul coup, plus rien, plus aucun contact. J’étais folle d’inquiétude.

    Quelles démarches avez-vous entrepris ?

    Je me suis renseignée un peu partout puis j’ai fini par adresser une lettre à l’ambassade de France à Tel-Aviv, qui a tout de suite pris l’affaire très au sérieux. Parallèlement, avec l’autre grand-mère, Isabelle, la maman de Marie-Charlotte, qui se faisait autant de souci que moi, nous avons porté plainte dans nos commissariats respectifs pour disparition inquiétante. En juillet, j’ai reçu un coup de fil de l’arrière-grand-mère de Rose, en Israël, qui voulait savoir si la petite était avec nous en France car elle n’avait plus de nouvelle non plus depuis deux mois. Si nous n’avions pas donné l’alerte avec Isabelle, nous serions peut-être restées des années sans savoir. Je vis un cauchemar…

    « Elle avait l’air triste et craintive »

    Etiez-vous au courant des soupçons de maltraitance dont Rose aurait été victime en France ?

    Je n’arrive pas à y croire… Mais il est vrai que Rose a été hospitalisée puis placée plusieurs mois dans un foyer pour l’enfance en 2007. A cette époque, je n’avais plus guère de contact avec son papa, mon fils Benjamin, qui avait refait sa vie. Quand j’ai su pourquoi Rose était à l’hôpital, j’étais sous le choc. Elle avait des ecchymoses sur le dos et elle m’a dit qu’on lui avait fait bobo. C’est inimaginable pour moi que mon fils ou sa nouvelle compagne aient pu lui faire du mal, mais les paroles de Rose résonnent encore dans ma tête… Ce qui est certain, c’est qu’elle avait l’air triste et craintive. Rose, je l’avais élevée auparavant pendant dix-sept mois après la séparation de ses parents. Quand mon fils Benjamin était rentré d’Israël avec la petite en 2005, après avoir découvert que son propre père avait une relation avec sa femme Marie-Charlotte, je les ai recueillis tous les deux à la maison. Il était anéanti. Mais Rose, elle, était gaie et heureuse quand elle vivait avec nous. Elle a fait ses premiers pas chez moi. C’est insoutenable de savoir tout ce qu’elle a enduré.

    Aviez-vous de contacts avec votre petite-fille durant son placement ?

    Malheureusement, nous les grands-mères, nous ne pouvions voir Rose qu’une fois tous les quinze jours. C’était un crève-coeur. Avec Isabelle, nous avons tout fait pour la récupérer. Mais nous n’avons jamais eu de réponse à nos courriers. Finalement, Marie-Charlotte est revenue en France fin 2007 pour divorcer de Benjamin. Elle a obtenu la garde de Rose à cette occasion. J’ai aidé Marie-Charlotte à faire les valises de Rose. Je n’ai plus jamais revu ma petite-fille.

     

     

  • Toute honte bue...

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    La France ne ménage pas ses efforts pour amadouer les Chinois, très froissés depuis le fiasco du passage de la flamme olympique à Paris. Elle en fait même un peu trop. Les deux émissaires dépêchés par Nicolas Sarközy, le président du Sénat, Christian Poncelet, et l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ont rencontré hier à Pékin le président chinois Hu Jintao.

    Ils en ont rajouté sur le thème de la vieille amitié sino-française. Raffarin n'a-t-il pas apporté au numéro un chinois une biographie du général de Gaulle, premier chef d'Etat occidental à avoir reconnu la Chine en 1964 ? Surtout, il a taclé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour avoir fait « citoyen d'honneur » le dalaï-lama. Quant à Christian Poncelet, il a renchéri en rappelant que « l'actualité médiatique ne doit pas faire oublier l'histoire avec un grand H ! ».


    Le président du Sénat, qui a remis à Hu Jintao un « message personnel du président Sarközy », et l'ancien Premier ministre sont restés près d'une heure en compagnie de leur hôte. La question de la reprise du dialogue entre les autorités chinoises et les émissaires du dalaï-lama, à laquelle tient Paris, a été abordée. Avec un certain succès, semble-t-il. « Hu Jintao a fait savoir que le dialogue existait et je l'ai trouvé disposé à le reprendre », a constaté Raffarin. Rien n'est gagné pourtant, la Chine souhaitant que « les exigences posées par le dalaï-lama soient modifiées », modifications que Christian Poncelet n'a pas explicitées. En fait, Pékin demande au dalaï-lama de renoncer à son projet indépendantiste... alors que l'intéressé n'a jamais rien revendiqué de tel ! En attendant, réconforté, Christian Poncelet s'est dit « convaincu que la poursuite du dialogue (NDLR : entre la Chine et la France) permettra de sortir au mieux de la situation actuelle ». Même optimisme du côté chinois, le Premier ministre, Wen Jiabao, se réjouissant des récents propos de Raffarin en faveur des Jeux olympiques.

