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  • Brexit : victoire éclatante de Theresa May au sein de son Parlement

     

    Brexit : victoire éclatante de Theresa May au sein de son Parlement© Peter Nicholls Source: Reuters
    Theresa May, Premier ministre britannique sortant de Downing Street à Londres le 30 janvier 2018.
     

    Contre toute attente, le Premier ministre britannique a convaincu les députés de lui laisser renégocier l'accord de Brexit avec les Vingt-Sept. Theresa May prouve une fois de plus sa capacité à rebondir, selon Pierre Lévy.

    C’est une victoire éclatante qu’a remportée Theresa May à l’issue de la séance parlementaire décisive qui s’est tenue le 29 janvier. La plupart des correspondants des journaux européens prédisaient (espéraient, en fait) que les députés britanniques allaient imposer au Premier ministre des dispositions de nature à faire échouer le Brexit ; ils ont été pris totalement à contre-pied.

    Car une majorité de parlementaires a voté le texte du gouvernement actant l’état des négociations avec Bruxelles, texte désormais nanti d’un amendement décisif : celui-ci donne mandat à Theresa May de retourner à Bruxelles pour exiger des Vingt-Sept une modification essentielle du projet de divorce signé en novembre dernier.

    Theresa May, selon cet amendement (qu’elle soutenait vivement et qui fut finalement adopté par 317 voix contre 301), doit renégocier ledit «filet de sécurité» (backstop). Cette disposition prévoyait que le Royaume-Uni devait rester dans l’Union douanière avec l’UE aussi longtemps qu’une solution pérenne quant à la frontière entre les deux Irlande ne serait pas trouvée – c’est-à-dire potentiellement indéfiniment, accusaient ses détracteurs.

    Certes, un autre amendement affirme l’opposition des députés à un Brexit sans accord, «no deal», mais il n’est nullement contraignant. Surtout, tous les autres amendements qui concrétisaient les différents espoirs des adversaires du Brexit ont été rejetés : pouvoir accordé au Parlement pour déterminer lui-même différentes alternatives remettant en cause la sortie du Royaume-Uni, voire pour imposer l’une d’entre elles ; report de la date prévue (29 mars), ou encore faculté du Parlement d’imposer un tel report…

    Bref, Theresa May garde la main, démentant ainsi ceux qui pronostiquaient que le Parlement britannique allait unilatéralement «prendre le contrôle». Une prédiction qui était juridiquement infondée – dans la jurisprudence constitutionnelle britannique, le Premier ministre reste le maître à bord tant qu’une motion de censure ne l’a pas chassé ; et qui s’est surtout révélée politiquement erronée, la capacité de rebondir de Theresa May ayant, pour la énième fois, été sous-estimée.

    Lire aussi : Comment Theresa May a échappé de justesse à une motion de censure

     

    Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

  • La France n’a qu’un seul drapeau, par Henri Guaino

     

     La France n’a qu’un seul drapeau, par Henri Guaino© REUTERS/Philippe Wojazer
    Le drapeau français (image d'illustration).
     

    Réagissant à la décision de l'Assemblée nationale d'associer drapeaux français et européen dans les classes, Henri Guaino l'affirme : une nation n'a qu'une bannière et personne n'ira mourir pour une organisation comme l'Union européenne.

    L'Assemblée nationale a approuvé un amendement qui rendrait obligatoire la présence du drapeau français dans les salles de classe. Curieuse idée à laquelle personne n'avait jamais songé depuis la création de l'école de la République. Il n'est pas sûr que cela suffise à réveiller le patriotisme, mais après tout le drapeau américain est bien présent dans les salles de classes aux États-Unis. 

    Ce n'est pas la présence du drapeau français qui pose problème mais la volonté d’associer le drapeau européen au drapeau tricolore comme s’il y avait équivalence entre les deux. C’est devenu une manie du politiquement correct : partout on met la bannière de l'Union européenne à côté du drapeau français comme s'il fallait s'excuser de montrer ce dernier en attendant de le faire disparaître. Ceux qui tiennent à cette association rétorqueront qu'elle est naturelle puisque la France est un pays membre de l'Union européenne.

    Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication

    A ce compte là, la France étant membre de l’ONU et même membre permanent du Conseil de sécurité, il serait logique d'associer au drapeau français celui de l'ONU et tout naturellement aussi celui de l'OTAN dont la France est membre fondateur et, contrairement à ce que l’on entend parfois, n’a jamais cessé de l’être depuis sa création. Des soldats français ont bien été, ou sont encore, engagés sous la bannière de l'ONU et celle de l’OTAN. Pourtant on ne voit pas partout dans le pays le drapeau français associé à celui de l'OTAN et de l'ONU. Car c'est une chose de se battre sous un drapeau et une autre de se battre pour un drapeau, de risquer sa vie pour son drapeau. Sous la bannière de l’ONU et de l'OTAN, le soldat français ,comme le soldat américain, reste soldat de son pays et se bat pour lui. Les casques bleus qui sont tués en opération sont morts parce que leur pays leur avait confié une mission. Ils ne sont pas morts pour l’ONU : on meurt pour une patrie, pour un idéal, on ne meurt pas pour une organisation. L'ONU, l'OTAN sont des organisations qui peuvent parfois être les instruments d'un idéal mais elles ne sont pas par elle-mêmes des idéaux ni des patries. Il y a du sacré dans la patrie, il n'y en a pas dans l’ONU ou dans l’OTAN, encore moins dans l'Union européenne sous la bannière de laquelle aucun soldat ne s'est jamais battu, aucun citoyen n'a jamais risqué sa vie.

    L'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale

    Peut-on mourir pour l’Europe comme lord Byron alla mourir pour la Grèce à Missolonghi ? Mourir pour la civilisation européenne, oui. Mourir pour l’idéal humain que l’Europe a forgé et qui, au-delà de la diversité des nations, forme le socle de la civilisation occidentale, oui.

    Mais l'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale. L'union européenne n'est pas une culture ni un idéal: c’est, elle aussi, une organisation. L’Europe existait avant que cette organisation vit le jour, elle existera après. L’Union européenne n'est pas un régime. On peut mourir pour la République, pour la Démocratie, pour la Monarchie… on ne  meurt pas pour une bureaucratie, pour une technocratie, pour une commission. On peut mourir pour la Liberté, mais l'Union européenne n'est pas la Liberté avec une majuscule. On peut mourir pour la Paix, mais l'Union européenne n'est pas la Paix et aucune organisation n'a jamais empêché la guerre. Un État fédéral n’empêche pas les guerres civiles, ni la guerre de sécession aux États-Unis, ni celle de la Yougoslavie, la Société des Nations n’a pas empêché la deuxième guerre mondial, pas plus que l’espèce de monnaie unique qu’était l’étalon or n’a empêché la première guerre mondiale. Ce n'est pas l'Union européenne qui a donné la paix à l’Europe, c'est la paix qui a permis à l’Union européenne de voir le jour. Les organisations sont passagères, transitoires, elles changent, disparaissent, renaissent en fonction des circonstances. Une patrie, une nation, une civilisation ne sont pas une affaire de circonstances. L’Europe, la vraie, n’est pas une affaire de circonstances. Croire qu’avec une monnaie unique, un droit unique, une enseigne unique on va faire une nouvelle patrie, une nouvelle nation, relève d'une idée bien superficielle de ce que sont les patries, et les nations.

    Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication. N'importe quel bout de chiffon ne peut pas exprimer un sentiment national. Le drapeau tricolore, lui, «a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie». Il se suffit à lui-même. La France n’a qu’un seul drapeau.

    Lire aussi : Acte 14 : triste sort pour des drapeaux européens sur le parcours des Gilets jaunes à Paris (VIDEOS)

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    NdB: Un très bel article !

     

  • Colère de Finkelkraut contre Schiappa qui a comparé la Manif Pour Tous aux terroristes islamistes : «C’est ignoble ! Ils auraient voulu que mes agresseurs soient La Manif Pour Tous»

     

    22h52

    Colère de Finkelkraut contre Schiappa qui a comparé la Manif Pour Tous aux terroristes islamistes : «C’est ignoble ! Ils auraient voulu que mes agresseurs soient La Manif Pour Tous. (…) La gauche bien-pensante rêve de mettre [La Manif Pour Tous] dans un même bloc que ceux qui sont contre les juifs.»
    – Europe 1, 20 février 2019, 19h20

     
    Vidéo intégrée
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  • JT TVL 20/02/19