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  • Incendies du Nouvel An: cette fois, Castaner n’a pas vu de « séditieux »

     

    Des centaines de voitures brûlées mais, pour le ministre, tout s'est bien passé

     
     
     

    Cette année encore, des centaines de voitures ont été incendiées lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais le ministre de l’Intérieur, qui n’a pas publié de bilan chiffré, s’est « félicité » que tout se soit bien passé. Quand on brûle une voiture en France, mieux vaut ne pas porter de gilet jaune. 


    Emmanuel Macron n’a pas finassé à l’occasion de la présentation de ses vœux. Que ce soit dans ses attitudes ou dans ses paroles, le message était clair. Au-delà des insultes habituelles adressées aux six à sept Français sur dix qui souffrent de sa politique et s’y opposent, il a confirmé que la seule solution à la crise de légitimité qui le frappe de plein fouet serait le recours à la répression. Flanqué d’une police qui a démontré sa capacité à la brutalité et la violence excessive, et surtout d’une magistrature aux ordres, il est fermement décidé à un tournant autoritaire.

    Gilets jaunes, petits bras

    « Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre. » Cette célébrissime réplique de Louis Jouvet s’applique à un des aspects significatifs de la Saint-Sylvestre que les médias aux ordres s’efforcent d’étouffer.

     

    Effectivement, on peut dire bizarre en apprenant que pour la Saint-Sylvestre, des racailles auraient brûlé plusieurs centaines de véhicules. Bien plus que les gilets jaunes pendant toute la durée du mouvement, soit depuis le 17 novembre dernier. On peut dire aussi bizarre en apprenant le bilan des arrestations suivies de procédure judiciaire pour ces incendies volontaires dont il faut pourtant rappeler qu’ils sont qualifiés de « crime » dans le Code pénal. Zéro arrestation de ce type dites donc ! En effet, bizarrement toujours, les 100 000 policiers récemment mobilisés contre les couches populaires étaient invisibles, voire d’une mansuétude étonnante. Il fallait probablement qu’ils se reposent car il faut reconnaître qu’ils n’ont pas chômé quand il s’est agi de taper sur le populo des ronds-points.

    Mantes ma jolie…

    Malgré des recherches dans la presse et sur les réseaux, je n’ai vu, cette fois-ci, aucune photo ou vidéo des racailles incendiaires à genoux et mains dans le dos. Bizarre de chez bizarre quand même ? Les illégalités commises à l’encontre des lycéens de Mantes-la-Jolie, où pour poursuivre moins de 20 personnes responsables on en avait coffré 150 pour ensuite monter une opération en les photographiant et filmant illégalement avant de s’empresser de diffuser ces images tout aussi illégalement, ont pourtant été largement acclamées. De mes amies Élisabeth Lévy à Céline Pina en passant par Franck Crudo, ce ne fut qu’une clameur : « Bien fait pour eux ! »

    A lire aussi: Elisabeth Lévy: les cons, ça excuse tout!

    Mais dites-moi, chères amies et tout ceux qui vous emboîtent le pas, ne seriez-vous pas un peu gênés aujourd’hui d’être à ce point passé au travers et de n’avoir pas mesuré que cette mise en scène de Mantes-la-Jolie n’avait sûrement pas pour but de se mettre soudainement – après un laxisme et une complaisance plus que trentenaires -, à faire la chasse à tous ceux qui, à coups de violences, d’agressions, de vols, de trafics divers pourrissent la vie des gens qui sont contraints de vivre dans leurs quartiers ? Non, l’objectif était tout simple : intimider les gilets jaunes et habituer l’opinion à un niveau de violence répressive, policière ou judiciaire considérable à leur encontre.

    Touche pas à ma racaille

    Pour retrouver une telle intensité dans la répression que celle qui s’est déchaînée depuis deux mois, il faut remonter à très très longtemps. On l’a d’ailleurs bien vu : les racailles, dont on nous a baratiné qu’ils étaient la cible de la pantalonnade de Mantes-la-Jolie, n’ont pas été impressionnées plus que ça. Manifestement morts de peur, ces voyous ont, en termes de véhicules brûlés, plutôt maintenu leur niveau des années précédentes. Et à Mantes-la-Jolie même, lors des incidents de décembre, une seule voiture avait été incendiée. Cette fois-ci, les incendiaires ont porté le score à 12… Et pourtant, toujours aussi bizarrement, personne à genoux, pas de photo, pas de film ! Christophe Castaner, le roi du calcul mental s’agissant des participants aux manifestations des gilets jaunes, doit avoir cette fois-ci des problèmes avec les additions : le ministère de l’Intérieur est muet sur un bilan chiffré.

