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72,8 millions de dollars...

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Les prix de l'art contemporain s'enflamment à New-York: ainsi cette toile de Mark ROTHKO, intitulée: "White Center (Yellow,Pink and lavender on Rose", a-t-elle été adjugée 72,8 millions de dollars chez Sotheby's le 14 mai 2007, devenant l'oeuvre contemporaine la plus chère vendue aux enchères dans le monde. L'acheteur ne s'est pas fait connaître...

Mark Rothko, peintre américain, de son vrai nom Marcus Rothkowitzen, est né en Russie en 1903 et mort aux Etats-Unis en 1970.

Commentaires

  • "L'acheteur ne s'est pas fait connaître" il avait honte d'avoir payé si cher une telle croûte ?
    Enfin tant mieux pour les peudo-peintres que s'en font des belles et en or en plus

  • Tu m’as devancé dans ce post
    Mais bon, j’ai trouvé ce tableau si nul que j’ai hésité.
    Ce n’est pas le cas de Zao W-ki dont plusieurs œuvres seront en vente et à Paris et à New York, très prochainement.
    Des ventes que je suivrai tout particulièrement. Le tableau de proposé à Paris est particulièrement esthétique.
    J’espère que Chirac sera content du cadeau qui a reçu d’une des œuvre de ce Maître, à l’occasion de son départ de l’Elysée

  • @Langevin49: c'est parce que ce tableau était particulièrement nul, comme tous ceux de Rothko, que j'ai mis cette Note! Il faut qu'on voit ce que c'est, une "oeuvre contemporaine" vendue 72,8 millions de dollars.
    Ceci dit, je ne suis pas du tout contre l'art contemporain !

  • @langevin49- je viens de voir sur ton blog deux merveilleux tableaux de Chu Teh Chun et de Tao Wu-ki: magnifiques! Aucun rapport pour moi avec Rothko...
    Merci.

  • @ Paul-emic: ça permet aussi peut-être de blanchir de l'argent sale... en achetant si cher des croûtes qui n'ont rien à voir avec la peinture: aucune émotion esthétique, rien... et ce titre si prétentieux pour les bobos et gogos!

  • moui, quoi que pour cela les laveries, pizzérias et boutiques de vêtements sont d'un rendement plus sûr

  • @Paul-Emic: d'accord avec toi! Mais comment expliquer par le seul snobisme, ou par la jobardise de milliardaires ou de sociétés qui croient faire des placements "dans l'art", les cotes fabuleuses atteintes par ces "surfaces barbouillées" qui ne sont même pas des tableaux? Ces oeuvres dites "contemporaines" permettent la circulation extrêmement rapide, par le jeu des enchères, de sommes phénomènales... Les prix sont libres dans ce domaine, on ne peut rien contrôler... Les acquéreurs ne font pas connaître, agissent sous des prête-noms... Il y a tant de méthodes pour blanchir l'argent sale de la drogue, de la prostitution, des ventes d'armes!Pourquoi pas celle-ci? On achète un tableau qu'on revendra dans d'autres enchères, etc... et cela se passe dans un monde "protégé", inaccessible au commun des mortels...

  • oui mais ça me semble être très proche de ces fameuses chaînes où chacun doit envoyer un message à x autres qui lui envoient une somme d'argent. Tout le monde peut y trouver son bonheur jusqu'au moment où la chaine s'arrête.
    Ici le dernier enchérisseur en est de sa poche pour un maximum et je ne crois pas que ce soit un milieu, si tu as raison, où l'on accepte de telles pertes sèches

