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  • Allemagne : de nombreux migrants ne supportent pas le sang européen (MàJ : traduction intégrale de l’article de la chaîne publique WDR)

     

    11h07

    Des chercheurs de NRW [Rhénanie-du-Nord-Westphalie] recherchent des dons de sang pour des migrants

    *On recherche des donneurs originaires d’Afrique et du Proche-Orient

    *De nombreux migrants ne supportent pas le sang européen [Littéralement : Souvent les migrants ne supportent pas les réserves de sang européen]

    *Des recherches sont en cours sur les particularités du sang dans les différentes ethnies

    Elizabeth Y. de Mettmann appelle publiquement à l’aide. Son fils a une maladie du sang qui met sa vie en danger. Seul un don de cellules souches peut l’aider. Mais le sang européen provoque souvent chez les migrants et réfugiés d’Afrique ou des pays arabes des réactions de rejet avec de graves conséquences pour la santé, pouvant aller jusqu’à la mort.

    Un projet de recherche unique en son genre en Allemagne

    Le docteur Thomas Zeiler, qui dirige le centre Ouest de transfusion sanguine de la Croix-Rouge allemande à Ratingen, a lancé pour cette raison un projet de recherche de concert avec les hôpitaux universitaires de Düsseldorf et de Essen, ainsi qu’avec l’association Caritas. Il porte le nom de « Blustar.NRW » . Sont recherchés des donneurs de sang et de cellules souches venant des pays africains, mais aussi du Proche et du Moyen-Orient, ainsi que de Turquie.

    Subventionné par l’UE

    C’est justement avec des patients qui ont immigré ces dernières années qu’on rencontre des difficultés au niveau des soins. Dans le même temps, grâce à ce projet subventionné par l’Union européenne, les recherches doivent être poursuivies sur les propriétés différentes du sang et des cellules souches dans les différentes ethnies.

    Les migrants ayant des racines extra-européennes appelés à donner leur sang

    C’est pourquoi, grâce à une campagne de communication à grande échelle réalisée en plusieurs langues, tous les partenaires s’adressent aux immigrés ayant des racines extra-européennes. Ils sont invités à faire établir leur profil de donneurs de sang ou de cellules souches pour aider les personnes ayant des origines ethniques particulières.

    Actualisé le 26 – 02 – 2019 à 13:08

    (Traduction Fdesouche)

    Westdeutscher Rundfunk


    [Info-Migrants n’a pas apprécié cet article de la WDR. C’est, bien sûr, son droit. Mais accuser Fdesouche, qui n’a fait que le traduire, de diffuser une „infox“, de „biaiser“ et de „détourner“, c’est tout simplement malhonnête.]

    « Fin février, le site d’extrême-droite Fdesouche a publié un article intitulé « Allemagne : de nombreux migrants ne supportent pas le sang européen ». Selon le texte truffé d’erreurs et d’approximations, les migrants et réfugiés originaires d’Afrique ou du Moyen-Orient présenteraient « une réaction de rejet avec de graves conséquences sur la santé » lorsqu’ils sont transfusés avec du sang de personnes européennes.

    […]

    Comme bien souvent, l’infox de Fdsouche part donc d’une véritable information que le site a biaisée et détournée pour nourrir des préjugés racistes. »

    InfoMigrants

  • Algérie: Bouteflika renonce à un 5e mandat et reporte sine die la présidentielle

     

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    De jeunes Algeriens manifestent leur joie après l'annonce du président Abdelaziz Bouteflika, à Alger le 11 mars 2019
     
    De jeunes Algériens manifestent leur joie après l'annonce du président Abdelaziz Bouteflika, à Alger le 11 mars 2019
     
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    © AFP, RYAD KRAMDI

    AFP, publié le lundi 11 mars 2019 à 20h09

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.

    Le président Bouteflika avait regagné l'Algérie dimanche, à l'issue de deux semaines d'hospitalisation en Suisse pour des "examens médicaux".

    Dans un message à la nation publié par l'agence officielle APS, il précise lundi que la présidentielle aura lieu "dans le prolongement" d'une conférence nationale" chargée de réformer le système politique et d'élaborer un projet de Constitution d'ici fin 2019.

    En s'engageant dans ce texte "à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu", M. Bouteflika indique implicitement qu'il restera chef de l'Etat à l'expiration de son mandat le 28 avril 2019.

    "Il n'y aura pas de cinquième mandat et il n'en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m'assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l'assise des fondations d'une nouvelle République", déclare M. Bouteflika dans ce texte.

    "Il n'y aura pas d'élection présidentielle le 18 avril prochain", poursuit le président algérien disant ainsi "satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m'adresser".

    La prochaine présidentielle "aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante (...) équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent" qui "devra s'efforcer de compléter son mandat avant la fin de l'année 2019", ajoute M. Bouteflika.

    De nombreux klaxons commençaient à résonner lundi en début de soirée dans le centre d'Alger.

     

    NdB: Allez maintenant, retour en Algérie, votre vrai pays!

  • Groupe Europe des Nations et des Libertés

    Condé-sur-Sarthe : une conséquence de la soumission à la CEDH
     
    On le sait depuis longtemps : armes, téléphones portables et drogue circulent dans des prisons françaises devenues des centres de radicalisation islamiste. Or malgré cette situation alarmante, les juges de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), qui siègent à Strasbourg, continuent leur travail de sape contre notre institution pénitentiaire.
     
    Depuis 1981, suite à une décision de Robert Badinter, la CEDH permet en effet à des criminels en détention de poursuivre la France pour non-respect de la sacro-sainte Convention européenne des Droits de l’Homme.
     
    A l’heure actuelle, on compte une quarantaine de procédures en cours visant les conditions de détention dans les prisons françaises : on y infligerait aux plaignants des « traitements inhumains ou dégradants ». « Les repas sont servis tièdes, parfois froids » déclarait récemment au Monde l’avocat d’un de ces détenus mécontents. Rendez-vous compte !
     
    Pourtant, alors qu’il ne devrait y avoir que des parloirs sans contact possible, les détenus ont accès à des « unités de vie familiale » depuis 2009 (merci Sarkozy !). C’est dans un de ces appartements tout confort que Michaël Ciolo, assassin converti à l’islam et radicalisé en détention, a pu être rejoint par sa compagne... et récupérer le couteau avec lequel il a agressé ensuite deux gardiens de la prison de Condé-sur-Sarthe... les fouilles au corps ayant été pratiquement interdites par la CEDH.
     
    Dès juin 2017, Macron s’était empressé de recevoir à l’Élysée le président de la CEDH, avant de rendre une « visite de soutien » aux juges de Strasbourg en octobre de la même année, ce qu’aucun président de la République n’avait fait jusque-là. Pire, en avril 2018, Emmanuel Macron et Nicole Belloubet, dignes héritiers de François Hollande et Christiane Taubira, ont ratifié un texte qui, signé en 2013, renforce encore les pouvoirs de la CEDH.
     
    Ce qui s’est passé à la prison de Condé-sur-Sarthe n’est donc pas une simple « défaillance », mais bien le résultat de la soumission au droit-de-l’hommisme de la CEDH.