    Enfin, le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, n'est pas en reste. Dans une interview au quotidien chinois « Wen Hui Bao », il assure « comprendre l'émotion du peuple chinois » et « souhaiter profondément » que Nicolas Sarközy soit à la cérémonie d'ouverture. Avec tout cela, les manifestations antifrançaises devant les magasins Carrefour devraient cesser !

  • QI en France: quelques repères

    Le quotient intellectuel (QI) moyen est de 100 sur une échelle de 40 à 160

    50% de la population se situe entre 90 et 110

    13% affichent un score inférieur à 85

    2% des français atteignent 130

    0,1% de la population dépasse les 145

  • Sarközy accueille Shimon Pérès en visite d'Etat à Paris

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    Lundi 10 mars 2008

    Le président de l'État hébreu inaugurera le Salon du livre, dont Israël est l'invité d'honneur, alors que plusieurs pays arabes appellent à boycotter l'événement.

    C'est à Israël que seront réservées les pompes de la première visite d'État d'un dirigeant étranger depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarközy. Shimon Pérès est arrivé pour cinq jours à Paris, où il s'est entretenu dès lundi à l'Élysée avec Nicolas Sarközy avant un dîner d'État.

    Avant lui, seuls deux présidents israéliens, Haïm Herzog, en 1988, et Moshe Katzav, en 2004, avaient eu cet honneur. L'événement traduit l'amélioration des relations entre Paris et Jérusalem, engagée il y a quatre ans après une longue période de frictions.

    Au cours de cette visite, le chef de l'État hébreu a également rendez-vous avec François Fillon. Il de­vrait aussi être reçu par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Surtout, il doit inaugurer jeudi le Salon du livre, dont Israël est cette année l'invité d'honneur avec une quarantaine d'écrivains. Un événement placé sous haute sécurité après la condamnation de cette invitation et l'appel au boycott lancé par plusieurs pays arabes. Nicolas Sarkozy, opportunément retenu à Bruxelles par un Conseil européen, ne sera pas aux côtés de son homologue, porte de Versailles.

    Insubmersible figure de proue de la scène politique israélienne, parfait connaisseur des arcanes parisiens où, dans les années 1950, il avait ses entrées au plus haut niveau (et un bureau au ministère de la Défense, rue Saint-Dominique), Shimon Pérès est l'homme de la situation : alors que l'État hébreu fête cette année son soixantième anniversaire, il vient «remercier» la France, no­tamment pour l'aide qu'elle a apportée naguère à Israël dans la création de sa force de dissuasion nucléaire dont il fut l'un des principaux artisans. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, indiqué qu'il se rendrait en Israël en mai.

    Avec le président de la République, le dossier du nucléaire iranien sera au centre des entretiens, après le vote de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire. Tandis que, côté américain, l'hypothèse d'une action de force semble moins probable, Israël se retrouve en première ligne. Jérusalem mise néanmoins sur l'action diplomatique menée par la communauté internatio­nale, conscient qu'une opération militaire en solo risquerait d'échouer à éradiquer complètement les installations nucléaires iraniennes.

    Réamorcer une "dynamique de paix"

     

    Après l'attentat perpétré la semaine dernière contre une école talmudique de Jérusalem-Ouest (huit morts), Nicolas Sar­kozy plaidera auprès de son hôte pour une solution politique. Car «la solution à ce conflit ne peut être que politique», insiste-t-on à l'Élysée alors que l'engrenage de la vio­lence tourne à plein, comme l'illustre également la dernière opération menée par Tsahal à Gaza.

    À Paris comme à Jérusalem, on mise sur Mahmoud Abbas pour réamorcer une dynamique de paix. C'est d'abord au chef de l'Autorité palestinienne qu'il appartient de rouvrir le dialogue avec le Hamas, juge-t-on côté français. Même si l'on admet également qu'il faudra bien renouer les contacts avec le mouvement islamiste.