  • @Paul-Emic: il s'agit de sommes colossales, c'est sans commune mesure avec les "chaînes du bonheur",minables escroqueries. Il est connu que le marché de l'art, tout comme celui de l'immobilier, est un refuge pour l'argent sale ou "gris". Les enchères pour l'art, la spéculation pour l'immobilier, créent une succession de filtres qui lavent un argent inavouable. Tu achètes un tableau avec de l'argent sale, tu es propriétaire d'un tableau que tu peux (quand tu le veux) revendre aux enchères -avec plus-value en général!- et tu touches alors de l'argent propre ou "recyclé" par le marché de l'art. Même chose pour un immeuble de luxe, une propriété: quand tu revends, on te donne de l'argent (en apparence) propre: il n'est pas défendu de revendre un immeuble ! Tu n'as pas à te soucier de la provenance de cet argent!
    Pour le recyclage de ces sommes énormes, il faut que la spéculation fasse monter les prix ! C'est ce qui se passe actuellement sur la Côte d'Azur avec l'argent gris des "nouveaux capitalistes" russes! - Il n'y a pas de "dernier enchérisseur", ni de pertes sèches, en fait, puisque cet argent tourne en circuit fermé, génère de l'inflation, et va s'investir également dans d'autres opérations parfaitement "légales".
    C'est seulement le prix démentiel du tableau, ou de l'immeuble, qui peut éveiller l'attention, donner des soupçons, mais on a le droit d'acheter à un prix même pharamineux une "oeuvre d'art", ou un immeuble sur la Côte d'Azur ou à Miami ! En revanche, tu ne peux pas faire passer cet argent sale par les circuits bancaires classiques où l'on surveille la provenance des sommes déposées lorsqu'elles dépassent un certain montant. Il y a des polices financières qui traquent l'argent sale. En Europe du moins.Tu ne peux pas acheter "en liquide" une voiture, en France! Pour un appartement, les notaires refusent le "liquide": il faut un chèque certifié. Mais il existe des "hommes de paille" ou prête-noms et des sociétés qui servent d'écrans pour acheter des oeuvres d'art aux enchères, ou des immeubles, propriétés, terrains, sur la Côte d'Azur, par exemple. Il est évident également qu'il y a des transactions illicites à partir d'un certain montant, et donc corruption des intermédiaires. Mais c'est difficile à prouver! il y a les places off-shores, etc... Cependant, on ne met pas tous ses oeufs dans un même panier, surtout dans ces milieux de la haute finance occulte! Il existe toujours un danger! Car les gouvernements veillent, pour que l'argent ne sorte pas du territoire et aille s'investir ailleurs! Alors on fait acheter par un prête-nom un tableau à un prix artifiellement monté grâce aux enchères (72,8 millions de dollars par exemple!), et ce tableau (dont le véritable acquéreur, personne physique ou société, reste inconnu), c'est une sorte de "coffre-fort" qui échappe à toute investigation, car il n'est pas interdit d'être collectionneur d'oeuvres d'art! - mais il existe encore bien d'autres méthodes pour le blanchiment de sommes fabuleuses, les maffieux de la finance internationale ont constituée une économie parallèle de plus en plus sophistiquée (grâce à l'informatique) qui échappe à presque tout contrôle légal des Etats. (Et beaucoup d'Etats sont également corrompus... je ne vais pas te l'apprendre!) - S'il y a pertes, amendes, elles seront de toute façon extrêmement faibles EN COMPARAISON des sommes colossales qui ont échappées au fisc! - Ce tableau nul fait peut-être partie de l'art financier contemporain ? - de tels prix n'étonnent pas les commissaires-priseurs, crois-moi... Ils voient et font d'autres magouilles... Et les loups ne se mangent pas entre eux!

  • je comprends bien. La question que je me posais, surtout pour les oeuvres "d'art" c'est qu'il faut bien que quelqu'un hors de la combine rachète la merveille pour pouvoir rentrer dans ses fonds . Question qui ne se pose quasiment pas avec l'immobilier : tout se revend. A moins que l'astuce ne soit en bout de chaîne de revendre à un musée ou une fondation ?

  • Bonsoir, Paul-Emic. Il y aura toujours quelqu'un qui rachète:soit un autre "pourri", à un prix encore plus élevé, soit un musée, une fondation en effet, une société, un groupe... A ce niveau de transactions, l'important, c'est de laver des sommes énormes d'argent gris ou puant par un placement artistique ou autre,(précisément "inestimable"!), d'un d'immeuble ou encore d'un palace.. (Monaco...). L'essentiel est "d'occulter" vite l'argent , puis de revendre la "merveille" quelque temps plus tard... Comme tout se passe entre "initiés", personne n'a intérêt à vendre la mèche... Dis-toi que tous sont plus ou moins corrompus, qu'il n'y a pas de pigeons en fin de compte... que des requins! C'est un argent qui échappe au fisc, et donc aux Etats: circuit parallèle des commissions occultes, des marchés publics truqués, etc... L'argent n'a jamais eu d'odeur! En fin de compte, ce sont les citoyens, les contribuables, qui sont floués!
    La misère de certains pays du tiers-monde s'explique par ces circuits maffieux en vase clos: le peuple ne bénéficie jamais des richesses des ressources naturelles du pays, par exemple, parce que les dirigeants sont corrumpus et font filer l'argent vers des investissements "extérieurs" qui sont bcp plus juteux pour eux! Ou achètent sous prête-noms des valeurs-refuges dans l'art, ou l'immobilier: trésor de guerre facilement négociables quelques mois ou quelques années plus tard... Entre-temps, la cote est encore montée et, pour l'immobilier, la spéculation incessante assure de gros bénéfices... - Je "m'étonne" que le nouveau pouvoir ne s'attaque pas de pied ferme à la spéculation immobilière (à Paris, par exemple, où on ne peut plus se loger à moins d'être milliardaire en euros!) - mais non... ça continue de grimper... Il est vrai que c'est un monde si glauque... et si complexe, où règne la loi du silence!
    Amicalement

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