Nicolas Sarkozy demande un nouveau traité européen, parce qu’il faut une « refondation profonde ».
C’est Nicolas Sarkozy qui a signé et qui a fait adopter le traité de Lisbonne, en nous expliquant que c’était une merveille. Et aujourd’hui il faut le mettre au panier, alors qu’il n’est même pas encore complètement entré en vigueur (la règle de la double majorité ne sera obligatoire qu’après mars 2017).
« La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer », dit Sarkozy.
Et alors ? Eh bien alors le nouveau traité « montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main ». L’Europe. L’ectoplasme dictatorial européen. Pas la France.
De même, François Hollande a dit qu’il fallait écouter ce qu’ont dit les Britanniques, et qu’en conséquence il faut… davantage d’Europe, davantage « d’harmonisation fiscale et sociale », un « renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique ».
La dernière expression, en forme de pied de nez, est la preuve, non seulement qu’il se fiche des citoyens, mais qu’il leur crache à la gueule. Comme Sarkozy.
Le blog d'Yves Daoudal
Commentaires
" montrera aux peuples de notre continent "
L ' individu ne parle pas de Nations, mais de peuples comme s ' il s ' agissait d ' animaux occupant un " continent ".
Animaux gouvernés par " l ' Europe ".
Les citoyens européens europhiles sont qualifiés désormais d ' " européens " comme si les autres n ' étaient pas des Européens.
Confusion délibérée entre l ' identité européenne et une entité administrative supra nationale aux mains d ' apatrides.
anonyme :"il s,agissait d,animaux occupant un continent " , je pense que votre phrase est juste concernant certains individus , bien que je ne veuille en aucun cas vexer les vrais animaux bien plus sympathique d,ailleurs . .!!
salutations.
Oui, ils osent tout, et comme disait Michel Audiard, c’est à ça qu’on les reconnaît ! Sarkozy demandant de réformer l’UE, c’est comme si un criminel, pris la main dans le sac, criait « à l’assassin ! ».