    (Source Le Figaro 10 mars 08)

  • "La France ne sera plus le gendarme de l'Afrique"?

    Attendu depuis des mois sur ses promesses de "rupture" avec les pratiques controversées de ses prédécesseurs dans la région, Nicolas Sarközy a choisi le premier jour de sa visite d'Etat en Afrique du Sud pour s'attaquer à l'un des piliers de la "Françafrique" : celui du "gendarme français".
     
     Il a en effet annoncé une renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique dans un discours prononcé jeudi après-midi devant le parlement sud-africain. "La France n'a pas vocation à maintenir indéfiniment des forces armées en Afrique. L'Afrique doit prendre en charge ses problèmes de sécurité", a-t-il lancé. "La présence militaire française en Afrique repose toujours sur des accords conclus au lendemain de la décolonisation, il y a plus de 50 ans ! Ce qui a été fait en 1960 n'a plus le même sens aujourd'hui", a-t-il poursuivi, déclenchant les applaudissements de l'assistance.

    Objectif de cette nouvelle politique : que la France n'agisse plus seule, mais en pleine concertation avec l'Union africaine et l'Union européenne. Le meilleur exemple : le début du déploiement dans l'est du Tchad de l'Eufor, chargée d'assurer la sécurité des réfugiés de la province soudanaise voisine du Darfour.  
     
    Transparence
     
    Nicolas Sarkozy a également affirmé que "contrairement à la pratique passée", tous les nouveaux accords "seront intégralement publiés". "J'associerai également étroitement le Parlement français aux grandes orientations de la politique de la France en Afrique", a-t-il promis. Selon lui, "le principe de transparence" est "le meilleur antidote aux fantasmes et aux incompréhensions".
     
    Très critiqués en Afrique, les accords de défense discrètement signés dans les années 1960 par Paris avec ses ex-colonies constituent le fondement juridique de la présence française dans les pays d'Afrique et y ont justifié ses interventions armées multiples et controversées. C'est en vertu d'un de ces documents que l'armée française a, au début du mois, apporté un soutien décisif en matière de logistique et de renseignement au régime du président tchadien Idriss Deby, menacé par les rebelles.
     
    Fermeture de bases
     
    La remise à plat annoncée par
    Nicolas Sarközy devrait donc se traduire par la fermeture d'un certain nombre de bases -notamment celle d'Abidjan- et une réduction des quelque 9.000 soldats déployés sur le continent. "Il faut se poser la question de nos intérêts, sachant que certains pays veulent que l'on reste", explique-t-on à Paris. "L'idée consiste à balancer tout ce qui n'a pas de sens et a pour seul effet d'entretenir le mythe que la France n'a que des intérêts de prédation en Afrique. Le principe qui justifie le maintien de nos bases, c'est la contribution que nous pouvons apporter aux pays africains en matière de paix", ajoute-t-on dans les milieux diplomatiques.   
      
    Un bémol néanmoins : cette remise à plat ne signifie pas forcément que la France n'agira pas pour éviter à un pays de basculerr. "La rénovation oui, la rupture non", souligne un diplomate.

    Ses discours sur la "rupture" s'adresse beaucoup plus à la France (qui croit qu'elle va faire des "économies"!) qu'aux pays du continent africain. Les soldats retirés d'Afrique seront affectés à d'autres missions au Proche-Orient ou dans les Balkans! Ne soyons pas naïfs: la politique de Sarközy obéit d'abord aux ordres de Washington et de l'OTAN!

  • Sommes-nous devenus la risée de l'Europe?

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    C’est un véritable article au vitriol qu’a publié le quotidien espagnol « El pais » sur Nicolas Sarközy. Le quotidien se moque tellement du chef de l’état qu’on peut légitimement se demander quelle est aujourd’hui l’image de la France dans le monde.

    El Pais n’y va pas avec le dos de la cuillère puisque le quotidien compare Sarkozy à un grand malade : « Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper­dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. Nicolas Sarkozy est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable. « 

    Pire : El Pais en vient même à se demander si la France n’a pas élu un monarque en mai dernier : « Il s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme. »

    Enfin, concernant la vie privée du chef de l’état et son récent mariage avec Carla Bruni, la comparaison qu’entreprend « El Pais » parait audacieuse : «  Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco. »