Sans mauvais esprit, surtout en ce temps de Noël, la lecture du journal La Croix, je l’avoue, est à vous faire parfois désespérer d’être catholique. Ainsi, Mme Isabelle de Gaulmyn y a commis un papier le 27 décembre intitulé « Confusions corses » suite aux incidents que nous savons. Je vous laisse aller le découvrir sur internet. Cette journaliste, « spécialiste des questions religieuses » et qui a son rond de serviette dans l’émission C dans l’air, n’hésite pas à dire que les discours « identitaires » que l’on entend d’Ajaccio à Béziers « ne sont que la pâle réplique de l’idéologie sinistre convoyée par Daesch, visant à anéantir sur ses terres tous ceux qui n’ont pas la même foi. » On vous l’a dit et répété depuis les régionales…
Mais c’est la fin de cet article qui a retenu toute mon attention. « La Corse, pas plus que la France, n’est une « terre chrétienne ». C’est un pays aux racines en partie chrétiennes, certes. Mais un christianisme qui a toujours placé au premier rang de ses valeurs l’accueil de l’étranger, jusqu’à reconnaître cet étranger comme l’un des siens. » Car bien évidemment, Mme de Gaulmyn, en plus d’être une « spécialiste » des religions, est certainement une grande connaisseuse de la Corse et de son histoire.
Pour ma part, je n’ai pas cette prétention mais durant mes nombreux voyages sur cette île (le premier remonte à 1977), j’ai toujours été frappé par la profusion d’églises, de chapelles, de tombeaux disséminés dans la périphérie des villages et surmontés d’une croix. Par ailleurs, l’histoire nous apprend que le diocèse d’Ajaccio fut fondé au troisième siècle (après Jésus-Christ, je précise peut-être pour Mme de G. !), un siècle à peine après celui de Lyon. Excusez du peu. La Corse donna sept saints à l’Eglise, dont Sainte Dévote, patronne de Monaco, sur l’autel de laquelle la princesse Charlène alla déposer son bouquet de mariée !
Notons qu’aux VIIIe et XIe siècles, la Corse eut à faire face à l’étranger. Je veux évoquer les raids des Sarrasins, obligeant la population corse à émigrer à l’intérieur des terres. Puis le Turc succéda au Sarrasin à partir du XVIe siècle dans ces opérations de pillage. Des dizaines de tours furent alors construites sur le littoral pour prévenir ces razzias.
Si les Corses ont montré « un christianisme qui a toujours placé au premier rang de ses valeurs l’accueil de l’étranger, jusqu’à reconnaître cet étranger comme l’un des siens », pour reprendre verbatim la phrase toute faite de Mme de G., ce ne fut pas en ouvrant ses portes au Sarrasin et au Turc mais au Grec chrétien, chassé par les Ottomans de sa terre ancestrale du Péloponnèse au XVIIe siècle. Les descendants de ces 600 Grecs habitent encore en Corse, dans le village de Cargèse où la messe est toujours célébrée dans le rite byzantin.
Voilà donc pour les « racines en partie chrétiennes » de la Corse.
On serait donc heureux que Mme de G. prenne une pioche, et non pas un stylo, pour nous sortir de terre ces « racines en partie non chrétienne » de la Corse.
Mais qu’on me pardonne, j’allais oublier. Connaissez-vous l’hymne de la Corse adopté par les chefs nationaux au XVIIIe siècle et encore chanté aujourd’hui sur l’Île de Beauté ? Il s’agit du Dio vi salvi Regina. En français : Que Dieu vous garde Reine. Et spécialement pour Mme de G. du journal La Croix, en latin, s’il vous plaît : Salve Regina…
Commentaires
On le sait, depuis plus de 50 ans, les pires ennemis des chrétiens sont l’église et le torchon qui ose s ‘appeler ‘la croix’ ! Hélas, Monsieur Michel, qui lira votre papier dans bd Voltaire ? Quelques milliers de personnes déjà acquises à vos idées. Par contre ce sont des centaines de milliers de crétins qui liront ces inepties de ‘la croix’ !
" la Corse, pas plus que la France, n ' est une terre chrétienne ".
Qui peut avoir une telle haine du christianisme pour nier aussi effrontément la réalité ?
Les mêmes qui reconnaissent avec férocité l' identité musulmane des pays musulmans, l ' identité juive, récente, d ' Israël.
La journaliste de la Croix consent "certes" à admettre que la Corse a en partie des racines chrétiennes mais que son christianisme a toujours placé, dit- elle, au premier rang l ' accueil de l ' étranger. Comme si le vrai christianisme par définition rejetait systèmatiquement l ' étranger (au surplus la journaliste dévoie la notion de " l ' étranger " de l ' Évangile) et comme si le christianisme de la Corse, qui serait donc spécial, consistait à se faire engloutir sous l ' accueil massif de l ' " étranger " ( là encore la journaliste dévoie le sens de l ' " étranger ").
En tout état de cause le laïus de cette journaliste agent du mondialisme, a pour but de faire oublier l ' attentat commis par les maghrébins musulmans, à l ' origine des manifestations des autochtones corses.
Car pour ma part je ne vois pas en quoi les supposées racines non chrétiennes de la Corse interdiraient aux Corses de protester contre le comportement barbare des racailles importées du Maghreb.
L ' africanisation -arabisation - islamisation de l ' Europe est un impératif des mondialistes qui se fait de plus en plus pressant au point où nous avons enfin un exemple frappant de ce qu ' est le vrai négationisme.
La haine et le négationisme systèmatiques des mondialistes sont si fanatiques que le spectre de la guerre devient une réalité de plus en plus probable.
Ils cherchent la guerre et la destruction totale de l ' Europe.
Merci pour ce commentaire remarquable. Que tous le lisent jusqu'au bout.
Journal La Croix : le ver est bien dans le fruit depuis Vatican II.
Ce journal représente parfaitement l'église conciliaire post Vatican II favorable à la mort des nations et tout particulièrement de la nôtre et également sous prétexte de charité aux envahisseurs musulmans et aussi à la disparition de notre race blanche.
Le pape actuel François en est le digne représentant.
Mais qui se laisse encore tromper devant tant d'évidences!
La Croix fut fondé par les Assomptionnistes, fut antidreyfusard, vraiment Catholique pendant un certain temps ( plus que le fût du canon), il y avait une assez grande Croix au sommet de la première page, puis un beau jour cette Croix a rétréci comme au lavage.
Derrière se cachait la Franc-Maçonnerie qui lorgnait ce journal devenu canard par ses " soins ", aussi par prudence, les Fm allèrent tout doucement dans le détournement, cela avec une habileté remarquable.
Ainsi les braves gens n'y virent que du feu, mais hélas le clergé n'a pas été prudent malgré les mises en garde faites par les plus lucides.
Ce "La Croix" n'a plus rien de chrétien ni de celtique ;o)