J'ai vu un paysage et puis j'ai vu un fleuve...
Des chèvres oubliées enroulaient à leurs cornes
Le silence des dieux et des déesses mornes,
Lèvres ensanglantées par le vent qui n'abreuve.
A Delphes dans les champs d'oliviers, la Pythie
Enivrée de vapeurs parmi les marbres blancs
Voit la beauté qui meurt avec un dernier cri
Et les nymphes pleurer dans les bosquets de Pan.
Mon amour est vivant près des eaux de l'Alphée,
Il respire avec moi le sel bleu de l'été
- Au bord de l'Alphée que silence, herbes folles...
Un chant abolira l'oubli des Immortels,
La flûte d'un berger ou le souffle d'Eole
Mugissant sur la mer qui résonne d'appels.
Gaëlle Mann (L'été nu derrière les stores)
Commentaires
… « La flûte d'un berger » aux accents mélodieux
Montent droit dans les airs avertir les Dieux...
J’entends encor le chant du pauvre Grégory
Qui résonne en moi. Ô! Souffle d’un dernier cri…
Si Ségolène n'aime pas la poésie qu'importe... et sera la seule àne point me lire !
J'aime bien.