    Avec Emmanuel Macron, le lumpen des quartiers peut y aller tranquille. D’ailleurs, comme on le sait depuis Karl Marx et sa Guerre civile en France, le lumpenprolétariat est toujours utilisé par les dominants. Si jamais, par extraordinaire, un incendiaire ou n’importe quel autre délinquant se faisait attraper par la police, il aurait le droit d’abord à une visite du président de la République dans sa chambre et ensuite à une belle pétition « urgence la police assassine » promue par la coopérative des « artistes » et des « intellectuels », tous ceux qui sont restés obstinément muets face à la révolte des pauvres et la répression violente qu’ils ont subie. Il y aurait ensuite toutes les chances que la seule conséquence judiciaire pour le délinquant soit une mention sur le casier judiciaire qui figurera aux côtés de la ribambelle de celles qui y sont déjà. Pas un seul jour de prison, celle-ci est réservée aux gilets jaunes qui ont osé se promener avec des lunettes de piscine.

    « Classes laborieuses », classes haineuses, classes dangereuses ! Macron nous l’a bien fait comprendre dans ses vœux. La feuille de route est bien celle-là, les couches populaires après les avoir insultées, on va leur taper dessus.

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     CAUSEUR.fr

     
  • Acte 8 : retirer son gilet jaune, la nouvelle stratégie des contestataires face à la police

     

    18h54

    Pour l’acte 8 samedi, les manifestants laisseront leur gilet jaune au placard et resteront en « civil » pendant leur rassemblement.

    La consigne tourne en boucle sur les réseaux sociaux à la veille de l’acte 8, prévu ce samedi à Paris. « Il est peut-être temps pour les citoyens de France qui ont adopté le gilet jaune comme signe de protestation de le retirer», écrit Priscillia Ludosky, l’une des figures des contestataires. Et de baisser la garde ? Bien au contraire, selon sa lettre adressée à la fois au président de la République et à ceux qui se préparent à converger vers la capitale. […]

    La manifestation parisienne a cette fois été déclarée en bonne et due forme. Elle prévoit une allocution à 14 heures avant un défilé de l’Hôtel de Ville vers l’Assemblée nationale, «dans le calme» martèlent depuis deux jours les chefs de file du mouvement. Le mot d’ordre est de « se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu’ils sont, sans gilet jaune, sans armes face aux grenades et aux matraques». Un symbole en remplacera un autre, avec l’image d’une foule à découvert face à une horde en uniforme. […]

    Le Parisien

  • Affaire Benalla : sa compagne travaillait pour LREM et a tenté de le cacher aux enquêteurs

     

    20h22

    Selon 20 mibutes, Myriam. B., la compagne d’Alexandre Benalla, a tenté de cacher aux enquêteurs qu’elle était salariée d’En marche quand la polémique a éclaté…

    . Ce vendredi, le mouvement fondé par Emmanuel Macron a confirmé l’information obtenue par 20 Minutes auprès de sources concordantes. « Elle était salariée, a ainsi indiqué une source bien informée au sein du parti. Ce que je ne sais pas, c’est si elle l’est toujours [aujourd’hui]. »

    Après deux mois d’intenses recherches, les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP) avaient fini par retrouver la trace de cette jeune femme dans l’Eure où elle se réfugiait chez une proche. Selon nos informations, c’est donc dans une caserne de gendarmerie de ce département qu’elle a répondu à leurs questions le 28 septembre, en début d’après-midi.

    Ce jour-là, son audition en qualité de témoin débute par le traditionnel exposé sur son identité et son activité. La jeune femme née en 1985 se présente alors comme un « agent administratif actuellement en congé maladie » mais refuse de dire le nom de « l’association » qui l’emploie. […]

    20 minutes

  • « Ceux qui aident les migrants haïssent les Italiens » : Salvini répond aux maires qui s’opposent à sa politique d’immigration

     

    22h00

    Alors qu’il fait face à une fronde de plusieurs maires contre un décret-loi sur l’immigration, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a promis à ceux qui ne l’appliqueraient pas qu’ils devront «répondre devant la loi et l’Histoire».

    «Ceux qui aident les migrants illégaux haïssent les Italiens» : dans une vidéo publiée le 3 janvier sur Facebook le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a répondu aux maires de plusieurs grandes villes italiennes qui refusent d’appliquer le décret-loi anti-immigration adopté en novembre.

    Le chef de file de la Ligue n’a pas l’intention de reculer d’un pouce sur le sujet, soutenant que les maires récalcitrants devraient «répondre devant la loi et l’Histoire»«Tu veux désobéir ? Je ne t’envoie pas l’armée», a-t-il répliqué ironiquement au maire de Palerme Leoluca Orlando, qui a pris la tête de cette fronde, avant d’annoncer qu’il se rendrait prochainement dans sa ville pour «livrer aux citoyens une villa avec vue sur la mer confisquée à un mafieux».

    «Certains maires regrettent les temps passés de l’immigration, mais pour eux aussi la belle vie c’est fini», a ajouté le ministre, reprenant la formule qu’il avait adressée cet été aux ONG sauvant les migrants en Méditerranée après leur avoir interdit l’accès aux ports italiens. Par «certains maires», Matteo Salvini vise en particulier ceux de Palerme, Florence et Naples à qui il a suggéré de démissionner.

    (…) RT

  • JT TVL 04 janvier