Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

"Chant pour André Chénier" 1794-1944

medium_-Chenier_2.jpg

Debout sur le lourd tombereau,

A travers Paris surchauffé,

Au front la pâleur des cachots,

Au coeur le dernier chant d'Orphée,

Tu t'en allais vers l'échafaud,

O mon frère au col dégrafé!

. . . . . . . . . . .

Et ceux que l'on mène au poteau

Dans le petit matin glacé,

Au front la pâleur des cachots,

Au coeur le dernier chant d'Orphée,

Tu leurs tends la main sans un mot,

O mon frère au col dégrafé...

Robert Brasillach - 15 novembre 1944 - Extrait du "Chant pour André Chénier"

POEMES DE FRESNES

André Chénier, poète français, prit à la Révolution la défense de Louis XVI.

Guillotiné le 25 juillet 1794 (7 Thermidor de l'An II), deux jours avant la chute de Robespierre, son plus violent ennemi. Il avait 32 ans. Il laissait déjà à cet âge une oeuvre poétique importante et d'une grande beauté. Mais on sait que la Révolution n'avait pas besoin de savants ni de poètes. Seulement de bourreaux.

 

Commentaires

  • Bravo pour l'hommage à Chénier, répondant à Brasillach. Ainsi que pour le Sol Invictus tracé sur le sable.
    Signes discrets, mais bien tangibles, d'un feu qui couve sous la cendre.

  • Merci, Archaion! Sol invictus!

Les commentaires sont fermés.